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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 11 avril 2017

Petite leçon de « patriotisme »,

Infligée à « Marinella-tchi-tchi »
 
Ça s’est passé à Ajaccio le week-end dernier. La « Corsica-Bella-Tchi-tchi », son 60ème Giru, ses essais pyrotechniques le long d’une façade de l’agence EDF de Bastia, ses manifestations cortenaises pour obtenir la libération de quelques têtes brûlées d’étudiants, les candidats à la présidentielle qui se succèdent et se croisent.
Peu importe : Ils votent « Bling-bling » et c’est un des rares départements, le seul même, où le « F.Haine » a su faire des scores à la « Poux-toux » aux dernières régionales.
Il faut vous que ce sont les « natios » qui ont gagné ce scrutin-là. Depuis, ils pataugent grave entre la CTC et ATC, qu’on en discute toujours de réunifier le département, de l’usage et de l’apprentissage de la langue locale et que « les affaires », notamment mafieuses et de bétonnage des côtes, ont nettement ralenti.
Même que le préfet de région a lancé une énième opération de nettoyage des paillotes dans la plus grande… concertation : Ils ont jusqu’en 2018 pour se mettre aux normes, si la mesure n’est pas repoussée une énième fois…
 
En attendant, on remet encore de l’ordre dans le cadastre en créant des titres de propriété à tout-va et les pinzuti persistent à emménager.
Les notaires ont enfin trouvé l’astuce qui met au rang des curiosités iconoclastes l’idée d’une obligation de résidence décennale avant de pouvoir acquérir un lopin de terrain ou une bicoque : Il suffit de faire un bail emphytéotique avec option d’achat à un euro et de lever l’option dès après la première année, ou la période décennale prévue pour plus tard, pour habiter « là où l’on se sent bien » d’y vieillir.
« Ubi bene, ubi patria »…
 
L’Île-de-Beauté reste accueillante, très accueillante.
Quoiqu’on ait pu en dire et malgré le Noël ajaccien de 2015, des familles de réfugiés syriens sont accueillies. À Belgodère, ils les ont mis dans l’ancienne gendarmerie car ils n’en espéraient pas tant : Avec 4 gamins en bas-âge tout neufs, l’école ne fermera pas à la prochaine rentrée scolaire !
Il faut dire que les saisonniers maghrébins pullulent tout au long de l’année et que « Bambou », un sénégalais, black de chez black, une vraie boule d’anthracite, intégré depuis tout-petit parle le Corse avec l’accent local depuis tout jeune…
Et ça ne fait aucune difficulté.
 
Quand on aime sa patrie, sa terre, ses terroirs, ses paysages, son environnement, son histoire, sa culture, ses traditions – qui ne sont pas plus mauvaises ni meilleures qu’ailleurs – on partage : Il y a assez de place sur la planète pour tout le monde.
Du moment que tous restent solidaires et que personne ne vient faire sa loi qui n’est pas celle des locaux.
Alors les discours frontistes, ça ne passe pas.
Du coup, ça n’a pas loupé : Elle croyait venir en terrain conquis, elle a été gazée !
Une bagarre a éclaté à son meeting et la salle a dû être évacuée.
 
Cacophonie immédiate : Les jeunes-kons que sont « Maître Lardco » député de la formation Bleu-blanc-rouge ou même « Da-Vide-Crache-line » ont évoqué respectivement l’action de la CGT ou de « milices d’extrême gauche ».
N’importe quoi !
Ça n’existe pas sur l’île. Au mieux, y’a le STC (Syndicat des « Travailleurs » Corses).
Il a accusé le préfet de Corse-du-Sud d’avoir « laissé les milices d’extrême-gauche avancer à quelques mètres de l’entrée du meeting ».
Et a ajouté qu’un militant du « F.haine » avait été « sérieusement blessé » dans les échauffourées.
Personne ne l’a pourtant vu à l’hôpital voisin…
La correspondante de BFM TV sur place a rapporté que le public présent avait été transféré dans une autre salle du palais des congrès, où le meeting a finalement pu débuter. 
 
