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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 9 avril 2018

SNCF : Le pari réussi de « Jupiter »

Il vous avait promis de mettre le pays « En Marche » !

Eh bien, avec la « grève-confetti » des cheminots (enfin… à peine un tiers d’entre eux), vous avez marché, piétiné, galopé : J’adore !
Enfin, moâ, pas trop : Entre la grève des pilotes (que je suis obligé d’aller encombrer les avions teutons de la Lufthansa (ou ceux des helvètes) et celle des Eurostar, je sens que je vais devoir sous peu repasser en mode « diesel-routier » pour aller visiter ma môman-alitée restée parigote…
Peu importe : J’ai déjà vu pire et c’est l’occasion d’en rire.

Notez que la semaine dernière, ce sont les « écololos » qui m’ont fait rire.
Pensez donc, Ghjuvanni Vincenzo placé à l’ombre, c’est vraiment très drôle… Quand ça se la pète, ça dérape sévère : Aviné, après avoir traité une dame de « sale pute » (mal-élevé, va !) il aurait affirmé au videur : « On n’est pas au Maghreb ici. Je vais te renvoyer en Afrique. Tu vas voir ! »
1,16 mg/L d’air d’alcool et ça dévoile le subconscient des « élites » qui se croient permises d’insulter les flics : « Connards », « tocards ».
Moâ, je dis « konnard », « toque-car », ce n’est pas pareil (puisque ça n’existe pas, ça ne peut pas être insultant).
Et puis autre moment rigolatoire : « Sicile-du-flot-vert » va prendre la tête de l’ONG Oxfam-Trance le 15 juin prochain.
Gourgandine de cocotte : Les pôvres !…

Mais revenons à notre sujet : Le SNCF. Une belle histoire de dérapages successifs.
Un petit-tiers de gréviste, mais 48 % des agents indispensables à la circulation des trains étaient en grève dont plus de 3/4 des conducteurs. Du côté des usagers on est toujours pour la réforme (51%) mais le camp de ses opposants progresse…
Et vous tu sais quoi, j’ai appris par la bande qu’une cagnotte circulait pour soutenir le mouvement… Plus de 175 K€ récolté auprès du public dès le premier jour !
Non mais tu vous imaginez, le chaland se fait maltraiter, bousculer, piétiner, compresser et en plus, après avoir payé depuis plus d’un demi-siècle les déficits successifs du « bidule », d’envisager de remettre la main à la poche pour payer la dette abyssale via les impôts, assumer les morts sur le réseau-ferré désuet sans sourciller, ils se portent volontaires pour « payer » une fois de plus !
J’admire…

À mon sens, c’est gagné pour « Jupiter » : L’enjeu du conflit de la SNCF est limpide : Échanger la disparition – seulement pour les employés futurs – du statut de cheminot (un surcoût de 430 M€/an), plus la transformation de la SNCF en Société Anonyme (à capitaux publics non cessibles) contre la reprise par l’État d’une part ou de la totalité (le gouvernement reste pour l’instant silencieux sur ce point) de la dette de la SNCF (50 Mds€ en grande partie dus à la construction des lignes TGV si pratique, sauf avec Nice), tout ça pour sauver l’entreprise de la faillite, si même le « client/usager » est prêt à soutenir l’inverse (les grévistes), il va y avoir comme une évidence : Ça passe ou ça casse…

L’enjeu est finalement « simple » (survie de l’outil ou désagrègement au fil du temps comme depuis quelques décennies), mais la bataille du rail a quand même tout pour virer au conflit dur.
De part et d’autre, il s’agit en effet d’une bataille « identitaire ». D’un côté les cheminots dont l’histoire (celle de l’aristocratie de la lutte ouvrière, et de père-en-fils en plus) se confond avec le statut (obtenu dès 1920) et de l’autre « Jupiter » nommé par d’autres que vous pour un quinquennat de « sortie de la société des statuts qu’est la France ».
Il l’a dit, il l’a répété, il le fait et vous met… « En Marche ! ».

Survie de l’entreprise, mais aussi celle des syndicats avec pour horizon leurs élections, à la SNCF, qui auront lieu en novembre. En lice : L’UNSA (29 % aux élections 2015), la CFDT (15 %), toutes les deux réformistes et Sud-Rail (17 %) et la CGT (34 %), contestataires.
L’enjeu pour la CGT, encore majoritaire (notamment au sein du très riche comité d’entreprise de l’entreprise) : Enrayer son déclin. Pour les autres, gagner des parts de marché.
Et pour chacun, ne pas être désigné par ses concurrents comme le syndicat qui a lâché.
Un premier « dérapage » de calendrier : Personnellement, j’aurai avancé la date de ladite réforme…
Enfin, ce n’est pas moâ qui ait été élu, alors maintenant, démerdez-vous…

