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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 31 décembre 2017

Résumons


2017

Il s’est passé plein de choses : Le lancement officiel du « Brexit » (et ses complications attendues), l’arrivée au pouvoir de « Trompe » (et ses complications twistées) jusqu’à la reconnaissance de Jérusalem comme kapitale officielle de l’État hébreu (et l’annonce décomplexée de « Jupiter » qu’on aura appris à mieux connaître, qui ne veut pas reconnaître l’État Palestinien), les catalans qui font des leurs, le fou de Curée-du-nord qui en assassine son demi-frère, le record pulvérisé de façon incroyable du tour du monde à la voile en solitaire par les trois caps et le passage d’Oumuamua, alias « 1I/2017 U1 » sous le nez de vos télescopes : Les meks n’en reviennent toujours pas et envisagent même de tirer une sonde pour aller le mater de plus près…
Quand même kon de ne pas se rendre compte qu’on a à faire à une épave improbable de vaisseau extra-terrestre et de laisser passer sa chance d’en avoir enfin une preuve matérielle : Pas prêts, pas les budgets !
Gags infinis : Passons… car même les (f)Ummistes n’avaient pas vu venir le problème eux qui voyagent à travers l’espace comme vous vous prenez l’avion…


Je ne vais pas faire la liste des malheurs qui ont frappé l’humanité, entre catastrophes naturelles diverses et l’obscénité des divers attentats qui ont ensanglanté la planète pour des causes définitivement indéfendables ! Ils sont bien trop nombreux et je vous ai assez fait caguer comme ça avec ces thèmes durant toute l’année.
C’est seulement malheureux que le Créateur laisse ainsi sa créature s’auto-affliger : Moi, je l’aurai déjà éteinte… Probablement que les divins desseins sont tout autres : Le chemin est long et tortueux pour atteindre la plénitude et un minimum d’harmonie honorable.

Juste un mot tout de même pour se souvenir : Après Paris, Bruxelles, Nice, Berlin, Londres, Manchester, Barcelone, Stockholm et tant d'autres…


La terreur continue. 


L’inénarrable président des États-Unis d’Amérique n’en loupera pas une. Même lors de l’éclipse du soleil le 21 août, il a trouvé le moyen de regarder l’événement sans lunettes protectrices !
Il est resté tout l’été à la une de l’actualité, d’abord lors de son bras-de-fer avec le dictateur nord-coréen Kim Jong-tout-fou. C’est à celui qui montre son plus gros missile balistique intercontinental : Deux vrais-gamins. Après un essai de Pyongyang, le président US promet le 8 août «  le feu et la colère comme le monde ne l’a jamais vu  ». La Corée du Nord menace de détruire l’île de Guam avant de siffler la pause pour «  observer le comportement idiot et stupide des Yankees  ».
Le président se prend le pied dans le tapis lors du drame de Charlottesville, le 13 août. Un jeune du mouvement d’extrême-droite « Unite White », qui défile en ville, fonce en voiture dans la foule antiraciste et tue Heather Heyer.
Le Président hésite d’abord à condamner, lit un message de contrition forcé, avant de dénoncer la violence des deux camps. Il renvoie des conseillers comme le sulfureux nationaliste Steve Bannon. Et puis il change d’avis en expédiant des soldats en Afghanistan.

Ni les juillettistes ni les aoûtiens ne seront épargnés : le dimanche 30 juillet, une panne de signalisation provoque la pagaille à la gare parisienne de Montparnasse.
Le trafic est totalement interrompu jusqu’à 14 h 30 dimanche suite à « un défaut dans les travaux » des nouvelles lignes à grande vitesse, précise le PDG de la SNCF. La circulation reste perturbée plusieurs jours jusqu’au mercredi 2 août. Et la Société-Nationale-de-Casse-et-de-Fauche remettra ça plus tard : C’est histoire d’emmerder « l’actionnaire », qui rame tous les jours pour rejoindre ses bureaux de la Tour Montparnasse depuis son domicile de Laval : « Manu-Beignet » de chez Lactalis…
Sans jeu de mot oiseux, ça le fait caguer.

