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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 1 octobre 2017

Quand la science avance

L’IG Nobel, cuvée 2017


Pour les béotiens, on rappelle ici que le « prix Ig Nobel » (qui peut être prononcé Ignobel – un jeu de mots entre « prix Nobel » et l’adjectif « ignoble » en anglais ; et oui, il n’y a pas que moi qui soit ignoble sur la planète) est un prix parodique du prix Nobel décerné chaque année à dix recherches scientifiques qui paraissent insolites mais qui amènent accessoirement à réfléchir.
Notez que le « ignobel » anglais n’a pas tout-à-fait la même signification que chez Voltaire. Chez eux, c’est plutôt « crade », chez nous c’est « absence de noblesse »…

Ceci dit, l’objectif déclaré de ces prix est de « récompenser les réalisations qui font d’abord rire les gens, puis les font réfléchir ». Les prix sont également utilisés pour souligner que même les recherches paraissant absurdes peuvent apporter des connaissances utiles. Les lauréats sont tous volontaires pour recevoir le prix et aucun ne l’a refusé excepté Volkswagen (en 2016 pour avoir résolu le problème de l’émission excessive de pollution des automobiles par la réduction automatique et électromécanique de ces émissions durant les tests…).

Cette année, ont ainsi été distingués : 

– Obstétrique : À une équipe espagnole pour déterminer si les fœtus écoutent mieux la musique diffusée par le ventre ou par le vagin et au docteur Marisa López-Teijón pour avoir créé un appareil (Babypod) destiné à diffuser de la musique par le vagin, après la conclusion de l’étude récompensée.

– Paix : À une équipe suisse, canadienne et hollandaise pour démontrer que jouer du didgeridoo permet aux personnes souffrant d’apnée obstructive du sommeil d’améliorer leur état.
L’humour britannique…

– Anatomie : Au médecin britannique James Healthcote pour avoir déterminé que la gravité est la cause de la grande taille des oreilles chez les hommes âgés.

– Nutrition : À l'équipe dirigée par Enrico Bernard (département de zoologie de l’Université du Pernambouc, Recife, Brésil) pour une étude montrant que les chauves-souris vampires se nourrissent de sang humain.

– Biologie : À une équipe formée d’un Japonais, d’un Brésilien et d’un Suisse pour avoir démontré l’existence d’un pénis chez le représentant femelle d’un insecte et d’un vagin chez son représentant mâle.

– Cognition : À une équipe de psychologues italiens de l’Université de Rome qui ont démontré que les jumeaux homozygotes ne savaient pas distinguer leur propre visage de celui de leur frère.

Auxquels il convient de rajouter deux lauréats « Gauloisiens ».
– Physique : Pour une étude sur les chats ;
– Médecine : Pour des travaux portant sur l’aversion pour les fromages « qui puent ».

Les chats sont-ils solides ou liquides ?
Vaste question existentielles’il en est…
Et c’est la question qui a valu à un physicien de l’ENS de Lyon le dernier prix Ig Nobel de physique, remis le 14 septembre au Harvard’s Sanders Theatre (États-Unis).
Car il a remarqué que, comme les liquides, les chats semblent parfois ne plus avoir de forme propre et être capables d’adopter celle du récipient qui les contient.
Je me souviens encore avec émotion du « chat de ma voisine » vénitienne dans mes cartons d’ustensiles ménagers : Tout un poème !
D’ailleurs, les principes de la dynamique des fluides que ce chercheur a mis en œuvre ne lui ont pas permis de répondre de manière définitive!
Dommage…
Le physicien assure tout de même que son travail permet d’éclairer «certaines des questions réelles que se pose la rhéologie (l’étude de la déformation et de l’écoulement de la matière sous l’effet d’une contrainte appliquée) ».

Plus intéressante, l’étude de neurosciences sur les structures cérébrales impliquées dans l’aversion à certains fromages (roquefort, parmesan, tomme, cheddar et chèvre).
Ces neuroscientifiques du Centre de recherche en neuroscience de Lyon et du Laboratoire de neuroscience « Paris-sur-la-Seine » ont été récompensés pour leurs travaux sur le fromage qui pue.
Un sujet bien gauloisien, diront les mauvaises langues, mais peu importe, puisqu’il leur aura valu un Ig Nobel de médecine.

Car l’aversion au fromage est un phénomène très répandu. Et l’aversion constitue l’un des éléments clés de notre défense vis-à-vis d’un objet d’agression, d’où l’intérêt de l’étudier.
Leur conclusion ? Sur le plan neurofonctionnel, le dégoût du fromage serait à associer à une modification de l’activité du circuit de la récompense.
Voilà pour tous les mangeurs de fromage à « pâte fondue » qui ne supportent aucun autre : Ils sont « traumatisés » à la vue d’un camembert (pâte-molle-fleurie).
Et il ne faut pas leur en vouloir, c’est la faute au disfonctionnement de leur « circuit de la récompense ».

Notez que « dans une autre vie », j’avais mis en place un département BOF dans une entreprise en voie de redressement, histoire de booster l’activité et d’éviter de licencier.
Une idée, comme ça.
Pour la logistique, pas de problème, c’est juste une chaîne de distribution en « température-dirigée » positive. Pour la vente, pas de souci, j’avais pu financer une formation expresse à la « force de vente » (qui n’y voyait que du bonheur pour être intégralement rémunérée au chiffre des ventes).

En revanche, pour les approvisionnements, j’ai eu un problème… « sensible ».
Les meks pressentis pour s’en charger m’ont tous raconté des bobards pour se défiler.
L’un faisait une allergie-sévère aux lactoses (certificat médical à l’appui), l’autre menaçait de dégueuler à chaque odeur un peu forte et le troisième avait un nœud dans sa tête : Ça sentait le « pis de la vache » (même pour les biquettes) et ne supportait pas depuis son sevrage…
Alors je m’y suis collé en plus de tout le reste en attendant d’avoir des volumes suffisants pour embaucher « une compétence-nouvelle ».

Il faut dire que personnellement ont m’a éduqué aux « fromages-Corses », ceux qui arrivent tout seul sur la table et qu’on dispute aux asticots.
De vraies bombes biologiques de destruction massive d’ailleurs, notamment parce que les asticots, ça saute : On les voit se tortiller gentiment sur la croûte plus que mûrie qu’il faut parfois une scie circulaire pour l’entamer, et puis tout d’un coup, plus rien !
Et impossible de savoir où ils sont allés s’écraser tellement c’est rapide et fugace…

Rassurez-vous, depuis des années, les « Calenzana », « Rustinu » et autres n’ont plus le temps de « mûrir » autant tellement il y a du débit, parfois à en perdre l’essentiel de leurs saveurs, et les fromages frais du type « Brocciu » restent un régal sans nul autre comparable.
Évidemment, à « London-on-the-Thames », comme il s’agit aussi d’agueustiques-natifs pour être « anglo-saxons » de naissance, leurs fromages, j’évite…

Bonne fin de journée à tous et à toutes !

I3

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