La réforme elle-même. Pour le gouvernement, hors de question de lâcher sur ses deux principes clefs : Le changement de structure juridique de la SNCF et l’extinction progressive du statut des cheminots censés préparer l’entreprise à l’ouverture de la concurrence.
« Si on cède, on finira en lambeaux ! », s’exclame un dirigeant d’un syndicat « réformiste ».
Au milieu de ce capharnaüm, le président de la SNCF joue, lui aussi, une partie difficile : Aux commandes depuis dix ans, il veut être celui qui permet la réforme malgré la CGT, tout en se posant en défenseur de la fierté maison contre le « cheminot bashing ».
Pas gagné…
Être sur tous les fronts, avoir un rôle clef… il adore.
Bon en soi, ce n’est pas une mauvaise idée, notamment en vue de la fin du monopole de droit de la SNCF…

« Vous protéger, ce n’est pas protéger votre statut », a expliqué, le 1er juillet 2017, le chef de l’État à une dizaine de cheminots triés sur le volet. Ce fameux statut qui garantit à 90 % du personnel de la SNCF un emploi à vie, une grille de rémunérations (elles sont modestes, mais en croissance mécanique) et une retraite précoce. Une cause de surcoût et un facteur de « rigidité » pour l’exécutif et la direction de l’entreprise. Mais aussi une compensation à la dureté (dépassée) du travail, aux horaires décalés et aux nuits loin du domicile pour les roulants.
Pendant la campagne, le candidat « MacRond » avait annoncé qu’il reviendrait sur le régime spécial de retraite – qui permet aux roulants de partir à 52 ans et aux autres à 57 ans et qui constitue une grosse part du surcoût. Là, il semble voir plus large. S’attaquer à l'emploi à vie et à la grille de rémunérations serait conforme à son credo maintes fois clamé de la « sortie de la société de statuts » qu’est devenue la « Gauloisie-laborieuse ».
Ce 1er juillet 2017, le président ne s’arrêtera pas là : Il propose aussi « un grand deal » aux cheminots : « Parlons-nous franchement : si on reprend la dette, quel nouveau pacte social la SNCF est-elle prête à avoir ? » Le 5 juillet, la ministre des Transports évoque, elle aussi, un  « donnant-donnant ». Pour la première fois, un lien venait d’être fait entre la dette du groupe public ferroviaire et le statut de ses employés.
Pas très adroit : Il valait mieux présenter tout ça comme un « gagnant-gagnant »…
Autre « dérapage ».

Un lien qui fait hurler les syndicats. Et pour cause : Le surcoût lié au statut est estimé à 430 millions d’euros par an et la dette, largement due aux ouvertures de lignes TGV, se chiffre à 50 milliards. « Les cheminots ne sont pas responsables de la dette », répète-t-on et à ce moment-là les fédérations cheminotes espéraient encore une longue concertation avant une « loi-cadre » sur les mobilités promise par le président.
La sinistre prend la réforme du statut pour « feuille de route ». Elle ne se trompe pas, le président est prêt au clash. « Le statut, c’était une évidence depuis la campagne. Et chaque évolution de l’entreprise est un motif de grève », croit-on à l’Élysée. Ce qu’un ministre du premier cercle traduira en termes plus crus : « De toute façon, ils vont défourailler. »
Alors, allons-y.

De toute façon, par conviction, le chef de l’État n’attend rien des syndicats en général et de la CGT en particulier. Par tournure d’esprit, il affectionne l’entrée dans la mêlée, surtout si le dossier est en souffrance depuis vingt ans.
Un  rapport est alors commandé à l’ancien PDG « d’Air-Trance » (le cousin « Spin-Êta »), qui a pour mérite, aux yeux du gouvernement, de n’avoir aucun lien avec la SNCF. Le « premier-sinistre » entre alors dans la danse à l’automne. Aux membres de son cabinet, il demande une formation accélérée de plusieurs heures : Il veut tout savoir et tout comprendre du dossier, être techniquement au niveau. Car cette réforme, le chef du gouvernement veut la piloter. « La SNCF concerne tous les Français, il faut de la portance politique », dit-on à Matignon.
Admettons.

L’enjeu est de circonscrire la révolte au noyau dur syndical. Même si elle est plus avantageuse économiquement, l’hypothèse d’une remise en cause du statut des cheminots en poste est rapidement évacuée pour privilégier une extinction progressive ne concernant que les nouveaux embauchés. « C’est un moyen habile de dire ‘‘je suis réformateur’’ tout en limitant le risque social ».
Et contrairement à la recommandation du rapport rendu le 15 février, l’exécutif n’annoncera pas la fermeture de milliers de kilomètres de petites lignes. Hors de question de braquer davantage les élus locaux.
« Déterminé mais pas guerrier », résume-t-on à Matignon.
Voilà qui est habile.

