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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 5 février 2018

Incroyable et pourtant…

Tellement prévisible et tellement redoutable !


La défense qui s’esquisse sous vos yeux de Jonathann Daval, le meurtrier de la « joggeuse » Alexia, son épouse, me révolte.
Autant que le biais introduit par « mes cousines » et contre lesquelles j’ai déjà eu à m’expliquer, où je refusais de « légitimer » des crimes (de sang et autres), quelles que soient les circonstances.
Un crime reste un crime devant Dieu et les hommes. Si les hommes ne sont pas capables de rendre leur justice, alors tout restera vain, les combats autour les droits de l’Homme (toutes les femmes et tous hommes, quelle que soit leur condition), l’état de droit, les belles déclarations et toutes les institutions tournant autour de l’idée de démocratie (certes, et on y reviendra encore et encore), notion qui malheureusement se délite jusque sous nos tropiques, assises sur l’idée de Liberté, l’essence même du genre humain (tout confondu, les salauds comme les saints).
Qui implique forcément celle de la « responsabilité ».


Ce monde est décidément cruel : Pour moi, une femme ou un homme, ça reste le genre humain dans toute sa « complémentarité », il n’y a juste que quelques 75 grammes qui les séparent et qui heureusement… s’emboîtent !
Les traiter différemment parce que l’un à des organes reproducteurs externes et l’autre internes est une inepties sans nom.
Je veux naturellement, comme vous je l’espère, la justice pour toutes les victimes, au même titre que je veux la même justice pour tous les criminels, quel que soit le genre, quelles que soient les circonstances, sans distinguer par avance en fonction du sexe, même s’il est « impuissant » comme on nous le prétend désormais.
À Alexia et sa famille, une justice claire et nette et elle est « en marche », et c’est tant mieux.
À son meurtrier, la même justice, compte tenu peut-être – c’est le rôle des juges – de peser telles ou telles circonstances atténuantes : C’est le travail de tout l’appareil judiciaire et celui de ses avocats que de faire valoir ces circonstances.


Seulement voilà, j’ai le sentiment de revenir peu ou prou à une justice « sélective », comparable à celle de l’Ancien régime, dénoncée et avec quel talent, par Voltaire !
Je ne comprends pas : Où est le principe de la séparation des pouvoirs quand un « sous-ministre » en exercice se mêle d’influer le cours des décisions de l’appareil de justice (quand ce n’est pas un président qui prononçait des amnisties déjugeant ses propres juges) en prenant à témoin les uns et les autres de ses propres opinions qui sont assénées comme des vérités « incontournables » ?


Je comprends parfaitement qu’on puisse s’insurger que les avocats de Jonathann Daval décrivent un homme sous l’emprise d’une compagne violente.
« On légitime les féminicides », dénonce aussi sec « Marre-laine-Chie-à-pas ».
Euh, chérie, souviens-toi de « tes cousines » qui ont légitimé l’assassinat (et dans le dos) d’un conjoint encore plus violent (violent, violeur, incestueux), monstrueux.
Tu étais où pour dénoncer quoique ce soit ?
Tu as probablement applaudi aux décisions d’amnistier de « Tagada-à-la-fraise-des-bois », en suppose-je ?
Alors que j’ai de mon côté toujours affirmé qu’il aurait été plus efficace de plaider coupable avec de larges circonstances atténuantes au lieu de se battre pour un principe de « légitime défense-différée », jusque dans les couloirs de l’Assemblée Nationale et aux abords de ceux du Sénat…
Faire une loi d’exception pour des cas archi-exceptionnels, c’est bien dans les délires navrants de l’époque… !
Imagine un peu que la loi ainsi pondue dans l’urgence ait été votée… Du beurre, du caviar pour les avocats de Jonathann.
Heureusement que dans « son immense sagesse », le législateur s’est abstenu.
Aux avocats de faire leur boulot sans avoir à réformer le droit pénal en introduisant la notion de « Vendetta » (différée) dans le code pénal !


