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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

samedi 31 mars 2018

Pour vos blagues de « potache » de demain…

Tribunal correctionnel, Montbéliard, 12 mars 2018


Pour une fois, je n’ai pas le texte du jugement, seulement des comptes rendus d’audience (mais il fallait tomber dessus…).
La présidente Rouvière a dû avoir du mal à garder son sérieux, mais elle a du métier, parce qu’on voit vraiment de tout et n’importe quoi dans nos tribunaux.
Je vous explique :


Un jour, un couple d’Exincourtois se pointe à la gendarmerie pour y déposer plainte : Ils sont gênés d’être dérangés par des appels téléphoniques tardifs et nocturnes.
Sept appels et tous au-delà de 21 h 30, ce 17 avril 2016 là…
Au premier, ils pensent à une erreur, aux suivants, ils pensent à une mauvaise blague, mais durant la nuit, ils prennent la crampe : Tous leurs interlocuteurs prennent contact pour visiter leur maison, maison de 135 m², qui serait à vendre !
En plus au prix « cassé » de 95.000 euros…
Évidemment, elle n’est pas vendre, pas qu’ils sachent, et de toute façon, pas à ce prix-là, ce serait vraiment très indécent.


Et pour une fois, les gendarmes sortent de se cacher de derrière leurs radars routiers du canton et mènent une enquête… rapide.
Tous les interlocuteurs avaient lu l’annonce sur le site « Leboncoin.fr », la maison mise à la vente et l’horaire tardif mentionné, qui avait pour but de seulement perturber les soirées des proprios.
Dès lors, l’annonce était manifestement malveillante !
Les enquêteurs, dans leurs diligences (lancées au grand-galop) ont fini par remonter l’adresse IP de « l’annonceur » qui passe aux aveux-circonstanciés et dénonce son « complice » (en fait l’instigateur du procédé) qui lui nie toute implication.


En effet, les recherches aboutissent ainsi chez un habitant de Dasle.
Interrogé, celui-ci reconnaît rapidement qu’il est l’auteur de l’annonce et des photos qui l’accompagnent.
Mais il ajoute avoir agi sur la demande de Fabrice B… qui se trouve être le voisin … des plaignants !
Dont il tentait ainsi de « pourrir la vie », selon les termes employés par leur avocat en mettant, de surcroît, cet horaire tardif d’appel, « à partir de 21 h 30 ».
Bref, ils sont trainés devant les tribunaux, jusque près de deux ans plus tard…


En audience et à la barre, le prénommé Khaled (l’auteur) confirme ses dires initiaux tandis que le commanditaire présumé campe sur ses dénégations.
« Vous avez toujours dit la vérité dans cette enquête ? » attaque alors Maître Euvrard, le baveux des plaignants.
Devant la réponse positive, il le place devant une contradiction : C’est bien lui qui a invité l’annonceur a changé son adresse IP. S’il était au courant de cela, c’est qu’il était au courant de la manigance.
Et de conclure : « Je reste pantois devant cette capacité que les gens ont à se pourrir la vie », qui plaide les effets néfastes générés sur ses clients (sans pour autant parler de perte de sommeil, de cheveux et de dents…).


« Qui sème le vent récolte la tempête… », lui répond sur le même ton Maître Surdey, l’avocat de Fabrice B… qui enchaîne : « Il faut se méfier des certitudes et des apparences. Il n’y a aucun élément qui démontre que mon client a donné la moindre injonction pour passer cette annonce. Ce dossier n’est pas construit ».
Ambiance pour les jours suivants dans les rues dudit bled…


« Mais alors », demande la présidente, « quel intérêt aurait eu l’habitant de Dasle à nuire à des gens qu’il ne connaissait pas ? »
« Il dit ça pour se dédouaner », répond Fabrice B.
« Mais non, il ne se dédouane pas puisqu’il reconnaît avoir passé l’annonce », lui rétorque la présidente.
Le kon qui s’enfonce tout seul, je te vous jure…


Quant à la représentante du ministère public, elle fait remarquer aux deux prévenus que le délit est passible de 5 ans de prison (je ne sais pas sur quel motif légal, mais on doit pouvoir la croire).
Et elle place néanmoins le curseur très en deçà en requérant une amende de 500 €.


« Tout ce que mes clients attendent de cette audience c’est qu’elle leur apporte la paix », formule encore Maître Euvrard de son côté.
La paix, on ne sait pas, mais des dommages et intérêts, c’est certain.
D’ailleurs, le tribunal, dans son immense sagesse, a reconnu la culpabilité des deux prévenus en les condamnant chacun à 1.000 € d’amende (condamnation ultra petita) dont la moitié avec sursis et un peu plus de 1.000 €, chacun, à verser aux plaignants.


En bref, un mauvais-gag qui leur coûte chaud.
Alors, méfiez-vous demain : Les konneries du style « Je vends ma maison.com avec la ménagère – excellente cuisinière –, pour trois chameaux et quatre brebis » ça peut se terminer dans les prétoires.
Soyez donc soft.
Y compris pour les « avis de décès » : Il y en a encore hein qui, mort administrativement, se bat toujours jusque devant le médiateur pour retrouver sa pleine capacité à vivre en paix avec les « sachants » de l’administration.
Inversement, dans les cas de vol d’identité qui restent de vrais délits-graves, c’est parfois encore plus dramatique.


Et je ne savais pas pour ignorer que d’avoir participé à mettre en œuvre une blague de potache au détriment de ma prof de philo (dont on reparlera demain : On avait fait livrer à ses frais des « petits fours » de chez le traiteur du coin, de quoi faire « réception »), pouvait mener à la case prison !
Bon, c’était particulier : On fêtait aussi son « permis de conduire » (elle l’a eu au seuil de la retraite, elle était folle de joie… pour avoir eu un accident la semaine suivante après s’être payée la « voiture de ses rêves », une Alfa-coupée-rouge).
D’ailleurs, je n’étais pas tout seul, j’étais mineur et nous avons participé avec notre argent de poche à la bombance du moment…
Naturellement, je ne vous ai rien dit, même pas donné la moindre idée, juste prévenu que c’était ABSOLUMENT INTERDIT PAR LA LOI !
La preuve…


D’accord ?
Alors bonne fin de journée à toutes et à tous !


I3

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