Fin juillet, une série d’incendies touchent le Sud-Est de la « Gauloisie-estivale » et la « Corsica-Bella-Tchi-Tchi ». Canicule et mistral encouragent la propagation. Plus de 7.000 hectares de végétation disparaissent. À Bormes-les-Mimosas (dans le Var), 10.000 habitants, dont de nombreux touristes, ont dû être évacués, le temps de circonscrire les foyers. Une catastrophe écologique évidente pour ces terres touristiques.
Je vous passe la série des ouragans tropicaux qui ont ravagé les « paradis-fiscaux » locaux…
Johnny est enterré dans une de ces îles-là.

Entre-temps, sur 8,3 milliards, les tonnes de plastique que l’homme a fabriquées depuis 1950, près des ¾ sont devenus des déchets.
Le 10 juillet, une étude publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences concluait que la sixième extinction de masse de l’histoire de la Terre, celle des vertébrés, s’accélère à un rythme sans équivalent depuis 66 millions d’années et l’extinction des dinosaures.
Et cette année encore, la Terre vit à crédit plus tôt que l’an passé : Le 2 août, nous avons consommé toutes les ressources naturelles que la planète peut produire en une année.
Pour le reste, la planète persiste à s’échauffer : C’est bon pour les britanniques ! Ils commencent sérieusement à replanter de la vigne, comme du temps des romains, même si pour l’heure, ça reste encore assez confidentiel.


Ce qui reste assez étonnant – enfin… façon de parler ! – ça reste encore le plantage de tous les « prévisionnistes-économistes ». Je suis ça de loin en loin par la force des choses.
Souvenez-vous : On s’attendait à une hausse du dollar, il a perdu plus de 10 % face à l’euro. La hausse des taux ? Au plus bas depuis plus d’un an… Et les indices boursiers qui continuent de monter malgré « Trompe », la Fed qui remonte ses taux et le brexit effectif qui se rapproche.
L’événement boursier de l’année c’est évidemment la progression des indices boursiers dans le monde et l’effondrement de la volatilité. C’est un événement car l’année 2017 aurait dû être l’année de tous les dangers compte tenu du contexte politique en Europe. Avec tous ces éléments l’année aurait pu au moins être une année de volatilité.
Il n’en a rien été. À chaque « accident », les investisseurs ont répondu parfois avec une inquiétude de quelques jours, voire de quelques heures, avant de reprendre le chemin de la hausse et les indices ont battus records sur records.
L’année 2017 a donc été une année de bonnes surprises. Même la conjonction favorable et « globale » des indicateurs variés est retournée à l’optimisme et ça reste inexplicable.
Évidemment, je me te vous conseille lourdement de ne plus faire de prévision. Sauf à vous méfier de tout à l’avenir.

Toutefois, dans le tas, il est a noté trois satisfactions personnelles qui relèvent de la pure « science-fiction » :
– J’ai repoussé d’un an mon dernier post. Programmé pour le 31 décembre juste avant minuit, il passera – probablement – en 2018 (sur les deux blogs). Et j’ai rajouté un « hommages à ma Nichée » (pour les premières minutes du 1er janvier suivant), même si je ne suis pas encore satisfait du texte : Je te vous demande un délai pour l’améliorer.
– Au 31 décembre 2016, vous n’étiez que 91.661 à être venus au moins une fois jusque sur ce « piti-blog-sans-importance ». Devinez quoi ? Vous aurez quasiment « doublé-la-mise » en ce 31 décembre 2017 !
Si j’avais su, je vous aurai tressé des lauriers tout du long de mes posts…
– Question « doubler-la-mise », j’en ai fait une très forte sans le savoir : En novembre 2016, j’avais eu « un client-rital » qui m’a fait acheter des bitcoins « pour voir » à environ 700 dollars le blockcain. J’ai accepté pour lui faire plaisir et pour savoir comment ça fonctionnait. Mais je suis resté un peu furieux, parce qu’il ne me les avait pas payés.
Devinez quoi ? Il s’est réveillé et je les lui ai revendus à 15.000 dollars le bout…
Bon c’est vrai, le dollar ne vaut plus ce que ça valait, mais en Pound, je m’y retrouve quand même…
Qui aurait pu le croire ?
Même pas moâ-même !