Rappelons que dans cette triste affaire-là, au lendemain de la mise en examen et du placement en détention provisoire de leur client pour « meurtre sur conjoint », les avocats ne font que leur boulot en décrivant un homme « soulagé » et « désolé de ne pas avoir parlé plus tôt », visant à le rendre « plus humain », moins monstrueux aux yeux de l’opinion publique encore toute émue.
Il expliquait également la veille que : « On se rend compte dès les premières heures de la garde à vue que c’est vrai, que ces éléments sont accablants mais sont objectifs et qu’il est impossible de les combattre. Notre position, en tant qu’avocats de la défense, devient intenable. »
Ont-ils joué un rôle déterminant pour obtenir des aveux ?


L’autre avocate évoquait alors « une dispute de trop ». Au même moment, la ligne de défense se précise : « C’est un couple dont malheureusement l’un des conjoints était violent, mais ce n’est pas celui auquel on pense, c’est-à-dire qu’Alexia, en période de crise, pouvait avoir des accès de violence extrêmement importants à l’encontre de son compagnon. »
Ou encore : « Une relation de couple avec de très fortes tensions. Alexia avait une personnalité écrasante, (Jonathann) se sentait rabaissé, écrasé. À un moment, il y a eu des mots de trop, une crise de trop, qu’il n’a pas su gérer. »
Il nous faudrait des « preuves à l’appui » mises en évidence par des enquêteurs assermentés pour commencer à l’admettre, même si on se rend bien compte que physiquement, Jonathann pouvait ne « pas faire le poids », peut-être écrasé, broyé par les personnalités plus vigoureuses de son entourage, lui l’ingénieur décrit comme « effacé ».
De là à prétendre que la défense meurtrier est « scandaleuse », il y a des limites à ne pas franchir : Au-delà, c’est bien connu, il n’y a plus de borne.


« Il y a toujours une bonne excuse, ça suffit ! »
« Bonne », ça reste à voir…
« Là, nous dire qu’elle avait une personnalité écrasante, et que c’est pour ça qu’il l’aurait assassinée – je dis ça bien sûr au conditionnel parce qu’il y a une présomption d’innocence – (…), je trouve ça proprement scandaleux ».
Je préfère quand la « sous-sinistre » en dit que : « Je pense à toutes les femmes qui vivent actuellement des violences conjugales qui vont entendre ça et qui vont se dire ‘‘peut-être que je mérite d’être frappée’’ ».
Qu’on s’entende bien : Aucune femme ne mérite d’être « frappée » parce qu’elle est une femme (ou alors, avec douceur et des pétales de roses), je n’en démords toujours pas !
Et foin de prétendus « victim-blaming », phénomène qui consiste à rendre la victime coupable, justifiant ainsi le meurtre. Justement la démarche scandaleuse de « mes cousines ».
J’entends bien pourtant que « En disant ça, on légitime les féminicides » : C’est le mot de trop, le raccourci qui respire la manipulation de l’opinion publique, le manque d’objectivité, de conscience publique, du « politique » qui aveugle avec « ses » vérités.
Je vous laisse juge quant au propos suivant : « L’idée, c’est de dire qu’à chaque fois qu’une femme est victime de violences sexistes ou sexuelles et ici d’un féminicide, on trouve des raisons qui justifieraient le fait que cette femme ait été victime. On fait comme si la victime elle-même était coupable d’avoir été victime », a-t-elle déclaré soulignant « qu’elle ne commentait pas cette affaire mais le phénomène de « victim-blaming » lui-même. »
Tiens donc, l’emploi du conditionnel et cette ultime précision, la ligne-jaune est-elle si proche que ça dans ses propos ?


