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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 8 juin 2017

Acte I, scène III



Aux plaisirs du palais – (Comédie dramatique en 3 actes et en prose !)

Avertissement : Ceci est une œuvre de totale fiction. Toute ressemblance avec des personnages existant ou ayant existé, a fortiori à naître, ne peut qu’être pure coïncidence totalement fortuite, fruit de l’aléa propre au pur hasard. Tout rapprochement incongru relèverait donc de la plus haute fantaisie et son auteur se verrait impitoyablement poursuivi en justice pour répondre du préjudice qu’il aurait pu ainsi créer.

Acte I – Scène III

(Entrée de MCCG accompagnée de AL).

CC – Tiens ! Bonjour les filles !
MCCG – Madame la conseillère en communication-opinion, bonjour ! Que la journée vous soit favorable et agréable.
AL – Bonjour Claude. Avez-vous vu votre père ?
CC – Merci, Madame la Secrétaire Générale ADJOINTE ! Oui, il est levé depuis un moment. Et déjà il promène sa mauvaise humeur dans les couloirs d’à côté.
MCCG – Merci j’y vais !
CC – Non une seconde. J’aimerai que vous me disiez avant, quelle « opinion-communication » vous lui portez !
MCCG – Rien de particulier. C’est « Conseil » des ministres tantôt. J’ai donc les dossiers habituels.
CC – Aucun sondage ou mauvaise nouvelle du parti ?
MCCG – Pas que je sache. La routine.
AL – Exactement ! La routine… Quelques bruits de bottes autour du golfe persique, des Talibans qui font couler le sang dans la péninsule. Des flots d’hémoglobine en Irak. La routine te dit-elle !
CC – Pas de ça dont je vous cause ! Je suis la campagne présidentielle, comme vous le savez ! Pas de coup tordu dans les tuyaux hors les rapports habituels et les notes blanches ?
AL – Non tout va bien. Les candidats font leur campagne. FB continue de rêver et de s’agiter. NS se promène aux frais du contribuable avec toute son escorte et occupe le PAF. SR en fait de même sur la caisse noire de son parti, quant aux autres, ils n’en démordent pas : ils vont changer le monde !
CC – Parfait.
MCCG – Reste une inconnue. Que va donc finir par décider de faire votre père ?
CC – Vous lui poserez la question vous-même !
AL – Nous nous en garderons bien. Ça le met dans une humeur de chien. Il va finir par avoir un ulcère ! C’est ton avis qui peut nous intéresser.
CC – Je n’en ai pas. Ma mère dit qu’il s’en fout, mais que si on le motivait par-dessous la ceinture, sans coup bas naturellement, il sortirait rugir un grand cas coup que tout le monde s’écraserait. Lui dit qu’il en dort mal et c’est ce qui le gêne.
AL – Mais ton avis… à toi ?
CC – Si j’étais une fille intelligente, je ferai déjà circuler mon CV dans quelques grandes boîtes du genre à avoir des placards dorés. Or, je ne l’ai pas encore fait : Ça pourrait nuire ! Ma mère me verrait bien dans les draps d’un judoka, mais j’ai déjà donné. Et moi sur la côte ouest des USA pour renifler l’air du Pacifique et faire entrer mon fils dans les meilleures universités. Par conséquent, je ne vous suis pas très utile pour savoir si vous devez déjà faire vos cartons et préparer vos mutations respectives. Pour le moment « stand-by ».
AL – Et demain ?
CC – Demain est un autre jour. Vous verrez.
MCCG – À votre avis, quand organiserez-vous une « communication » autour de l’annonce de sa décision ?
CC – … Ça va dépendre du contenu et du déroulé des événements. S’il renonce, il l’indiquera, sans doute avant le départ de NS du ministère de l’intérieur. S’il avait dû ne pas y renoncer, il serait déjà sur son cheval à parcourir le pays. Il y a eu plusieurs opportunités, mais aucune assez forte pour lui forcer la main. À mon avis, on va vers une surprise, « LA » surprise du siècle, mais laquelle, je n’en sais strictement rien.
AL – Bref, nous ne sommes toujours pas plus avancées. Et la publication des candidatures par le Conseil constitutionnelle ? On va bien savoir s’il a ou non préparé son dossier…
