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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

vendredi 23 février 2018

Attroupement

Jean-Marc et Jean-Paul…


… Mais d’abord la petite-énigme de la journée (très classique) :
Mon développement peut vous sembler illogique puisque chez moi :
« L’accouchement arrive avant la grossesse ; l’adolescence avant l’enfance ; la course avant la marche ; l’écriture avant la lecture ; les devoirs avant les leçons ; et même la mort avant la vie ; mais ma constitution est logique et la précède même.
Qui suis-je ? »


Donc Jean-Marc et Jean-Paul …
… sont à terre. Des dizaines de personnes se bousculent au coin de la rue.
Et plus le temps passe, plus l’attroupement prend de l’ampleur.
Un policier approche, fend la foule et voit deux gars couchés par terre, l’oreille collée au sol.
« Alors ? » demande le policier. « Vous entendez quelque chose ? »
« Non ! », répond Jean-Marc.
« – Et c’est justement ce qui nous embête » ajoute Jean-Paul. « Ça fait une heure qu’on est ici et on n’entend toujours rien.
– Mais vous pensez entendre quoi au juste ?
– Nous ? Ben justement, on ne le sait pas… »


« – Comme ça tu as pris une maîtresse », lance Germaine en hurlant à Jean-Marc qui vient de rentrer aux petites heures du matin. « Comme ça tu en as assez de moi ?
– Non. Justement, je n’en ai pas assez ! »


Un vieux arrive à la messe avec un parapluie alors qu’il fait beau. On s’étonne mais à la sortie il pleut.
Le dimanche suivant, il va pleuvoir mais il arrive sans rien et à la sortie il fait soleil.
On lui demande comment il fait pour deviner le temps qu’il va faire.
Il explique : « Avant de partir, ma femme prend mon sexe, le caresse un peu, le tient à la verticale et le laisse tomber ; s’il tombe à gauche, il va faire beau et s’il tombe à droite, il va pleuvoir ! »
Alors Jean-Marc lui demande :
« – Oui mais, si elle reste droite ?
– Eh bien, dans ce cas, on ne va pas à la messe ! »


Jean-Marc demande à son ami :
« Pourquoi tu plantes des presse-purées ? »
Jean-Paul lui répond :
« – Pour éloigner les girafes.
– Mais il n'y a pas de girafes ici !
– Évidemment puisque j’ai planté des presse-purées ! »


Germaine et Georgette sont au restaurant.
Le serveur dépose sur leur table deux morceaux de gâteaux un petit et un grand. Germaine dit à sa copine :
« Vas-y, sers toi ! »
Georgette donne le petit morceau à Germaine et garde le gros pour elle.
« Franchement », lui dit Germaine pas contente « tu es pas mal impolie…
– Pourquoi ?
– Tu prends le gros morceau et tu me laisses le petit !
– Et toi qu'aurais-tu fait à ma place ?
– J’aurais pris le petit et je t’aurais donné le gros.
– Mais de quoi tu te pleins alors ? Tu l’as eu ton petit morceau ! »


Une brave petite dame qui habite près du stade Intercommunal se promène sur le trottoir en tirant deux sacs poubelle.
Tout à coup, un des sacs se déchire et laisse sortir des billets de 5 euros. Remarquant cela, un policier l’arrête et lui dit :
« – Madame, il y a des billets de 5 euros qui sortent de votre sac.
– Ho ! Vraiment ? Je dois retourner et voir si je peux retrouver les autres que j’ai perdus. Merci de me l’avoir dit.
– Un instant madame, pas si vite »,  dit le policier, « d’où vient cet argent ? Vous ne l’avez pas volé, j’espère ?
– Ho, non ! » répond la petite vieille. « Ma cour arrière est près du stade Intercommunal et durant les matchs de rugby, quelques supporters viennent faire pipi à travers la clôture de mon jardin de fleurs. Alors ce que je fais, je me tiens près de la clôture avec une paire de sécateurs et à chaque fois qu’un gars sort son attirail pour faire pipi, je lui dis 5 euros ou je la coupe ! »
Le policier municipal ajoute en riant :
« C’est bien normal » et lui souhaite bonne chance.
Et puis il demande :
« – Qu’est-ce qu’il y a dans l’autre sac ?
– Vous savez », dit la petite vieille, « tout le monde ne paie pas… »


