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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 14 février 2018

Il y a un an…

C’était un mardi (je m’en souviens aussi)…


Je rentrais affolé de voir les pompiers vénitiens au pied du petit palazzo dans lequel je créchais depuis un moment à faire le zouave à Venise.
C’était à la fois très drôle et très épouvantable. Drôle de les voir pomper de la flotte dégueulasse pour la projeter maladroitement au deuxième étage à travers les fenêtres éventrées, abîmant ainsi définitivement les façades, mes meubles et tapisseries divers, bien de mes archives « personnelles », de la flotte qui ruisselait vers les étages inférieurs que ça avait également tout dévasté.
Ça serait cette année, il paraît qu’il n’y a plus de flotte dans les canaux… mais de la boue malodorante : Un vrai bonheur.
Je ne sais pas, je n’y suis plus.


Épouvantable de constater le désastre, impuissant à comprendre comment il avait pu être déclenché : Pas de connectique, pas de prise de courant ni de fil électrique, pas même un aspirateur ou une télé laissés en marche, pas de poêle à gaz ou à pétrole dans ce coin reculé de la pièce principale, derrière un canapé (certes inflammable) qui aurait pu générer la moindre étincelle, devant et derrière la cloison.
Alors que plus loin, les équipements de la cuisine, le chauffage en sont ressortis indemnes et en parfait état de marche…
Incompréhensible et d’ailleurs resté mystérieux pour les différents enquêteurs qui se sont succédés (carabiniers, assureurs, etc.…).


Dans l’urgence, j’ai fait face comme j’ai pu : D’abord se séparer des décombres et de la puanteur des « choses brûlées » qui empestent à des kilomètres à la ronde, tel que j’ai eu des voisins qui se sont éclipsés discrètement…
Moâ-même, j’ai déménagé dans un hôtel libre à Mestre et comme les bureaux de « mon boss-à-moâ » que j’occupais allaient être en travaux de rénovation, j’ai dispatché la « petite-équipe » dans des locaux disponibles à Milan et je me suis tamponné l’autostrada pendant plusieurs semaines pour les « gérer » et suivre les travaux sur place (en deux lieux et pas un seul) : Infernal.
Un mauvais souvenir pour une Saint-Valentin qui aura été gâchée : Pas de sortie ce soir-là, mes vêtements, tous mes vêtements puaient vraiment trop fort !
Et puis tu as beau laver à grande-eau, même en slip, tu pues quand même…


C’est marrant, mon « boss-à-moâ » a cru qu’on visait son petit-établissement. Or, son activité est assez petite pour ne faire aucun envieux et à l’époque, parmi d’autres choses, je « redressais » l’exploitation d’un petit musée d’art familial afin de préserver le foncier sur lequel il était assis.
Ça a bien fonctionné dans la mesure où j’ai pu virer les « bras-cassés » qui tapaient dans la caisse, à moindre frais, remettre les autres au boulot et les motiver, préparer les expos-futures en piochant dans la riche collection laissée à l’abandon et redémarrer sur des bases saines l’exploitation.
Telle était « ma » mission.


Vu que par la suite, quand j’ai rendu les clés à ses légitimes propriétaires, ils se sont écharpés à n’en plus finir tel que « le bidule » a fini par fermer afin de vendre ce foncier à prix débile, je suis désormais convaincu qu’il n’y a pas de fumée sans feu, c’est le cas de le dire.
Même si je ne sais donc pas s’il n’y a pas réellement un rapport : En réussissant ce que j’ai pu réussir, je n’ai finalement fait que reporter, retarder l’opération de promotion immobilière déjà dans les tuyaux quand je suis arrivé.
Avais-je contrarié l’un des « héritiers » (ou plusieurs) ? Où le promoteur ? Ou la mairie locale ? Ou encore un autre « anonyme » dans un ministère « ritalien » ?
Je ne sais pas.
Et qui de ceux-là avaient cru pouvoir me faire échouer avec ce qui reste, dans mon esprit, un attentat ?


C’était manifestement moi qui étais visé, pas « mon boss-à-moâ », ni sa boutique et je n’ai rien vu venir : Un travail de « pro », sans crime de sang en plus…
Parce que bon, des « tueurs », j’en ai croisé au moins deux dans ma vie.
Le premier, c’était il y a bien longtemps (et dans une autre vie…) et j’ai vu son regard me traverser comme si j’étais déjà un tas de viande-morte, un morceau de chair-froide !
Effet glaçant.
Mais il m’avait confondu avec mon père (celui qui me fait toujours frémir quand je l’évoque) et c’est mon « papa-à-moâ-même » qui a morfler pour des histoires de contrariétés avérées dans des petites-affaires judiciaires parigotes qui ne valaient pas la vie d’un homme : Mon « Papa-à-moâ » était magistrat du siège. Et il est mort loin de sa juridiction et de ses dossiers…
J’ai mis 25 ans à le comprendre dans le détail, très fouillé, que j’ai pu reconstituer au fil du temps, à la recherche du « dossier-manquant » que tout le monde cherchait… Comme à un moment donné, j’ai pu le consulter parce qu’il était détenu par quelqu’un à qui personne ne l’avait réclamé, pas même les flics, pas même la chancellerie, pas même les RG, pas même sa hiérarchie, j’ai pu remonter le fil : Tout s’éclairait à pouvoir remettre toutes les pièces du puzzle, toutes, dans l’ordre et le bon.
Ce qui est très drôle – et totalement triste – c’est que pendant ma quête, j’étais aussi en relation (pro et pour autre chose) avec une consultante d’un des fat-four dont j’ai appris le décès dernièrement. Elle aussi a eu son père abattu par un criminel qui lui n’a jamais été identifié. Et encore moins ses commanditaires.
Lui aussi était magistrat, mais à Ajacciu.
Elle n’a pas eu la chance de « savoir », même si elle cherchait également et activement : L’effet sempiternel des blessures qui ne se referment jamais…


