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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 8 mai 2018

Vous ne bossez pas aujourd’hui ?

Alors, c’est l’occasion de causer de ceux qui ne bossent pas pour de vrai : Les chômeurs !


Officiellement, même si ce n’est pas « la gloire », ça va nettement mieux d’après les premiers chiffres du thermomètre trimestriel de « Jupiter ».
« La pente est de plus en plus nette. » Le chômage a poursuivi sa décrue au premier trimestre, avec 32.100 demandeurs d’emploi en moins (– 0,9 %).
Sur un an, le nombre de chômeurs recule de 1,2 % à 3,7 millions de personnes.
Que du bon après un quinquennat entier (celui de « Tagada-à-la-fraise-des-bois » qui n’a jamais su en faire autant, même s’il précisera que ces « bons résultats », c’est quand même grâce à lui … et « El-Konnrie », peut-être ?)


Un nombre toujours élevé, mais qui est tombé à son plus bas depuis trois ans et demi se réconforte-t-on dans les ministères. « Et il y a quelques raisons d’être optimistes pour la suite de l’année ». D’abord parce que le nombre de personnes qui exercent une activité soutenue augmente. Ensuite parce que les déclarations d’embauches se maintiennent à un niveau record au premier trimestre dans le secteur privé.
Un gros bémol toutefois : « Le chômage de longue durée ne faiblit pas ».
Et pour cause, il a même augmenté de 6,5 % sur un an et touche désormais 2,57 millions de gauloisiens.
Au point de représenter désormais 45 % de tous les inscrits…


Et puis quand on compte aussi les territoires « ultra-marins », c’est encore mieux : Le recul est de – 48.700 (– 1,4 %).
En revanche, il faut bien dire que les effectifs des catégories B et C, qui regroupent les demandeurs d’emplois ayant travaillé moins ou plus de 78 heures par mois, ont largement progressé, confirmant une tendance enregistrée depuis plusieurs années. Les syndicats ne s’y trompent pas et y voient le signe d’une plus grande précarité professionnelle, marquée notamment par l’explosion des contrats très courts…
Ainsi, sur les 2,2 millions de personnes concernées, « Paul-en-ploie » a recensé 392.000 personne qui ont travaillé entre 120 et 150 heures par mois en moyenne sur le trimestre, soit 12,4 % de plus qu’il y a un an !
La hausse est encore plus forte pour les 603.000 qui ont travaillé 151 heures ou plus (+ 13,6 %).
Bref, vous bossez, mais « un peu seulement ».
Pénible…


Des chiffres à rapprocher avec d’autres indicateurs qui mesurent l’état du marché du travail. C’est le cas du taux de chômage mesuré par « Lyne-sait » au sens du Bureau international du travail : Il a reculé de 0,7 point au quatrième trimestre et de 1,1 % sur un an pour atteindre 8,9 %. Qui plus est, malgré un léger ralentissement, il paraît que l’économie continue d’embaucher « à tour de bras », et de plus en plus en CDI.
Que demander de mieux, même si ça n’apparaît nulle part.
Passons…


Si la courbe des effectifs de catégorie A semble bien s’orienter pour les moins de 25 ans, celle des plus de 50 ans – qui concerne 916.000 personnes – n’a en revanche pas encore changé de sens, même si il paraît (là aussi…) qu’elle donne des signes de stabilisation.
Conclusion optimiste : Même toujours soutenues, les créations d’emplois ne suffiront pas à attaquer ce « noyau dur » du chômage.
Pour cela, tous les regards se portent sur le grand plan compétences promis par « Jupiter » et les 15 milliards associés.
Conclusion « objective » : « Les effets des réformes ne se font pas encore clairement sentir »…
C’est le moins qu’on puisse dire.


En revanche ce qui passe inaperçu chez nombre de « journaleux » en charge de vous broyer le neurone et de noyer votre esprit critique (vous devriez avoir l’habitude : S’il n’y a pas de triomphalisme-gouvernemental, c’est que ce n’est pas très brillant), c’est que nous avons toujours plus de 11 millions de chômeurs et « précaires » au pays.
Sur 27 millions de « prolos », dont 5 dans les fonctions-publiques & assimilés, ça fait quand même pas mal de monde…


Comptez bien : Radiations des listes A, B, C, (D et E) des listes de « Paul-en-ploie » et par catégories de motifs (en moyenne mensuelle, basée sur 1 trimestre) de Mars 2018 :
– Défauts d’Actualisation (bugs informatiques + oublis + des découragés non indemnises) : 213.400.
– Radiations Administratives (les punis) : 43.500.
– Autres Cas (morts, suicidés, emprisonnés, expulsés, invalidés etc.) : 43.300…
Soit 300.200 radiés (à juste titre ou non, naturellement).


Liste de ce mois (moyenne mensuelle sur 1 trimestre) pour autres motifs que :
– Stages parking : 48.400.
– Arrêts maladie, maternité, départs en retraite : 47.000.
– Reprises d’emploi déclarées : 108.600.
Total : 540.200 virés des listes.
Et vous aurez déjà fait la proportion : 108,6/540,2 = 21,54 % des « sorties »…
Pour une reprise, c’est une reprise, n’est-ce pas !


