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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 26 juillet 2017

L’historien Shlomo Sand a fait « buzz »


Et à l’occasion nous donne une leçon.

Lui s’est permis une « Lettre ouverte à M. le Président de la République » Gauloisienne, le jupitérien « Manu-Mak-Rond ».
Moi, je n’aurai pas osé, mais c’était à l’occasion des festivités commémorations de la rafle du « Vel-d’hiv’ », et je l’avais déjà en travers de la gorge.
Non pas qu’il ne faille pas se souvenir des conséquences des défaillances de MA République alors que je n’étais pas encore né, bien au contraire : Il ne faut surtout oublier ce qu’il en coûte dès qu’elle perd ses qualités premières.
La preuve historique…
C’est parce que je ne suis pas Président – enfin si, mais par intermittence – et pas de la République : Ça fait longtemps que j’ai fait une croix sur mes ambitions superfétatoires d’aller picoler la meilleure cave du pays, figurez-vous !
Mais je me permets de commenter le propos, en toute liberté…

Je reprends : « En commençant à lire votre discours sur la commémoration de la rafle du Vel’d’hiv, j’ai éprouvé de la reconnaissance envers vous. En effet, au regard d’une longue tradition de dirigeants politiques, de droite, comme de gauche, qui, au passé et au présent, se sont défaussés quant à la participation et à la responsabilité de la France dans la déportation des personnes d’origine juive vers les camps de la mort, vous avez pris une position claire et dénuée d’ambiguïté : oui la France est responsable de la déportation, oui il y a bien eu un antisémitisme, en France, avant et après la seconde guerre mondiale. Oui, il faut continuer à combattre toutes les formes de racisme. J’ai vu ces positions comme étant en continuité avec votre courageuse déclaration faite en Algérie, selon laquelle le colonialisme constitue un crime contre l’humanité. »
Oui, alors là, il faut bien reconnaître qu’il doit y avoir confusion des genres.
La pensée « jupitérienne » est tellement complexe qu’elle s’emmêle parfois les pinceaux dans les franges du tapis.
Qu’il y ait eu des crimes à l’occasion des colonisations, pas de doute et on se doit de les dénoncer, évidemment, comme tous les autres.
Mais un « crime contre l’humanité », ce n’est pas la colonisation, ou alors il faudrait aller l’expliquer aussi aux « bien-pensants » dans les quartiers…

« Pour être tout à fait franc, j’ai été plutôt agacé par le fait que vous ayez invité Benjamin Netanyahou » (nous y voilà !), « qui est incontestablement à ranger dans la catégorie des oppresseurs, et ne saurait donc s’afficher en représentant des victimes d’hier. » (Oppresseur et colonialiste revendiqué, il ne faut non plus l’oublier, et d’ailleurs il va y revenir).
« Certes, je connais depuis longtemps l’impossibilité de séparer la mémoire de la politique. Peut-être déployez-vous une stratégie sophistiquée, encore non révélée, visant à contribuer à la réalisation d’un compromis équitable, au Proche-Orient ? »
Peut-être, mais rien n’est jamais sûr des « humeurs » de Jupiter soi-même…

« J’ai cessé de vous comprendre lorsqu’au cours de votre discours, vous avez déclaré que : « L’antisionisme… est la forme réinventée de l’antisémitisme ». »
Très juste : Ça n’a rien à voir, ou alors c’est qu’on a fumé un truc prohibé qui vous fait dire des konneries grosses comme l’Himalaya comme à propos de la colonisation ou des « gens de rien ». 

« Cette déclaration avait-elle pour but de complaire à votre invité, ou bien est-ce purement et simplement une marque d’inculture politique ? L’ancien étudiant en philosophie, l’assistant de Paul Ricœur a-t-il si peu lu de livres d’histoire, au point d’ignorer que nombre de juifs, ou de descendants de filiation juive se sont toujours opposés au sionisme sans, pour autant, être antisémites ? »
Ou tout simplement de l’acculture. C’est tellement fréquent même dans les « hautes-sphères » de « sachants » !

« Je fais ici référence à presque tous les anciens grands rabbins, mais aussi, aux prises de position d’une partie du judaïsme orthodoxe contemporain. J’ai également en mémoire des personnalités telles Marek Edelman, l’un des dirigeants rescapé de l’insurrection du ghetto de Varsovie, ou encore les communistes d’origine juive, résistants du groupe Manouchian, qui ont péri. Je pense aussi à mon ami et professeur : Pierre Vidal-Naquet, et à d’autres grands historiens ou sociologues comme Éric Hobsbawm et Maxime Rodinson dont les écrits et le souvenir me sont chers, ou encore à Edgar Morin. Enfin, je me demande si, sincèrement, vous attendez des Palestiniens qu’ils ne soient pas antisionistes ! »
Ce serait un comble !
Il y en a déjà plus d’un quart, qui ont  pourtant fréquenté les meilleures ékoles (pue-bliques ?), jusque dans « les quartiers », qui s’étonne de voyager au fin fond de l’Afrique sans même prendre un billet d’avion…

