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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 25 février 2018

Dans le cadre des maths en folie…

La recherche fondamentale persiste à votre bonheur !


Par exemple, vous qui avez (forcément, puisque vous venez lire mes « posts », même le Dimanche, ce qui reste réservé à une « petite-élite-élitiste » entre toutes), noté (tout comme moi-même) qu’on ne compte plus le nombre d’articles tout plein de bons conseils pour briller en société… et surtout se soustraire aux moments gênants : Éviter les silences trop longs, (re)lancer une conversation, l’achever en beauté, affuter sa répartie, faire preuve d’assurance, etc…
Pour ma part, je vous confesse qu’il n’y en a qu’un qui vaille en ce domaine : Arthur Schopenhauer, ou l’art d’avoir toujours raison.


Un maître en la matière avec sa « dialectique éristique » où, de façon à la fois sarcastique et pragmatique il y expose une série de stratagèmes permettant de l’emporter lors de controverses, indépendamment de la vérité du point de vue que l’on soutient. Ce travail, il le considère comme le premier essai d’une « dialectique scientifique » n’ayant pas d’équivalent à son époque qui a pour but avoué de bien distinguer ces stratagèmes afin de pouvoir les dénoncer.
La dialectique éristique, constituée de la dialectique et de la sophistique, s’opposerait ainsi à la logique, à l’analytique, et à la philosophie dont le but est la recherche objective de la vérité.
Je dois vous avouer que par la suite, j’ai été formé à bonne ékole (stalinienne) de la « dialectique-tout-court » (la marxiste), avant de prolongé par un retour à la maïeutique socratique…
Une bonne ékole pour détecter les sophismes de tous les « fats-impétueux » qui vous en impose systématiquement et de façon puérile telle que je ne peux pas faire autrement que de « synthétiser » en les qualifiant « d’autistes-trisomiques ».
Mais j’admets aussi une certaine sympathie pour Schopenhauer pour avoir « dépassé » à la fois le kantisme et le spinozisme.
Pour moâ, c’est un des fondateurs du pessimisme qui est quand même assez extraordinaire à une époque où le « scientisme », qui perdure toujours de nos jours (et c’est tant mieux) régnait en maître-à-penser.
N’oublions donc pas d’où l’on vient et nos propres limites liées à la piètre « condition humaine ».
Passons : Là n’est pas le propos.


Donc, des « scienteux » qui n’ont rien d’autres à faire avec les larges subventions reçues de toutes parts, financées avec l’impôt sur les fruits de votre labeur, viennent de nous donner de petites leçons d’étiquette à grand renfort de schémas et formules aux allures de science-appliquée, histoire de crédibiliser leurs prétentions en s’appuyant, une fois de plus, sur une étude quelconque, pour mieux l’estampiller « recette infaillible ».
On apprendra ainsi qu’un silence qui dépasse les quatre secondes est gênant…
Pour ne pas gêner (un sommeil), faut-il ronfler au moins une fois toutes les quatre secondes ?


En bref, il est une science de la « clôture de conversation polie » qui se transcrit par une équation aussi seyante tel que : [Sc] [J] [SaP] [C] [W].
Simple, non ?
Mises en pratiques, ces petites astuces tombent souvent à l’eau. Melissa Dhal, éditrice du magazine Science of Us et auteure de Cringeworthy (A Theory of Awkwardness, autrement dit « Une théorie de la maladresse »), s’interrogeait ainsi encore récemment dans les colonnes du New York Times : « Si vous vous concentrer si attentivement sur vos mouvements et vos mots, ne vous rendrait-il pas simplement bien plus conscients de vous-mêmes ? »
Et elle dressait une comparaison avec la pratique athlétique : « Se concentrer sur les détails est un bon moyen pour les débutants d’apprendre les bases d’une certaine compétence ou d’un sport. Mais quand les athlètes experts réfléchissent trop à ce qu’ils font, cela peut les amener à m… (étronner). »
La minutie a beau être importante pour les premiers pas dans une situation nouvelle, de même que les pense-bêtes et « antisèches » peuvent être utiles, ces logiques ne sont pas censées s’appliquer au long terme dans les situations sociales, où un certain nombre de paramètres qui entourent et composent nos interactions finissent par devenir des automatismes.
C’est le lieu commun de l’apprentissage : Apprendre à conduire en formant ces réflexes…
C’est tellement plus efficace.


« Nous n’avons qu’une capacité limitée à nous concentrer sur les choses, ce pourquoi conduire et parler au téléphone n’est pas une bonne idée, car cela détourne notre attention. Essayer de faire quelque chose en se souciant de la façon dont on la fait est comme faire deux choses à la fois. Une de ces choses en pâtira », explique par ailleurs Sian Beilock, présidente de Barnard College et spécialiste en sciences cognitives.
Plutôt que de s’interroger sur le moyen de résoudre notre maladresse, Dhal suggère quant à elle qu’il serait plus productif de se demander pourquoi nous avons tendance à nous focaliser dessus : « La plupart du temps, notre maladresse est auto-induite parce que nous sur-analysons notre comportement, à tel point qu’il devient notre seule préoccupation. »
Personnellement, je connais bon nombre de « personnes publiques » qui en font trop pour ne pas fournir de bons exemples.
Mais il y a tellement de « contre-exemples » dans ce monde-là qui finissent par dire des âneries sans même sans rendre compte, que ce blog qui leur est finalement dédié, n’est pas prêt de disparaître (hors décès de son administrateur, le seul encore à avoir les codes d’accès, hors les « robots » de « Gogol-blog »…).


