Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 31 mai 2017

Nouveau chapitre des droits des femmes…


La mise en orbite de « Marre-Laine » !

Parmi les réformes « prioritaires » du quinquennat qui s’ouvre, il était une « Grande cause nationale » : Faire l’égalité entre les femmes et les hommes !
Génial.
Personnellement, je suis totalement contre : Génétiquement, biologiquement, intellectuellement, physiquement, affectivement, esthétiquement, les femmes sont des êtres considérablement supérieurs aux hommes.
J’en suis absolument convaincu.
Et un « kouillu » est incontestablement le jouet de leurs humeurs (et hormones) et a pour tâche essentielle de pourvoir à leur bonheur et bien-être.
On en fait même des guerres cruelles rien que pour ça et franchement, un monde sans « poulie-fendues » serait d’une tristesse incommensurable, je n’en doute pas une seconde.
Mais bon, la magie du « marketing-politique » contemporain a eu raison de la raison, une fois de plus et je m’incline devant la majorité démocratique de ce foutu-pays qui est le mien (que j’aime tant et qui me le rend si mal…).

Miss « Marre-Laine-Schi-à-pas » est ainsi devenue secrétaire d’État du gouvernement provisoire « d’Éd-Fil-lippe » chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes.
Pas mal la gamine. Je n’aime pas trop son nez qui ne respecte pas l’angle « idéal » d’une dame (106 °) d’avec la lèvre supérieure pour être aigu, mais ce genre de détail n’a pas d’importance quand on est bourré du charme de ses 34 ans.
En plus, la dame a osé écrire en 2010 (c’est une auteure prolixe et hyper-blogueuse par-dessus le marché) un bouquin s’intitulant « Osez l’amour des rondes » (éditions La Musardine), dans une collection décalée de vulgarisation des pratiques sexuelles…
Perso, maigres ou grosses, la seule chose qui met en émois mon « nerf-honteux », ce sont leurs yeux qui brillent d’envie.
Quand en plus « ça vibre », je deviens déchaîné… Mais je ranime toujours après la séance.

Donc en avant pour une « réforme-majeure » à venir, entre la moralisation de la vie politique (et publique) avec tous ses « Fers-rangs » et au premier-sinistre aux casseroles bien accrochées, la réforme du droit du travail, celle de la finance pub-lique et que sais-je encore.
En fait, il y a la mère des réformes (la future loi-travail), les réformes télécommandées (l’éradication des corruptions) et les affichettes pour empaqueter le tout dans une jolie présentation qui « fait-vendre ».
C’est ça le « marketing-politique » post-moderne : Et ça fonctionne en plus !

Présentée comme une jeune entrepreneuse issue de la société civile, « les associations » ont tout de suite salué la nomination « d’une personne qui connaît les dossiers et est convaincue de leur intérêt ».
Hein, c’est beau « les associations » quand ça relaye la parole-divine et « jupi-terrienne » !
Mais les premières critiques n’ont pas tardé.
Si elle a détaillé toutes ses pistes de réflexion, le nez plongé dans ses dossiers égalité professionnelle et lutte contre les violences, une semaine après sa nomination, elle se cherchait encore une directrice de cabinet.
Évacuons les polémiques portées par des mouvements féministes divers en désaccord sur les questions du voile et de la prostitution : La nouvelle secrétaire d’État défend le port du voile pour les mères qui accompagnent leurs enfants lors des sorties scolaires oui, mais elle ne va « pas revenir sur la loi pour la laïcité de 2004 » concernant le port de signes religieux à l’école.
Ancienne « féministe pro-sexe », sa position sur la prostitution a évolué, elle échange déjà avec les partisans de l’abolitionnisme et ne va pas remettre en cause la loi de 2016 comprenant la pénalisation des clients.
Reste une casserole difficile à effacer dans la mémoire du milieu féministe ultra-connecté : On lui reproche justement son livre « Osez l’amour des rondes », caricatural, de mauvais goût, et son ton aurait blessé. 

Premier problème d’ampleur pour « Osez le féminisme ! », le « jupitérien-Mak-Rond » a déjà rompu un de ses engagements. « Il n’y a pas eu de ministère des droits des femmes de plein exercice. On sait pourtant qu’une volonté politique se traduit d’abord par des moyens, notamment financiers », explique sa porte-la-parole.
« Elle est placée sous la tutelle du Premier ministre (…) qui s’était abstenu sur le mariage pour tous et la loi du 4 août 2014 pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes, elle ne va pas être libre de ses mouvements ».
Pas d’inquiétude : « Les votes étaient ceux de son groupe ».
Être rattachée à Matignon ne lui déplaît d’ailleurs pas et elle évoquait déjà ce mode de fonctionnement pendant la campagne : « L’avantage c’est qu’on bénéficie de tous les services du Premier ministre, qu’on pioche dans son budget et qu’on peut collaborer avec tous les ministères au lieu de fonctionner en silos ».
… La transversalité au service du programme. 

