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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 5 juin 2017

Acte I, scène II


Aux plaisirs du palais – (Comédie dramatique en 3 actes et en prose !)

Avertissement : Ceci est une œuvre de totale fiction. Toute ressemblance avec des personnages existant ou ayant existé, a fortiori à naître, ne peut qu’être pure coïncidence totalement fortuite, fruit de l’aléa propre au pur hasard. Tout rapprochement incongru relèverait donc de la plus haute fantaisie et son auteur se verrait impitoyablement poursuivi en justice pour répondre du préjudice qu’il aurait pu ainsi créer.

Acte I – Scène II

(Entrée de BC-CDC).

BC – Bonjour, ma chérie !
CC – Bonjour, Mère ! Avez-vous bien dormi ?
BC – Naturellement, ma chérie ! Que nous a donc préparé notre maître d’hôtel, ce matin ? Ah ! Ils sentent bon, ces croissants… As-tu vu ton père, ce matin, ma chérie ?
CC – Il vient de sortir. Pas de bonne humeur ! Toujours ses questions métaphysiques !
BC – Décidément, au fil du temps il devient velléitaire ! Tu verras, ma chérie, on a raison de dire que la vieillesse est un naufrage. Dire que du temps où nous n’étions pas encore mariés, il dansait au milieu de tous. C’était lui qui souriait à tout le monde ! Il était le centre de tout. Il était le plus grand et le plus beau.
CC – Il sourit toujours et il est au sommet : au moins tout le monde le voit !
BC – C’est exactement ça, ma chérie ! Toujours à se montrer, faire le cabot, dès qu’il peut. Hélas, quant au reste, il n’a plus personne autour de lui à qui piquer des idées ! Remarque, à force de les vider tous ainsi les uns après les autres, ils ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes. Et encore. Épuisés !
CC – Vous êtes dur pour papounet, Mère…
BC – Arrête de l’affubler de ce sobriquet ridicule et insupportable ! Tu n’es pas la fille de n’importe qui ! Je t’en prie ! Reprends-toi !
CC – Oui, Mère. Il n’empêche que vous vivez de châteaux en palais depuis fort longtemps grâce à lui !
BC – Certes. Quelles bâtisses ! Tu étais trop jeune pour te rendre compte : l’hôtel de ville était infernal ! Dès que tu échappais à la surveillance de tes nounous, c’était tout le personnel qui se mettait en chasse séance tenante, tellement c’était immense ! J’avais peur pour toi : il y avait des rats ! Ici c’est presque pire : il y a même des endroits affreux que je ne peux pas re-décorer à mon goût dans les sous-sols. Même ma chambre anti-nucléaire est hideuse et d’un mauvais goût écœurant. Le seul avantage, c’est qu’il y a un parc. Étriqué, certes, mais c’est mieux que rien. Et puis de château, j’ai le mien, bien gardé par le peloton de gendarmerie local alors que je n’ai jamais l’occasion d’y aller… Quel dommage ! J’aspire à la verdure, à l’air sain des campagnes. Et le parc y est vaste. Et même au-delà, puisque nous avons pu, dans le temps, faire racheter quelques terres qui le prolongeaient par qui tu sais pour éviter que des romanichels ne viennent s’y installer. Quelle horreur !… La ville m’étouffe : il y a décidément trop de gens ici !
CC – Vous veniez de vous plaindre qu’il s’agissait d’un désert rempli de fantômes, tout sec d’idées ! Ce n’est d’ailleurs pas la première fois. Il y a cinq ans, souvîntes-vous…
BC – Assez ma fille ! Tu n’es qu’une sotte ! Il y a cinq ans, tout le monde nous donnait à faire nos cartons. Vois ce qu’il en est !
CC – Au même point !
BC – Insolente !
CC (en aparté) – Décidément, c’est une manie ce matin !
BC – Tu devrais penser à te recaser, ma chérie, au lieu de te plaindre. Il te manque un homme dans ta vie. C’est plus facile pour une femme d’en avoir un sous la main que de devoir déménager en permanence et vivre au crochet de ses parents. À ton âge ! Pense donc plutôt à ton fils !
CC – Oui Mère ! J’aurai l’outrecuidance de vous rappeler que j’ai un chez moi en ville…
BC – Je sais, ma chérie : ton baise-en-ville. Tu peux y recevoir qui tu veux, d’ailleurs. Nous ne t’avons jamais rien empêché. Même si tu en as abusé maladroitement. Après tout, les hommes sont assez tartuffes pour nous faire croire qu’ils se sentent séduits. C’est leur hypocrisie et c’est notre lot de devoir les supporter ainsi.
CC – Je n’abuse pas : je vis. Et aujourd’hui, ma vie passe aussi par mon père à qui j’aimerai que vous pensiez un peu ! Il ne va pas bien pour rester indécis jusqu’au bout des ongles, en ce moment et je m’inquiète pour sa santé.
BC – À qui ?… Ah oui, je vois de qui il s’agit ! Je ne l’ai pas revu… Comment veux-tu que j’y pense alors que je me fais du souci pour ton avenir ! Tu sais, rien ne pousse à l’ombre des chênes… Tu devrais y songer. Essaye au moins d’avoir une situation, ma chérie ! Une vraie.
CC – Mère, vous n’allez pas céder à la sinistrose. Pas vous ! Mon avenir est auprès de vous : vous êtes bien contente de me supposer votre bâton de vieillesse…
BC – Vieillesse ?… De qui tu parles ? De ton père ?
CC – Oui, Mère ! Il n’a plus cette « pêche » qui vous plaisait tant ! Il ne va pas bien. Il baisse les bras. Il ne sait même plus ce qu’il doit faire. Il faut faire quelque chose.
BC – Tu sais ma chérie, chez lui c’est une question d’hormone et d’estomac. L’estomac vide, il n’est bon à rien. Et pour le reste, il manque tout simplement de stéroïde ou de testostérone ou de quelque chose du même nom, je ne sais plus bien. Ça va revenir dès qu’il verra un jupon à son goût. Ne t’en fais pas ! Je le connais, celui-là, crois-moi !
CC – Il n’y a pas que ça dans la vie. C’est l’envie qui lui manque.
BC – C’est bien ce que je te dis : je le connais, c’est passager ! Il a toujours été comme ça. Un cyclothymique, dans son genre, toujours à vouloir séduire. Peut-être sont-ce les phases de la lune. Faut que j’en parle à ma voyante. Si j’ai le temps. Là, ma chérie, je dois filer voir mes gens compter les pièces jaunies de la cagnotte de la Fondation, après m’être recoiffée chez Oscar. Je suis toute échevelée ce matin ! Une horreur ! Ah ! J’oubliais : et passer faire quelques essayages chez notre couturier avant le déjeuner. Je te laisse.
(BC se lève et s’en va).
CC – Bonne journée, Mère !
BC – Ah ! J’y pense, si j’y vois un judoka à peu près potable et pas trop bébête, je lui porte ton numéro de portable ?
CC (indignée) – Mère !…
BC – Bonne journée, ma chérie ! Ne mange pas trop : pense à ta ligne !
CC – Oui, Mère !
CC – (En aparté) : Décidément, ce n’est pas mon jour ! L’un me demande de manger et l’autre de faire régime ! Ils vont finir par m’enrager, aujourd’hui !