En fait, que s’est-il passé ?
De jeunes militants, visiblement indépendantistes, ont perturbé le meeting de « Marinella-tchi-tchi » selon plusieurs journalistes présents sur place.
« Une vive altercation visiblement nationalistes ont été expulsés de la salle par le service d’ordre après une bagarre ». Des gaz lacrymogènes auraient été lâchés dans la salle provoquant l’évacuation des spectateurs.
Le service d’ordre du FN a tenté de faire sortir une quinzaine de manifestants, dont un a crié « a Francia fora » (la France dehors).
Des coups ont été échangés et du gaz lacrymogène répandu, avant que la salle ne soit finalement évacuée pour une autre salle du palais des Congrès d’Ajaccio afin d’y tenir meeting.
C’est selon Corse Matin qu’une cinquantaine de personnes ont manifesté devant le Palais des congrès de la ville aux cris de « I fascisti fora » (les fascistes dehors), « Le FN, on n’en veut pas » pour dénoncer la venue de Marine Le Pen.
Devant, pas dedans…
Et au lieu de cégétistes, sur Twitter, les jeunesses indépendantistes corses, l’organisation Ghjuventù Indipendentista, a revendiqué l’action et la perturbation dudit meeting, contredisant les propos tenus par « maître Lardco » et « Da-vide-Crache-line ».
Attention, ce sont les mêmes qui sont descendus de leur village dans le Cap-Corse pour défendre des touristes agressés : Souvenez-vous !
Un touriste qui s’en met plein les mirettes et respecte les autochtones, il est le bienvenu.
Un touriste qui en agresse d’autres, il n’a pas sa place sur l’Île-de-Beauté.
 
On en avait fait tout un plat, on avait craché sur tout un peuple d’insulaires, plurimillénaire, on avait hurlé, pris des arrêtés, des contre-arrêtés, mobilisé les juges et les « peoples », tartiner à l’encre haineuse des pages entières et pourtant, ce sont les mêmes qui font barrage à la haine, le sectarisme, portée par le « F.haine ».
Ça devrait vous interpeler, car ils ne sont pas très nombreux à oser dire tout haut ce que leur culture de tolérance leur interdit d’admettre.
Une culture qui a aussi fait « La France », sa grandeur, son universalisme, mon pays, celui que j’aime tant (et qui me le rend si mal…) depuis dès avant le premier jour, qui a souffert brutalement et avec cruauté d’être encore et encore ce phare de l’humanité, le 13 novembre 2015 dernier, puis le 14 juillet 2016 et souffrira peut-être encore…
 
Pendant ce temps-là, elle a distillé son poison : « Il existe des spécificités corses qui nécessitent des lois particulières sur le plan fiscal, budgétaire, pouvant être réfléchies et discutées, je n’y suis pas opposée. » (Corse-Matin).
Et heureusement encore, puisqu’elles existent !
Comment être contre le jour qui se lève ?
Mais elle n’était pas venue sans rien, vantant même l’affirmation des communautés d’appartenance Gauloisienne et corse : « Je suis française, intimement française, et parce que je suis française, je suis venue vous dire de ne pas avoir peur d’être corses. » Et de s’exclamer encore haut et fort : « Vous êtes corses et vous êtes français, soyez les deux en même temps ! » Mais encore : « Soyez fiers d’être corses, soyez fiers d’être français », louant les « apports » corses à mon pays (que j’aime tant…).
 
