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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 7 décembre 2016

Démission de « Monsieur Téflon »


Pour ceux qui ne comprennent décidément rien à rien.

Je ne vise personne, mais nous avons tous appris comme tout le monde la démission, à froid, du premier-ministre Nouvelle-Zélandais, John Key, quasi assuré d’être réélu pour un quatrième mandat en 2017.
Fort, très fort !
Ce n’était pas son devoir, ni civique même ni politique et d’autres en traduisent la démarche par un « incompréhensible hara-kiri » pour celui qui a été le « plus populaire de l’histoire » du pays : C’était juste son choix d’homme-libre et il en avait parfaitement le droit !

L’homme-clé du pays annonce ainsi sa démission après huit années à la tête de la nation, et une popularité jamais entamée.
La raison ? « Cela me semble être le bon moment pour partir », a simplement expliqué le chef du parti national depuis dix ans.
Personnellement, j’adore ce genre de lucidité-discrète.
Et lui rends hommage !
On est assez loin du marigot européen et plus particulièrement « Gauloisien », où tout le monde se déchire le fauteuil de Calife, du Calife qui n’en finit pas de sortir, et de celui de « Grand-Vizir » devenu vacant de l’autre côté de la « Seine-sur-Parigot ».
Peut-être que finalement la cantine n’était plus au goût du néo-zélandais, allez donc savoir… !
Et si beaucoup s’interrogent sur cette décision, tous respectent le choix (légitime) de ce premier ministre-là, qui a expliqué tout simplement vouloir « accorder plus de temps à sa famille ».

Un homme droit et de droâte-libérale : Après une carrière d’homme d’affaires jusqu’en 2001, il fait alors son entrée en politique au sein du Parti national.
Élu député pour la première fois en 2002, il est réélu en 2005 et prend la tête du Parti en 2007.
En 2002, il déclare qu’il est favorable à un « degré de privatisation » des secteurs de la santé, de l’éducation et des retraites, pas tout-à-fait comme « Fifi-le-vainqueur », mais en tout cas en avance sur notre époque-gauloisienne.
En tant que député, il vote contre un projet de loi visant à créer des unions civiles pour personnes de même sexe, mais également contre un projet de loi qui vise à définir le mariage comme l’union d'un homme et d’une femme.
Il changera son fusil d’épaule en avril 2013, alors qu’il est au pouvoir, en soutenant une proposition de loi autorisant le mariage homosexuel.
Proposition déposée par la députée travailliste Louisa Wall, et John Key y avait publiquement apporté son soutien.
La Nouvelle-Zélande devient ainsi le treizième pays au monde (et le premier en Asie-Pacifique) à légaliser le mariage pour les couples de même sexe…

Il vote pour un projet de loi qui cherche (en vain) à interdire la vente d’alcool aux personnes de moins de vingt ans.
Et affirme que la Nouvelle-Zélande doit combattre le réchauffement climatique en réduisant ses émissions de gaz à effet de serre.
En 2003, il se prononce pour la participation de la Nouvelle-Zélande à la guerre en Irak aux côtés des États-Unis, Helen Clark, alors premier ministre, s’y oppose, et le pays ne participe donc pas à la guerre.

Il dirige alors l’opposition officielle au gouvernement de centre-gôche de la travailliste Helen Clark de 2006 à 2008 puis, et après les élections législatives de 2008, il devient le 38ème Premier ministre de Nouvelle-Zélande le 19 novembre 2008.
Il forme alors une coalition gouvernementale de centre-droâte avec les partis libéral « ACT New Zealand », centriste « United Future » et le « Parti māori » pour disposer d’une majorité de 70 sièges sur 122 à la Chambre des représentants.
En 2011, il est reconduit à la tête du gouvernement après la victoire de son parti et de ses alliés aux élections législatives de novembre.
Au moment de la révolution égyptienne de 2011, John Key se positionne comme favorable au gouvernement Moubarak. Cette prise de position crée une polémique dans tout le pays.
En septembre 2014, son parti remporte tout seul une majorité absolue des sièges, et Key conserve la tête du gouvernement.
Favorable à l’adoption d’un nouveau drapeau national, il lance la même un processus participatif qui mène à un référendum en deux temps à partir de décembre 2015 au terme duquel le drapeau actuel est conservé.