Elle, elle se concentre sur deux problématiques : L’égalité professionnelle et les violences faites aux femmes, ses deux marottes. Elle s’est fait connaître par son blog « Maman travaille » lancé en 2008 sur la plateforme Yahoo! qui racontait son expérience de jeune mère de famille embauchée dans la com’, peinant à articuler vie familiale et professionnelle avec des horaires à rallonge.
C’est une pro du « personal branding ». Au-fur-et-à-mesure, elle transforme l’essai en « premier réseau des mères actives », multiplie les conférences sur ce sujet, participe aux États généraux de la femme organisés par le très « militant » magazine ELLE, publie des ouvrages de conseils comme « Les 200 astuces de Maman travaille » ou « Plafond de mère ».
Une sorte de résumé, avec légèreté, des raisons pour lesquelles la maternité freine la carrière des femmes. Son expertise sur l’articulation entre maternité et carrière des cadres et des indépendantes n’est pas contestable, mais ça ne fait pas tout.

Son autre atout est un intérêt pour la lutte contre les violences faites aux femmes.
Elle vient de publier « Où sont les violeurs ? Essai sur la culture du viol ». Elle y présente les stéréotypes et les habitudes sociales qui excusent le viol et les comportements qui le tolèrent, du harcèlement de rue aux agressions sexuelles en passant par les insultes sexistes.
Tous ces comportements honteux d’autistes-trisomiques kouillus qui se promènent en liberté dans vos rues… 

Premier chantier, l’égalité professionnelle : « Il existe un arsenal juridique, mais il n’est pas suffisant pour avancer. Il faut des propositions pour casser le cercle vicieux, sinon l’égalité salariale c’est pour 2074 », s’est-elle exclamée un jour. Elle est depuis longtemps favorable au « name and shame », soit à la dénonciation des entreprises qui ne respectent pas l’égalité salariale.
Bien sûr, il ne s’agit pas de toutes les entreprises mais des dix plus mauvais élèves repérées par le classement « international Ethics & Boards » sur les grandes entreprises.
« Nous leur proposerons des mesures de repêchage avant de sortir les noms ». Oubliée la liste des entreprises sanctionnées par « Nagea-Va-l’eau-belle-qui-sème » pour ne pas avoir rédigé de rapport de situation comparée comme l’exige la loi de 2014.
Les associations féministes étaient pourtant montées au créneau à plusieurs reprises pour que ces noms soient révélés afin que leurs clients soient au courant. 

Mesure phare du programme, la secrétaire d’État devrait créer « un congé maternité unique » pour toutes les femmes actives, indépendantes, intermittentes comme salariées fixé à 56 jours.
Le chiffrage budgétaire est en cours.
En contrepartie, elle pourrait réduire le « congé parental » (congé additionnel d’une durée d’un à trois ans).
Bonne piste car, de nombreuses études prouvent qu’en éloignant les mères du marché du travail trop longtemps, ça en devient nocif pour leurs carrières.
Pas question cependant d’imposer un congé paternité obligatoire : Ce ne serait pas cohérent avec la ligne libérale du Président. 

Enfin, elle veut pousser la transparence sur l’attribution des places en crèches, souvent incomprise par les jeunes parents des grandes villes. En décembre 2015, elle avait fait signer le « Pacte Transparence Crèches » par les maires de Paris, Bord-d’eau et Le Mans. Cette fois, elle se contente d’un « rapport avec des bonnes pratiques pour les villes que nous transmettrons à « Ricard-Fer-Rang », ministre de la Cohésion des territoires » pas encore démissionnaire.
Mais notez aussi que rien n’est prévu pour augmenter le nombre de places en crèches. 

Autre sujet de prédilection, la lutte contre les violences faites aux femmes.
Là encore, pas d’accord : Les violences faites aux femmes ne doivent pas disparaître mais être faites seulement avec des pétales de rose.
Le reste, c’est cour d’assises si par hasard ça existe encore.
Mais elle voit que pour aider les victimes d’agressions sexuelles et de viols (l’abjection totale), qui hésitent souvent des années avant de porter plainte, elle souhaite « allonger le délai de prescription à 30 ans ».
Bien vu !
Mais convaincre les professions juridiques et le ministre de la justice « Bébé-Roux » s’annonce comme un sacré combat.
Perso, je rendrais ces crimes-là et tous les autres, « imprescriptibles »…
Et assortis de peines planchers.
On est né au service du plaisir des dames oui ou non ?
Bon alors on s’y soumet !

Elle devrait aussi profiter du projet sur la moralisation de la vie publique pour porter une revendication des associations féministes : L’inéligibilité des élus condamnés pour agression sexuelle ou viol.
Elle a déjà auditionné les femmes qui ont accusé de harcèlement sexuel le député écololo « Pénis-Beau-pin ».
Là encore, bien vu (en application de la règle incontournable de la condition humaine énoncée ci-avant). 

Mais pour l’heure, la seule mesure actée par « Manu-Mak-Rond », c’est la mise en place de sanctions contre le harcèlement de rue. Il a accepté de donner aux agents de police le droit de mettre une amende pour ces incivilités en cas de flagrant délit.
Et cette mesure périlleuse à mettre en place est déjà contestée…
Fabuleux.