Prônant un éco-régionalisme corse loin de tout centralisme (qu’il soit parisien ou bruxellois) et de tout séparatisme, elle a renchéri : « Je refuse que le béton prenne le pas sur la nature, sur le maquis. Je veux que la Corse reste impétueusement sauvage ».
Sauvage : Ce n’est pas non plus une jungle, non mais !
Et de détailler une série de mesures qu’elle prendrait une fois arrivée au pouvoir : Interdiction d’organiser des matchs de football le 5 mai, en mémoire des 18 personnes mortes dans l’effondrement d’une tribune du stade Furiani, à Bastia, le 5 mai 1992 ;
« Envisager le rapprochement des détenus qui le sont sur le continent dans des établissements corses » ;
Protéger le littoral en luttant contre « la spéculation » et « l’appétit vorace des promoteurs immobiliers » ;
Et promouvoir le « droit des Corses à vivre en Corse ».
Plus démago, on aurait du mal…
 
Et pourtant… à Ajaccio, elle n’oublie pas le parti-Bonapartiste en promettant de transférer en Corse les cendres de Napoléon III, aujourd’hui en Angleterre.
Tu parles d’une revendication !
Pourtant saluée par un tonnerre d’applaudissements du public « aux ordres » !
Elle fait alors appel à l’histoire de la Corse et à son identité enracinée qui n’entre pas en conflit avec l’identité/souveraineté nationale gauloisienne : « La richesse de la France, c’est d’avoir su depuis 1.000 ans réunir dans une alchimie intime cette extraordinaire harmonie entre le particulier et le commun (…). Chacune des composantes, chacune des cultures régionales est un apport supplémentaire, un élément constitutif, une richesse. »
Sauf qu’elle oublie de dire que la « Corsica-Bella-Tchi-tchi » a été « acheté » par le roy des Gauloisiens à la République de Gênes il y a un peu plus de 200 ans de ça, puis est allé écraser les patrioti à Ponte-Nuovo avec des troupes mercenaires étrangères…
Là aussi, c’est historique.
Et d’enfoncer le clou en prenant fait et cause pour une Gauloisie et une Corse unies dans leurs différences culturelles, sans oublier le bilinguisme : « Je serai aussi la garante de la défense de nos patrimoines historiques et culturels si divers et si riches (…) et ici, en Corse, je serai notamment soucieuse de votre belle langue corse. On ne peut aller à l’encontre des peuples. »
Belle, certes, surtout quand elle chante, mais tout autant dans le bouche de « Bambou ».
 
Mais encore, fustigeant encore la mondialisation marchande et cosmopolite, elle affirme sans ambages : « La mondialisation que mes adversaires vous présentent comme heureuse est une machine à laver et délaver les identités. »
Alors qu’elle s’en enrichit.
Et fait remarquer que « l’immigration est peut-être plus importante encore ici qu’ailleurs »… et on peut aussi en être fier, notamment depuis les premiers chrétiens martyrisés par Rome jusqu’aux « pieds noirs » qui y ont trouvé un refuge accueillant.
Pour finir par faire chanter le « Dio vi salvi Regina », l’hymne corse, avant que « La Marseillaise » ne retentisse.
Faute de goût : D’habitude, on fait l’inverse…
 
Moi, je n’y étais pas, mais je leur dis « BRAVO » aux « petits-gars » !
Être « patriote », c’est aimer sa patrie, la cultiver, l’enrichir, la partager.
Être frontiste – je n’ose pas employer le mot « nationaliste » – c’est refuser ce partage, cette ouverture de l’esprit vers l’autre, celui qui n’a pas non plus demandé à naître, ni ici ni là et devenir tel qu’il est, façonné tel quel par les aléas de la vie.
C’est ne pas accepter les différences, c’est couler tout le monde sous le même moule, de gré ou de force, le même uniforme de fausses valeurs de refus, c’est le fascisme.
Si quelques-uns pouvaient vraiment essayer de comprendre ce que c’est derrière les mots et la démagogie électorale, peut-être que j’imaginerai pouvoir mourir un jour en paix, l’esprit rassuré d’avoir transmis des valeurs de tolérance-appliquée à « ma nichée » qui aient quelques fondements durables.
Ce ne sera déjà pas si mal.

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