Un jour, au jardin d’Éden, Ève s’adresse ainsi à Dieu :
« – Seigneur, j’ai un problème…
– Lequel ?
– Seigneur, je sais que vous m’avez créée et que vous m’avez donné ce magnifique jardin et tous ces merveilleux animaux et ce grand bouffon de serpent mais je ne suis pas heureuse.
– Qu’est-ce qui t’arrive ?
– Seigneur, je suis seule, et j’en ai ras le bol des pommes.
– J’ai une solution. Je vais créer un homme pour toi.
– Qu’est-ce qu’un homme, Seigneur ?
– Une créature imparfaite, avec plusieurs défauts. Il mentira, trichera, sera vaniteux et s’auréolera de gloire. Il t’en fera voir de toutes les couleurs. Mais, il sera plus grand que toi, plus fort, plus rapide et il aimera chasser et tuer. Il aura l’air ridicule quand il sera excité, mais puisque tu t’es plainte, je le créerai en sorte qu’il satisfasse tes besoins physiques. Il sera un peu niais et s’amusera à des choses inutiles comme se battre et jouer au ballon. Il ne sera pas trop brillant, aussi aura-t-il besoin de tes conseils pour bien orienter sa pensée.
– Superbe ! » dit Ève, avec un haussement de sourcils ironique. « Mais où est le piège, Seigneur ?
– Tu peux l’avoir à une seule condition.
– Quelle est-elle, Seigneur ?
– Comme je te l’ai dit, il sera fier, arrogant et vaniteux. Alors tu devras lui laisser croire que je l’ai créé en premier. Mais rappelle-toi, ce sera notre petit secret, entre nous, entre femmes… »


Jean-Gérard, un passionné de golf demande au responsable du terrain de golf de lui trouver un groupe de personnes pour partager agréablement le parcours.
Le responsable en parle aux habitués et finalement, il trouve des personnes intéressées. Lorsque Jean-Gérard revient faire sa partie, le responsable lui dit :
« – Je vous ai trouvé un groupe de 3, mais ce sont des rabbins. Ça ne vous gêne pas ?

– Non pas du tout. »
Et ses nouveaux amis disputent ensemble leur première partie. Dès le premier drive, Jean-Gérard se sent un peu dépassé : Il tombe à 150 mètres dans le rough, alors que les trois rabbins parviennent tous à 250 mètres sur le fairway…Et presque tous les trous comme ça. À la fin de la partie, Jean-Gérard est époustouflé. Il demande :
« – Vous jouez vraiment très, très bien. Vous devez vous entraîner tous les jours ?
– Non non. On ne vient qu’une fois par semaine. Nous allons juste prier une fois par semaine dans notre synagogue le jour de Shabbat et nous demandons à jouer correctement, c’est tout ! »
Alors Jean-Gérard rentre à la maison hyper excité et il dit à sa femme :
« Chérie, on va se convertir au judaïsme ! »
Ils se convertissent aussitôt, trouvent une synagogue, se mettent à prier tous les Shabbat et mangent casher.
Une année passe, Jean-Gérard-David n’a toujours pas progressé dans son jeu : Il se fait toujours avoir par les trois rabbins qui eux, continuent à jouer comme des dieux.
Un beau jour, Jean-Gérard-David, très déçu, s’adresse à eux :
« – Je suis déçu, déçu, déçu… J’ai suivi vos conseils : Je me suis converti au judaïsme et j’ai rejoint une synagogue, j’ai fait mes prières à chaque Shabbat, tout ça pour jouer aussi bien que vous. Ça fait un an maintenant, et je suis toujours aussi mauvais !
– Dans quelle synagogue vous allez prier ? » demande Rabbi Ezekiel.
« – Shalom Kippour…
– Aïe, aïe, aïe ! Quelle erreur, Shalom Kippour, c’est pour le tennis ! »


Jean-Marc et Jean-Paul, une fois de plus complètement saouls, se racontent des histoires depuis des heures.
Soudain, Jean-Paul éclate en sanglots…
« – Je dois t’avouer une chose terrible. Il faut que je te le dise. Je l’ai sur le cœur depuis des années.
– Bof. Vas-y, on est des potes.
– Ben, ta femme…
– Quoi, ma femme ? Germaine ?…
– Ta femme, je couchais avec elle quand tu travaillais à Monaco.
– Ah !
– C’est tout ce que ça te fait ?
– Ben oui. Moi je couchais avec la tienne la veille de ton mariage. »