Une militante de « Rem-même-pas-en-rêve » juge que le programme n’est pas complet. « Rien n’a été prévu sur la lutte contre les stéréotypes. Or, on sait que cet enjeu culturel et éducatif est primordial, qu’il influe sur tous les autres combats ».
Même interrogation chez OLF. La sous-ministre se défend, arguant qu’une campagne de prévention est prévue « sur le mode de celles de la sécurité routière ».
Oui, bon… vus les effets…
Enfin, le ministre des Familles est l’un des postes oubliés de ce gouvernement. Ce sera donc à la secrétaire d’État en collaboration avec le ministère de la Santé de lancer le débat – promis par le jupitérien – sur l’ouverture de la PMA aux couples de femmes… sous les ordres d’un Premier ministre qui s’est abstenu sur le mariage pour tous.
Cette partie-là non plus n’est pas gagnée…

En bref, le « grand-ordonnateur » qui loge à l’Élysée (au-dessus de « ma » cave), pour l’heure, il s’est bien foutue des femmes…
Lui n’en aime qu’une, la réincarnation de sa « môman-à-lui » sur laquelle il a fait un report œdipien depuis tout juste à peine dépucelé.
Dès lors, il ne décramponne plus et va jusqu’à battre tout le monde aux élections pour qu’elle ait un palais digne d’elle-même : Quand je vous dis que tous les kouillus sont finalement nés au seul service du plaisir des dames…
Vous aurez noté les efforts qu’il aura déployés en 22 ans pour la passer du rang de « prof de cambrousse » à celui « d’altesse-républicaine » !
Chapeau ! Respect, même…
Et ça fait partie d’une stratégie d’un tout. Un tout de « marketing-politique » qui lui a permis d’arriver à la tête du pays et tenir tête même à « Mc-Donald-Trompe » à l’occasion de leur première rencontre en Sicile…

En revanche, je ne comprends toujours pas pourquoi « ces dames » veulent absolument persister à gagner leur vie en travaillant.
Enfin quoi, elles disposent de quantité d’esclaves-kouillus tout dévoués à tous leurs besoins et toutes leurs attentes.
Alors quid ?
Pourquoi elles ne les mettent pas au turbin et persistent à réclamer d’en faire autant au même prix ?
Enfin, peu importe : Ce que femme veut, Dieu le veut dit-on au fin fond de mes montagnes corses…

mardi 30 mai 2017

La mère des réformes : Là, y’a du boulot !


La Loi Travail « Mak-roniste » 


Et tout le monde l’attend au tournant.
Modalités de licenciement, impasses et inefficacité de la politique de formation ainsi que l’indemnisation du chômage sont au cœur de la réforme économique du pays et nous avons perdu tant de temps entre « Bling-bling » et « Tagada-à-la-fraise-des-bois »…
Si j’étais méchant, je dirais même que ça date depuis le premier « livre-blanc » de « Roro-Card » sur les retraites : Il en aura coulé de l’eau sous les ponts depuis « Mythe-errant » et la « Chie-rat-qui » ! Que d’opportunités gâchées…


Parce que les chantiers de réforme ouverts depuis des décennies ont mobilisé les syndicats, les administrations et les politiques sans avoir jamais abouti. Ces réformes étaient la réponse à un chômage structurel persistant, frappant les jeunes, dont la durée ne cessait de s’allonger privant le pays d’une part importante de son potentiel de croissance et plongeant « nos jeunes » dans un monde sans avenir…
En fait, on ne compte plus les rapports qui retracent cette réalité ni les recommandations des organisations internationales sur les voies et moyens d’une réforme efficace et équitable du marché du travail.
Le dernier à s’être saisi de ces problèmes aura été justement « Tagada-à-la-fraise-des-bois » encore dans son costume de « Capitaine-de-pédalo ».
Et puis comme les autres, il a lamentablement échoué : Il a fallu qu’il dégage pour qu’enfin, un petit bout du problème – le chômage – sorte du bois et se mette  à régresser.
Oh, pas grand-chose, puisqu’il a réussi à créer 578.000 chômeurs de plus durant son quinquennat, et encore, c’est sans compter les milliards dilapidés du bon argent des kon-tribuables, mais enfin, il suffit qu’il prenne sa retraite pour que l’embellie s’amorce.


C’est justement son échec qui motive aujourd’hui le train de réformes que veut lancer, par ordonnances, le tout-nouveau-tout-beau président « Mak-Rond ».
En fait, la réforme proposée du marché du travail doit consacrer l’inversion de la hiérarchie des normes avec un primat donné à la négociation d’entreprise, le rétablissement du caractère obligatoire de l’application d’un barème des indemnités pour licenciement abusif aux Prudhommes et l’abandon des reculs de la Loi « Red-s’amène » sur les seuils sociaux et l’unification de la représentation des salariés.
Franchement, ça pourrait absolument ne rien changer, mais comme on a jusque-là tout essayé avec constance, alors pourquoi pas ?


Le deuxième volet porte sur l’assurance chômage, son extension aux indépendants et aux démissionnaires (enfin !), ses conditions de financement (par la CSG) ses modalités de gestion (par la sortie du paritarisme).
Ça va coûter « chaud », mais la sortie du paritarisme est probablement une bonne chose, puisqu’il empêchait jusque-là toute innovation.
Enfin, le troisième volet portera sur une nouvelle réforme de la politique de formation qui coûte 32 milliards d’euros et dont l’inefficacité et les gaspillages nourrissent une littérature abondante depuis fort longtemps.
L’individualisation du droit à la formation et la création d’une offre régulée et certifiée de programmes de formation devant se substituer au régime actuel.


