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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 8 avril 2018

« Oumuamua » a refait parler d’elle

Un « mystérieux » message a été capté juste avant que l’astéroïde ne disparaisse.


Vous vous en souvenez probablement encore : On en avait déjà causé. C’était en novembre dernier…
Il s’agit de cette « épave », alias « 1I/2017 U1 », d’une longueur inhabituelle (environ 400 mètres), d’une forme inaccoutumée (oblongue, tel un cigare) et d’une couleur inattendue (reflets rouges) qui avait traversé notre espace inter-orbital sur une orbite hyperbolique (donc au-delà de la vitesse de libération solaire : Environ quatre fois plus rapide), suggérant qu’elle n’appartenait pas à notre système solaire.
D’ailleurs, elle n’y est plus.
Nos « outils » sont incapables de la détecter depuis le 14 mars 2018.


Or, justement, on apprend que des discussions croisées sur « Fesses-bouc » entre des membres du Seti et d’autres qui gravitent autour de la collaboration Ligo/Virgo (les détecteurs d’ondes gravitationnelles), font état d’une dense effervescence entre ces chercheurs.
Le radiotélescope de Seti, l’ATA, et les détecteurs d’ondes gravitationnelles auraient capté d’étranges signaux le même jour, semblant provenir de l’azimut de l’astéroïde.
Précisons qu’il est exact que le programme Seti et le projet « Breakthrough Listen » ont tenté de recueillir un signal radio provenant de l’astéroïde « 1I/2017 U1 » depuis sa découverte. Mais jusque-là, l’écoute a été vaine et les observations montrent que cet intrus venu du milieu interstellaire est un corps rocheux, probablement éjecté d’un autre système planétaire.
Quant à son éventuelle émission d’ondes gravitationnelles dont il est question, elle constitue une magnifique et torride surprise, témoignage d’une civilisation technologiquement très avancée par rapport à la nôtre…


Il faut savoir que sur les réseaux-sociaux, il existe des groupes  de discussion, d’échanges et des pages administrés par des consortiums de recherche, permettant des discussions directes entre les chercheurs d’un domaine, comme par exemple la page intitulée, « Live Scientific Discussion of LIGO-Virgo Gravitational Wave Results ».
Beaucoup de groupes publics sont aussi doublés par des groupes plus « confidentiels » où se retrouvent les administrateurs d’une page et il existe certainement aussi des groupes qui ne sont au début qu’accessibles à des membres triés sur le volet.
C’est ainsi que la rumeur s’est répandue rapportée à propos d’un vrai trouveur chercheur de la célèbre University of Antarctica (UANT) qui garde pour l’heure son anonymat.
Il y rapporte qu’il y a actuellement des discussions intenses entre plusieurs groupes « Fesses-bouc » entre la collaboration Ligo/Virgo et le projet Breakthrough Listen. Et qu’ils y parlent tous de « 1I/2017 U1 ».
Un « objet » qui se serait contenter de traverser le Système solaire à basse vitesse pour nous étudier, d’après les dernières hypothèses, mais suffisamment vite tout de même pour que nous ne puissions pas la rejoindre, même dans le cadre du projet Lyra.


Les premiers résultats des écoutes de « 1I/2017 U1 » n’ont rien donné. S’il s’agissait d’une sonde E.T., elle ne semblait pas émettre d’émissions radio à notre destination. Mais un étrange signal a été capté le 14 mars 2018 par l’Allen Telescope Array (ATA) puis le « bidule » s’est évanoui.
Or, il se trouve qu’un autre signal a été capté le même jour, mais cette fois-ci par Ligo et Virgo, ce qui avait permis d’exclure d’emblée un défaut de fonctionnement d’un des détecteurs ou une perturbation d’origine terrestre, comme par exemple un séisme.
Une seule conclusion possible : Il s’agissait incontestablement d’un signal dans le domaine des ondes gravitationnelles, anormalement fort et donc produit par un évènement astrophysique catastrophique. Trop catastrophique pour être crédible cependant car, en première analyse, étant donné son intensité, il aurait dû se produire dans la Voie lactée alors que ces évènements sont rares !