« Je suppose, toutefois, que vous n’appréciez pas particulièrement les gens de gauche, ni, peut-être, les Palestiniens ; aussi, sachant que vous avez travaillé à la banque Rothschild, je livre ici une citation de Nathan Rothschild, président de l’union des synagogues en Grande-Bretagne, et premier juif à avoir été nommé Lord au Royaume Uni, dont il devint également la gouverneur de la banque. Dans une lettre adressée, en 1903, à Théodore Herzl, le talentueux banquier écrit : « Je vous le dis en toute franchise : je tremble à l’idée de la fondation d’une colonie juive au plein sens du terme. Une telle colonie deviendrait un ghetto, avec tous les préjugés d’un ghetto. Un petit, tout petit, État juif, dévot et non libéral, qui rejettera le Chrétien et l’étranger. » Rothschild s’est, peut-être, trompé dans sa prophétie, mais une chose est sûre, cependant : il n’était pas antisémite ! »
Là encore, ce serait un comble pour un feuj !
Ceci, le ghetto existe bien, il prospère même, il colonise les… colonies environnantes sans vergogne ni retenue et en plus il est dos à la mer et entouré pas par vraiment des amis, c’est le moins qu’on puisse dire.
Les nazis n’avaient pas envisagé mieux à Varsovie…

« Il y a eu, et il y a, bien sûr, des antisionistes qui sont aussi des antisémites, mais je suis également certain que l’on trouve des antisémites parmi les thuriféraires du sionisme. Je puis aussi vous assurer que nombre de sionistes sont des racistes dont la structure mentale ne diffère pas de celle de parfaits judéophobes : ils recherchent sans relâche un ADN juif (ce, jusqu’à l’université où j’enseigne). »
Je lui laisse la responsabilité de cette opinion, mais ça doit forcément avoir un fond de « vérité-vécue »…

Et puis on entre dans le plus intéressant, pour être « pédagogique » : « Pour clarifier ce qu’est un point de vue antisioniste, il importe, cependant, de commencer par convenir de la définition, ou, à tout le moins, d’une série de caractéristiques du concept : « sionisme » ; ce à quoi, je vais m’employer le plus brièvement possible.
Tout d’abord, le sionisme n’est pas le judaïsme, contre lequel il constitue même une révolte radicale. Tout au long des siècles, les juifs pieux ont nourri une profonde ferveur envers leur terre sainte, plus particulièrement pour Jérusalem, mais ils s’en sont tenus au précepte talmudique qui leur intimait de ne pas y émigrer collectivement, avant la venue du Messie. En effet, la terre n’appartient pas aux juifs mais à Dieu. Dieu a donné et Dieu a repris, et lorsqu’il le voudra, il enverra le Messie pour restituer. Quand le sionisme est apparu, il a enlevé de son siège le « Tout Puissant », pour lui substituer le sujet humain actif. »
Explication classique qui fait se marrer le papiste que je suis : Le Messie est passé, comme c’était écrit, et ils n’ont rien…
Bon peu importe : On ne croit que ce que l’on veut croire et c’est parfaitement respectable.

« Chacun de nous peut se prononcer sur le point de savoir si le projet de créer un État juif exclusif sur un morceau de territoire ultra-majoritairement peuplé d’Arabes, est une idée morale. »
Oui, ça c’est une question qui n’est pas débattue.
« En 1917, la Palestine comptait 700.000 musulmans et chrétiens arabes et environ 60.000 juifs dont la moitié étaient opposés au sionisme. Jusqu’alors, les masses du peuple yiddish, voulant fuir les pogroms de l’empire Russe, avaient préféré émigrer vers le continent américain, que deux millions atteignirent effectivement, échappant ainsi aux persécutions nazies (et à celles du régime de Vichy).
En 1948, il y avait en Palestine : 650.000 juifs et 1,3 million de musulmans et chrétiens arabes dont 700.000 devinrent des réfugiés : c’est sur ces bases démographiques qu’est né l’État d’Israël. »
Très juste aussi. Mais peu importe, les faits face aux croyances, n’est-ce pas…

« Malgré cela, et dans le contexte de l’extermination des juifs d’Europe, nombre d’antisionistes sont parvenus à la conclusion que si l’on ne veut pas créer de nouvelles tragédies, il convient de considérer l’État d’Israël comme un fait accompli irréversible. Un enfant né d’un viol a bien le droit de vivre, mais que se passe-t-il si cet enfant marche sur les traces de son père ? »
Bonne question…
Mais ce n’est pas tout : Il va plus loin, l’historien « feuj ».