Pour faire simple et prendre date, on comptait donc 3.808.100  en catégorie A (au sens du BIT) 782.900 de travailleurs « pôvres » (moins de 78 heures, catégorie B), 1.393.200 de « prolos-plus-pôvres-que-pôvres » (+ de 78 heures de chômage), 318.300 en catégorie D (les stages parking et autres…) et 388.700 contrats aidés (vous vous souvenez encore du plan à « 500.000 » de « Tagada-à-la-fraise-des-bois » qui vous aura coûté si cher ?) en catégorie E.
Soit un total très officiel (il suffit de savoir lire et faire une addition) : 6.691.200 personnes qui ne bossent pas vraiment, autrement dit 93.800 chômeurs de plus, par rapport à février !
Sublime…
On est assez loin de la mélodie qui vous est servi avec le « 32.100 demandeurs d’emploi en moins », ne trouvez-vous pas ?


On peut aller plus loin : 1 chômeur inscrit à pôle emploi sur 2 (50,05 % derniers chiffres connus) ne perçoit aucune indemnité, ni ARE (allocation retour à l’emploi), ni allocation de solidarité (ASS, AER). Ça ne vous coûte donc pas grand-chose.
Mais comptez aussi avec le chômage invisible, qui n’est évidemment pas dans ces statistiques : Ne sont pas comptés dans ces 6.691.300 demandeurs d’emploi et travailleurs pauvres occasionnels.
– 997.500 foyers bénéficiaires du RSA, sur environ 1.820.000 de foyers (dernier chiffre connu de décembre 2017), seuls 822.500 sont inscrits à « Paul-en-ploie », les autres bénéficient d’autres suivis (associations, collectivités locales, etc.) en sachant qu’un foyer bénéficiaire, comporte parfois plus d’un demandeur d’emploi en son sein, donc si on parle en nombre d’individus c’est encore pire.
– 1.300.000 de foyers bénéficiaires de la prime d’activité (qui remplace le RSA activité qui sont donc sortis des statistiques RSA) environ, sur les 2,67 millions au total (dernier chiffre connu) de bénéficiaires (158 € en moyenne par foyer et par mois), sont en recherche d’emploi stable et non précaire.
– Vous rajoutez au bas mot quelques 1.100.000 sur les environs 2 millions de bénéficiaires de l’AAH ou d’une pension d'invalidité, qui ne sont pas non plus inscrits à « Paul-en-ploie », malgré un possible désir d’accès à un emploi adapté.
– Et quelques 1.500.000 de sans-droits.


Pour ces derniers, c’est principalement :
 Les jeunes de moins de 25 ans, primo demandeurs d’emploi, qui comme vous le savez n’ont même pas droit au RSA, favorisant délits, crimes, trafics, prostitution, esclavagisme moderne, radicalisations, etc. ;
– Les « sans droits », pour motif de dépassement des plafonds de ressources dans le foyer (par exemple si votre conjoint(e) perçoit 700 € d’allocation chômage, ou 810,89 € d’allocation adulte handicapé), qui n’ont même pas droit au RSA, car vous dépasserez le plafond couple qui est de 687 € par mois, quand ils ne sont pas tout simplement SDF ;
– Les bénéficiaires de pensions de reversions (veufs, veuves) de 55 ans et plus, qui dépassent les plafonds du RSA (473,50 € pour une personne seule), et qui n’ont pas l’âge pour prendre leur propre retraite ou pour percevoir le minimum vieillesse (65 ans) (allocation solidarité aux personnes âgées), qui est récupérable sur le patrimoine, au moment de leur décès ;
– Les bénéficiaires de pensions alimentaires qui dépassent les plafonds du RSA (plafonds 2 fois inférieurs aux seuils de pauvreté, mais si !) ;
– Les étudiants, boursiers ou non, qui cherchent des petits jobs alimentaires, qui sont donc bien demandeurs d’emploi, en concurrence avec les autres (même si beaucoup sont aussi exploités en stages sous-payés, voire quasiment gratuits) ;
– Les autoentrepreneurs qui ne gagnent rien ou presque et sont demandeurs d’emploi en parallèle ;
– Et en comptant également de retraités qui cherchent un emploi car leur retraite ne couvre pas les charges fixes pour survivre (loyer, énergie, assurances, voiture, téléphone, eau, nourriture, santé [lunettes, dentiste…] pas vraiment identifié ni même répertorié ;
Et vous arrivez bien au total, d’environ 11 millions de personne, qualifiées de « travailleurs pauvres & occasionnels ».


Bon, moi, je suis large d’esprit et reste un grand-tolérant devant l’Éternel : J’accepte tout, même les âneries « officielles ». Mais avouez que le tableau n’est pas très brillant.
Avec plus d’un tiers de la population en âge de bosser qui surnage dans les difficultés fautes d’activité pérenne, franchement, comment voulez-vous espérer une « bouffée-significative » de croissance de l’activité ?
C’est autant de charges en plus et de consommation en moins…
Il faudrait être un triste « autiste-trisomique » pour en faire la promotion…
D’ailleurs, « Jupiter » et ses sbires n’en disent rien : Ce qui est assez logique, finalement, avec leur « pas de triomphalisme ».


Bonne journée à toutes et à tous !


I3

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