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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 24 juin 2018

Comment être plus intelligent ?

On se questionnait encore dernièrement…

… Et dans la même rubrique (de la science en délire), de la meilleure façon d’être « moins kon ».
Un sujet « pivot » sinon incontournable, au moins en ce qui me concerne.
Eh bien, des « chercheurs » ont mis le doigt sur la solution inévitable : Il suffit de porter des lunettes !
Incroyable, non ?
C’était si simple…

Et pour tout vous dire, je confirme à titre personnel : Myope, astigmate, presbyte et hypermétrope en même temps, c’est tout juste si je ne suis pas né avec des binocles sur le nez, définitivement inapte à la vie, pour justifier de mon QI « hyper-normé » (surtout celui du nerf-honteux, le seul qui fonctionne encore).
Ce qui me rend « hors-échelle ».
Vous vous en doutiez !

Pour s’en rendre compte au premier coup d’œil, il vous suffit de regarder autour de vous, et d’ouvrir le premier magazine venu ou simplement d’allumer votre télé : Les personnes qui portent des lunettes semblent généralement plus intelligentes !
Semble seulement.
Surtout les dames : Femme à lunettes, femme à quéquette, dit-on.
Ça, ce n’est pas certain : J’en connais qui ont cette qualité insurmontable et pour le moins appréciable pour un kouillu comme moâ, sans pour autant porter des lunettes, ni de vue ni de soleil !
Notez que vous vous êtes peut-être posé la question : Ne s’agit-il là que d’une idée reçue ou existe-t-il un fondement scientifique?

Vos stars sont nombreuses aujourd’hui à adopter le look « lunettes de vue ». Pour coller aux tendances de la mode. Ou pour voir mieux, comme madame (ou monsieur) tout le monde. Et si certaines, comme Woody Allen, John Lennon ou Harry Potter, ne semblent pas avoir besoin de cet accessoire pour paraître brillantes (ce serait même l’inverse à mon goût), d’autres – que la correction m’empêche de citer ici – y gagnent indubitablement en finesse.
Mais à quel point ce stéréotype repose-t-il sur des bases concrètes et scientifiquement solides?

Certains avanceront qu’il est évident que les gens intelligents passent plus de temps à lire. Ils fatiguent leurs yeux et, plus tôt que tard, se retrouvent à porter des lunettes pour rectifier les dommages causés par leur insatiable soif de connaissance livresque.
Un raisonnement qui reste à mon sens à valider : Elles peuvent très bien se crever les yeux à regarder des émissions télé « pourries à mourir », ou, comme moi, passer le plus clair de leur temps à déchiffrer le Journal Officiel de la République, voire d’autres textes confus édités dans les divers codes de loi (ou autre traité de doctrine juridique), ce qui ne rend pas plus intelligent, loin s’en faut…
(C’est du vécu…)

Alors les chercheurs qui cherchent poursuivent leurs efforts pour répondre à la question.
Ainsi plusieurs études – menées sur des enfants notamment – semblent montrer une relation entre des scores élevés de QI et la myopie.
Ouf, je suis dedans…
Peut-être le résultat d’un lien entre la longueur axiale oculaire et le développement cérébral.
À mon avis, si l’œil s’allonge, il gagne forcément sur la cavité cervicale qui a par conséquent moins de place, mais bon, je ne suis pas « scientifique » patenté non plus.
À moins qu’il se puisse que les mêmes gènes influencent le QI et la myopie.
Allez donc savoir.

Plus récemment, d’autres chercheurs ont apporté leur pierre à l’édifice : Ils ont étudié le génome de plus de 300.000 personnes (rien d’autre à faire, par hasard ?).
Et dans un premier temps, ils ont pu identifier 148 locus génétiques indépendants pouvant être associés à un certain niveau d’intelligence, de capacités cognitives.
Puis, ils ont cherché de possibles corrélations entre le niveau d’intelligence et d’autres caractéristiques.
Résultat : Il y a 28 % plus de chances pour qu’une personne ayant un niveau cognitif élevé ait également besoin d’une correction de sa vision.
Les 72 autres pourcents, « non significatifs », n’est-ce pas…
Mais ces chercheurs mettent quand même en garde : Leur étude manque d’ampleur pour conclure, de manière définitive, à un lien direct entre intelligence et mauvaise vue.
(Appel aux subventions et autres mécénats)