Que peut-on apprendre de l’échec de « Tagada-à-la-fraise-des-bois », s’il peut encore nous être utile ?
Dans les annales des réformes ratées, la loi « El Konnerie » restera comme un modèle de ce qu’il ne faut surtout pas faire. Elle a fini par résumer les errements du précédent quinquennat. Ce qui caractérise en effet ce quinquennat, c’est l’audace réformatrice en paroles (la flexisécurité à la « gauloisienne »). Aucun des sujets ayant trait aux dysfonctionnements du marché du travail n’avait été négligé : Adaptation négociée à la crise, seuils sociaux, formation, code du travail, indemnisation du chômage, réforme des prudhommes, du licenciement économique…
Au départ, avec la Loi « El-Konnerie », il s’agissait de faire de la négociation dans l’entreprise des accords collectifs majoritaires la norme et des accords interprofessionnels l’exception dans les limites des principes de « l’ordre public social ». 
Ce principe sitôt posé allait subir des aménagements majeurs : Pour tenir compte des objections des dogmatiques « soces » et des frondeurs du « P.soce », l’objet de l’accord d’entreprise a été réduit à peau de chagrin avec l’abandon du CDI, des 35 heures et du Smic comme objets de débat et de compromis au sein de l’entreprise.


La définition de ce qui relève de « l’ordre public social » et plus généralement de ce qui relève de chaque niveau de négociation est alors renvoyé à dire d’expert.
S’en suit une multiplication des rapports sur l'inversion des normes (rapport « Comble-Excel », rapport « Bad-inter », rapport « Barre-télé-my-Cette »).
La volonté de faire vite conduit à centraliser à Matignon la préparation de la loi et à la faire porter par une nouvelle ministre totalement inexpérimentée qui se plante régulièrement, d’où un éclatement des lieux de négociation et l’intégration de dispositifs non négociés comme l’article 30 bis qui va déchaîner l’opposition de la CFDT.


Les fuites dans la presse du projet de loi, l’absence de discours du sens sur l’utilité de la réforme et l’opposition de la CFDT conduisent alors le gouvernement à reculer notamment sur la « barémisation » des indemnités prudhommales qui deviennent indicatives et non de droit.
Face à la mobilisation des syndicats et du combat des frondeurs, de nouvelles négociations sont menées sur le périmètre des licenciements économiques… jusqu'à l’usage du 49.3 !
Autrement dit un passage en force voulu par « Menuet-Valse », pas non plus le plus expérimenté sur le sujet…


L’imposition d’une pratique politique autoritaire rejaillit alors sur le texte qui est paré d’un côté de vertus réformatrices qu’il n'a guère et de l’autre de tares antisociales qu’il n’a pas davantage. Gros gag !
Au passage, la véritable novation que constituait le compte personnel d’activité est passé à la trappe : Poubelle !
Fort…


À la fin, on a une loi croupion qui me faisait bien rigoler, des problèmes de la couverture sociale des indépendants qui crispent tout le monde, et plus personne ne comprend la portée réelle du texte adopté malgré les mobilisations de la rue, malgré la cassure entre deux « gôches-irréconciliables » au Parlement.
Cette loi adoptée en même temps qu’est discuté le texte sur la déchéance de nationalité signe l’échec du « Capitaine-de-pédalo », qui en plus d’être « Gras-nul-laid » se métamorphose en « Tagada-à-la-petite-fraise-des-bois ».


« Manu-Mak-Rond » pourrait en avoir tiré les leçons, en service commandé qu’il est. Il a annoncé d’emblée et très en amont de son érection élection, pendant la campagne électorale, sa volonté de réformer le marché du travail et fait du mot d’ordre « libérer et protéger » l’antienne de sa campagne.
Comme un air de déjà vu : Souvenez-vous de la « réduction de la fracture-sociale » du « Chi »…
Il a tenu à expliquer pourquoi il fallait libérer le travail, pour accroître l’emploi et comment en parallèle il fallait sécuriser le laborieux en réformant l’indemnisation du chômage et en investissant dans la formation (15 milliards d’euros pour former un million de chômeurs).


Sur le premier point, puisqu’on a tout essayé sauf ça, que tout a foiré – sauf ça – il aura probablement des résultats… comme partout au-delà de nos frontières.

Même si ce n’est pas vraiment de son fait : L’emploi dépend de l’activité manufacturière. Celle-ci dépend pour partie du pouvoir d’achat solvable des clients des entreprises du pays.
Pour partie seulement : Elles ont aussi des clients hors du pays (et ne sont pas forcément à la pointe des exportations comme on vous le répète souvent et insiste la balance des importations/exportations depuis des décennies…).
Donc de la croissance mondiale, hors les frontières…
Or, jusque-là et depuis « Mythe-errant », quand on redonnait du pouvoir d’achat aux locaux, ces kons-là, ils achetaient des produits importés pour le moins assez… peu créateur d’emplois-solvables au pays.
En revanche, depuis 1981, les pays étrangers se régalaient avec délectation de chacun de nos plans de « relance », le dernier ayant été celui de « Bling-bling » avec les 26 milliards de « Dévide-gens » (qui devait en faire comme si il y en avait 100 !)…
Sur le second point, la « Flexi-sécurité », c’est un gag vide de sens comme « Tagada-à-la-fraise-des-bois » a su nous le démontrer.
15 milliards pour la formation là où on en claque déjà 32 qui assomment les entreprises (et le chaland, puisqu’on retrouve tout ça dans les prix des produits et services offerts par celles-ci), c’est une méga-piqûre dans une jambe de bois, il faut bien en être conscient…
Mais si ça « fait vendre », pourquoi pas ?
Parce qu’il faut reconnaître au moins un talent à « Manu-Mak-Rond », c’est que le marketing, de celui qui ferait faire acheter des congélateurs à des esquimaux, manifestement il sait y faire… 


Lorsqu’en cours de campagne, les « Mes-Luches » de la « Transe-soumise » lui a réclamé le retrait de ce projet de réforme pour prix de son ralliement à la stratégie d’un « Front du refus » du « F.Haine », il s’y est refusé.
Fort : Son élection sur un programme aussi clair vaut mandat désormais politique ! Certes, il a été élu au second tour grâce à une majorité qui voulait faire barrage à « Marinella-tchi-tchi », mais c’est la règle des seconds tours.