C’est dire le choc des Néo-Zélandais, patrie des « Blacks », accoutumés plutôt à une certaine routine politique bien huilée et rassurante.
« Nom de dieu, ce n’est pas comme ça que ça doit se passer », titrait lundi l’éditorialiste du site The Spinoff, Toby Manhire, qui voit dans l’acte du libéral une transgression de l’une des règles de base de la politique : On ne quitterait jamais de soi-même un poste.
Le kon-dogmatique !
Mais si, la preuve, enfin voyons…
« Il est difficile de décrire à quel point ce qui vient de se produire est tout simplement hors du commun – rares sont les dirigeants qui ont choisi de prendre cette voie de sortie », conclut le journaliste.
Rare ne veut pas dire impossible ni même interdit…

Il paraît qu’en quelques heures, la page Facebook de John Key s’est transformée en un mausolée où de nombreux citoyens sont venus exprimer leur déception après cet « hara-kiri politique incompréhensible ».
Partout, ce ne sont que remerciements et mots de sympathie, témoignages de « profonde tristesse » et encouragements pour la suite de la carrière de ce « dirigeant merveilleux », du « premier ministre simple et proche des gens », de « celui qui a redonné à la Nouvelle-Zélande confiance en elle-même », ou encore du « Dr Feelgood (se sentir bien) du pays ».
« Vous avez été un dirigeant calme, imperturbable, à la tête d’un parti stable et avec des objectifs clairs. Je n’ai jamais été de votre bord politique, mais je sais reconnaître du bon boulot, surtout à un poste difficile », en dit une vendeuse dans une entreprise textile. 

Pour un politologue local à l’université d’Auckland, John Key « restera dans la postérité comme le premier ministre le plus populaire de l’histoire moderne du pays ».
Voilà qui nous ferait du bien…
Un succès qui s’explique selon lui par « sa « normalité », sa capacité à communiquer facilement avec les gens, à être sympathique ».
Y’en a qui disent, et y’en a qui font…
John Key, qui a pourtant toujours dit qu’il « ne s’était jamais senti fait pour une carrière politique », a réussi à s’imposer comme une « personnalité affable, d’une grande sagacité politique, qui a été le moteur de son parti et de son pays pendant de longues années », analyse un prof’ en sciences politiques à l’université Victoria de Wellington, la capitale.
« Même à la tête du pays, il était l’un des nôtres », résume cet observateur de la scène politique new-Zélandaise.

Il paraît qu’il n’était pas rare de croiser le premier ministre dans les rassemblements populaires, sur des marchés ou en visite dans des entreprises florissantes du pays.
À Christchurch, sa ville natale dévastée en 2011 par un violent séisme qui avait fait 185 morts, alors qu’un autre a encore secoué l’île la semaine dernière, on l’avait encore croisé il y a quelques mois dans une rue des rues piétonnes, une poignée de journalistes à ses côtés.
Fidèle à sa promesse faite au lendemain du drame de « faire revivre » l’agglomération, il annonçait le déblocage de nouveaux fonds de réhabilitation pour cette ville que l’État a dû porter à bout de bras pour reconstruire plus de 80 % du centre.
À une centaine de mètres, deux policiers riaient d’entendre les touristes s’enquérir de l’identité de la silhouette en costume : « Lui ? On ne le connaît pas. Ah si, c’est notre premier ministre. Mais comme il ne fait aucune polémique, on a tendance à oublier… ».
Une réputation qui lui avait valu le surnom de « Mister Teflon », sur qui toutes les controverses glissaient.
J’en connais d’autres qui devraient en prendre des leçons…
Passons, chez nous, ils font buzz uniquement à coup de polémiques parfois totalement déplacées : Et ils persistent ayant noté que le ridicule ne les tuent même pas !

