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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 4 octobre 2016

Ce soir, débat entre les candidats « vice-présidents » aux States…


Le week-end dernier,

J’ai regardé en streaming celui entre « Il-a-ri-Pine-Tonne » et « McDonald-Trompe » du 26 septembre 2016 qui s’est tenu à la Wright State University situé à Dayton, Ohio.
Pour tout vous dire, je n’ai pas compris grand-chose, tellement ils parlaient trop vite et avec un accent trop américain pour mes « sonorités-basiques » anglophones.
Et puis je zappais en accéléré de temps à autre.
Ce n’est pas qu’il faisait si beau que ça à Monaco, même s’il faisait assez doux pour que j’aille chercher mes deux camemberts hebdomadaires « Jort », mais j’avais de la route à faire et l’envie d’éviter les embouteillages du retour qui sont fatigants.
Monaco, ça va, même si c’est toujours encombré sur le plan routier, mais il y a un créneau pour éviter les encombrements autour de Genova…
Soit tu passes avant ou tu passes à la nuit tombée, soit tu t’enquiquines à jouer à l’accordéon avec les pédales de ton « tas-de-boue-à-roulettes ».
Faudrait que j’en achète un autre avec une boîte automatique…
Pas trop le temps !

En bref, j’ai donc surtout été « sensible » au langage des corps révélateur du déséquilibre qui pouvait exister entre eux. « Madame Secretary », disait respectueusement un « Trompe » presque surpris lui-même de pouvoir débattre, devant près de cent millions d'Américains, avec une figure centrale de la politique des États-Unis depuis plus de quinze ans.
Alors qu’« Il-a-ri » lui donnait du « Donald » de manière posée et sereine, soucieuse de ne pas faire étalage de sa supériorité intellectuelle, de sa maîtrise des dossiers, mais qui n'en établissait pas moins le fait que « McDonald » ne boxait pas du tout dans la même catégorie.
Pas de KO, mais victoire aux points indéniable !
Certes, « Il-a-ri-Pine-Tonne » n'a pas encore gagné. Il reste deux débats, et les jeux sont loin d'être faits.
De nouveaux attentats terroristes peuvent se produire.
Le vent peut encore tourner.
Et puis l’opinion s’est peut-être déjà cristallisée sans que ces débats n’y changent quoique ce soit…

Ce soir, il y a en a un autre prévu à la Longwood University à Farmville, Virginie, pour candidats à la vice-présidence, le démocrate Tim Kaine et le républicain Mike Pence.
Aucun des deux ne sont des inconnus : Le démocrate a failli être le colistier d’« Haut-bas-Mât » et le républicain est « bon-chic-bon-genre », tout ce qu’il y a de plus ultra-conservateur « bon-teint ».
Là, ça pourrait devenir intéressant, puisque la santé d’« Il-a-ri » est paraît-il chancelante et que, je vais y venir, « Trompe » pourrait ne pas terminer son mandat, s’il ne le commence jamais… 

Puis dimanche prochain, les des candidats s’affronteront à la Washington University, St. Louis-Missouri et à Las Vegas, le 19 octobre 2016 à l'Université du Nevada.
Et le 8 novembre, tout le monde vote. Voilà comment c’est prévu.
Dans l’intervalle, ils seront tous repartis en campagne enchaînant les meetings dans les « swing states », ces États dont les grands électeurs ne sont pas assurés à l'un ou l'autre des candidats et qui peuvent faire basculer le résultat final, notamment à Raleigh, la capitale de la Caroline du Nord et à Miami, en Floride, pour séduire l'électorat hispanique, etc.

De ce que j’en ai retenu, c’est que parmi les turpitudes putatives évoquées de « Trompe » seulement deux ont été abordées : Son incapacité à payer des impôts (18 ans pour éponger sa faillite face aux mafieux des casinos de Las Vegas qui lui ont laissé un trou de 916 millions de dollars), et ses remarques sexistes.
D’ailleurs, il me semble qu’ils ont passé beaucoup de temps sur ses impôts, et j’ai pu noter la remarque de « Trompe » à propos de son argent, répondant que s’il en payait « l’argent serait gaspillé, croyez-moi », sonnait comme d’un aveu indirect du fait qu'il n'a payé aucun impôt fédéral…
Puis sa concurrente, satisfaite par ce demi-aveu, a basculé sur les commentaires de « Trompe » au sujet de l'ancienne Miss Univers Alicia Machado (Miss Cochonne), commentaires qu’il a d’ailleurs répété grossièrement le lendemain matin.

En revanche, il me semble que plein de choses ont été évitées lundi dernier, probablement pour êtes assénées ultérieurement.
Par exemple les témoignages rendus publics, selon lesquels des employés de l’Université « Trompe » reconnaissent avoir reçu des instructions pour mentir aux étudiants !
Et bien sûr, il y a le fait que les États du Texas et de Floride ont abandonné leurs enquêtes après avoir reçu des dons de la « Fondation-Trompe »…
Même si on sait déjà beaucoup de choses sulfureuses sur cette dernière, je suppose qu'il y a encore des informations à venir, qui ont peut-être à voir avec les relations que « Trompe » a eues avec les principaux bailleurs de fonds de cette fondation.
S’il n’y a pas plus à venir, de toute façon il y a déjà de la matière à profusion, du sérieux (ce qui est visible et apparemment illégal) et du comique : Les deux grands portraits de lui-même que sa fondation a achetés pour des dizaines de milliers de dollars, par exemple.
Un peu comme l’hymne à « Bling-bling » payé 86.000 euros en 2012, décompté pour 53 K€ dans ses comptes de campagne…
Et après, on ce sera étonné que l’UMP ait été au bord de la faillite après-coup !

