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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 12 juin 2017

Véritablement effrayant


Ma petite-sœur,

Celle que si elle n’existait pas, il faudrait quand même l’inventer, pour des tas de raisons et notamment celle-là (lire jusqu’au bout), même si quand je me déplace d’un endroit à un autre, elle téléphone à toutes ses copines qui téléphonent à toutes les leurs jusqu’à provoquer d’invraisemblables embouteillages sur les routes improbables où je suis putativement en déplacement, ne serait-ce que pour m’apercevoir au moins quelques secondes, m’abreuve parfois d’informations diverses et même variées.

Celle-là (un vidéo de quelques 5 minutes) n’est qu’une compilation de quelques interventions révélatrices et passées de « D’Jack-@talis » (que je n’aime pas vraiment) sur « ses » visions de l’avenir commun.
Effrayant, puisque tout ne sera bientôt que marchandisation, y compris de vos chairs (les âmes c’est déjà fait puisqu’hier vous avez voté et il y a un mois de ça aussi… on y reviendra) et celles de vos gosses.
Les « vieux », c’est déjà fait : On peut légalement les « libérer » des contingences matérielles et vendre leurs organes pas trop décatis.
Demain, on s’apprêtera à finir de les ruiner dans leurs « médiocres » retraites en les ponctionnant toujours plus sur ce qui reste, jusqu’à les pousser à l’indigence et finalement au suicide autant inutiles qu’ils sont devenus : Place aux jeunes, SVP !
Les cycles de la vie…
Les jeunes, ils encombrent les statistiques du chômage, ils coûtent et ne rapportent rien : On va les coller d’office en formation-permanente à l’occasion d’une prochaine réforme de la rentrée.
Les autres il seront priés de la fermer, de dire merci à l’occasion et de casquer pour tous les « sachants » qui savent le bonheur des z'autres mieux que tout le monde…
À condition sine qua non de voter comme il faut et de ne bouffer et picoler que ce qui est autorisé par « l’autorité », exempt de comportement déviant.

Non, ce qui m’a étonné c’est le laïus sur l’état d’urgence qui va devenir permanent. Il y a peu justement, la Commission des Lois de l'Assemblée faisait le point sur le sujet.
Et, conclusion unanime (de droâte à gôche) : Il « ne sert plus à grand-chose ». L’activité judiciaire classique a désormais pris le relai et ne justifie plus cette législation d’exception.
Heureusement qu’on peut compter sur de fidèles complices issus des rangs de Daech et leurs sanglants attentats ici et là.
Le problème de vos députés et autres « sachants » ?
Il est bien maigre : Prendre le risque politique d’y renoncer est inassumable (et le sera encore moins par la prochaine législature).
Le risque ? Que lassés de renouveler ce régime d’exception… le gouvernement et les députés le fassent, peu à peu, entrer dans le droit commun.
Ainsi meurent les libertés publiques qui font les démocraties.
Depuis, « Le Monde » (ce quotidien d’étron) révélait le projet de loi soumis l’autre matin par le gouvernement au Conseil de défense, et c’est justement exactement ce qui arrive.
Assignations à résidence, perquisitions sans contrôle judiciaire, avec cette nouvelle loi future… « c’est quasiment toutes les mesures de l’état d’urgence qui vont se retrouver dans le droit commun » (Le Monde).
Effrayant.
Sur ce coup-là, le terrorisme islamique ne le criera pas, mais il a franchement déjà gagné la guerre… 