L’engagement réitéré à procéder par ordonnances pour faire passer sa loi travail au plus vite et sans débat, engagement majeur et renouvelé lors du discours d’investiture, est un gage supplémentaire de cette détermination car il inscrit cette loi en tête de l’agenda politique du nouveau gouvernement de transfuges (pas-très-propres sur eux) et de la nouvelle Assemblée sans contrevenir pour autant aux règles de la démocratie sociale puisque les syndicats ont été saisis de ces projets entre les deux tours de la présidentielle et seront consultés par le nouveau gouvernement de félons.


Enfin, les thèmes de la nouvelle réforme ont été longuement débattus à l’occasion de la loi « El-Konnerie » et évoqués très en amont avec la CFDT ce qui permet d’envisager une procédure accélérée. La recherche d’un accord préalable avec la CFDT a été un objectif majeur du président « tout-nouveau-tout-beau » avant même son élection. Un compromis dont on entrevoit aujourd’hui les contours tant sur la formation que sur l’indemnisation du chômage, ou la « barémisation » des indemnités, qui sont désormais envisageables.


Au total et par rapport à la méthode de réforme de son prédécesseur, le contraste est saisissant tant dans la pédagogie de la réforme, la gestion des relations avec la CFDT que l’absence de  parasitage politique de la loi comme ce fut le cas avec la querelle « Mak-rond/Valse ». Dès lors, on peut espérer échapper aux effets délétères de la réécriture de la loi pour gagner des soutiens, calmer les frondeurs qu’on n’entend plus (pour cause de campagne-législative), tenir à distance les jeunes (qui seront en vacances), désarmer les oppositions violentes dans la rue (qui vont aussi partir à la mer sous le soleil).


Pour autant, rien n’est gagné. Apprendre des échecs de « Tagada-à-la-fraise-des-bois » est une chose, réussir des réformes sociales majeures en est une autre.
Il a trois possibilités. La première est de mettre en œuvre son programme, pousser son agenda de réformes dans sa cohérence, en procédant rapidement par ordonnances, investir son capital politique, faire œuvre de pédagogie donner des gages à Bruxelles et Berlin et prendre le risque d’aller à la confrontation avec les syndicats… et alors de perdre.


La deuxième est plutôt de mettre en œuvre une réforme gradualiste sur la durée, ce qui devrait le conduire à ne pas franchir les lignes rouges de la CFDT sur le référendum d’entreprise, sur le plafonnement impératif des indemnités de licenciement sans cause réelle et sérieuse, sur le paritarisme dans la gestion de l’assurance-chômage.
Le risque là est d’en faire trop peu et de ne pas convaincre.


La troisième est de renoncer en pratique à la réforme du marché du travail en multipliant les concessions selon un schéma que l’on a que trop vu depuis 20 ans. Une réforme audacieuse sur le papier, de réécriture en réécriture, finit par perdre de son tranchant et de son efficacité.


Peut-il réussir à convaincre l’opinion publique que pour libérer l’embauche il faut rendre prévisibles les conditions de la séparation, qu’il vaut mieux sortir un jeune du chômage et le mettre en formation même au prix d’un aménagement du Smic, et qu’au total l’accord d’entreprise au plus près du terrain est préférable à des règles générales impersonnelles ?
Il n’y croit même pas : Le choix des ordonnances témoigne de sa volonté de faire vite, qui ne dit rien de sa détermination à convaincre et à faire une réforme réelle qui traite à la racine les problèmes du marché du travail.


S’il venait à composer à l’excès, pour ne pas irriter les syndicats, alors c’est notre pratique de la démocratie sociale qui se trouverait en question. Celle-ci peut-elle être opérante avec des syndicats affaiblis et divisés qui ne s’entendent ni sur le diagnostic, ni a fortiori sur les solutions, qui refusent de s’emparer de problèmes vitaux pour l’avenir du pays, de ses entreprises, de ses emplois ?…
La montée en puissance de la CFDT peut donner quelques raisons d’espérer mais si le prix à payer est la dénaturation des textes pour tenir compte de la concurrence syndicale, c’est foutu.

