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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 1 février 2018

Naissance d’une étoile ?

Discours sur l’état de l’Union de « Trompe »


C’était avant-hier, mais, sauf à passer une « nuit-blanche » à défaut d’être « Debout » (ou « En Marche ! »), on n’en a su quelques bribes que dans la presse matinale du lendemain.
Rien à en retenir – un peu comme à Davos – car comme à son habitude il a mis en garde le bon-peuple contre toute « faiblesse » face aux rivaux des États-Unis et aux « régimes voyous », au premiers rang desquels il a placé la Corée du Nord dont les missiles nucléaires pourraient « très prochainement menacer » l’Amérique.
Personnellement, je croyais encore benoîtement que c’était déjà le cas…
Enfin passons. C’est leur problème, sans jamais omettre toutefois que sans « ces alliés-là » (et beaucoup d’autres), je parlerai probablement allemand et saluerai « à la romaine »… je ne sais pas qui !


Il aura appelé tous les Américains à « mettre de côté leurs différences » : « Ce soir, je veux vous parler (…) du type de pays que nous allons devenir. Nous tous, ensemble, comme une seule équipe, un seul peuple et une seule famille américaine. »
« Autour du monde, nous faisons face à des régimes voyous, des groupes terroristes, et des rivaux comme la Chine et la Russie qui menacent nos intérêts, notre économie et nos valeurs ».
Bon, « les pays de merde d’étron », les soupçons de collusion entre son équipe de campagne et le Kremlin il a préféré botter en touche et insister sur les moyens (militaires) d’assurer la « puissance » des États-Unis en votant les crédits nécessaires pour l’armée américaine, notamment pour « moderniser et reconstruire notre arsenal nucléaire » afin de « le rendre si fort et si puissant qu’il dissuadera toute agression ».
S’il savait comme c’est facile de jouer le coup de la « bombe sous le paillasson »… il ferait moins le fanfaron !
Même Ben Laden (pas celui des machines à laver…) lui en a déjà donné un petit-aperçu sans se déplacer de ses montagnes afghanes, il y a quelques années de ça.
Et c’était justement sans munition nucléaire…


Au passage, il aura étrillé ses autres bêtes noires du moment, du Venezuela à Cuba en passant par l’Iran (« l’Amérique se tient aux côtés du peuple iranien dans sa lutte courageuse pour la liberté »), et après avoir souligné qu’il « reste beaucoup à faire » contre le Califat en Irak et en Syrie (qu’ont-ils donc fait depuis tout ce temps ?), le président s’est longuement attardé sur la crise nord-coréenne : « Aucun régime n’a opprimé ses propres citoyens » aussi « brutalement que la dictature cruelle de Corée du Nord ».
Il « suffit de regarder le caractère vicieux du régime nord-coréen pour comprendre » l’ampleur du défi.
Ce faisant il prévient que « la faiblesse est la voie la plus sûre vers le conflit ». Il a ainsi mis en garde contre « la complaisance et les concessions », promettant de ne pas répéter « les erreurs des précédentes administrations », qu’il accuse régulièrement d’avoir trop longtemps fermé les yeux, permettant à Pyongyang d’accélérer sa course à la bombe atomique.
J’en toucherai un mot à mes potes coréens du sud : Ça pourrait les amuser d’imaginer un conflit « préventif » à quelques dizaines de kilomètres de leurs sites olympiques, tiens donc.
Et je ne vous dis pas non plus les crises de nerf à venir à Tokyo ou Pékin dans cette hypothèse…
Passons z’aussi.


Et alors, l’important ? Laisser ouverte la prison de Guantanamo ? Quelques précisions données sur sa réforme migratoire ? Son  plan de rénovation des infrastructures qui vise un total de 1.500 milliards de dollars ? Sa réforme fiscale, sa première grande loi passée fin décembre ? La construction du mur à la frontière avec le Mexique ? La fin de la loterie pour la carte verte ? Ou la restriction du regroupement familial ? La présence de dizaines de « dreamers » ? Les prochaines discussions pour éviter un deuxième  « shutdown » ?
Elizabeth Guzman, une représentante de Virginie née au Pérou, qui certes apportait une réponse démocrate en espagnol dénonçait ce président qui a « lancé un calendrier d'expulsions massives, insultant l'héritage de tous ceux qui ne lui ressemblent pas » ?
Mais non, vous n’y êtes pas !


C’est, tout d’abord, Joe Kennedy n° III, petit-neveu de John et petit-fils de Bobby (assassiné en 1968 lors de sa campagne aux primaires démocrates). 37 ans, cet ancien avocat spécialisé dans la défense des déshérités, élu du Massachusetts, a une vraie gueule de Kennedy (du plus beau « roux-irlandais ») et une tête nouvelle et télégénique.
Kennedy a le parfait CV. Comme son frère jumeau Matt, il a fait des études à Stanford et à Harvard. Joseph a un look de gendre idéal, bien élevé, sérieux, travailleur. Ses camarades de fac l’avaient surnommé « le laitier », car il ne boit pas d’alcool mais avale des litres de lait. Après Stanford, il part deux ans en République dominicaine dans les Peace Corps, une organisation humanitaire créée par son grand-oncle. Une expérience marquante. De retour aux États-Unis, il intègre Harvard pour ses études de droit et travaille à la défense des locataires modestes expulsés par leur propriétaire. C’est en collaborant à la revue Harvard Human Rights Journal qu’il rencontra sa femme, avec laquelle il a eu deux enfants. Procureur pendant quelques années, il est élu à la Chambre des représentants dans le Massachusetts en 2013.
C’est l’homme « qui monte » chez les Démocrates (qui se cherchent désespérément un leader) et sa désignation comme « contradicteur » du président si mal élu peut s’analyser comme un début de mise en orbite pour la présidentielle de 2020 qui a mis en avant la diversité du peuple américain, (« pays de migrants »), et a même prononcé plusieurs phrases en espagnol pour marquer leurs différences. En dehors du Massachusetts, où il occupe un siège de représentant, notez que c’était quasiment inconnu jusqu’à mardi soir.


