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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 27 février 2018

On vote dimanche prochain…

… En « Ritalie » !


Et personne (ou pas beaucoup) ne vous en parle. Alors que le scrutin reste déterminant. Et l’important, c’est que ce n’est pas que pour la « Ritalie », non, mais pour toute l’Europe !
Bon, je sais, vous n’êtes pas particulièrement intéressés par l’avenir de l’Europe, en tout cas son projet « politique » au moment où les tigres d’Asie et leurs dictatures se réveillent (rapprochement coréen dans la foulée des JO ; changement de constitution en Chine ; plus proche de nous la campagne présidentielle en Russie et ses nouveaux avions de combats en Syrie ; etc.).
Vous n’êtes pas concernés ? Tant mieux pour vous.
Moi je le suis, au cœur du Brexit à venir où personne ne sait comment ils vont finalement « brexiter »…


La presse « gauloisienne » s’est juste faite l’écho des coûts de la campagne ritalienne où s’affrontent 4 partis à coup de centaines de millions d’euros. On en dit 200.
Des konneries : Les meks ne sont pas si riches.
Mais entre le centre-droât, le centre-gôche et les populistes de droâte et les populistes de gôche, près de la moitié des électeurs (45 % en disent les sondages) de « ritaliens » restent indécis.
Ils peuvent.
La coalition réunissant droâte et extrême droâte est donnée en tête des intentions de vote pour ces élections législatives du 4 mars. Une situation dont Matteo Salvini, le leader du parti xénophobe la Ligue du Nord, pourrait tirer avantage prétend-on dans son entourage.
Ça me rappelle « des choses », ça…


Cette coalition réunit en effet droâte et extrême droâte (façon « Veau-qui-est » dans un avenir plus ou moins certain) a pour chef de file un type de 44 ans qui pourrait en effet se trouver en situation de devenir le prochain président du Conseil « ritalien ». Car il bénéficie du soutien d’une coalition hétéroclite de droâte, par exemple celle de « Berlu-la-quéquette-sauvage-en-liberté », notamment si les électeurs le choisissaient comme l’élément fort de ce bloc. Aujourd’hui, l’ensemble est à 37,2 % dans les sondages, largement devant ses concurrents mais encore loin d’une majorité parlementaire. Et dans le détail, la Ligue du Nord est créditée de 13,2 % des intentions de vote, Forza Italia (droâte) de 16,8 % et enfin Fratelli d’Italia (extrême droâte) de 4,7 %.


Membre de la Ligue du Nord depuis ses années universitaires, qu’il termine sans aucun diplôme à l’Université de Milan, le député européen une première fois de 2004 à 2006, puis en 2009, est à nouveau réélu en 2014, affinera directement à la source, au sein des institutions bruxelloises, son argumentaire europhobe et xénophobe. En 2013, Matteo succède à la tête de la Ligue du Nord à Umberto Bossi, rajeunissant du même coup l’image du parti.
Il a réussi à transformer la Ligue du Nord en un parti « beaucoup plus national, souverainiste, anti-immigration, islamophobe, avec une récurrence très forte sur le thème de l’identité ». De fait, du temps d’Umberto Bossi, la politique de la Ligue du Nord était uniquement centrée sur le Nord du pays, là où réside l’essentiel de son électorat. Lui, l’a en quelque sorte « ouvert » pour que celui-ci parle à plus d’électeurs, et cela a bien marché. Les thèmes qu’il utilise sont dans la lignée de ce que proposent les autres partis d’extrême droite européenne : Islam, immigration incontrôlée, contrôle de Bruxelles… Proches de l’autre parti d’extrême-droâte, Fratelli d’Italia, emmené par sémillante romaine blonde, Giorgia Meloni, les deux formations politiques cumulent 18 % des intentions de vote selon les études d’opinion.


La Ligue du Nord cherche aujourd’hui à étendre son influence au reste de la « ritalie », ayant gagné en visibilité au vu des sondages. Le 15 février dernier, Matteo s’est rendu à Matera dans le Sud du pays que la Ligue du Nord, anciennement sécessionniste devenue souverainiste, a longtemps accusé de plomber le Nord, économiquement plus riche. Signe du changement opéré par le parti, la Ligue du Nord ne placarde plus « Sud profiteur » ou « Rome la voleuse » mais plutôt « l’invasion migratoire » ou « les Italiens d’abord ».
Ça ne vous rappelle rien ?
Malgré cet effort, le parti peine à gagner des votes dans le Sud. De fait, les candidats de Matteo ne sont crédités que de 5 à 6 % des intentions de vote dans le Sud. Mais le progrès est déjà réel pour la formation d’extrême-droâte, partie de rien.
Notez que si la poussée du vote nationaliste est observée dans les sondages, le scrutin reste encore très indécis. Hors de toute coalition, le populiste Mouvement 5 Etoiles (façon « Mes-Luches ») reste le premier parti avec 27,8 % des intentions de vote, encore plus loin d’une majorité parlementaire. La coalition de gôche arrive juste derrière avec 27,4 % des intentions de vote, dont 22,9 % pour le Parti démocrate (PD, le parti encore au pouvoir).
Dimanche soir, on pourrait une fois de plus se retrouver face à un pays sans majorité.
Délirant… mais les « Teutons » font bien pareil, alors, hein…