Et pour rappel, la perplexité, voire la gêne, a dominé la discussion consacrée à l’état d’urgence, mercredi 22 février dernier, à la commission des lois de l’Assemblée nationale.
Pour sa dernière réunion de la législature, elle examinait le rapport d’étape sur le contrôle des mesures de l’état d’urgence.
Et le constat est partagé : L’état d’urgence ne sert plus à grand-chose !
Déjà en février…
Nous sommes à la mi-juin.
Mais personne ne voit comment en sortir. Le député de Loire-Atlantique « Domino Reims-bourg », président (P.Soce) de la commission des lois, détaillait alors comment « l’activité au titre de l’état d’urgence est très réduite » depuis le 22 décembre 2016, date de sa prorogation jusqu’au lendemain des élections présidentielle et législatives : 67 personnes sont actuellement assignées à résidence et seulement 56 perquisitions administratives ont été ordonnées en deux mois. Deux individus, seulement deux, ont été transférés au parquet antiterroriste après ces perquisitions.
Alors que nous espérions tous que l’armée allait débarquer dans les ghettos de « non-droit », les caves à tournante, les « no-go-zones » et autres parties du territoire laissées en jachère.
« L’essentiel des mesures de l’état d’urgence se concentre sur les opérations de contrôle d’identité et de fouille de bagage ou de véhicule ordonnées par les préfets » : 619 ont été dénombrées.
Les centaines d’assignations à résidence et les milliers de perquisitions ordonnées dans les premières semaines de ce régime d’exception semblent bien loin.

Pour lui, « l’activité judiciaire classique a désormais pris le pas sur ces mesures, grâce à une plus grande efficacité des procédures et une meilleure coopération des services qui permettent de judiciariser plus rapidement des dossiers ».
Ainsi l’état d’urgence vient parfois suppléer la justice.
Plusieurs personnes ont fait l’objet d’une assignation à résidence à leur sortie de prison. De même, certains condamnés pour « consultation habituelle de sites djihadistes », libérés automatiquement après la déclaration d’inconstitutionnalité de ce délit, le 10 février, ont été aussitôt basculés sous le régime dérogatoire au droit commun de l’assignation à résidence.
En revanche, de nouvelles mesures restrictives de liberté ont été décidées dans des cas sans rapport avec la prévention du terrorisme, comme dix-sept interdictions de séjour prononcées à Paris en janvier à la veille d’une manifestation, ou l’interdiction de manifestations prévues à Lille en soutien au jeune Théo L., victime de violences policières.
Mais si : Votre droit à manifestation sur le domaine public, constitutionnellement reconnu (le fameux devoir de révolte contre la tyrannie dudit préambule et sa déclaration des droits de l’homme et du citoyen), piétiné par « Tagada-à-la-fraise-des-bois ».

Pour le député des Yvelines « J’y-Frédy-Poison », co-rapporteur (Les Républicains-démocrates) de ce point d’étape, a redit alors que « le temps qui passe érode l’efficacité et la nature de l’état d’urgence ».
« On répète la même chose depuis janvier 2016 sur le fait que l’effet de l’état d’urgence s’estompe avec le temps, mais on le prolonge (…) alors que le lien avec le terrorisme est assez ténu », a déclaré de son côté le député des Hauts-de-la-Seine « Séb-Bastien-Pietra-Santa », rapporteur « P.Soce » de la commission d’enquête sur les moyens mis en œuvre pour lutter contre le terrorisme.
Il appelle de ses vœux « un consensus républicain pour sortir de l’état d’urgence après les échéances électorales ».
Or, jusqu’ici, c’est pour prolonger l’état d’urgence que le consensus a été quasi total.
De son côté, le député Europe « Écolologie-Les-Vermoulus » des gauloisiens établis à l’étranger, « Cierge-gio-Concon-Ronaldo », qui a voté contre les dernières lois de prorogation de l’état d’urgence, constate pour sa part que « personne ne voit ici les conditions politiques d’une sortie de l’état d’urgence, c’est très inquiétant ».
Notez qu’on s’en fout : Il ne sera pas reconduit dans son mandat dès l’autre jour.