La longue bataille contre la loi « El-Konnerie », les manifestations, les pétitions, les violences… sont autant indices d’une conflictualité et d’une violence qui ne reculent pas avec le temps. Comment mettre en œuvre des réformes votées au Parlement, largement concertées et acceptées par le principal syndicat, quand la paix civile est en cause et que les « Gauloisiens » témoignent d’une sympathie renouvelée pour la censure législative par la rue ?
D’autant que les réformes du marché du travail sont urgentes, mais elles ne produisent des effets qu’à moyen/long terme, et elles nécessitent la mobilisation par les nouveaux élus de l’essentiel de leur capital politique.
Une présidence « jupitérienne » et un président à la parole rare ne feront rien à l’affaire : Il faudrait d’immenses efforts de pédagogie et une bataille de tous les instants sur le terrain pour gagner l’opinion et créer un climat favorable à la réforme.
Or, ce n’est pas possible.
Et le chemin des ordonnances permet de s’en passer…

Par ailleurs, de tels projets de réforme, indépendamment de leur portée économique ou sociale, ont des effets politiques forts sur les partis (le « P.Soce » a décidé de partir en guerre contre une nouvelle loi Travail), ils sont au cœur de la recomposition syndicale (FO gère une transition au sommet et la CGT entend s’opposer) et seront scrutés à Berlin et à Bruxelles.
D’où la tentation d’amender, de différer, de chercher des accords rapides au prix de concessions qui dénaturent le sens de la réforme.
Si le nouveau pouvoir venait à renoncer, alors le risque est d’aggraver l’image d’une « Gauloisie » bloquée, décidément irréformable quelle que soit l’équipe au pouvoir.

C’est probablement pour cette raison que tout le monde va partir en vacances estivales avec une « nouvelle-chambre », laissant le pouvoir en place « ordonner », pour s’y retrouver à la rentrée, réforme votée, mise en place, décrets publiés et on passera enfin à autre chose.
À propos… Bonnes vacances (même si c’est anticipé pour beaucoup) !

lundi 29 mai 2017

« Beau-riz-Bouillon »


L’homme qui voyageait avec 350.000 euros en liquide

L’actualité judiciaire me donne l’occasion de revenir sur un post récent, où je tentais de partager – en tout cas de vous l’expliquer – mon opinion relative à la « théorie du complot », ou le « complotisme ».
Vous aviez compris que globalement, ça m’amuse toujours. Parce qu’il n’existe pas UN complot, pas plus que DES complots, mais une série innombrable de « coups fourrés » qui se chevauchent, s’entremêlent, s’accumulent, s’épaulent, se contrarient, partout, tout le temps, ou presque…
C’est presque par hasard que finalement on peut, à partir des « signaux faibles », mes fameux « fils-rouges » qui apparaissent de temps à autres pour parfois disparaître aussi vite, détecter une connivence qui converge vers un objectif préétabli.
Naturellement, en matière financière, économique mais surtout « politique », il est parfois des résultats qui impactent notre quotidien de façon tellement surprenante qu’on ne peut pas ne pas se poser la question de l’existence « d’un plan ».
Nos dernières élections présidentielles et jusqu’à leurs primaires préalables en témoignent, comme les suivantes, pour nous avoir tous surpris…

Il faut reconnaître que pour l’essentiel, nos vies sont « commandées », téléguidées dans nos actions quotidiennes, nos activités lucratives ou non, nos loisirs, par toute une série d’éléments, culturels, cultuels, politiques, sociaux, économiques et financiers, qui forment nos personnalités, opinions et jugements, conscients ou inconsciemment, et réduisent notre espace de liberté à finalement assez peu de chose.
Nous ne ferions que ce que les circonstances – le situationnisme-appliqué – nous commandent de faire.
Et nous le faisons plus ou moins bien – la « réussite » étant un mix de travail-talent-chance, fameux triptyque Voltairien – plus ou moins dans les temps et délais, plus ou moins correctement.
Et s’il y a « erreur », nous assumons, nous expliquons et parfois nous réparons.
Perso, je passe un bon tiers de mon temps à « récupérer » les konneries de mes collaborateurs et entourage avec plus ou moins d’urgence : Je suis aussi payé pour ça et c’est souvent chronophage…
En bref, nous sommes placés là pour ça, après avoir été formé pour ça…

Alors prenons le cas du sieur qui passait la semaine dernière devant ses juges correctionnels pour des délits  de « blanchiment de fraude fiscale », « faux et usage de faux », « manquement à l’obligation déclarative de transfert de capitaux » et « abus de biens sociaux » où il encourt jusqu’à cinq ans de prison et d’importantes amendes pour ces chefs d’accusation…
Courant été-2016, il a été réintégré au ministère des affaires étrangères, après quatre années de « mise en disponibilité », et affecté en mission de renfort aux Nations unies (ONU). Il a été suspendu alors qu’il était à New-York, dans la foulée de son renvoi en correctionnelle.

C’est un « bad-boy » arabophone de la galaxie de « Bling-bling », notre « ex-Vénéré-président » battu à plat de couture par le premier canasson boiteux venu, « Tagada-à-la-fraise-des-bois » en 2012, tellement il s’est révélé mauvais au fil de son quinquennat finissant.
Rappelez-vous, ce prévenu-là était antérieurement ambassadeur de « Gauloisie-splendide » en Tunisie, en 2011. 
Un type pas très diplomate en raison de son franc-parler peu usité dans ces milieux-là et une succession de maladresses avaient entaché sa carrière au Quai d’Orsay, tel qu’il avait finalement fallu le suspendre en novembre de la même année.
Le gusse avait été interpellé le 31 juillet 2013 avec une petite valise contenant 350.000 euros et 40.000 dollars en billets de banque alors qu’il s’apprêtait à prendre le Thalys pour Bruxelles, gare du nord.
Épisode rocambolesque d’ailleurs : Naturellement, les douaniers sont d’abord là pour choper les petits-dealers qui viennent d’Amsterdam avec leur approvisionnement de merde en vente-libre dans les coffee-shops du port aux dames.
Il les aperçoit effectuant apparemment des contrôles de hasard à l’embarquement du Thalys, il fait brusquement demi-tour, se planque derrière un pilier et se fait dès lors immanquablement repérer…
Ils savaient probablement sur dénonciation d’un indicateur bien informé : Pas un hasard…