Par ailleurs, les principaux partis candidats aux législatives italiennes ne font plus dans la demi-mesure surenchérisseuse pour séduire. Pas un jour ou presque sans une proposition racoleuse. À l’image de « Berlu-la-quéquette-sauvage-en-liberté » qui a promis l’expulsion de 600.000 réfugiés après la fusillade à caractère raciste commise début février par un militant d’extrême droâte à Macerata, petite ville du centre de la péninsule.
Mais le fondateur de Forza Italia et ses alliés d’extrême droâte ne sont pas les seuls à jouer la carte de la retape électorale à grande échelle. Sur ce terrain, l’alliance de « centre-droâ » rivalise en effet avec la plateforme du populiste Mouvement 5 étoiles, emmené par le trentenaire Luigi Di Maio. « La surenchère démagogique fait hélas partie du jeu, mais cette fois-ci les candidats se sont vraiment surpassés », déplore un prof’ de sciences politiques à l’Université de Bologne.
Ce qui pourrait tout changer…
Imaginez donc un peu que la « Ritalie » cède aux tentations populistes et bascule sur l’autre versant européen ?


Vous avez des « Austri-chiens » qui s’y préfèrent, des « teutons » qui ne sont toujours pas gouvernés, des « britishs » qui se cassent (ils ne savent pas encore comment, mais peu importe, ils ne reviendront pas), des Gauloisiens qui veulent aller plus vite, plus loin, plus fort et 7 pays de l’Europe de l’est qui freinent des quatre fers…
Pour peu que les ritaliens les rejoignent, on n’est plus du tout dans la même configuration que celle de l’Europe des Six…


En effet, sur quinze pays d’Europe de l’Est, sept sont déjà gouvernés par des populistes. Leur projet de « contre-révolution culturelle », essentiellement identitaire, vient heurter de front les valeurs défendues par l’Europe de l'Ouest depuis soixante ans.
Konrad Szymanski, le ministre polonais des Affaires européennes, a menacé Bruxelles la semaine dernière de « représailles énormes » si la Commission persistait à vouloir priver de Fonds de cohésion les pays qui ne respectent pas l’État de droit. Une procédure a été ouverte en décembre contre la Pologne qui est accusée par les capitales de l’Ouest de s’en prendre à l’indépendance de la justice et de la presse. En représailles, la Pologne pourrait bloquer les discussions sur le vote du budget européen 2021-2028 post-Brexit qui ont commencé et, plus largement, paralyser toutes les tentatives de « relance européenne ».
Il faut dire qu’ils font très fort : Les règlements européens, globalement, ils ne savent pas ce que c’est, même quand ils négocient en English…


Et la Pologne, où gouverne le parti populiste « Droit et justice » a tout plein d’amis. En « Tchéquie », le président, Milos Zeman, prorusse, a été réélu fin janvier face au « pro-européen » Jiri Drahos. En Hongrie, le parti de Viktor Orban devrait remporter haut la main les législatives du 8 avril. Sur quinze pays d’Europe de l’Est, les populistes détiennent le pouvoir dans sept, appartiennent à une coalition dirigeante dans deux de plus et sont la principale force d’opposition dans trois autres…
Le populisme, inexistant il y a deux décennies, triomphe, s’affirme et compte faire entendre ce que le Hongrois Orban et le Polonais Kaczynski nomment la « contre-révolution culturelle ». « En 1989, ici, en Europe centrale, nous pensions que l’Europe était notre avenir ; aujourd’hui, nous avons le sentiment d’être l’avenir de l’Europe », en dit Orban.
Il rêve, mais bon, on ne peut pas non plus l’en empêcher : Ce serait plutôt le contraire à en devenir un cauchemar…
Le problème, pour les capitales de l’Ouest, est que cet avenir-là s’écrit comme l’antithèse de leur projet depuis soixante ans et de leurs valeurs : Une société fermée plutôt qu’ouverte, le nationalisme plutôt que la « souveraineté européenne » façon « MacRond », un  « illibéralisme » économique revendiqué, et une culture traditionnelle de la famille et de l’Église qui fait dénoncer la permissivité multiculturelle « de gôche », à commencer par l’immigration.
« MacDonald Trompe » ne s’y est pas trompé, qui, à Varsovie, a fait l’éloge de la Pologne comme rempart de la civilisation occidentale « combattant pour la famille, la liberté, la patrie et Dieu ».
Le kon : Dieu, il a naturalisé son fiston « israélien » et sa fille-aînée est « Gauloisienne », tout le monde sait ça.
Quant au fiston adultérin… (bon, je ne dirai pas, on va encore me taxer d’islamophobe).