Pourtant, son frère et lui ont été sous le feu des projecteurs très tôt avec, notamment, le divorce très médiatique de leurs parents lorsqu’ils avaient 9 ans. Les jumeaux ont également baigné dans la politique dès le berceau en participant aux campagnes de leur père et à celle de leur grand-oncle, le sénateur Ted Kennedy, en 2006. Joseph Kennedy n° III a toujours refusé de mettre sa famille en avant, même quand ses copains d’université l’y encourageaient pour draguer les filles ou pendant ses campagnes électorales. Dans un portrait du quotidien le Boston Globe, le jeune homme se décrit comme « assez ennuyeux ». Il fait profil bas depuis son arrivée à la Chambre, refuse, en 2014, la tête du comité chargé de la réélection des démocrates du Congrès, ne se montre guère dans les grands débats politiques ou sur les chaînes d’info.
Ça va probablement changer.
Car ces derniers mois, les Américains le voient davantage. Il a notamment critiqué le président et les républicains sur la réforme de la santé. Ses interventions sont devenues virales sur les réseaux sociaux. La plus célèbre, c’est sa diatribe contre Paul Ryan, le leader des républicains à la Chambre, qui avait qualifié le démantèlement d’Obamacare d’« acte de miséricorde » : « Acte de malveillance », répliqua Joe Kennedy lors d’une commission du Congrès.
C’est le recours des démocrates (et de « la famille ») depuis que Patrick Kennedy, le fils de Ted, membre du Congrès (1995 à 2011), a dû se retirer en avouant qu’il était bipolaire et avait des problèmes de drogue alors que son frère, Ted Kennedy Jr, reste sénateur du congrès local du Connecticut et n’ambitionne pas mieux, ayant laissé « son tour » à « Il-a-riz »…


Et puis une deuxième chose importante et pour le moins étonnante : Dans une ambiance pas vraiment « unitaire » avec des dizaines de femmes vêtues de noir, en hommage aux victimes de harcèlement sexuel, alors que d’autres portaient en autocollant un papillon, symbole des migrations et de soutien aux sans-papiers et qu’une vingtaine d’élus démocrates noirs ont arboré des accessoires au motif africain, en soutien aux « pays de merde d’étron », tous les regards étaient rivés sur la Première dame « Melania Trumpée ».
Contrairement à la tradition, elle n’est pas arrivée au Congrès avec son mari et en sera repartie seule, sans dire un mot à la presse…


Les rumeurs de tension au sein du couple sont alimentées par de récentes informations faisant état d’une liaison passée du milliardaire avec une star de l’industrie pornographique.
Pas besoin d’être né de la dernière pluie pour comprendre qu’avec Melania, ça ne respire pas l’amour fou. Et les récentes rumeurs d’infidélité ne devraient pas arranger les choses.
Surtout depuis la publication du livre « Fire and Fury » qui dévoile les « coulisses de la Maison-Blanche » et le comportement hallucinant du 45ème président des États-Unis.
Et si l’on croyait « qu’attraper les femmes par la chatte » foufounette était la pire chose que son mari pouvait faire, ce n’était malheureusement pas la seule : Outre sa distinction inégalable et le fait qu’il ait tenté de mettre les épouses de certains de ses amis dans son lit, le Président aurait également acheté le silence d’une de ses maitresses.
Celui-là, il faut lui présenter « Berlu-la-quéquette-sauvage-en-liberté » : Ils feront la paire et la tournée des bordels du monde entier aux frais de leurs contribuables respectifs, que ça nous floutera une paix royale !


Ainsi, pour ne pas que s’ébruitent les parties de jambes en l’air qu’il aurait partagées avec une star du porno répondant au doux nom de « Stormy Daniels » pendant que sa femme était enceinte de leur fils Barron, le Républicain, le cœur sur la main, lui aurait fait don de 130.000 dollars, comme l’a rapporté le Wall Street Journal.
Un nouvel affront pour la First Lady qui, comme l’a révélé ce lundi le New-York Times, a préféré annuler le voyage officiel à Davos (elle aura manqué) durant lequel elle devait accompagner son époux. Hors d’elle et furieuse après cette énième humiliation, elle a sauté dans un des avions présidentiels, direction leur résidence de Mar-a-Lago. Une escapade en Floride en solo, pour se prélasser et oublier sa détresse de femme « trumpée » quelques jours…


Moi, je vous le dis, ce gars-là, se croyant « tout permis », il va nous faire du « touche pas à ma cochonne » en veux-tu en voilà, tel que s’il n’est pas destitué – pour d’autres affaires, puisqu’il « fait le ménage » chez ses détracteurs – en 2020, il va se ramasser le gadin du siècle.
Plus que deux ans à patienter avant de rentrer en campagne.
À suivre, bien entendu, mais ça promet.

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