La belle-Ellen Hendrickson, une psychologue clinique du Centre pour l’anxiété et les troubles liés de l’université de Boston – une ville de pudibonds où, hors la large communauté « black », loger avec plus de deux personnes de sexe opposé est un délit – a ainsi mis en place une expérience avec ses patients, qui consiste à avoir deux conversations séparées avec des personnes quelconques. Lors de la première, elle demande à ses patients de ne se concentrer que sur eux, et lors de la seconde, exclusivement sur leur interlocuteur. Il en ressort que la seconde conversation est considérablement plus aisée et agréable : Plutôt que de se demander quelles mimiques on fait ou comment on dispose nos mains, l’attention se fixe sur le fond de la conversation.
Et plutôt que d’interagir avec autrui à l’aune d’un cahier des charges des convenances, le plus efficace serait donc de s’en préoccuper le moins possible : Faire abstraction du poids des situations formelles pour les aborder avec plus de spontanéité, et, in fine, plus de succès.


Dès lors, elle note que certaines classes d’énoncés récapitulatifs sur le comportement verbal (Sc), quelques déclarations récapitulatives affectives (Sa), plus des énoncés de continuité (C), voire de justification (J), une certaine bonne volonté (W) et des énoncés de l’affect positif (P) finissent par être supposés des constituants des échanges interpersonnelles. Ces déclarations sont montrées pour augmenter pendant la phase terminale d’une rencontre sociale en fonction de si la conversation est entre amis ou étrangers et si elle est structurée ou non structurée.
L’hypothèse posée et appliquée sur la séquence dans laquelle ces cinq classes d’énoncés se produiront au cours de la fin d’une interaction, à savoir, [Sc] [J] [SaP] [C] [W], est dès lors testée et confirmée.
Et plus ce déroulé est bien noué, bien amené, énoncé de façon fluide, plus vous serez convaincant, source d’un ego de suffisance qui vous aura auréolé d’un bonheur sans borne.
Fabuleux…


Je sens que je vais essayer, moi qui en ai ras-la-casquette de me faire interrompre à tout-bout-de-champs par quelques impétueux-dévergondés toujours « hors-sujet » du moment et qui pensent que parce que j’ai maigri, quand je marche sur les pieds, ça ne fait « pas si mal » que ça aux orteils…
C’est terrible de perdre du poids, finalement : Personne ne sait vraiment autant que moâ-même !
Ce qui m’inquiète, c’est de savoir ce que devrait en penser Schopenhauer, lui qui a si magnifiquement démontré – pour mieux les dénoncer – les sophismes perpétuels dont on nous bassine en permanence.
Aurait-il l’outrecuidance « d’interrompre » les fameux « déroulé » qui rendent les choses dites si « attrayantes » ?


En attendant, depuis presque « tout-jeune », personnellement, je ne me gêne pas : C’est agaçant à souhait pour le locuteur qui, tout à son dire, en reste inopérant à répondre, ou encore pire, n’arrive plus à suivre.
Et plus je vieillis, plus je le fais de façon audible afin de faire marrer tout le monde et pas seulement mes seuls voisins immédiats.
Une de mes premières réussite en la matière (totalement improvisée), ça aura été mon prof’ d’histoire-géo (marxiste convaincu et payant sa cotisation au Parti) qui nous avait annoncé que le mur de Berlin avait été bâti pour empêcher l’exode des élites : « Dix millions de médecins et d’avocats ».
« Putain (Gourgandine) ! Sur 16 millions d’habitants, ils faisaient quoi les autres ? »
Je m’étais fait virer du cours et j’ai évité le conseil de discipline : Le proviseur ne pouvait pas prendre le risque de noter le motif de « désordre dans la classe » dans le PV de décision…
Une autre fois, c’était en cours de maths (les histoires de patates) : Je tombe par hasard sur le bon résultat et le prof’ me demande comment j’ai pu faire. Je lui réponds tout de go d’un mot que j’avais appris quelques jours auparavant sans en connaître la définition : « Par les Logs ! »
Stupeur généralisée et fou-rire de quarante bambins imberbes et agités…
Vous voyez le genre.


Bref, la « miss Ellen », il faut que je la rencontre pour lui « apprendre la vie ». Et lui dire que je ne supporte plus qu’on use des mêmes techniques de déstabilisation à mon encontre que les miennes.
Ou alors, je vais faire payer des droits d’auteur…
En attendant, après la vie de couple, il fallait bien que je vous délivre « sa » vérité cosmologique : Ça fait avancer la science « En Marche ! ».
Et on ne sait pas encore où ça va nous emmener.
De toute façon, c’est plus drôle que ceux-là qui pèsent l’univers ou d’autres qui envoient des bagnoles rouler autour de Mars…
On y viendra peut-être, mais une autre fois : On n’a que les plaisirs qu’on peut se donner.


Bonne fin de week-end à toutes et tous !


I3

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