C’est d’ailleurs à mon sens le coup le plus fumeux de l’année : Les crypto-monnaies. Le bitcoin fini l’année comme un animal de cirque, la principale attraction de la finance.
Lancé en 2009 par Satoshi Nakamoto, pseudonyme derrière lequel se cache son inventeur, le bitcoin est une monnaie numérique qui fonctionne de façon décentralisée. Il est placé sous la surveillance d’un réseau d'ordinateurs plutôt que sous la supervision d’une banque centrale ou d’un émetteur. Les transactions liées au bitcoin sont répertoriées dans une immense base de données publique appelée « blockchain » qui les rend inviolables grâce à la cryptographie. Limitée à l’origine à une communauté de passionnés, la crypto-monnaie s’est peu à peu développée et permet notamment de payer sa note de restaurant, d’acheter une voiture voire une maison en l’utilisant : On appelle ça de la « dation en paiement ».
Moâ, je paye en nature – pour des raisons fiscales – dès que je peux : Par exemple, au restaurant, je propose de faire la vaisselle. Là, c’est du troc…
Depuis, près de 100 hedge-funds investissent dans la crypto-monnaie et chaque jour sont échangés pour environ 750 millions de dollars de bitcoins. L’encours total des deux bitcoins (bitcoin et bitcoin cash) avoisine les 310 milliards de dollars aux cours actuels, selon le site spécialisé CoinMarketCap : Une goutte d’eau dans l’océan des marchés financiers.
Toutefois, un nombre croissant de start-up lèvent par exemple des fonds en émettant la monnaie virtuelle via des « initial coin offerings » (ICO). Les montants cumulés de ces opérations ont même dépassé le milliard de dollars lors des trois derniers mois. Quant aux places financières, elles sont en train de se mettre en ordre de marche. Lundi 18 décembre, le Chicago Mercantile Exchange (CME) a ainsi lancé des contrats à terme sur la crypto-monnaie, une semaine après le Chicago Board Options Exchange (CBOE), l’autre grande Bourse de Chicago…
En juin 2017, le bitcoin franchit le plafond de verre des 3.000 dollars. Depuis, il ne cesse de progresser en dépit de plusieurs sévères corrections comme à mi-septembre (– 40 % en deux semaines) et à mi-décembre (– 30% sur une semaine).
En septembre, la Banque centrale chinoise avait sommé les plateformes d’échange de monnaies virtuelles basées à Pékin et Shanghai de cesser leurs opérations de marché sur les ICO qu’elle accuse d’alimenter « la fraude fiscale et la levée de fonds illégale ».
« Cette décision a eu un impact très fort sur le cours du bitcoin. Mais la spéculation a été tellement importante depuis que son prix s’est envolé », mais exit les chinois qui passent alors par Tokyo pour se fournir.Même la décision de la banque centrale russe de bloquer les sites de vente de crypto-monnaies, le 10 octobre, n’a rien changé à l’ascension du bitcoin. La veille, « Vlad-Poux-tine » avait déclaré que ces monnaies présentaient « un risque » et qu’elles étaient utilisées à des fins criminelles.
Résultat, le bitcoin qui flirtait avec les 20.000 dollars mi-décembre, a toutefois subi un nouveau coup d’arrêt le 19 décembre en retombant à 16.000 dollars après la faillite d’une plateforme d’échanges sud-coréenne indiquant avoir été piratée.
Un piratage sur lequel plane l’ombre de la Corée du Nord…
Des hauts et des bas qui illustrent l’extrême volatilité de cette e-monnaie : « Le bitcoin est l’actif financier le plus volatil des dernières années. Il doit trouver une assise car il connaît des creux très forts » en dit un autre.