Que peuvent faire Paris, Berlin, Rome devant ce bloc des pays européens de l’Est, aujourd’hui d’autant plus fermement soudés entre eux que la Grande-Bretagne n’est plus là ?
Dans une Europe à deux vitesses, parce qu’en réalité portant deux projets, faut-il les retenir quand même ? Comment les empêcher de se rapprocher de Moscou avec qui ils ont tant d’aspects « illibéraux » en apparence communs ?
La priorité immédiate devrait être d’inventer des mécanismes qui leur ôtent toute capacité de blocage d’une relance comme en menace Varsovie. Ce ne sera pas simple avec les traités actuels. Mais, ensuite, il faut pouvoir faire d’un mal un bien. Les pays de l’Ouest ont aussi leurs populistes et pour que ces derniers ne soient pas « l’avenir » ici aussi, les partisans de l’ouverture démocratique et libérale feraient bien d’y regarder à deux fois.


Notez qu’il est une différence majeure entre les populistes de l’Est et ceux de l’Ouest : L’économie.
Le taux de chômage n’est que de 2,9 % en « Tchéquie », de 5 % en Hongrie, de 4,9 % en Pologne. Les électeurs populistes n’y sont pas les « perdants » de la mondialisation comme en Italie du Sud ou au nord de la « Gauloisie ». La Pologne n’est pas non plus une « victime » de Bruxelles, puisqu’elle est la première bénéficiaire des  fonds structurels, avec 80 milliards d’euros d’aides sur le budget actuel 2014-2020. C’est dire, sans doute, que le substrat profond du populisme n’est pas dans l’économie comme chez les « PIGGS » (qui eux en ont souffert, hors encore le « G » de « Gauloisie » qui reste à devoir boire la coupe jusqu’à la lie, là où « MacRond » ne vous a fait avaler que les premières gorgées…).
Les partis populistes de l’Ouest qui en font leur ligne de bataille (l’Ukip, le « F.Haine », les « Insoumis ») ont tout faux et se trompent lourdement sur ce point.


L’autre différence Est-Ouest tient au passé : Ces pays n’ont que rarement connu la démocratie et leurs institutions sont fragiles. Ce qui unit les populistes est leur combat pour l’identité culturelle. La résistance contre les élites n’est pas économique mais « identitaire », ces élites sont responsables d’une dilution des valeurs traditionnelles du « peuple », elles sont au service des étrangers. La nation doit être défendue parce qu’elle est le lieu de cette identité menacée. La frontière n’est pas tant l’arme de défense de l’emploi et des intérêts matériels que la barrière « entre eux et nous ».
Ce besoin identitaire est plus fort à l’Est, parce que ces pays ne se sont pas constitués par l’État, comme ce fut le cas à l’Ouest, mais justement comme communautés culturelles, souligne un politologue. Et cette identité s’est trempée dans l’Histoire : Elle a été capable de résister à soixante-dix ans de domination soviétique…
Ça crée des liens…


À mon sens, il ne sert à rien de dénoncer le « projet » d’Orban et de Kaczynski comme raciste, antidémocratique, superficiel et illusoire. Il plaît parce qu’il a une consistance dans l’opinion publique et l’Histoire. En face, l’ouverture des frontières et le multiculturalisme ne peuvent pas emporter l’adhésion contre la société fermée. L’objectif est trop vague, le cadre sans limite, le but trop imprécis, le tout laisse grande ouverte la porte à toutes les peurs.
En bref, il y a du boulot pour constituer autrement plus solidement le projet d’une Europe cohérente.
Pour l’heure, l’urgence revient aux « Ritaliens » : Ils votent à leur tour, après les « Teutons » (qui a vu la même poussée populiste, probablement pour les même raisons « identitaires », parce que du point de vue économique…), les « Gauloisiens » (qui idem a vu « Marinella-tchi-tchi » approcher du sésame), les « Austri-Chiens » et les « Grands-bretons »…
Après les Hellènes pour des raisons… économiques !
Quoiqu’eux, ils se préparent à faire face à des Turcs qui veulent la guerre en mer Égée et arraisonnent des pêcheurs sans raison…


Peut-être qu’il serait bon de redonner du sens au projet européen avant qu’il ne se fracasse aux réalités à force d’être hors-sol.
Mais bon, ce n’est pas moâ qui ait été élu en mai dernier à « picoler-la-cave » comme aime à le faire « MacRond » (d’après son propre propos).
À suivre dimanche prochain…

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