Un vétérinaire doit inséminer un troupeau de vaches. Il se rend dans l’étable pour effectuer consciencieusement sa mission.
Une fois son travail fini, il remonte dans sa voiture.
Au moment de démarrer, il voit les vaches, le museau écrasé contre le pare-brise. Il ouvre la fenêtre :
« – Mais… Qu’est-ce qu’il y a ?
– Ben quoi ? Et on n’a même pas le droit à un p’tit bisou ? »

Un jeune couple, follement amoureux, rentre de faire des emplettes de dernière minute, la veille de leur mariage, lorsque leur voiture est renversée éparpillée par un camion. La mort est instantanée.
Au paradis, ils remplissent les formulaires d’usage devant Saint Pierre.
« Nous devions nous marier demain. Serait-il possible que nous nous épousions au ciel ? »
Saint Pierre devint songeur :
« À ma souvenance, il n’y a jamais eu de mariage au ciel.
Laissez-moi en discuter avec Dieu. »
Quelques jours plus tard ils sont invités à rencontrer Dieu :
« – Vous voulez vraiment vous épouser ?
– Ah, oui, Seigneur », répondirent-ils en chœur. « Nous nous aimons tellement…
– Revenez me voir dans cinq ans. Si vous souhaitez toujours vous marier, je verrai ce que je pourrai faire pour vous. »
Déçus mais tenace, ils attendirent cinq ans, ce qui leur parut une éternité.
Toujours de plus en plus amoureux l’un de l’autre, ils se représentèrent chez Dieu qui leur dit :
« – Écoutez, si vous tenez toujours à vous marier, attendez que je vous fasse signe. Il faut être patient.
– Merci Seigneur », dirent-ils, cachant mal leur déception.
Ils attendirent encore cinq ans, puis, un jour, un messager vint leur dire de se présenter devant Dieu…
« Vous désirez toujours vous épouser ? » Leur demanda-t-il.
« – Plus que jamais, mon Dieu !
– Nous allons faire le nécessaire. »
Une semaine plus tard, ils se marièrent puis retournèrent, comblés, sur leur nuage.
Quelques années plus tard ils se présentèrent à nouveau devant Dieu :
« – Le mariage n’est pas tout à fait ce à quoi nous nous attendions. Nous vous serions reconnaissants si vous acceptiez que nous divorcions…
 – QUOI ? » dit Dieu, hors de Lui.
Son visage durcit. Les nuages s’entrechoquent et les éclairs zèbrent le ciel.
« Pas question ! J’ai mis plus de dix ans avant de trouver un prêtre au paradis !
Avez-vous une idée du temps qu’il me faudrait pour trouver un AVOCAT ? »


Jean-Marc entre dans la chambre de l’hôpital.
Il visite son père qui est malade.
Ils discutent un peu pendant qu’il lui tient la main.
Puis, le fils s’assoit sur le lit, car son vieux parle très bas.
Soudain le malade se met à respirer avec difficultés.
Il devient bleu.
Il saisit un morceau de papier et un stylo, il griffonne quelques mots, lâche tout, et meurt.
Jean-Marc, désemparé par le chagrin, ramasse machinalement le morceau de papier et le met dans sa poche.
Quelques jours plus tard, lors des obsèques, en fouillant dans sa poche, Jean-Marc tombe sur la feuille de papier.
Toute froissée.
Il le déplie, et lit :
« Connard ! Lève ton cul du tuyau d’oxygène ! »


Un kangourou ne cesse de s’échapper de son enclos au zoo à Monte-Carlo.
Les gardiens, sachant que ces bestiaux peuvent sauter très haut, élèvent une barrière de 3 mètres de hauteur.
Le lendemain matin, ils le retrouvent rodant autour du zoo.
Ils élèvent alors une barrière de 5 mètres.
Le kangourou s’échappe encore.
Quand la barrière atteint les 10 mètres, quelques jours plus tard, un chameau de l’enclos d’à côté demande au kangourou :
« – Jusqu’à quelle hauteur crois-tu qu’ils vont aller ?
– Jusqu’à un kilomètre, à moins que quelqu’un ne ferme la porte à clé ! »


Bon week-end à toutes et à tous !


I3


PS : La réponse : Un dictionnaire !
Bé oui…

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