N’y comprenant probablement pas grand-chose non plus, le PDG de JPMorgan Chase a déclaré en septembre que le bitcoin allait « imploser » car c’est une « escroquerie ». Un visionnaire, ce banquier le plus influent de Wall Street qui est même allé jusqu’à avertir ses traders que ceux qui spéculeraient sur le bitcoin prendraient la porte. « Je les licencierais dans la seconde. Pour deux raisons : c’est contre les règles et ils sont stupides et les deux sont dangereux ».
Un avis totalement opposé à celui du patron de Goldman Sachs, Lloyd Blankfein, qui étudie dans le même temps la possibilité de se lancer sur ce marché.
Même la directrice générale du FMI, s’est montrée bienveillante à l’égard des crypto-monnaies : « Pour l’instant, les monnaies virtuelles comme le bitcoin ne remettent pas en cause l’ordre existant des monnaies fiduciaires et des banques centrales. Pourquoi ? Parce ce qu’elles sont trop volatiles, trop risquées, trop opaques pour le régulateur. Mais beaucoup de ces obstacles sont de nature technologique, et pourront être réglés avec le temps », a-t-elle réagi début octobre.
À l’exception du Japon, qui a reconnu en avril le bitcoin comme moyen de paiement légal, les autres grands pays agitent le chiffon rouge. Janet Yellen, l’ex-présidente de Fed, estime ainsi que le bitcoin « ne constitue pas une devise officielle » et enjoint les institutions financières à s’assurer que leurs transactions en bitcoins ne violent pas les lois sur le blanchiment d’argent.

J’avoue ne pas comprendre cette folie des uns et des autres. Est-ce que l’once d’or est une monnaie ? Pourtant il s’en échange des quantités astronomiques et les chinois sont les premiers à en stocker par dizaines de tonnes pour pouvoir se payer leurs importations ultérieures.
Est-ce que le franc-germinal était une monnaie ? Oui et pourtant ça ne vaut plus rien…

Tout ce qu’on peut en dire c’est qu’il s’agit d’un marché « étroit », donc fragile.

Fragile non pas parce qu’il repose sur une technologie qui vaut ce qu’elle vaut, au moins autant que celle des échanges informatiques de banque à banque de compensation. Mais parce qu’une « grosse main » peut encore faire une OPA. D’ailleurs il circule l’information que le FBI serait détenteur d’une très grosse quantité de bitcoin après une saisie.

Pour une monnaie inviolable, n’est-ce pas, ça ne vaut pas mieux qu’un billet de banque signé de « Tricket » (ou de son successeur)…

Car de toute façon, la contrepartie, ça fait bien longtemps qu’elle n’existe plus depuis les marées de QE qui ont inondé la planète et qui se retrouvent dans les indices boursiers : Là, je comprends.

Donc, tant qu’il y aura des acheteurs de ce truc-là, ce « truc-là » aura une valeur, d’autant qu’il n’en sera à terme plus jamais créé.

Alors que de l’Euro ou du Dollar, ce n’est pas fini… et sans inflation, en plus !

En revanche, quand il n’y aura plus d’acheteur, comme pour les oignons de tulipe, ça ne vaudra plus rien.

C’est comme ça qu’on « efface » des fortunes… puisqu’il n’y a pas encore d’inflation même pas à deux chiffres.

Bonne fin d’année à toutes et tous, bon réveillon : Profitez-en, demain on peut buller une journée entière, la première de l’année, histoire de vous encouragez à « Bosphorer » bosser-fort ensuite.

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