CC – En principe. De toute façon, c’est déjà prêt. On verra bien le moment venu.
AL – Bon, on va te laisser, il faut que nous y allions.
CC – C’est moi qui vous laisse. Servez-vous tant que c’est chaud. De toute façon, il va réapparaître : il aura fini sa pomme et il est insatiable, vous le savez !
AL – Très juste. Une tasse et puis on y va !
(CC se lève et s’en va)
CC – Salut les filles ! Amusez-vous bien !
AL – Bonne journée !
MCCG – Celle-là ! Mon Dieu, plus ça va et moins je la supporte. Du thé ou du café ?
AL – Tu es cruelle. Un jus d’orange, s’il te plait. Il n’empêche que je ne comprends pas ce qu’il nous arrive. Normalement si JC était un homme honnête, il aurait dû soutenir le candidat de sa famille politique, comme tous les autres, même du bout des lèvres, ou déclencher une tempête dont il a le secret en le désapprouvant. Ou encore faire des signes tangibles…
MCCG – Normalement. Mais il n’est pas normal, ce gars-là. Non seulement il faut une sacrée dose de mégalomanie pour arriver là où il est et surtout, dans les conditions où ça s’est passé. Et en plus il pense d’abord avec sa braguette comme tous les autres…
AL – À son âge ? Tu rigoles !
MCCG – Y’ pas d’âge pour ça ! Tu le sais bien. Deuxièmement, s’il se dévoile dans un sens ou dans un autre, il n’est plus le Président qui préside mais, au mieux le vieux con qui se tire et au pire un candidat en campagne comme tous les autres. Et alors là, tous les coups seront permis ! Plus il attend, plus il a les mains libres !
AL – Mais enfin, c’est une campagne dure. Son camp a besoin de savoir !
MCCG – Attends ! Ils savent. De temps en temps, il leur fait bien envoyer des signaux subliminaux… Et que je soutiens NS, et que dans le cadre de la procédure du parti, mais JC est hors parti, etc, etc. ! Ouvre les yeux… C’est une armée fantomatique qu’il a, le petit NS ! Ils retourneront tous leur veste le moment venu.
AL – Tu crois ?
MCCG – Tu crois que ce gars-là sait seulement avec qui il va gouverner ? Quel premier ministre il va choisir et pourquoi ? Il l’a promis à tout le monde, c’est sa technique !
AL – Et alors ? Ils le font tous !
MCCG – Oui mais lui a les mains vides. Tant qu’il n’aura pas un blanc-seing venu du palais, il n’a rien. Et puis ils ont tous trop peur de paraître trahir. Ils savent ce qu’il en coûte. Pas de signe et JC les laisse se dévoiler à petits pas pour mieux les contrôler.
AL – De toute façon, je ne suis pas sûre que NS souhaite le soutien du Président. Ni que lui, il le lui donnerait.
MCCG – C’est effectivement un soutien à double tranchant. La question ne se posera même pas si JC se décide à y aller.
AL – Quand même ! Gagner une bataille électorale en 6 semaines, il serait très fort.
MCCG – Moi, je ne suis pas sûre qu’il ait envie de la gagner, justement. Qu’il y aille ou non. Son seul risque, s’il y va, serait de se faire débarbouiller par le parti.
(Entre JC)
JC – Ah ! Vous êtes là mes bonnes fées ! On papote chiffon ou recette de cuisine ?
AL et MCCG – Bonjour Monsieur le Président.
AL – Nous sommes à votre disposition.
JC – Si ça pouvait n’être pas que des mots et si vous n’étiez pas mariées toutes les deux, je vous montrerai de comment j’en disposerai. Mais là j’ai la dalle. Vous venez. Je crois que j’ai une journée un peu chargée. On mange quoi à midi, vous le savez ?
(Les trois personnages sortent ensemble dans le bureau contigu)
AL – Je crois savoir que vous devez recevoir votre directeur de cabinet dans quelques instants et qu’il est prévu que vous ayez un entretien avec son « Altesse » le Premier Ministre avant le « Conseil », comme d’habitude. Et vous déjeunez avec votre ami personnel, Monsieur…
JC – Annie, ce n’est pas une altesse ! Combien de fois il faudra que je vous le dise pour que vous imprimiez ?

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