Pourtant, le député de Seine-Saint-Denis « Pasquale-Po-pépé-lin », rapporteur « P.Soce » des lois de prorogation de l’état d’urgence et de la loi du 3 juin 2016 renforçant la lutte contre le terrorisme et le crime organisé, assure que « nous avons créé les conditions juridiques qui rendent possible la sortie de l’état d’urgence sans nous affaiblir ».
Autre voix dissonante, celle de la députée « P.Soce » de l’Hérault « Marre-Yvonne-Le-dingue-Dain » : Elle s’inquiète d’une prochaine législature qui, « fatiguée de devoir renouveler régulièrement l’état d’urgence, le ferait entrer dans le droit commun ».
Bien vu, car c’est ce que s’apprête à faire le « barbu-havrais » et le Président « Mak-Rond » !
« Un risque profondément antidémocratique », selon elle, auquel elle préfère le fait de « le prolonger en toute connaissance de cause » pour ne surtout pas le faire passer pour un « droit normal ».
Et en effet, l’état d’urgence est actuellement en vigueur jusqu’au 15 juillet et aura ainsi duré vingt mois.
La décision de le prolonger ou non, et donc de continuer à déroger à la Convention européenne des droits de l’homme, sera l’une des premières décisions de la prochaine législature issue des élections de juin.

Ce qui va vous amuser grandement, même si vous n’en souffrez semble-t-il pas trop dans votre quotidien, c’est que désormais il est question avec « Mak-Rond » de le prolonger – avec l’efficacité que vous savez – jusqu’à la sortie d’une loi « normale » qui reprendra l’essentiel de l’état d’urgence, comme prévu par « D’Jack-@talis » il y a plusieurs mois de ça…
Il nous avait pourtant prévenus !
Hé jeunes-gens, moi je m’en contre-cogne le coquillard, je ne suis pas là.
Vous – j’entends ma « petite-sœur » – vous n’avez rien à vous reprocher, donc vous n’avez rien à craindre…
D’accord en ce qui vous concerne, sauf quand il vous faudra le prouver à « l’autorité » (qui a pour ça l’éternité devant elle pour vous suspecter de méfaits imaginaires qui n’existent que dans ses procédures)…
Vous verrez : On en reparlera à l’occasion.

Et puis alors quoi ?
Effrayant : Au-dessus de l’état d’urgence, il y a quoi, si les djihadistes continuent à persister à frapper à l’aveugle et au hasard ?
Il y a l’état de siège.
Eh dites-donc, pourquoi ne pas sauter également l’étape du provisoire pour finalement « durer » longuement ?
État de siège permanent : J’admire ce futur-là, figurez-vous !
D’autant qu’on peut compter sur quelques alliés de poids dans les rangs de Daech.
Et puis, si un jour ils sont tous trépassés, on en inventera bien d’autres pour vous tenir bien fermement au creux de la pogne.
Entre-temps, on va vous expliquer que nous sommes en guerre : La porte-ouverte à la loi martiale.
Là, il sera trop tard pour protester et vous l’aurez bien cherché…

C’est à ça qu’on reconnaît un pouvoir totalitaire : Il ne partage pas. Il veut tout et vous prend tout.
Et là, on peut déjà vous dire que c’est « En Marche ! ».
Vachement bien fait en plus…
D’autant que l’autre jour, je suis tombé sur TNT24 et une interview de « Camp-bas-des-Lys » (« Général-secret-taire » de ce qui reste du « P.soce ») qui te nous racontait que si le Parlement devenait une simple chambre d’enregistrement d’ordonnances diverses, sans opposition (il pensait à lui, bien sûr), le débat (politique) devenait inutile.
Et c’est vrai que sans débat, sinon un pouvoir omniscient, omnipotent qui descend de son olympe jupitérien, verticalement, « à quoi sert un Parlement ? On peut s’en passer ».
D’autant que le « quatrième pouvoir », les médias, vous assomment derrière la « pensée-unique » dictée par les agences de communication autour des thèmes du moment, même quand ce sont des contre-vérités criantes.
Grand schlem.
Pouvoir totalitaire et pouvoir unique = dictature !
Nous y sommes : C’est le « monde d’après » qui se dessine sous vos yeux.
Pas vraiment celui que nous espérions il y a encore quelques mois.

Tous cocus !
Effrayant : J’adore…
Merci à ma « petite-sœur ».

2 commentaires:

  1. Il y a bcp à dire sur le sujet. La dictature douce de Tocqueville. Il avait tout prevun ou presque celui là.

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    1. On va pouvoir en disserter tous les jours pendant 5 ans.
      Et "in vivo" en plus.

      Bien à toi, Vlad !

      I-Cube

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