3 commentaires:

  1. Comédie croustillante.

    A quand la tragi-comédie sur "Lucky Mac" SVP ?

    Bonne journée.
    ComtesseÔPiedNu

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  2. C’est chouette cette comédie.
    A quand une tragi-comédie sur « Lucky Mac » SVP ?

    Admirativement vôtre.
    ComtesseÔPiedNu

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    Réponses
    1. Bonjour Ô Comtesse-au-pied-dénudé !

      Désolé de vous répondre si tard : Archi-archi-booké, en ce moment...

      L'acte II raconte l'arrivée de NS en 2007. C'est d'ailleurs ce qui m'a donné l'idée de cette piécette théâtreuse.

      L'acte III devait reprendre la suite en 2012 : J'avais imaginé que "Ségololo" pouvait revenir, et puis ce fut "Flanby-à-la-fraise-des-bois".
      Un type qui ne m'inspirait pas du tout...

      Alors je le mets en scène en 2017, quand il passe le pouvoir à "Mak-Rond".
      L'occasion de dessiner un personnage de nouveau Président...
      Là, lui, il m'inspire.

      Naturellement, tout ça reste une "pure fiction" : On peut dès lors s'en donner à cœur-joie !

      Et puis comme ça, ça m'évite d'avoir à commenter l'actualité "politique" (et terroriste) pour ne pas influencer les élections législatives.

      Bien à vous !

      I-Cube

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