La deuxième fois, c’était alors que je finalisais « Opération Juliette-Siéra » ou un autre opus. Sur mon trottoir parigot. Là encore, le même regard.
Inoubliable.
J’en parle, façon « romancée », dans ce chapitre-là (et les suivants).
Comme il n’était pas très sûr de lui compte tenu de mon « double-quintal » et de mon air débonnaire, il a engagé la conversation : Roberto.
Venu de « Ritalie » avec son fort accent, pour exécuter un contrat.
Il ne m’a pas dit lequel.
Il aurait dû tirer sans discuter, ou me trancher la gorge, je ne sais pas.
Comme il n’était pas très sûr de lui, il a cherché à savoir qui j’étais et ce que je faisais là. J’ai joué au kon comme je sais le faire (un talent-natif), sans forcer ma nature, pas affolé du tout, presque serein : Après tout, si mon heure était venue, pourquoi s’y opposer ?
Un mek qui parle à « sa cible », soit c’est un « costaud », soit il va avoir le doute et ça se voit dans son regard.
Il a douté, il est revenu plusieurs fois, à plusieurs semaines d’intervalle, toujours avec ce même regard, mais toujours avec cette volonté de savoir qui j’étais et ce que je faisais là, et comme je le baladais à lui raconter des fadaises de mon air le plus naturel possible, un jour, il m’a demandé de l’excuser.
De quoi grand-Dieu ?
Et je ne l’ai plus jamais revu.
Même pas à Venise, beaucoup plus tard…


En bref, la « boutique » vénitienne a définitivement fermé au profit de son alter-égo milanais et moâ, je m’occupe désormais des « Gauloisiens-exilés » à London et environs ainsi que ceux qui voudraient y planquer leurs avoirs.
Y bosser, je n’en ai pas encore rencontré un seul pour ne pas en connaître (hors peut-être « Vlad »).
Une faune « bizarre » qui n’a pas eu accès à la carte-verte américaine ou qui a loupé les tirages au sort canadiens…
Des marrants, les britanniques et leurs exilés-fiscaux : Pour l’heure, ils ne savent toujours pas comment ils s’appellent, comment ils vont être bouffés par l’UE, je veux dire à quelle sauce, et ils se préparent à déménager vers Francfort, plus ou moins rapidement.
Pour les « pure-souche » britishs, pas question d’aller jusqu’à « Paris-sur-la-Seine » : Dublin est bien plus accueillante !
Alors que pour leurs femmes « nichées & maitresses », Paris, ce n’est quand même pas le dernier trou de province qui soit, bien au contraire… Y’en a beaucoup qui vont se retrouver célibataires, à ce que j’en dis.


Et pour l’heure, je prépare l’avenir, à mon rythme : Premièrement rapatrier « Mein Groβ-Yacht » de 40 pieds sur la méditerranée. Probablement fin de mois. Une fois de plus, je serai probablement « en apnée ». L’embouchure de la Tamise, franchement, c’est exotique peut-être, mais ça pèle.
Deuxièmement, puisque tout cela est désormais prescrit, j’envisage réellement de publier mes différents opus des « Enquêtes de Charlotte », sur du vrai papier.
Une idée venue de nulle part, comme ça, en grattant mon clavier à l’occasion de de l’écriture du prochain opus « Ultime récit – suite ».
Vous en avez déjà eu cinq extraits (qui seront « améliorés ») qui doivent, puisque c’est le dernier opus du genre, expliquer de façon logique le rapport de « Charlotte » et son « biographe », I-Cube.


Je vous ai dit l’été dernier (dans le précédent opus) et sans l’avoir prémédité que Paul de Bréveuil avait eu 5 ans de voyage intergalactique pour découvrir tout ce qu’il ne sait pas alors de lui-même avant de revenir à son époque (contemporaine). Jusqu’à sa biographie complète et même son éloge funèbre…
Forcément logique.
À lui d’œuvrer pour qu’I-Cube – qui a quelques prédispositions depuis l’épisode des « On », « l’Ami-Râle » et quelques autres savent pour avoir lu ça sur l’ancien blog – soit mis en relation avec les quelques personnages-clés de ces épisodes.

En fouillant, j’en ai repéré deux : Le lien avec « l’Ami-Râle », que je ne savais même pas qu’il existait et sans qui rien n’aurait jamais existé, ses écrits, ses sites, ses actions, nos échanges et un autre beaucoup plus discret : L’inconnu qui m’a mis sur la piste du « LLC-Providence » à l’occasion d’un commentaire « anonyme ». Une information que j’ai pu ensuite vérifier grâce au matos de « mon Boss-à-moi »…
Là encore, un seul détail, et tout s’éclaire !
Deux fois dans la même vie, c’est beaucoup pour un simple hasard…
Et « Charlotte », pour savoir, a besoin de lire ce qui est dit sur lui.
Ça se recoupe comme pour les posts piratés de « Paradoxes temporels ». Rappelons qu’à l’époque, je n’avais rien compris, ni du comment, ni du qui, ni du pourquoi (je ne comprends toujours pas tout, notez bien).
Et pourtant, c’est la clé de démarrage…
Un troisième hasard pensez-vous ?
Avec trois points, on trace une seule et unique courbe… pas seulement un segment de droite : Logique également !


Je vous laisse ce petit-billet en guise d’anniversaire : J’ai la chance inouïe d’avoir survécu à tout ça et jusque-là, uniquement pour comprendre ce qui m’apparaissait obscure.
Il fallait bien que je vous en fasse part, non ?


Joyeuse Saint-Valentin à toutes et tous !


I3

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