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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 8 octobre 2017

Conquête de Mars


Elon Musk aime bien faire parler de lui

 

Et ses « sorties » sont toujours très attendues. Et commentées.

Le géant sud-afrikaner qui cause le british avec un accent canadien, incapable de sortir une bagnole dans les délais mais fait bosser ses ouvriers comme des esclaves et ravitaille l’ISS avec ses fusées – partiellement – récupérables est toujours à la conquête de Mars. C’est que c’est un enjeu incontournable pour lui : L’humanité périra que de rester plantée sur la planète Terre, il en est convaincu !

Et sa dernière sortie en date, n’échappe évidemment pas à la règle.

 

Il s’est exprimé à l’occasion du Congrès international d’astronautique (IAC), en Australie, et a précisé ses ambitieux projets pour envoyer des Hommes sur la planète rouge.

Il veut débuter ses premiers vols habités dès 2024 !

Six ans avant la Nasa…

 

Oublié l’ITS (Interplanetary Transport System), présenté en septembre 2016. Place aujourd’hui à une version toujours aussi techniquement osée, mais bien plus polyvalente que l’ITS, peut-être trop puissant.

Elon Musk semble aussi avoir une vision de l’accès à l’espace et de l’utilisation des orbites basses que n’ont pas ses concurrents.

Un pari, un de plus avec ses voitures électriques et « autonomes » sur l’avenir en quelque sorte et ses trains transsoniques-sous-vide.

 

C’est que si une de ses Tesla est toujours incapable de sortir d’un parking en mode autonome dès lors que vous aurez peint une ligne-blanche autour d’elle sur le macadam qui l’entoure, SpaceX n’arrive toujours pas, et depuis trois ans, à envoyer des astronautes à bord de la Station spatiale internationale (ISS), située à moins de 500 kilomètres de la Terre. Mais son patron veut, en 2024, envoyer un équipage complet sur la planète Mars, en moyenne distante de 227.937 millions de kilomètres de vous.

Et avec un lanceur qui n’existe pas encore !

 

S’exprimant lors du 68ème Congrès international d’astronautique (IAC), qui vient de se tenir dans la ville d’Adélaïde, en Australie, Elon Musk a aussi donné les détails de son ambitieux projet d’envoyer des Hommes sur Mars dans sept ans et de transporter des personnes sur Terre en des temps-record.

Lorsqu’il y a un an, lors du précédent Congrès international d’astronautique, Elon Musk dévoilait sa vision détaillée de son voyage humain vers Mars (qui, selon lui, est techniquement réalisable et financièrement accessible), de nombreux observateurs étaient, au mieux, plongés dans l’expectative, voire amusés, notamment en raison des délais annoncés et du système de transport envisagé.

 

À l'époque, Musk avait présenté l’ITS (Interplanetary Transport System), un système de transport avec un étage principal (le booster) surmonté du véhicule habité, ou de sa version cargo, pour des voyages habités à destination d’un peu partout dans le Système solaire. De ce projet, que certains ont jugé réalisable malgré quelques points durs, SpaceX en dérive aujourd’hui une version réduite en taille (106 mètres contre 122 mètres) et performance. Cette version comporte toujours un étage principal mais d’un diamètre de 9 mètres (contre 12 mètres initialement) et utilise non plus 42 moteurs « Raptor » méthane-oxygène, mais « seulement » 31.

Provisoirement baptisée « putain de grosse fusée » (BFR pour Big Fucking Rocket, en anglais), cette nouvelle version de l’ITS sera capable de se rendre sur la Lune, sur Mars et de réaliser des vols commerciaux de longues distances sur Terre.

 

Comme pour l’ITS, techniquement, économiquement et en ce qui concerne le calendrier, cette « putain de grosse fusée » est un défi sans nom. Sans surprise, les choix architecturaux du lanceur divisent. Ils sont techniquement réalistes pour certains, mais extrêmement compliqués pour la plupart des observateurs du secteur, voire irréalisables.

Personnellement, je n’y crois pas. D’une part parce que personne n’a suffisamment de recul et d’informations concernant le détail des études de SpaceX, même si les idées des ingénieurs de SpaceX, dont certains viennent de la Nasa, ne sont peut-être pas si farfelues que ce que veulent nous faire croire certains commentateurs.

Et d’autre part, je note qu’avec 31 réacteurs vrombissant autour du même kul, si ça chauffera la partie sensible de la « putain de grosse fusée », ça la fera aussi vibrer de telle sorte que si par hasard plusieurs d’entre eux entrent en résonnance, c’est tout l’ensemble qui partira en pièces détachées.

Vous savez, au même titre d’un régiment franchissant un pont au pas cadencé.

D’ailleurs, c’est strictement interdit par tous les règlements militaires de la planète.

 

Cela dit, là où le bât blesse, c’est sur le plan calendaire. Elon Musk prévoit des humains sur Mars dès 2024, après deux missions inhabitées qui déposeraient sur la Planète rouge l’infrastructure de survie nécessaire aux premiers arrivants.

(Oui, ils ne reviennent pas, même en urgence médicale).

Pour le coup, cela paraît difficilement réalisable. Croire qu’un tel véhicule se développe en seulement moins de 5 ou 6 ans (alors que le moteur « Raptor » n’en est qu’au début de ses essais au banc), c’est vraiment très, très, très optimiste !