« Et vint l’année 1967 : depuis lors Israël règne sur 5,5 millions de Palestiniens, privés de droits civiques, politiques et sociaux. Ils sont assujettis par Israël à un contrôle militaire : pour une partie d’entre eux, dans une sorte de « réserve d’Indiens » en Cisjordanie, tandis que d’autres sont enfermés dans un « réserve de barbelés » à Gaza (70 % de ceux-ci sont des réfugiés ou des descendants de réfugiés). Israël, qui ne cesse de proclamer son désir de paix, considère les territoires conquis en 1967 comme faisant intégralement partie de « la terre d’Israël », et s’y comporte selon son bon vouloir : jusqu’à présent, 600.000 colons israéliens juifs y ont été installés….et cela n’est pas terminé ! »
Des faits qui devraient interpeller même les consciences les plus obtuses…

« Est cela le sionisme d’aujourd’hui ? Non ! Répondront mes amis de la gauche sioniste qui ne cesse de se rétrécir, et ils diront qu’il faut mettre fin à la dynamique de la colonisation sioniste, qu’un petit État palestinien étroit doit être constitué à côté de l’État d’Israël, que l’objectif du sionisme était de fonder un État où les juifs exerceront la souveraineté sur eux-mêmes, et non pas de conquérir dans sa totalité « l’antique patrie ». Et le plus dangereux dans tout cela, à leurs yeux : l’annexion des territoires occupé constitue une menace pour Israël en tant qu’État juif. »
Oui mais la « gôche-sioniste », on s’en tape le coquillard, finalement…

« Voici précisément le moment de vous expliquer pourquoi je vous écris, et pourquoi, je me définis comme non-sioniste, ou antisioniste, sans pour autant devenir antijuif. »
Là, j’adore. Non que je sois antisioniste – trop respectueux des décisions de droit public international, en « bon-juriste » bien-né – et de toute façon, je suis loin d’être antisémite, mais je déteste qu’on s’abrite derrière une notion pour rebondir sur l’autre et prendre ainsi les gens pour des kons.
Or, ce n’est pas parce qu’on est « papiste » qu’on est né-kon !

« Votre parti politique inscrit, dans son intitulé : « La République », c’est pourquoi je présume que vous êtes un fervent républicain. Et dussé-je vous étonner : c’est aussi mon cas. (Le mien également : Né Corsu, c’est sur l’Île-de-Beauté qu’on a ressuscité les premières Républiques d’après l’empire romain, bien avant Venise, Gênes ou Florence…)
Donc, étant démocrate et républicain, je ne puis, comme le font sans exception tous les sionistes, de droite comme de gauche, soutenir un état juif. »
Ok, mais encore ?
« Le Ministère de l’Intérieur israélien recense 75 % de ses citoyens comme juifs, 21 % comme musulmans et chrétiens arabes et 4 % comme « autres » (sic). Or, selon l’esprit de ses lois, Israël n’appartient pas à l’ensemble des Israéliens, mais aux juifs du monde entier qui n’ont pas l’intention de venir y vivre. Ainsi, par exemple, Israël appartient beaucoup plus à Bernard Henry-Lévy et à Alain Finkielkraut qu’à mes étudiants palestino-israéliens qui s’expriment en hébreu, parfois mieux que moi-même !
Israël espère aussi qu’un jour viendra où tous les gens du CRIF, et leurs « supporters » y émigreront ! Je connais même des français antisémites que cette perspective enchante ! (moi aussi, les salopards ! L’histoire du ghetto…)
En revanche, on a pu entendre deux ministres israéliens, proches de Benjamin Netanyahou, émettre l’idée selon laquelle il faut encourager le « transfert » des Israéliens arabes, sans que personne n’ait émis la demande qu’ils démissionnent de leurs fonctions. »
C’est dans l’air depuis les origines de l’état hébreu…
Même du temps du protectorat britannique.

« Voilà pourquoi, Monsieur le Président, je ne peux pas être sioniste. Je suis un citoyen désireux que l’État dans lequel il vit soit une République israélienne, et non pas un État communautaire juif. »
J’aurai dit « communautariste », c’est à la mode, voire « théocratique », ça se fait beaucoup par ailleurs…
« Descendant de juifs qui ont tant souffert de discriminations, je ne veux pas vivre dans un État, qui, par son autodéfinition, fait de moi un citoyen doté de privilèges. »
En voilà au moins un qui a assimilé les « lumières » de mon pays à moi-même (que j’aime tant et qui me rend si mal…), alors que ce n’est pas le sien revendiqué : Je vous ai dit, j’adore !

« À votre avis, Monsieur le Président : cela fait-il de moi un antisémite ? »
Shlomo Sand, historien israélien (Traduit de l’hébreu par Michel Bilis).
Sûrement pas : On peut être « feuj » est parfaitement antisioniste !
C’est d’ailleurs marqué comme ça dans leur Talmud !
Il suffit de savoir lire.
À croire que « Manu-Mak-Rond » ne sait pas lire et que c’est pour cette raison qu’il n’a pas été pris à « l’Ékole-normale-Supérieure », obligé de se rabattre sur « l’Enâ »…
Ce qui vous situe (et confirme en ce qui me concerne…) le « niveau » atteint par nos « z’élites » d’experts et autres « sachants » sortant de « la Grande-ékole ».
Mais ça, à force de me lire, j’imagine que vous le saviez déjà…
Bref, vous avez peut-être compris la raison qui m’a poussé à reprendre ce texte (et à le commenter à la marge), et de rendre hommage à son auteur en l’enrichissant de quelques commentaires personnel.
Parce que j’adore quand un prétentieux se fait remettre les points sur les « i » et les « barres aux t » : C’est toujours splendide.

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