L’attentat
sur les Champs-Élysées
Une fois de plus, j’ai la gorge nouée. Je suis infiniment triste du décès
d’un jeune flic, mort pour le pays, mort pour rien sous les balles assassines
d’un terroriste.
C’est affreux, c’est dément.
Je l’ai appris par texto : Un ami s’inquiétait pour moi et moi je
m’inquiétais pour ma « nichée » et mes amis.
Presque soulagé finalement qu’il n’y ait pas eu de carnage, juste deux
flics et une résidente allemande blessés, mais dans le lot, un homme qui ne
reverra plus jamais ses proches.
Je ne vous cacherai pas que je m’y attendais : Depuis le début, cette
élection présidentielle ne « fonctionne » pas comment prévu, comme de
coutume.
Un scrutin sous influence, d’abord américaine, de l’administration
démocrate…
Et leur propre élection présidentielle semble avoir été « sous
influence » russe. Semble seulement, mais les traces laissées sur les
réseaux ne laissent pas beaucoup de place au doute, sauf aux yeux des aveugles,
« bien entendu… ».
Depuis, les efforts « d’influence », de déstabilisation se sont
reportés ailleurs. L’Allemagne d’abord, puis probablement dès la rentrée
prochaine (puisque ça a commencé en ce début d’année) avec vraisemblablement et
un détour par celles organisées par Londres en UK le mois de juin prochain et
encore d’autres très prochainement.
Et puis le lendemain, c’était au tour du siège du FSB (ex-KGB, dont on se souvient qu’il a formé le patron du Kremlin) d’être victime d'une attaque à l’arme à feu : Trois morts de ce que j’ai compris.
Comme quoi, les choses semblent infiniment plus complexes qu’il n’y apparaît.
Nous y reviendrons (paragraphe rajouté dimanche, hier, depuis l’aéroport).
Et puis le lendemain, c’était au tour du siège du FSB (ex-KGB, dont on se souvient qu’il a formé le patron du Kremlin) d’être victime d'une attaque à l’arme à feu : Trois morts de ce que j’ai compris.
Comme quoi, les choses semblent infiniment plus complexes qu’il n’y apparaît.
Nous y reviendrons (paragraphe rajouté dimanche, hier, depuis l’aéroport).
Ils auraient peut-être pu se contenter de dérégler le climat et pousser
l’anticyclone venu du pôle-nord à quelques gelées qui auraient laissé les
« indécis » confinés chez eux, mais même le climat n’obéit plus : Le temps était incertain.
Ils sont déjà 30 % qui ne savaient toujours pas pour qui voter la veille
de la clôture de la campagne. Peut-être n’iront-ils pas voter finalement,
tellement la menace qui pèse sur les files d’attente devant les bureaux de vote
pourrait les en dissuader.
Vous rajoutez les 15 % d’abstentionnistes habituels et ce matin – ou dans
la journée – vous aurez les deux « qualifiés-surprise » du second
tour.
Je trace ces lignes depuis Bruxelles où je suis ce samedi à l’aube…
Je ne sais donc rien de ce que les urnes contiennent depuis la veille au
soir, en attente de dépouillement.
Et j’espère être à l’heure pour glisser mon propre bulletin dans l’urne de
mon bureau de vote du consulat-local, tout en restant à la merci d’un retard
climatique ou pire, de mon avion…
Non, on nous refait le coup de Madrid-mars 2004.
Puis on nous a fait celui des loups-solitaires (et chapitres suivants) qui attaquent à
Toulouse en 2012.
Je me rappelle encore que : Je suis Charlie en janvier 2015. Je n’ai rien à dire en novembre de la même année. Je suis de nouveau sidéré en juillet 2016.
Entre-temps, en avril 2017, on a appris que plus de 17 préparations
d’attentats ont été déjouées, parfois de façon in extremis durant l’année 2016.
Et encore 7 en 2017 rien que sur le territoire de l’hexagone : Les
forces de l’ordre ont appris à exploiter les « signaux-faibles » des
réseaux (et ça n’a rien à voir avec les lois anti-terroristes votées
entre-temps).
Mécanisme que je vous « romançais » encore cet été avec la CISA et
son logiciel « BBR » (une pure invention romanesque de ma part).