Et croire que, deux ans après son utilisation en vol automatique, il sera autorisé à faire du vol habité, ça l’est encore plus…

Certes, les équipes de SpaceX travaillent sur ce concept de lanceur depuis plusieurs mois, et cela trotte dans la tête d’Elon Musk depuis quelques années, mais tout de même…

Mais quand on sait que son « Falcon Heavy » et la version habitée de sa capsule « Dragon » sont très en retard sur leurs calendriers initiaux, au même titre que l’Hyperloop – qui n’a pas encore débuté ses travaux d’ingénierie foncière et dans lequel est associée la SNCF – on peut douter des capacités de SpaceX à tenir la feuille de route de la « BFR »

 

Enfin, dernières surprises d’Elon Musk : Il prévoit aussi d’adapter sa « BFR » aux voyages de longues distances sur Terre, ramenant la durée des trajets entre les principales villes du monde à moins d’une demi-heure !

Ainsi, un Bangkok-Dubaï prendrait vingt-sept minutes, tandis que Tokyo serait à trente minutes de distance de New-Delhi, tout comme New-York de Paris.

Magique, même pour un gamin (qu’il est resté) !

C’est vrai sur le papier, mais expliquez-moi l’intérêt de faire des sauts de cabri dans l’exosphère à se manger des accélérations et décélérations de dingue, mettant à rude épreuve la santé des quelques millionnaires capables de se payer un billet, alors que le champagne pétille fréquemment sur les vols commerciaux (et dans les yeux des gentilles hôtesses de la classe « affaire »)…

Par ailleurs, ce futur système de lancement doit également remplacer, à terme, le « Falcon 9 » et ses capsules « Dragon » ainsi que le « Falcon Heavy », avec, peut-être, en point de mire, une nouvelle façon d’accéder à l'espace et de se déplacer en orbite basse et dans le système Terre-Lune.

 

Et pour lui, pas question de réserver ces voyages aux plus riches, affirme-t-il : Grâce à ses lanceurs et navettes réutilisables, le milliardaire promet un trajet à tarif abordable.

L’objectif à terme est une colonie d’un million d’habitants. Voire plus. Alors il faut faire des efforts.

Si vous avez envie de changer de planète au cours des prochaines décennies, vous en aurez peut-être l’occasion, grâce à cet ambitieux projet de colonisation de Mars. Le programme que le milliardaire est en train de mettre en place avec son entreprise « SpaceX » propose que le voyage vers notre voisine la Planète rouge ne coûte au colon qu’environ 200.000 dollars (environ 180.000 euros, à la portée de toutes les bourses), contre 10 milliards de dollars avec les moyens actuels…

Soit le prix d’une maison, explique-t-il.

 

On rappelle que l’année dernière, lors du 67ème congrès international d’astronautique de Guadalajara, il avait alors déjà présenté les grandes lignes son projet ainsi qu’une vidéo illustrant les différentes étapes. À présent et dans un article publié le 15 juin dans la revue New Space, il livrait davantage de détails sur ce programme. Comme il le dit d’emblée le titre, « Making Humans a Multi-Planetary Species », le patron de « SpaceX » souhaite que l'humanité devienne une espèce multi-planétaire, rien de moins.

La Lune (« SpaceX » va envoyer deux touristes autour d’elle) et Mars en 2024 ne seraient en réalité que les toutes premières étapes.

« Je pense qu’il y a vraiment deux chemins fondamentaux. L’Histoire est en train de bifurquer dans deux directions. Un chemin est que nous restions sur Terre pour toujours, avec l’éventualité qu’un évènement d’extinction survienne. (…) L’alternative est de devenir une civilisation spatiale et une espèce multi-planétaire qui, j'espère, vous convient comme chemin à parcourir » explique-t-il en introduction.

 

Dans sa vision de la colonisation de la Planète rouge (deux fois plus petite que la Terre, rappelons-le), le milliardaire compte avant tout sur ses lanceurs et ses lanceurs réutilisables pour transporter les voyageurs, les infrastructures et les ressources nécessaires. Mille trajets, voire plus, avec à chaque fois 100 personnes à bord, pourraient être réalisés avec « l’ITS » (Interplanetary Transport System). Et d’espérer ainsi qu’un million de personnes seront citoyens de la première ville martienne dans 50 à 100 ans !

À 200 K$ le bout, il ne va plus savoir quoi en faire de 200 Mds$…

J’admets de mon côté que la vie sur Terre avec tous ces « sachants » nés pour vous gâcher votre courte présence sur la planète n’a pas que des bons côtés, loin de là.

Mais en colonisant Mars (et pourquoi pas les satellites naturels les plus accueillant des planètes qui entourent le soleil), n’importerions-nous pas les mêmes soucis existentialistes qui nous bousculent ici-même tous les jours ?

Les mêmes menaces (hors les biologiques et astronomiques) non bien sûr, au contraire : On pourrait n’y envoyer que des « fichés S » et quelques « politiques ».

Ça serait assez sympa et c’était d’ailleurs le projet de « Cheminable » (cf. Présidentielles Gauloisiennes).

Mais bon, il doit y avoir moins cher, moins polluant, plus pratique que de faire appel à ce type qui se ruine sans même jamais penser que quelques sous soulageraient une partie non-négligeable de la population qui n’a pas d’accès à de l’eau non-souillée.

Alors que sur Mars, l’eau sera nettement plus coûtatif à fabriquer en quantité suffisante.

 

Passons : Ce monde appartient bien aux utopistes.

Et les utopies font avancer le monde en retour.

 

Bonne fin de journée à toute et tous !

 

I3

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