Personnellement, je m’interroge.
Myope, hypermétrope, astigmate et presse-bite, je vous avoue que c’est un handicap quotidien.
Myope : Tu ne vois pas les balles qui te filent dessus dans une partie de tennis avant qu’elles ne dépassent le filet. Et encore : Impossible d’anticiper.
Les avions, ça va : Tu les entends venir sur ta tronche quand tu te promènes sur une piste de décollage, juste le temps de décamper avant qu’ils ne te klaxonnent…
Hypermétrope, tu ne vois rien qu’un vague brouillard coloré (à condition de ne pas être également daltonien) sauf quand c’est sous ton nez.
Astigmate, de toute façon tu n’arrives pas à distinguer ce qui est à moins d’un mètre, surtout quand c’est écrit petit.
Et alors, si l’éclairage est mauvais, tu peux toujours courir : En amphi (l’éclairage n’est vraiment pas bon la plupart du temps), je faisais lire mes articles du code par mes étudiants : Plus facile.
Et je ne te vous raconte même pas quand tu « corriges » avec des verres à ta taille : Tout monte dans la rue (et j’ai horreur de monter, descendre ça va, hors la remarque suivante), et les trottoirs deviennent des montagnes invraisemblables à gravir.
Presbyte, c’est encore pire : Quand tu regardes « en bas », tu n’es pas capable de savoir où est la marche d’en-dessous dans le premier escalier venu tellement je suis grand (il faut que tu « mémorises » avant de t’avancer la disposition des marches quand tu te lances), tu marches sur le moindre étron qui a été posé là sur le trottoir par un canin dépravé sans le voir venir et les fientes de volatile, tu les repères le soir à l’odeur de tes semelles. Je ne dis pas quand tu veux planter un clou en hauteur (ou seulement regarder ton compteur électrique) c’est totalement acrobatique avec ta tête en arrière, montée sur un escabeau.
Des coups à finir aux urgences.
Et alors, quand tu cumules tous les handicaps dans le même temps, tu te demandes encore comment ils ont réussi à te délivrer ton permis de conduire.

D’ailleurs, je me souviens très bien de cette épreuve-là. J’avais eu un oral de droit international privé le matin, j’en avais un autre de droit pénal des affaires l’après-midi (avec le père de « ma pote » du moment, mais il ne le savait pas) et l’épreuve de conduite entre-temps à l’autre bout de la ville.
Et le gars avait les nerfs en pelote d’avoir eu à éviter deux accidents avec les deux candidates précédentes descendues du cercueil sur pneu en pleur…
On avait encore évité de peu l’hécatombe routière.
Tout se passe bien jusqu’à ce qu’il me demande si je pouvais lire la plaque du véhicule qui nous précédait.
« Oui, Monsieur, je peux la lire ! »…
Mais encore ?
« Laissez tomber, c’est un crétin de Seine-et-Marne. Ils ne savent pas conduire en ville, je fais un détour… »
Et j’ai eu mon papier rose…
La bonne journée, parce que j’ai eu des bonnes notes le matin et l’après-midi et j’ai enchaîné le lendemain avec quatre épreuves orales et … un succès qui mettait fin (provisoire) à mon parcours universitaire d’élite.
Sauf sur la Namibie (droit international public) : Je ne savais même pas où ça se situait… (En Afrique, je crois savoir depuis…)

En bref, je reste, comme souvent, un peu dubitatif : Est-ce les lunettes qui rendent intelligent, ou est-ce un handicap visuel qui oblige à des « stratégies-correctives » (et supplétives) et donc à un QI-compensateur supplémentaire ?
Personnellement, j’aurai tendance (expérience personnelle à l’appui une fois encore) à considérer que c’est la deuxième proposition qui est la bonne.
Notamment parce que j’ai rencontré plein de gens, magnifiquement intelligent – à vous scier – qui n’ont jamais eu (que sur leurs vieux jours) besoin de prothèse binoculaire.
Vous me direz qu’il y a tout autant plein de konnards qui n’en ont pas pour autant.
Mais eux, il est probable qu’ils ne savent pas encore qu’ils sont kons tellement ils sont réellement kons – et on le détecte dès le premier regard – raison pour laquelle ils ne s’affublent pas de lunettes.
Inversement, il y en a qui ont besoin de verres correcteurs pour lire leurs notes, mais vous les retirent dès qu’ils sont sous les « sunlights », pour ne pas être vus avec la marque incontournable de leur handicap.Ou tout simplement parce que ça fait des reflets indésirables dans les objectifs des caméras et autres appareils-photo.


Ceci dit, je ne retire les miennes que quand je copule et quand je dors. Et, plus récemment, quand je me baigne en eau-de-mer.
Quand je dors, ça les use inutilement.
Quand je fornique, ça peut devenir inconfortable inopinément et de toute façon, on n’est pas là pour mater : Ce sont les autres sens qui sont en action, pas seulement la vue qui reste un accessoire.
En mer, pour deux raisons : Ça abime les montures et la mer m’en a volé une paire à l’occasion d’une vague vicieuse et impromptue. Et pourtant, elles étaient accrochées avec leur cordon.
Mais la vague a d’abord soulevé le cordon pour le faire passer dans le mauvais sens et me virer tout l’attirail dans le même mouvement : Vicieuse, vous dis-je.
Et va chercher des lunettes dans les déferlantes sur une plage où de toute façon tu ne vois plus rien, même pas tes pieds, sans ta prothèse.
Là, tu as vraiment l’air kon à revenir de ta plage au volant de ton « tas-de-boue-à-roulette » pour aller chercher la paire de secours chez toi…
Heureusement, la bagnole connaissait la route !


Conclusion : Que les « chercheurs » cherchent encore, ils n’ont pas vraiment trouvé.
Mais avec leur pognon, pas avec le mien…


Bonne fin de journée à toutes et à tous !


I3

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