Mes « cousins-natios », en « Corsica-Bella-Tchi-tchi »,
savent cela depuis l’assassinat du Préfet Érignac : Un simple texto vous
géo-localise aussi sûrement qu’une bouée Argos.
C’est probablement pour cette raison qu’il y a tant de
« zones-blanches » dans nos montagnes corses…
À trois jours du premier tour de l’élection présidentielle, un policier a donc
été tué et deux autres ont été blessés sérieusement, jeudi soir, lors d’une
fusillade à l’arme automatique sur les Champs-Élysées. L’échange a eu lieu non
loin du magasin Marks & Spencer (resté fermé le lendemain), près de la
station de métro Franklin D. Roosevelt. Une passante étrangère a également été
touchée.
« Ça dure quoi ? 30 secondes,
45 secondes… On n’a pas le temps de réagir sur le moment. Il n’y a pas eu de
mouvement de foule. »
« Ça a été fulgurant »,
a raconté un homme interrogé par « trans-info », précisant que
« les Champs-Élysées n’étaient pas
vraiment pleins à cette heure-là. Il n’y avait pas une grosse affluence. »
L’attaque a été revendiquée très rapidement par l’État
islamique (Daech) dans un communiqué rédigé en arabe de son agence de
propagande Amaq. Le groupe djihadiste a par ailleurs présenté l’assaillant
présumé sous son nom de guerre : « Abou Youssef al Belgiki ». Joseph le Belge…
Aux alentours de 22 h 15, plus d’une heure avant la revendication de l’État islamique, le parquet
antiterroriste s’était saisi de l’enquête et avait confié les investigations à
la section antiterroriste de la brigade criminelle du 36, quai des Orfèvres
(SAT) ainsi qu’à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).
Selon les premiers éléments recueillis, l’homme serait né en 1977. Connu
des services de police, il n’était toutefois pas sous le coup d’une fiche S
(pour Sûreté de l’État) en cours de validité au moment des faits.
Des actes d’identification étaient toujours en cours tard dans la soirée.
En outre, une perquisition était également en cours aux alentours de minuit en
Seine-et-Marne, à son domicile.
Puis plusieurs personnes de son entourage ont été mises en garde-à-vue.
Au même moment, Matignon avait fait savoir que le Premier ministre, « Nanar-Casa-nova »,
se rendait à l’Élysée pour faire le point avec « Tagada-à-la-fraise-des-bois »,
le président en exercice pour encore quelques jours. À l’issue de cette réunion
de crise, le président a affirmé que « ces
faits sont des faits terroristes ».
« Nous serons d’une vigilance
absolue. Chacun comprendra que mes pensées vont vers la famille du policier tué
» a-t-il également dit, annonçant qu’un « hommage national sera rendu à ce fonctionnaire de police qui a été
ainsi lâchement assassiné. Nous devons tous prendre conscience que les forces
de sécurité font un travail particulièrement difficile et que le soutien de la
nation est total. »
Bien évidemment.
L’assaillant, qui a été abattu par des tirs de riposte, serait arrivé en
voiture peu après 21 heures. Il en est sorti avant d’ouvrir le feu sur un car
de police et de se mettre à courir derrière les policiers, précise-t-on de
source gouvernementale.
Les Champs-Élysées ont été coupés à la circulation dans les deux sens et
la préfecture de police a émis une alerte pour demander aux Parisiens d’éviter
la zone. Les stations de métro donnant sur la grande artère ont été fermées.
Les cafés et les rues adjacentes ont également été évacués, alors que dans le
ciel, la torche d’un hélicoptère de la police balayait les rues. Des policiers
lourdement armés hurlaient quant à eux sur les passants qui s’approchaient de
s’en aller.
Depuis la semaine dernière, les candidats à l’Élysée bénéficient d’une
sécurité renforcée, après la découverte d’un projet d’attentat pendant la
campagne.
Jeudi soir, leurs équipes présentes à Saint-Cloud pour l’émission
télévisée avant le premier tour ont été prévenues quasiment en direct de
l’attaque sur les Champs-Élysées, via leurs gardes du corps, des policiers
appartenant au Service de protection de la personne (SDLP).
