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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 12 mars 2018

Non vous ne couperez pas à une révision de la constitution !

Je n’arrête pas de vous alerter…


La semaine dernière encore (et à l'occasion de la sortie du rapport annuel de Freedom House), on constatait que partout dans le monde la démocratie recule et les contre-modèles (Chine, Russie, …) s’assument avec cynisme.
En Europe c’est le triomphe des partis « populistes ». Il ne s’agit plus uniquement de la Hongrie (Orban est au pouvoir depuis 2010), des « Polaks » (parti PiS depuis 2015) ou de l’ Österreich (l’extrême-droâte est au gouvernement depuis fin 2017), de la « Ritalie » embourbée dans ses dernières élections (32 % pour le Mouvement 5 étoiles, 18 % pour la Ligue du Nord), des « ricains » avec leur McDonald ou les presque 50 % de « Marinella-tchi-tchi » + « Mes-Luches » au 1er tour contre 24 % pour « Jupiter ».
Même « Bling-Bling » y faisait encore référence à Abou Dhabi, concluant son intervention : « Les grands leaders du monde viennent de pays qui ne sont pas de grandes démocraties ».
Je vous l’ai déjà rapporté jeudi dernier : Est-ce assez clair pour tout le monde ?


C’est une promesse électorale du candidat « MacRond » : « Nous voulons des politiques professionnels et pas des professionnels de la politique » qui promeut un « renouvellement des têtes, donc des idées ».
Déjà… des « politiques professionnels », laissez-moi rigoler quand on a vu débarquer plus de 50 % « d’amateur » en juin au Palais des Bourbons…
Passons.
Même si j’adhère volontiers à l’idée d’améliorer l’efficacité du travail parlementaire quitte à rationaliser la procédure législative. Pour éviter les doublons, fréquents entre l’examen d’un texte en commission et le débat en séance publique. L’exécutif souhaite donc la mise en place d’une procédure de filtre pour éliminer les amendements déjà rejetés en commission ou sans rapport avec l’objet principal du texte. Le temps gagné pourrait, selon l’Élysée, permettre un contrôle par les commissions des budgets des ministres : « Un peu moins de travail législatif, et plus de travail évaluatif », tranche l’exécutif.
Notez que jusque-là, on n’a pas besoin d’une réforme de la constitution, mais seulement d’une loi éventuellement organique : L’exécutif est bien parvenu à ratiboiser les « moyens » des parlementaires sans toucher à la constitution l’été dernier…


Dans l’esprit de « Jupiter », sa réforme passe par la réduction d’un tiers du nombre des parlementaires, l’introduction d’une dose de proportionnelle aux législatives et la limitation à trois mandats successifs pour les députés, les sénateurs et les présidents à un exécutif local (là où j’en propose deux). Mais c’est sur le dernier point qu’ont tiqué les Sénateurs, déjà vent debout contre cette proposition. Car sur le cumul des mandats, l’Élysée souhaite accorder une exception aux maires des communes de moins de 3.500 habitants.
Pourquoi pas, mais tout autant, pourquoi réformer la constitution alors qu’une simple loi organique est largement suffisante pour de tels objectifs : « Tagada-à-la-fraise-des-bois », qui n’était pas vraiment une lumière, avait déjà largement avancé sur le sujet à coups de « synthèse », mettant sur la touche bon nombre de « chevaux sur le retour », et sans émouvoir le peuple des chômeurs et autres « pigeons ».


Fin tacticien, « Jupiter » rattrape les « cousins-natios-Corsi » qu’il « instrumentalise » juste à point pour une « vraie réforme » : Le rajout d’un alinéa supplémentaire à l’article 74 (qui n’était pas prévu dans le programme du candidat).
La « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » (ah le bel alibi que voilà !) va faire l’objet d’un article spécifique supplémentaire, dont la formulation fait l’objet de discussions mais oblige à une révision du texte de la constitution…
Et pour faire « bon poids », la lutte contre le changement climatique sera également mentionnée à l’article 34, un article qui sera d’ailleurs retouché pour permettre l’instauration du « service national universel ».
Personnellement, quand le « Chi » avait rayé d’un trait de plume le service-militaire, je n’ai pas gardé souvenir d’en être passé par une révision de la constitution.
Passons encore…
Tout cela est bien suspect pour puer la magouille et d’ailleurs des doutes persistent toujours quant à la constitutionnalité du projet.
Le Conseil d'État devra se prononcer sur ce point : Gageons ensemble qu’il l’adoubera…