Déjà, avec les dizaines de milliers de voyageurs qui traversent tous les jours ladite gare, tomber sur un mek-cravaté se baladant innocemment avec une « petite-fortune » sur lui et qui ne va ni en Suisse ni au Luxembourg avec son pactole, excusez du peu, mais les douaniers se sont montrés particulièrement chanceux.
En plus, le mek a probablement sur lui son passeport diplomatique et en a probablement usé, tel qu’il a dû falloir mobiliser une officier supérieur et une forte escouade de pandores pour l’intercepter.
En plus, moi quand je me promène avec plus de 50 euros sur moi, je balise, surtout si cet argent n’est pas à moi, encore plus quand il est à moi. Au mieux, quand je fais franchir une frontière à « quelques valeurs », tableaux, statuettes, pièces d’or, titres au porteur, un, même parfaitement légalement, c’est escorté, deux c’est en bagnole et sur les « petites-routes » (les autoroutes, gares aéroports sont de vraies « prisons »), pas en train qui est typique d’un endroit totalement clos dont on ne peut pas s’échapper…
Pas lui : Il y va avec la bouche en cœur (ou en kul-de-poule…).
C’est dire qu’il n’y a pas de hasard : La douane avait été renseignée bien avant, c’est évident et personne ne l’avait prévenu, lui.
Première trace d’un « coup-fourré »…

Il faut dire que l’ex-conseiller diplomatique de « Bling-bling » à l’Élysée a été un temps reconverti comme consultant, et est encore plus kon que ça, puisque non seulement il ignore que le code de douanes impose de déclarer tout transfert international en liquide à l’intérieur de l’Union européenne au-delà de 10.000 euros, sous peine d’amende, alors que c’est parfaitement légal quand on le déclare, mais en plus, avec les douanes, il est très courant de « transiger » pour éviter un procès public.
Tu payes l’amende, tu te fais confisquer le pognon que tu portes et tu ressors libre.
Pas lui !
Deuxième indice d’un « coup-fourré » : Serait-il en « mission commandée » tel qu’il ne peut pas s’excuser auprès des autorités ?

Plus kon encore que ça, le gars te vous raconte une histoire à dormir debout avec un ticket de logement en main : Monsieur « Bouillon » « n’opposera pas son droit au silence, il veut s’expliquer et mettre à bas les fantasmes du parquet », assure son avocat.
Non mais n’importe quoi !
N’est-ce pas une manœuvre d’enfumage-compact qu’il serait prêt à servir, là ?
Et en effet, il avait expliqué aux enquêteurs que ces sommes provenaient de ses activités professionnelles privées en Irak. Selon sa version des faits, ses prestations étaient rémunérées en liquide du fait des carences du système bancaire irakien. Évidemment, les investigations des services n’ont pas permis de retracer l’origine des espèces…
D’autant que les carences du système bancaire irakien, c’est du fantasme pur et dur puisqu’il est aux mains des américains, contrairement aux iraniens privés d’accès au Forex à l’époque.
Alors certes, avec les accords « pétrole contre nourriture » qui a nourri de phénoménales commissions occultes depuis la fin des deux conflits, il y a bien eu des espèces qui se sont promenées.
Encore actuellement depuis les bastions de l’EI…

Et puis notez qu’un billet de banque, tous les billets de banques, sont comme les voitures : Immatriculées, estampillées, cartographiées, boîte, moteur, châssis, suivies de loin en loin.
Sur un billet de banque, il y a un numéro unique qui indique où et quand il a été imprimé, où et quand il a été mis en circulation et quand il revient dans une agence bancaire, on peut globalement retracer sa vie et son parcours.
Il paraît même que la Mafia rajoute « des signes » de reconnaissance des billets qui transitent entre ses mains lors de ses propres transactions…
Mais là, on ne saura rien de ces divagations de billets : Impossible de remonter l’origine des euros ni même des dollars.
Curieux, non ?
Troisième indice d’un « coup-fourré »…

La justice, parfois atteinte de cécité, le soupçonne seulement de les avoir cachés au fisc et d’avoir produit de faux justificatifs. Sa défense assure, au contraire, que « ces sommes ont dûment été enregistrées et déclarées par sa société de conseil, Spartago », contestant toute fraude, blanchiment de fraude ou abus de bien social au détriment de Spartago, la couverture légale sous laquelle le sieur intervient deux ans après avoir quitté son poste à Bagdad. Ce serait un « conseilleur » avec un rôle de « facilitateur » entre entreprises irakiennes et « Gauloisiennes » dans la conduite d’un projet de construction du stade olympique géant…
On se demande d’ailleurs, parce que le stade de 20.000 places n’a toujours pas vu le jour.

