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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 29 mars 2018

Mes minutes de silence du 28 mars dernier

9 heures (locales) : Hommages au (désormais) colonel Beltrame

Ça a un peu surpris mes collaborateurs et secrétariat. Mais franchement, pouvais-je faire autrement ?
Je suis resté debout, raide comme un piquet, et n’ai répondu à aucune des questions qui fusaient, en comptant, en silence et dans ma tête jusqu’à 60… secondes.
Ce gars-là méritait probablement mieux : Je suis né « gauloisien » et je le reste même en exil et laissais à d’autres faire le nécessaire, faute de mieux.

Un peu plus tard et de la tribune de la cour d'honneur des Invalides, le président de la République a d’ailleurs salué l’héroïsme du lieutenant-colonel, tué dans les attaques terroristes de l’Aude, vendredi dernier.
En en rajoutant un peu : « La grandeur irradiait de sa personne. Elle lui valait l’estime de ses chefs, l’amitié de ses collègues, l’admiration de ses hommes ».
Admettons : Il n’allait quand même pas dire qu’il était exécrable avec son entourage, sûrement pas, ç’aurait été déplacé.
Le (encore) lieutenant-colonel « a pris une décision qui n’était pas seulement celle du sacrifice, mais celle, d’abord, de la fidélité à soi-même, à ses valeurs, à tout ce qu’il avait toujours été et voulu être ».
En réalité, il a probablement pris une décision qu’il aurait pu regretter toute sa vie de ne pas avoir prise, aura souligné sa famille.
À présent, « il rejoint le cortège des héros qu’il chérissait ».
Admettons…

« Le nom d’Arnaud Beltrame devient celui de cet esprit de résistance ». Très juste.
« La leçon qu'il nous a offerte est d’un prix inacceptable », (absolument !) « même si c’est le prix que chaque soldat est prêt à payer » (pas certain, mais ce n’est pas non plus complètement faux).
« Malgré la tristesse, le sentiment d’injustice, la lumière qu’il a allumé en nous ne s’est pas éteinte, au contraire, elle s’est propagée ». Probablement.
« On aura tous vibré d’une façon étrange… »
Ça, là… évidemment.
« Le nom d’Arnaud Beltrame devient celui de cet esprit de résistance français qui est l’affirmation de ce que nous sommes, de Jean d’Arc au général De Gaulle », de ses héros qui savent que « la liberté et la fraternité française ne suffirait qu’au prix de leur vie et que cela en valait la peine ».
Et oui, notre Histoire est constellée de ses âmes-noueuses, chevillées au corps, qui l’ont avec leur tripes… et leur cœur la fierté d’être « Gauloisien ».

« Puisse son engagement nourrir la vocation de toute notre jeunesse et éveiller ce désir de servir à son tour cette France ». Si ça pouvait en éveiller seulement qu’une poignée…
À sa famille, à ses proches, à qui « la gratitude et les honneurs de la nation » ne rendront pas l’homme, « Jupiter » a promis que « sa leçon demeure gravée dans le cœur des Français. J’y veillerai ».
Le cœur, le cerveau, les tripes et les kouilles…
Mais ça reste à voir.
J’en aurai eu la larme à l’œil et j’ai fredonné, mû par je ne sais quel instinct, le chant des partisans, avant d’accompagner la Marseillaise entendu au poste branché sur une chaîne d’information en direct (pas de pub, je ne vous dirai pas laquelle) avant d’aller bosser avec le fond musical de « Air-Tchi-Tchi » sortant de ma machine.
Union nationale, tous derrière le héros du jour ?
Pauvre destinée que celle-là…
Mais combien sont-ils tombés parce qu’ils portaient un uniforme, au juste ?
Des dizaines, des centaines de milliers à travers toute l’Histoire du pays et de la Nation.
Une hécatombe, dont beaucoup d’inutile : J’en ai encore le souvenir poignant, le cœur serré, de ceux de ma famille tombés en 1914 (et ultérieurement), en 39 (et ultérieurement), en Cochinchine et en Algérie (ultérieurement encore).
Les autres, les « avant », je ne sais pas, oubliés pour la gloire…
Pas sûr que je sois digne de leur héritage…