Et puis demi-surprise, les sénateurs LR renâclent sur des points de détail : Ils veulent le maintien d’au moins un sénateur et un député par département. « On ne veut pas que la réforme constitutionnelle se fasse au détriment de la France périphérique et des territoires ruraux ». Pour ce qui est du cumul dans le temps, que « Jupiter » souhaite limiter à trois mandats successifs pour les maires, les présidents d’intercommunalité, de département et de région, la question est plus épineuse, le président du Sénat est résolument hostile à toute modification de leur statut, position partagée par l’ensemble des élus LR. Mais la promesse figurait dans le programme du candidat à l'élection présidentielle, qui est bien décidé à ne rien lâcher.
Pan dans les gencives, comme cousu de fil blanc, « Jupiter » agite la possibilité de recourir au référendum populaire si le risque de ne pas avoir une majorité des 3/5ème du Congrès s’avère fondé.


Il avait deux choix : Patienter et faire rentrer (ou retourner) assez de sénateurs chez les « Républicains-en-marche-même-pas-en-rêve » à l’occasion des dernières élections. Mais comme il a raté le coche, il lui restait à attendre un peu et « rafler la mise » à l’occasion des prochaines municipales, de façon à envoyer assez de sénateurs « LREM-même-pas-en-rêve » au coup suivant pour être sûr de « passer sa réforme ».
Le problème de la « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » l’aura-t-il obligé à avancer le calendrier prévisionnel ? Je ne sais pas, car de toute façon, il est pressé de devenir « Président-à-vie » comme tous les « grands-leaders » de ce monde (où les peuples n’y décident que des konneries quand on ne leur tient pas la main).
Et Président à vie, quand on est « Jupiter » incarné, on ne peut pas faire moins.


En effet, la manœuvre cache autre chose de suspect : « C’est lui qui a demandé au président du Sénat, Gérard Larcher, et à celui de l'Assemblée nationale, François de Rugy, de se concerter pour formuler des propositions. Et finalement il brandit déjà les menaces, avant même que l’on n'en connaisse la copie. Il devrait pourtant savoir que ce genre de petites menaces n’a aucun effet, sinon de radicaliser les uns et les autres. C’est maladroit et totalement contreproductif » en dit un sénateur très remonté.
Le mek, il n’a encore rien vu, car c’est justement ce que cherche « Jupiter »…


« Jupiter » s’apprête à court-circuiter l’opposition de la droite sénatoriale, mais pas pour des « broutilles » qui relèvent de la loi organique.
Au cœur du « projet ambitieux » porté par l’Élysée se trouvent de plus en plus de matière précise comme la suppression de la Cour de justice de la République ainsi que la division par deux des effectifs du Conseil économique, social et environnemental (CESE) (on en rajoute pour faire bon poids…).
« Jupiter » souhaite également que les anciens présidents de la République ne soient plus membres de droit du Conseil constitutionnel, à partir de 2022.
C’est vous dire que déjà il ne compte pas y prendre un « placard-doré » pour sa pomme…
Notez que c’est pour mieux appâter l’électeur qui se déplacera : Un coup pour les « natios », un coup pour les « Verts », un coup pour les « populistes », un coup pour les « d’jeunes » contre les « professionnels-de-la-politique », tout cela est fort drôle et pour l’heure « bien orchestré ».


Notez qu’il prend du coup le risque de se couper d’une partie des centristes, réunie derrière le président du Sénat, alors qu’il pourrait bien en avoir besoin en vue de sa réélection en 2022. Surtout, il court le danger d’un échec dans les urnes, comme le lui aurait indiqué « Bling-Bling » (qui en connaît un rayon sur le sujet). « Vous allez au référendum quand vous êtes sûr de votre popularité, de votre coup. Qui peut dire quelle sera la popularité d'Emmanuel Macron en septembre, quand se seront agrégés les effets de la hausse de la CSG, des ordonnances de la loi travail ? », s'interroge-t-on.
T’en fais pas : Un coup de pub et une communication « à la main » réglée au millimètre, et le tour sera joué.
« Quand on veut faire un référendum, il faut toujours avoir en tête la phrase de Woody Allen : "Un référendum ? Ma réponse est non. Rappelez-moi la question ?" ».
Sauf que là, depuis que l’on sait que la moitié des électeurs ont les idées tellement en bouillie pour ne même pas se déplacer, on « passe » avec à peine un quart de « béni-oui-oui ».