Et lui d’expliquer devant ses juges que dans cet Irak encore très désorganisé qui sort de la guerre civile, les virements internationaux ne sont pas sécurisés, le règlement par chèque, l’obligeant à monter une société locale, est à exclure, et que pour toucher dans ce pays dangereux ce « salaire de la peur », il n’y a pas d’autre moyen que les liasses de billets… lui qui panique à la vue d’une escouade de douanier propres sur eux…
D’accord, admettons, mais ces billets ont une signature et c’est vrai que c’est le propre des « grandes économies » en déroute, telles les USA où les journaliers, parfois analphabètes, n’ayant pas de compte en banque, sont payés à la journée, les salariés à la semaine.
L’Irak en fait partie, mais pas pour un tiers de million d’euros qui n’est pas une devise commune sur place : Seulement pour des dollars US, on peut comprendre !…
Bref, du grand n’importe quoi : Quatrième indice d’un « coup-fourré »…

Et « cette somme, qu’alliez-vous en faire ? » questionnera le président du tribunal en audience : « En conscience, en vous regardant les yeux dans les yeux, mon objectif était d’intégrer ces sommes dans ma comptabilité », répond l’autre qui parle aussi d’argent qui « l’embarrasse » et lui « brûle » les doigts : « Je n’avais jamais eu une telle somme devant moi, j'étais comme une poule devant un couteau ».
Grosse rigolade : Je crois que mon plus gros chèque, ça eu été 29 millions. C’est vrai qu’on regarde à deux fois le solde disponible en banque avant de signer, mais la main ne tremble pas devant l’alignement des zéros.
En revanche de l’argent liquide, en espèce, on le compte et on le dépose à la banque, s’il brûle les doigts, soyons un peu sérieux…
Le mek n’est manifestement pas clair sur lui mais ne veut pas cracher le morceau !
Et quel « morceau », SVP ?

Eh bien il faut se rappeler de la période printemps 2012 à fin 2013 si vous voulez comprendre ce qui s’est passé.
Mais ne comptez pas ni sur les juges, ni sur les médias pour vous rappeler tout ça : Ils ont oublié (mais pas vous) !
J’en fais d’ailleurs une relation « romanesque » ici, pour plus d’explications (à lire absolument pour qui un fait reste un fait).
De façon synthétique, après la raclée de « Bling-bling » au printemps 2012, son parti est en faillite, frais de campagne dépassant les plafonds autorisés, plus une amende pour le candidat prié de rembourser ses dépassements.
Seule solution : « Blanchir » du pognon blackélisé.
Et ce sera fait à travers le « Bling-bling-au-thon » !
Une opération financée comme expliqué ci-avant avec des reliquats du « Grand-emprunt » pas encore tous appréhendés à ce moment-là (mais là c’est du roman-pur : Les fonds viennent en réalité de Libye via la Suisse, comme on le saura plus tard).
Un truc fabuleux à bien remettre en musique au moment des faits, du déroulé ante et post opération, qui en aura à peine surpris quelques-uns et aura ensuite été enterré savamment…
Et alors quoi ?

Eh bien, le sieur « Bouillon » était simplement en charge de planquer « hors les frontières » les reliquats pour des jours meilleurs.
Comme il s’est fait piquer le pognon par les douanes, il s’est embarqué dans des explications aberrantes – l’écran de fumée – pour donner le change et ne pas « donner » son commanditaire : Ce gars-là qui se présente comme le « James Bond » du quai d’Orsay a les kouilles pour ne pas cracher le morceau.
Après tout, il en a vu d’autres à Bagdad, justement…
Depuis, on aura su que les financements occultes de « Bling-bling » venaient effectivement de Libye, mais qu’il n’était pas question de révéler, que dis-je, de mettre la puce à l’oreille d’un juge d’instruction, quant à leur existence.

En bref, pas de « complot » en réalité : Juste la partie visible d’une opération foireuse, mal-ficelée, mal-exécutée, qui laisse des traces de « coup-foireux » plein partout dans son sillage.
Et que personne d’autres ne vous révélera que le sieur « Incroyable Ignoble Infreequentable » (dit aussi I3) sur son « piti-blog », parce que c’est la seule explication logique possible sans tordre le cou à la réalité « révélée ».
Si « complot » il y a, c’est seulement pour cacher ce qui ne peut pas être étalé sur la place publique sans provoquer une onde de choc qui balayerait tout, rien de plus.

Vous le voyez, rien d’extraordinaire, juste une remise des points sur les « i » et des barres aux « t ».
Verdict judiciaire le 7 juillet, pour une amende (celle des douanes) et une peine de principe avec sursis pour « Bouillon ».
Verdict dans les urnes le 18 juin, date anniversaire d’un appel à la résistance.
Et personnellement d’en conclure que tout cela n’est finalement pas totalement hasardeux : « Mak-Rond » a été élu, probablement avec une majorité parlementaire « à la botte », pour clore ces chapitres mafieux qui minent la vie politique de ce pays via la corruption des élites politiques, désormais toutes (ou presque : Même un de ses ministres n’est pas tout-blanc)  remisées au rancard et sans faire de bruit : Une opération « mains-propres » qui a presqu’atteint ses objectifs sans faire de dégâts.

Reste à savoir s’il va aller jusqu’au bout et comment… car il en reste.
On saura aussi autour du 11 juillet la « pente » du futur des prochaines années que ces affaires vont prendre : On peut imaginer des « contrecoups » à venir.
Épisodes à suivre avec délectation, histoire d’en rire encore.
Mais de conclure que tout s’explique, absolument tout, les faits restant têtus, pire qu’un mouflon corsu.