La perplexité des astrophysiciens relativistes a augmenté quand ils ont commencé à analyser la forme du signal obtenu. Il ne correspondait à aucun de ceux générés sur ordinateur depuis que la relativité numérique avait permis d’étudier les collisions d’astres compacts et en particulier absolument pas à la coalescence de deux trous noirs. Or, aucune source dans le visible ou en rayon gamma à l’intérieur de la Galaxie, comme par exemple une kilonova, n’avait accompagné l’évènement.
En revanche, les données de Ligo et Virgo ont permis de le localiser sur la voûte céleste et les ondes gravitationnelles venaient précisément de la région où se devait se trouver « Oumuamua ». Plus troublant, les observations dans le visible chargées de surveiller l’astéroïde interstellaire se sont révélées incapables de le trouver depuis ce 14 mars 2018…


Les spéculations sont rapidement allées bon train. Se pourrait-il que « 1I/2017 U1 » ait effectivement été une sonde interstellaire qui a fini par quitter le Système solaire en ouvrant par exemple un trou de ver traversable ou en utilisant la propulsion Alcubierre, ce qui aurait généré le flash d’ondes gravitationnelles observé ? Si tel est bien le cas, que contenait donc le signal radio capté par l’ATA de Seti…
Naturellement, une histoire… qui reste à confirmer.


Pour votre information – mais en avez-vous besoin ? – la « métrique d’Alcubierre », également connue sous le nom de « propulsion Alcubierre » est une métrique développée en 1994 par le physicien mexicain Miguel Alcubierre.
Elle implique une déformation en forme de « vague » de l’espace-temps, qui se contracterait dans une direction et se dilaterait dans l’autre. Bien que les calculs d’Alcubierre montrent qu’une telle déformation de l’espace et du temps impliquerait des énergies démesurées, une analyse subséquente tend à montrer que les moyens requis seraient moins difficiles à atteindre que prévu initialement.
Notez qu’à ce jour, il n’existe aucune méthode connue pour créer une telle vague. Mais la métrique demeure en tant que modèle purement mathématique, tel le pont d’Einstein-Rosen, dont elle s’inspire directement.


Pour rappel, en 1994 (je sais, vous n’étiez pas né, mais moi si et je me souviens parfaitement), Alcubierre propose une méthode pour modifier la géométrie de l’espace en créant une vague qui causerait une contraction du tissu de l’espace devant le vaisseau spatial et corrélativement une expansion de l’espace derrière. Un vaisseau qui chevaucherait alors, à une vitesse « normale », cette vague à l’intérieur de la région où l’espace est plat, progresserait à une vitesse hyper-luminique sans même violer les lois de la physique actuellement en vigueur (comme le principe de la vitesse limite de la lumière), dans la « bulle » ainsi créée.
Pour réaliser cette vague, il a d’abord été pensé que nous devions utiliser beaucoup trop d’énergie négative jusqu’à ce qu’Harold Sonny White (de la NASA) calcule que la quantité d’énergie requise pourrait être considérablement réduite si nous utilisions un anneau au lieu d’une vague.
Pas kon, le bonhomme : L’énergie nécessaire est ainsi récupérée en boucle.
Dès lors, étant donné que d’après le calcul, la densité d’énergie est négative, « on doit voyager plus rapidement que la lumière » assurait Alcubierre, grâce à l’effet suscité par de la matière exotique, matière dont l’existence n’a toutefois pas encore été observée à ce jour.


En 1999, Low a démontré que dans le contexte de la relativité générale, il est impossible de construire une « commande de chaîne » en l’absence de matière exotique. Une théorie cohérente de la gravité quantique résoudra peut-être de telles applications.
Pourtant, une équipe de la NASA, menée par Harold White, a annoncé avoir construit un interféromètre qui pourrait, selon eux, détecter les distorsions spatiales causées par l’expansion et la contraction de l’espace et du temps prédites par la métrique d’Alcubierre.
Mais c’est à Alcubierre d’exprimer à son tour son scepticisme par rapport à celle-ci.


Par ailleurs, des chercheurs de l’université de Sydney ont analysé comment la matière pourrait se comporter autour d’un théorique « moteur de distorsion ». La simulation a révélé que les particules se regrouperaient mortellement autour de la bulle dans l’espace-temps, utilisée pour « bondir » à travers l’espace.
Le problème reste aussi que lorsque le vaisseau décélère, la région de l’espace qui fait face au navire est soufflée par un faisceau concentré de particules d’énergie extrêmement élevée.
Ce qui rend peu crédible ce mode de propulsion…


Jusqu’aux observations du 14 mars dernier, qui affole la petite-sphère des trouveurs chercheurs du monde de l’astrophysique : On serait à l’avant-veille d’une trouvaille exceptionnelle !
Rendez-vous compte un peu…
En effet, le signal radio capté par le Seti l’a été dans la fameuse bande de la raie à 21 cm et aurait été anormalement facile à décoder, ce qui laisse penser, étant donné le peu de temps qu’a duré le passage de « 1I/2017 U1 » dans le Système solaire, que l’engin est équipé d’une « super-IA » qui a pu analyser nos communications radios, peut-être Internet et toute l’Humanité, et qu’elle les a compris, au moins jusqu’à un certain point.
L’équipe de Seti spécialisée dans le décodage d’un éventuel message E.T. aurait ainsi établi que le signal contenait en boucle : « Salut et merci bien pour le poisson ! Signé Stephen Hawking ».