Vous allez voir : L’actualité récente vient justement appuyer la position des sénateurs Les Républicains. L’instabilité des régimes parlementaires « Teutons », où socialistes et chrétiens-démocrates sont arrivés à un difficile accord de coalition après de longues négociations, et « Ritaliens » où aucune majorité ne semble en mesure de se dégager après le scrutin de dimanche en huit, interroge aussi sur la nécessité de toucher au mode de scrutin de la Cinquième République : « On devrait peut-être s'intéresser à la situation de nos voisins européens avant de commencer à détraquer nos institutions en voulant imposer la proportionnelle » (que veulent par ailleurs les « populistes » et les centristes de tous bords).
Rien n’y fait : « Cette volonté de réformer la constitution est vraiment une maladie française », en observe un paraphrasant Montesquieu : « Il faut toucher aux lois avec une main tremblante, faire preuve de retenue. La constitution française a déjà été retouchée une trentaine de fois, on n’a jamais connu cette frénésie aux États-Unis, où le même texte reste quasi-inchangée depuis plus de 200 ans. »
Il exagère un peu : Ils en sont à leur 27ème amendement et « Trompe » a trouvé intéressant la « présidence à vie » du chinois…


Personnellement, je pensais qu’il aurait la patience d’attendre un « 2 décembre », probablement 2019. Mais non, le 2 décembre 2018 tombe justement un dimanche.
Ce sera la date retenue pour ce fameux référendum… si je ne me trompe pas.
D’ici là, le débat va s’enflammer à souhait, divisant, éparpillant les opinions.
Créer du désordre pour imposer un « ordre nouveau », le sien…
Et pour mettre un terme à ces brouhahas insupportables (ce n’est franchement pas la priorité des « Gauloisiens »), le projet va s’enrichir de nouvelles « modifications » du texte originel proposé à référendum.
Je viens de vous le dire : La tactique agrège les revendications des minoritaires (qui ne pourront pas le combattre, ou alors ils se tirent une balle dans chaque pied) et dans le tas, présenté comme d’un tout (OUI ou NON), vous trouverez tôt ou tard la réforme de l’article 6, pour en revenir à la formule « originelle » gaullienne de 1958 : « Le Président de la République est élu pour sept ans par un collège électoral comprenant les membres du Parlement, des conseils généraux et des assemblées des Territoires d'Outre-Mer, ainsi que les représentants élus des conseils municipaux.
Ces représentants sont :
- le maire pour les communes de moins de 1000 habitants ;
- le maire et le premier adjoint pour les communes de 1000 à 2000 habitants ;
- le maire, le premier adjoint et un conseiller municipal pris dans l’ordre du tableau pour les communes de 2001 à 2500 habitants ;
- le maire et les deux premiers adjoints pour les communes de 2501 à 3000 habitants ;
- le maire, les deux premiers adjoints et trois conseillers municipaux pris dans l’ordre du tableau pour les communes de 3001 à 6000 habitants ;
- le maire, les deux premiers adjoints et six conseillers municipaux pris dans l’ordre du tableau pour les communes de 6001 à 9000 habitants ;
- tous les conseillers municipaux pour les communes de plus de 9000 habitants ;
- en outre, pour les communes de plus de 30 000 habitants, des délégués désignés par le conseil municipal à raison de un pour 1000 habitants en sus de 30 000.
Dans les Territoires d’Outre-Mer de la République, font aussi partie du collège électoral les représentants élus des conseils des collectivités administratives dans les conditions déterminées par une loi organique.
La participation des États membres de la Communauté au collège électoral du Président de la République est fixée par accord entre la République et les États membres de la Communauté. (Obsolète)
Les modalités d’application du présent article sont fixées par une loi organique. »
Le panard, non ?
Je peux déjà vous citer les noms de bon nombre de « Gaullistes » qui vont s’étouffer…


Car c’est en tout cas le texte voté le du 28 septembre 1958, à l’occasion d’une consultation populaire où étaient inscrits 47.249.142 électeurs, pour 37.679.556 votes « exprimés » (79,74 %) où le OUI a réuni 31.123.483 de bulletins (soit 82,60 % des « exprimés » ou encore 65,87 % du corps électoral).
Qui dit mieux ?
« Jupiter » n’aura alors plus qu’à « verrouiller » les municipales et il sera élu et réélu « à vie ».
C’est le « coup d’État » projeté. Le modèle qui fait vivre (plutôt bien) « Beau-Raie-l’Eau » (son prof’ de « sciences-Pô ») au dépend de la finance publique.
Et s’il n’y parvient pas en 2022, pas de doute, il fera comme le « cousin Louis-Napoléon III » : Seulement deux décrets proclamant la dissolution de l’Assemblée nationale et convoquant des élections pour un nouveau corps « consultatif » et un plébiscite populaire.
Le « cousin Louis-Napoléon » parlait de « démocratie césarienne ». Lui en dira qu’elle est « jupitérienne ».
Une vraie « démocrature » institutionnalisée.
Et vous serez priés de dire « MERCI » en sortant…

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