« Je pense qu’elle s’excite toute seule », répondra sobrement l’avocat sur « Transe-5 » dans l’émission « C à vous » où il vous explique estimer qu’il y avait « deux victimes dans cette affaire ».
« On n’a jamais légitimé la moindre violence faite aux femmes ».
« Je n’ai jamais dit que parce qu’elle avait eu tels comportements, il était normal que Jonathann (la tue) ».
« Je dis simplement que pour comprendre pourquoi Jonathann est passé à l’acte, encore faut-il comprendre le contexte. Je ne justifie rien, jamais dans nos propos il n’a été question de légitimer les actes de Jonathann. C’est démentiel de vouloir nous prêter cette intention. Je comprends que ce sont des mots inappropriés et qui puissent choquer, ce n’était pas ma volonté. »
Dont acte.
Même s’il se trompe sur le nombre des victimes.


Bien sûr, il y a Alexia sa vie irrémédiablement détruite, mais aussi l’amour de ses proches dévasté, la considération des voisins, des collègues, déchiquetée, mais aussi la famille et les proches du criminel.
Bien sûr il y a l’avenir de Jonathann lui-même qui passera un long moment derrière des barreaux, de très longues années, espère-je : Son calvaire-terrestre ne fait que commencer jusqu’à sa délivrance naturelle.
Mais il y a également ces dizaines de milliers de joggeuses restées confinées chez elles, cantonnées dans leur salon sur un tapis-roulant.
Il y a surtout cet incroyable épisode de plus de trois mois, tellement accablant, où il s’est permis de se montrer chialant son épouse disparue, où on peut comprendre cet épisode-là soit comme d’un regret sincère (mais alors pourquoi ne pas s’être dénoncé au lieu de nous servir cette comédie ?) soit justement comme d’une proto-défense en espérant que jamais son crime ne soit découvert, bien décidé déjà à le nier.
Vous savez quoi, il me fait penser à Patrick Henry, cet autre monstre qui aura enlevé et tué Philippe Bertrand, un môme de sept ans et qui déclarait sans sourciller devant les micros de l’époque qu’il était « pour » la peine de mort des assassins d’enfant…
« Bad-Inter » lui aura sauvé sa tête, puis a aboli la guillotine.
C’est kon : J’ai un « cousin » (celui qui fait facho « dans le civil ») qui est son portrait craché… insupportable.


Alexia ne méritait pas un sort, une destinée si funeste, j’en suis certain. Mais j’aimerai que pour une « bonne administration de la justice », toutes les « fates » qui aiment à faire « buzz » autour de ces horreurs soient condamnées à se taire : Trop c’est trop, tout comme le sort de « mes tranches de bacon ».
« Castagneur », le sinistre des relations avec le Parlement, « Big-boss » des « Rêveurs-En-Marche » aura eu la bonne réaction, pour une fois : Pas de mélange des genres dans l’exercice de la séparation des pouvoirs exécutif et judiciaire. On ne peut pas en dire autant de « Mes-Luches » qui s’est empressé d’encourager la « cousine-Marre-Laine », mélangeant comme elle toutes ces notions « républicaines » et basiques. À la limite, il ne manquait plus que « Marinella-tchi-tchi » pour enfoncer le clou du populisme qui tourne si bien le dos aux valeurs de ce pays (qui décidément ne me-vous mérite pas…). Et de noter au passage, qu’une fois de plus, les plus enragées restent des « cousines » pour avoir des attaches « Corses », puisque la « sous-sinistre » de l’égalité « femme-homme » est d’une famille de « pied-noir » (son grand-père paternel) originaire de « Corsica-Bealla-Tchi-Tchi », et par-dessus le marché avec un père, syndicaliste-dogmatique…
Les dogmes, les dogmes, sans « mesure-garder », décidément, ils vont jusqu’à se piétiner eux-mêmes.


C’est dommage, parce que ces « combats » sont non seulement légitimes, mais ils sont aussi l’avenir de l’humanité, celle d’une justice épanouie qui ne distingue pas nécessairement les sexes (ni les races, ni les religions, ni les ethnies, ni les appétences sexuelles, ni les opinions), mais s’applique dans sa globalité à toute l’espèce.
Il n’y a pas de tri à faire si on veut pouvoir encore progresser un peu.

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