Bonne fin de journée à toutes et à tous !


I3

6 commentaires:

  1. Bonjour Icube,
    Tiens, mais on est plus le 1er !
    Vous avez oublié le "42" avant "Salut et merci bien pour le poisson !" ;)
    Comme guide intergalactique, vous vous posez un pau là !

    Bien konsidérablement.

    Kama

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    1. Bonjour Kama !

      Bé oui, l'info est sortie le 1er avril, par divers canaux, après que j'eusse publié mes propres vannes pascales.
      J'aurai pu la mettre dans l'inventaire (très partiel) du vendredi suivant dans mes "Histoires d'en rire", mais j'ai trouvé qu'il était plus tentant de la mettre dans la rubrique "La science en Marche" : Ca a plus de poids, quand on ne sait pas que c'est une blagounette...

      Ceci dit, vus êtes manifestement bien informé : Il manque la référence "42", c'est exact.
      Mais savez-vous ce qu'est un "forty-two" au moins ?
      (Au moins de ce côté-là de la Tamise...).

      Je vous laisse y réfléchir et une fois que vous nous aurez donné la réponse, je vous demanderai si c'était vraiment "opportun" !

      Bien à vous !

      I-Cube

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  2. Merci bien l'exilé !
    Je pars en réflexion le sourire aux lèvres.
    Bien considérablement.
    Kama

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    1. Bonjour Kama !

      N'allez pas trop loin : Je déflore le sujet !
      Le 42 désigne la position de la levrette, Monsieur à genou...
      Dans le 41, Monsieur est debout...

      Avouez que c'était un peu "hors sujet", non ?

      Bonne journée à vous !

      I-Cube

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    2. Bien le bon jour -i,

      C'est peut-être le "hors sujet" qui m'a incité à ne pas donner ici le fruit de ma "réflexion", plutôt rapide, en une réponse ( pressentie mais qui méritait confirmation et détails croustillants) aux nombres pairs (mes préférés) et impairs ;)

      Mais pour revenir au coeur du sujet, je suis en "réfexion" autour de Môsieur "Au bain deux la Mais suze hier". Si d'aventure il venait à vos oreilles, peut-être confirmeriez vous son implication dans l'organisation (démarrée sous le "Chi") d'un "évènement" (exécuté sous "Bling-Bling), en comité restreint, en juillet 2010, dans une propriété dont l'espace aérien environnant fut préalablement nettoyé. De plus, ce Môsieur semblait très bien connaitre le Doc "Mi-queue-à-elle Loup" dont l'aura sulfurise sévère à mes nazes hauts.

      Dans tous les cas, ce Oumuamua, est un objet interstellaire unique dans l'histoire de l'astronomie, et par là-même bien étrange. Il semblerait que nous ne puissions plus le voir avant l'été.

      Bien considérablement.

      Kama.

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  3. Cher Kama !

    En juillet 2010, il s'est passé plein de choses qui n'ont pas encore été rapportées dans les livres d'Histoire.
    Quant aux actes de "Bling-Bling", préparés ou non par "Le Chi", là encore, un bel inventaire à la Prévert, mais rien que je ne sache avec un certain "Mick-à-la-réputation-sulfureuse".
    Il faut dire que j'en connais plusieurs, au moins de nom.
    D'autant que je ne vois qu'une seule "zone" aérienne nettoyée, en Normandie, crois-je me souvenir.
    De mon côté, je devais faire le guignol chez les "rinces-doigts", où il s'est passé "des choses" assez inhabituelles également.
    Mais ça n'a probablement rien à voir.
    Faudrait envisager d'être un peu plus précis...

    Ceci dit des "épaves" qui circulent dans notre espace-proche, il en est plein : Tous les jours il descend des "engins" se transformant en "poussière & lumière" dans l'atmosphère et pas seulement des "naturels".
    Quant aux épaves interstellaires, il y en a probablement pas mal, mais toutes ne sont pas repérées : De toute façon, nos moyens de détection ne sont en place que depuis une petite décennie, pas beaucoup plus, alors hein...
    Mais il va probablement y en avoir d'autres.
    Et toutes ne sont pas des "épaves"...
    Quant à "1I/2017 U1", en fait on ne peut plus le repérer depuis plusieurs mois : Il a déjà filé hors du système solaire et il est tellement petit...

    Bien à vous...

    I-Cube

    PS : Vous pourriez être un peu plus précis via les courriels : infreequentable@gmail.com, par exemple.
    Merci d'y penser.

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