Il y avait pourtant eu quelques entailles dans le mythe. La reconstruction de Christchurch, tout d’abord, qui n’allait pas assez vite au goût de nombre de ses habitants, malgré un budget de plus de 50 milliards de dollars néo-zélandais (33 milliards d’euros) en cinq ans. Plus récemment, il y avait surtout eu le camouflet du référendum sur le drapeau national.
Si John Key avait fait campagne pour le changement en défendant l’oriflamme ornée de la fougère des All Blacks, l’équipe nationale de rugby, les Néo-Zélandais avaient choisi de garder leur Union Jack orné de la croix du Sud, pourtant qualifié de « relique coloniale » par le premier ministre.
Il paraît aussi que depuis plusieurs mois, John Key, toujours adepte de l’autocritique, multipliait les blagues sur le désamour de ses compatriotes, déplorant les files qui « deviennent de plus en plus courtes et clairsemées quand il s’agit de prendre un selfie avec moi ».
Un constat qui ne trouvait pourtant aucun écho dans les sondages d’opinion, qui donnaient toujours une confortable majorité à l’élu libéral de 55 ans seulement, à qui tous promettaient de longues années à la tête du pays.

Alors comment expliquer ce départ d’une situation si enviable ?
Certains médias néo-zélandais croient déceler une certaine lassitude dans l’exercice de la fonction, incarnée notamment par le choix du nouveau président américain, « MacDonald Trompe » de se retirer de l’accord de partenariat Trans-pacifique, dont John Key avait été l’un des fervents artisans.
Le premier ministre kiwi (équipe de rugby à XIII néo-zélandaise) avait d’ailleurs décliné récemment un appel téléphonique de son homologue américain, prétextant « être trop occupé par les dégâts du dernier tremblement de terre pour discuter », illustrant une nouvelle fois sa préférence pour l’action plutôt que pour la diplomatie, flanquant au passage un camouflet à l’ego-hypertrophié du nouvel élu américain.
D’autres y lisent encore une certaine usure du petit jeu politique, notamment après un épisode fratricide au sein de son parti lors du choix d’un candidat pour les législatives dans la circonscription de Mt Roskill.
John Key avait lâché à la dernière minute le candidat Parmjeet Parmar, après des pressions d’une frange de son parti.
Un épisode qui lui avait valu des critiques, et le retour en force d’un surnom qu’il avait gagné lorsqu’il multipliait les licenciements au début de sa carrière dans le privé, « the smiling assassin » (le « tueur souriant »).
En clin d’œil, John Key a d’ailleurs souligné lundi lors de sa conférence de presse qu’il « avait dû au cours de sa carrière poignarder plusieurs personnes. Il est temps de me poignarder moi-même ».

De son côté, le site parodique australien « The Betoota advocate » n’a pas manqué de faire un parallèle entre le destin de John Key et celui de l’équipe nationale de rugby, les légendaires All Blacks sur laquelle le 15 des « bleus » venait de se casser les dents, défaits eux-mêmes à Chicago contre les irlandais.
Bon-bon… un match arbitré par un « Gauloisien » alors que celui contre les « bleus » l’était par un anglais, double raison pour laquelle c’était donc loin d’être gagné, jaloux de leur « Union-Jack » qu’ils sont tous en Albion-perfide…  
Alors que tous les observateurs qualifiaient le collectif, à la tête d’un record de dix-huit victoires consécutives, de « meilleure équipe de l’histoire du pays », les demi-dieux du pays étaient tombés lourdement de leur piédestal le mois dernier, en s’inclinant face à l’Irlande avant de se racheter au match suivant, lavant ainsi l’affront.
« Et si John Key avait tout simplement voulu se retirer avant de rencontrer sa propre équipe d’Irlande ? » concluait le site.

En bref, ce que je voulais dire à « ceux-ce » qui n’ont jamais connu de la vie que le contrat de travail et le statut de « salarié-esclave » (où il y a un terme pré-convenu et prédéfini pour des raisons soi-disant de protection… de l’organisation des tâches à effectuer et attachées à un poste), c’est qu’on démissionne d’un mandat, comme on veut, quand on veut, à effet immédiat (ou différé).
Dans certains cas rares, à condition de respecter les termes d’un contrat de gestion associé sous peine de nullité relative (résiliation de celui-ci).
Même le « Pape des papistes » sait ça !
La preuve : « B16 »…

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