S’il y a une leçon que le « premiers des sinistres » retient des déboires de son ancien mentor « Juppette » en 1995, c’est qu’il ne doit pas apparaître « droit dans ses bottes ».
«Premièrement, la sidération ; deuxièmement, des portes ouvertes aux syndicats réformistes dans la concertation.» Et une extinction du statut de cheminot contre des garanties sociales à négocier. Un recours aux ordonnances pour accélérer le tempo et éviter des grèves en été, mais la promesse de s’en passer si la concertation avec les syndicats est fructueuse.
Le tout en jouant de l’effet de surprise.
Là encore : Habile.

C’était compter sans une  dialogue impromptu entre « Jupiter » et un cheminot, le 24 février au Salon de l’agriculture : « Je ne peux pas avoir, d’un côté, des agriculteurs qui n’ont pas de jour férié et n’auront peut-être pas de retraite, et dire, le statut des cheminots, il ne faut pas le changer ». En quelques phrases, le chef de l’État vient de suggérer que les cheminots sont des privilégiés.
Maladroit : Encore un « dérapage » idiot…
Et quand, deux jours plus tard, le « Premier des sinistres » ne donne plus ni calendrier ni montant sur la reprise de la dette mais évoque « un service qui marche de moins en moins bien », c’est alors tout le corps social de l’entreprise publique qui se sent insulté !
Dérapage stupide…
Rapidement, un proche du président s’inquiète : « On surfe un peu trop sur le populisme anti-statut. Le projet est très bon, mais il faut un peu plus d’empathie ! ».
À Matignon, la confiance est encore de rigueur à la mi-mars : « Ça nous arrange plutôt que cela se cristallise sur le statut : comment justifier une grève si l’enjeu, c’est la défense du statut ? ».
L’ex-cheminot et dirigeant de la CGT enrage : « C’est un calcul politicien pour orienter une réaction des cheminots qui apparaisse corporatiste aux yeux des Français ! »
Au sein de l’exécutif, on croit dur comme fer que « 2018 n’est pas 1995 ». À la direction de la SNCF, comme à l’Assemblée, on commence alors à se dire qu’il faut davantage expliquer aux gauloisiens ce qu’ils ont à gagner avec la transformation du rail.
On attend toujours…
«C’est l’impression d’être stigmatisé qui crée la mobilisation, donc il y a un problème de communication.»
Bon diagnostic, enfin.

Une enquête interne à l’entreprise, jusque-là restée secrète, confirme l’étendue de la colère : 60 % des cadres et agents de maîtrise disent soutenir la grève. Or, la direction compte sur eux pour remplacer les conducteurs grévistes. « On n’a pas été pédagogue, il faut faire un effort d’explication », convient-on désormais à Matignon.
Comment ?
La question a occupé le gouvernement ces dix derniers jours. Vendredi en huit, des annonces ont été faites sur l’accompagnement de l’ouverture de la concurrence. Parce qu’elle connaît par cœur son sujet pour avoir dirigé la stratégie de la SNCF, la « sinistre des transport » défend mordicus ses options. Et à Matignon, la volonté de contrôle sur cette ministre « technique » peut être vexatoire.
Disciplinée en public, elle n’en revient pas moins à la charge en coulisse. Elle veut une clarification sur la reprise de la dette. Et elle n’est pas la seule.
« Il y a un besoin politique de dire ce qu'on va faire sur la dette, quand et comment », plaide un député « LREM-même-pas-en-rêve ».
Des annonces pourraient être faites cette semaine après un premier round de « grève-confetti ».
Mais on attend aussi les prochains « dérapages »…

En faisant le pari (et la communication) d’un essoufflement du mouvement ?
Ceci dit, entre les cheminots et les pilotes, dès la fin du mois dernier les étudiants « anti-parcoursup » qui bloquent une petite poignée de fac (et réclament 10/20 aux partiels pour tout le monde), plus les « éboueurs-parigots », les retraités, les « Car-ouf », « Doux & Dodus » et quelques autres, d’ici à ce que les traminaux s’y mettent et les contrôleurs aériens aussi, plus là-dessus les « routiers » histoire de bien bloquer le pays, je vais devoir faire Monaco/Londres par l’Italie en avion et finir en stop…
À moins que j’achète un « tas-de-boue-à-roulette » à Genova…
Qu’en pensez-vous ?
Le risque d’un embrasement général vous paraît-il plausible tel qu’il faille que je me mette en quête d’une seconde bagnole ?
Enfin… c’est vous qui êtes les plus à plaindre de ces « baronnies-obsolètes », pris en otage que vous êtes redevenus…
Bon courage : Je compatis pleinement, finalement, puisque vous êtes bien obligés de « marcher ».

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