Non, en fait, si les « corps-constitués » et loges-maçonniques rendaient hommages à l’un des leurs, l’union-nationale était ailleurs : « Si nos amis chrétiens, musulmans, noirs, protestants… si tout le monde vient, ce sera montrer au monde qu’on n’est pas prêts à se résigner à la barbarie, d’où qu'elle vienne. »
Oh que oui !
C’était le fils de Mireille Knoll qui lançait un appel poignant : « En 2018, c’est inadmissible qu’on tue une vieille femme parce qu’elle est juive. Ce serait la même chose si elle avait été chrétienne. »
Oh que oui !
« C’est inacceptable. Nos amis musulmans doivent réagir, on ne peut pas continuer à se taire. Il faut qu’ils viennent et qu’ils se battent contre la barbarie » !

Rappelons que l’octogénaire, de confession juive (mais c’est « un détail » comme aurait dit le borgne de San-Cloud), rescapée de la rafle du Vel’d’hiv’ de 1942 (organisée et exécutée par les mêmes « gens-d’arme » et policiers réunis autour des mêmes « corps-constitués » en la place d’honneur des Invalides – après un détour par le Panthéon – « Paris-sur-la-plage-V ») aura été assassinée à son domicile, dans le 11ème arrondissement de Paris. Son corps a été retrouvé vendredi 23 mars, partiellement carbonisé.
Un homicide à caractère antisémite, a déjà tranché le parquet, qui aurait traumatisé non seulement la communauté juive, mais également toute la gauloisie-entière.
Les hasards du calendrier quand ils vous font un pied-de-nez de la barbarie…
Là… je ne suis hélas pas bien sûr : certains étaient trop occupés à pleurer l’un des leurs…

Hommages à Mireille Knoll, même si elle n’était pas « de ma bande » (mais peu importe), née à « Paris-sur-la-plage » (là, elle était de « ma-bande », bienvenue « au club ») en 1932, et qu’elle avait échappé, dix ans plus tard, à la rafle du Vél’-d’Hiv’, en fuyant la kapitale avec sa mère.
Quelle époque, décidément, quelle époque…
Ma Grand-mère me rapportait qu’on ne comprenait pas que tels ou tels avaient « disparu » du jour au lendemain dans son quartier, partis pour ne plus jamais revenir, sans même une descente de flics ou de la moindre trace de rafle…

Les enquêteurs privilégient tout de suite la piste d’un cambriolage qui aurait mal tourné. Deux suspects ont été interpellés et mis en examen pour « homicide volontaire » et « vol aggravé ». Placés en détention provisoire, les deux jeunes hommes ont des témoignages divergents. L’un d’eux konnards, âgé de 21 ans, rejette la faute sur le second, qu’il accuse d’avoir poignardé Mireille en criant à de nombreuses reprises « Allah Akbar » (le pôvre-Dieu…).
Ce dernier n’avait pas attiré sa méfiance, puisque c’était un habitué des lieux, sa mère vivant dans l’immeuble de Mireille.
Petit-meurtre entre voisins, en somme…
Son complice serait en revanche connu des services de police pour avoir été condamné en 2017 à de la prison après avoir tenté d’agresser sexuellement la fille, âgée seulement de 12 ans, de l’auxiliaire de vie de l’octogénaire qui vivait chez elle.
Écœurant de barbarie.

Ma seconde minute de silence, autour de 17 heures 30, heure locale (londonienne) du « tea-time », dans mes locaux, sous le regard interloqué du « petit-personnel ».
Ils ont dû penser que j’avais abusé des « glaçons-mouillés » à « quelle que chose de trop fort » de derrière la cravate.
Bande de niais : Le boss, même à poil et fin-rond, il reste le boss (article 12 du règlement intérieur), non mais !
Il faut vous dire que là, avec la polémique autour de la « Marche-blanche » démarrant exactement au même moment, j’ai trouvé ça « hors-de-l’ordinaire »…