L’annonce de la fusillade est survenue pendant le passage de « Deux-Noix-Âme-Mont »
sur le plateau de TF2, donnant un côté totalement surréaliste à l’émission où
il était question d’état d’urgence et de réduction du nombre de fonctionnaires.
Cette attaque est survenue trois jours après l’arrestation de deux
suspects à Marseille, accusés de préparer un attentat. Leur garde à vue se
prolongeait jeudi soir au siège de l’antiterrorisme en région parisienne.
Puis des précisions survenaient au fil des heures : L’assaillant
serait un « Gauloisien » né en 1977 en Seine-et-Marne à Livry-Gargan.
En 2005 il avait été condamné à 15 ans de prison pour avoir déjà tiré sur des
policiers.
Il se nomme Karim Cheurfi, une carte grise a été retrouvée dans son
véhicule garé devant la scène de l’attaque. Ce nom est celui d'un homme connu
des services antiterroristes, selon des sources proches du dossier citées par
l’AFP.
« L’identité de l’attaquant est
connue et vérifiée », a confirmé le procureur de Paris, lors d’un
point presse dans la nuit. Des perquisitions dans son domicile de Seine-et-Marne
ont été menées dans la soirée, a confirmé le magistrat.
Ce suspect était visé par une enquête, après avoir manifesté son intention
de tuer des policiers, pour avoir déjà été l’auteur de plusieurs tirs sur des
policiers en 2001 après un contrôle routier, comme en témoigne un article de
presse de l’époque.
Lors de sa garde à vue, le suspect alors âgé de 24 ans et déjà connu
défavorablement des enquêteurs pour des faits de violence, avait récidivé. Au
moment de réclamer des médicaments, il avait profité d’un mouvement du policier
qui lui faisait face pour subtiliser son arme, un pistolet 38 spécial.
Le gardé à vue avait fait feu à cinq reprises. Les trois policiers touchés,
dont un élève gardien de la paix et le frère de celui-ci, de plusieurs balles
lors de ces deux incidents successifs, avaient survécu à leurs blessures.
En première instance, en 2005, Karim Cheurfi avait été condamné à 20 ans
de prison ferme pour cette triple tentative d’assassinat. Une peine allégée de
cinq ans lors de son jugement en appel, en 2007, par la Cour d’assises du
Val-de-Marne.
Rien à l’époque ne faisait état d’une radicalisation.
L'homme était visé par une enquête antiterroriste pour avoir manifesté son
intention de tuer des policiers et avait été arrêté le 23 février dernier,
avant d’être remis en liberté par la justice faute de preuves suffisantes,
selon des sources proches de l’enquête.
Que de défaillances suspectes !…
Paris encore frappée en plein cœur.
Les principaux candidats à la présidentielle, qui défilaient sur un
plateau de télévision pour un dernier grand oral, ont dénoncé l’attentat et
apporté leur soutien aux forces de l’ordre. Trois « principaux
finalistes » ont annulé leurs derniers déplacements prévus vendredi.
En revanche, le quatrième, le candidat de « La France insoumise »
a lui souhaité « ne pas interrompre
le processus de notre démocratie de manière à bien démontrer que les violents n'auront
pas le dernier mot contre les républicains ».
Son entourage a confirmé le maintien de son programme pour vendredi.
Merci : C’est la seule bonne attitude !
Le candidat « soce » également, mais lui sans doute préoccupé
par son futur score…
Peu importe.
Il faut que cesse ces « perturbations » du processus électoral
que certain se permettent de biaiser.
Islamiste peut-être, martyr-suicidaire plus certainement, agissant
probablement sous fausse bannière.
Laquelle ?
On va savoir dans la journée, avec les résultats définitifs de ce premier
tour, a qui aura profité le crime.
Un début de réponse.
Et une question : Tout cela vaut-il la mort violente, par arme à feu,
de deux personnes à la fleur de l’âge, l’assassin et sa victime ?
Quels sont les cyniques qui tentent de nous manipuler ainsi ?
Il faut que j’y réfléchisse et peut-être vous proposerai-je cet été
quelques débuts d’explication.
Comme d’habitude « romancés », parce qu’il est des choses qui ne
peuvent pas apparaître autrement.
Laissez-moi enquêter et réfléchir, s’il vous plaît.
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