« Marinella-tchi-tchi » et « Mes-Luches », volontaires pour arpenter le pavé sous la pluie du côté de la place de la Nation participeront finalement l’un et l’autre, sous les huées, avec plein d’autres élus de tous les partis, à cette « marche blanche » organisée par le CRIF et quelques autres élus locaux et nationaux…
« Marine Le Pen, les députés et élus du Front national, ainsi que de très nombreux militants, marqués par ce meurtre infâme, participeront à la marche blanche organisée à Paris en mémoire de Mme Knoll » en dit pourtant affirmé un communiqué.
En fait, les leaders des 2 mouvements « populistes » n’étaient pas les bienvenus, mais le fiston-Knoll, « s’est démarqué de la position sectaire du Crif », le Conseil représentatif des institutions juives de « Gauloisie-barbare », qui avait dit mardi soir que le « F.Haine » et « La Gauloisie-insoumise » ne seraient pas « les bienvenus » à cette marche… Ah oui ?
Ambiance autour des cadavres… des uns et des autres.
Car de son côté, « Mes-Luches » a également annoncé sa participation à la marche blanche malgré le refus du Crif.
Le chef de file de « La Gauloisie-insoumise », qui avait fait savoir dès mardi qu’il s’y rendrait, et serait accompagné des députés LFI avait-on appris.
Pas grand-monde, mais des écharpes tricolores bienvenues, en pense-je.

Un « coup politique », pour les uns et pour tous les autres : Le président du Conseil du Crif avait estimé que les antisémites étaient « surreprésentés » à l’extrême gôche et à l’extrême droâte pour justifier son refus de voir les Insoumis et les Frontistes participer à cette « marche blanche ».
Et les kons, ils sont surreprésentés où au juste ?
Ah oui, aux portes des prisons quand on fait l’apologie du terrorisme ?
Ou carrément derrière les barreaux ?
Retour de bâton, en somme…

« De façon très claire, j’ai expliqué que la surreprésentation des antisémites tant à l’extrême gauche qu'à l'extrême droite rend ces deux partis infréquentables », a estimé « Francisque-Khalifat » sur RTL.
« À nos yeux, ils (le « F.haine » et « La Gauloisie-insoumise ») sont infréquentables et, s’ils sont infréquentables, alors ils ne sont pas les bienvenus à cette manifestation », a-t-il encore expliqué, appelant « Mes-Luches » et l’extrême gôche à « éclaircir leur position en ce qui concerne le boycott d’Israël, la haine d’Israël qui est véhiculée dans notre pays ».
Mais non, le Crif est apolitique… tous comme tous les autres, voyons donc !

« Ces partis, ces mouvements véhiculent dans notre pays la haine d’Israël, et ça, c’est de l’antisémitisme ».
Encore un qui mélange tout, antisémitisme comme antisionisme, alors que chacun sait que ça n’a rien de commun, hors les cercles du CRIF (et quelques autres) qui adorent faire l’amalgame mais pas de « politique ».
Justement, « pas d’amalgame » nous exhortait-on jusqu’à il y a peu.
Ce sont eux qui vont tôt ou tard à devoir se « clarifier »…

Et comme de nombreux partis politiques tels que « Les Républicains-démocrates » et « La République-en-marche-même-pas-en-rêve » avec « Castagneur » ont annoncé leur participation à la marche blanche, ne pouvant pas personnellement en être, alors une seconde minute de silence, suivi du « Chant des partisans » et de « la Marseillaise » s’imposait, même à Londres.
Je préfère nettement Daniel, l’un des deux fils de Mireille Knoll, affirmant qu’il n’était « absolument pas » sur la position du Crif. « Nous appelons tout le monde, je dis bien tout le monde, sans exception », à participer à la marche.
« Le Crif fait de la politique, et moi, j’ouvre mon cœur ».

Merci à toi : J’ouvre le mien également et je compatis profondément à ta douleur.
Je suis d’abord et avant tout « Gauloisien (de « Corsica-Bella-Tchi-Tchi », certes) », au moins autant que le colonel Arnaud Beltrame, tout comme toi.
Et avec l’âge, et paradoxalement, je deviens de plus en plus intolérant à toutes les intolérances : Elles n’ont pour racines que des dogmes désuets portés par des gnomes du neurone.
Paix et fraternité à toutes les victimes et tous les proches des victimes des barbaries qu’ils génèrent.

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