À propos des travailleurs sans papiers, ni le modérateur du débat, ni « Il-a-ri » n’ont demandé comment « Trompe » allait faire pour créer une force de police géante afin d’arrêter et expulser 12 millions de personnes.
L’un des meilleurs scoops de cette saison, qui n’a pas eu l’écho qu'il méritait, c’est cette étonnante enquête de James West parue dans « Mother Jones » sur des jeunes femmes qui travaillaient illégalement comme mannequins pour « Trompe » et ont été moins bien traitées que des chiens.
« Pine-Tonne » aurait pu aussi mentionner l’un des fondateurs de ces petites entreprises détruites par « Trompe » … Et il y a encore beaucoup d'autres histoires de ce genre, ce n’est qu’une liste très partielle.
Probablement que l’équipe « Pine-Tonne » a fait un vrai travail pour les recenser.
Cela pourrait être très gênant pour le Républicain.
Elle pourrait commencer en parlant de l’université « Trompe », avec en bonus tout de suite après une mention du juge Gonzalo Curiel mis en cause par « Trompe » qui l’accusait d’être de parti pris dans cette affaire.

Bien sûr, « Il-a-ri » a aussi ses vieilles histoires. Lors du débat, elle semblait à la peine quand on a rapidement parlé de son serveur personnel de courrier électronique du temps où elle était ministre. Le modérateur du débat, n'a pas insisté sur ce point. Mais cela peut ressortir.
« Trompe » n’a pas non plus parlé du drame de Benghazi en 2012 (l'assassinat de l'ambassadeur des États-Unis en Libye, dont je vous donne une version « romancée » dans « Parcours Olympiques »). Ce n’est pas qu’il y a de scandale à proprement parler, mais il se pourrait qu’il y en ait un, et elle sera obligée de se défendre.
Il y a aussi l'invasion de la Libye. Ce n’est pas non  plus un scandale, mais cela illustre une erreur de jugement.
Martha Raddatz, journaliste de politique étrangère très expérimentée, va d’ailleurs co-animer le deuxième débat et ne lui permettra pas de laisser de côté cette partie de son passé.
À suivre.

Et enfin, bien sûr, il y a « Monica » et les autres aventures prêtées à « Billy-la-quéquette-baveuse ». C’était probablement ce à quoi pensait « Trompe » au cours de ce premier débat, quand, juste après avoir mentionné le nom de la comédienne Rosie O'Donnell, il a dit : « J’allais dire quelque chose d'extrêmement désagréable pour Hillary et sa famille, et je me suis dit, je ne peux pas le faire. Je ne peux pas le faire. C'est inapproprié. Ce n'est pas bien ».
La prochaine fois, il va le dire. C’est sa logique. Durant ce débat, même s’il a interrompu « Il-a-ri » à plusieurs reprises, il s’est retenu et il a perdu. Il pensera donc « pourquoi me retenir ? ».
Mais elle devrait être plus que prête. Et elle a plein de munitions dans son chargeur qu'elle n’a pas encore utilisées lundi en huit.

Ceci dit, les questions qui devraient nous intéresser n’ont pas du tout été abordées, à savoir la politique étrangère au sens large.
Soyons honnêtes, on dit tout le temps que le Président des États-Unis d’Amérique est le personnage le plus puissant du monde (ou presque).
C’est vrai hors des frontières de l’Union, mais pas du tout en interne : Hors le droit de veto présidentiel, ceux qui dirigent la politique intérieure restent les membres du Congrès. Et quand il y a « cohabitation » permanente, il y a paralysie plus ou moins prononcée. On l’a vu à plusieurs reprises avec « Haut-bas-Mât » face au « mur de la dette » et du niveau des déficits-publics.
De plus, la politique monétaire est complètement aux mains de la FED, pas vraiment responsable devant les électeurs-citoyens et c’est sans compter avec les juges de la Cour suprême qui peuvent défaire des lois à peu près comme ils leur chantent.
Or, ceux-là sont presque tous Républicains, puisque nommés à vie par des… présidents Républicains.
Quant aux administrateurs de la FED, ce ne sont pas spécialement des « gôchistes-progressistes »…
Et là, en cette matière de politique étrangère (commerce, intervention militaire, diplomatie, espionnage, coups-tordus…), le seul domaine vraiment régalien de la présidence, rien !
Alors que c’est là que se trouve la plus grande liberté de décision de l’exécutif américain et la réelle fracture du peuple américain et des deux candidats…

Avec une grande question de fond : Les États-Unis peuvent-ils, doivent-ils retrouver son statut de superpuissance, ou doivent-ils avant tout se protéger des désordres du monde ?

Pour « Il-a-ri » les États-Unis demeurent « la Nation indispensable ».
Et sa monnaie, le dollar, incontournable.
À l'inverse, pour « McDonald », les États-Unis peuvent et doivent même se « dispenser du monde ».
Le calendrier du monde va dans le sens de « Pine-Tonne ».
Les émotions de l'Amérique sont peut-être plus proches sur ce point du calendrier de « Trompe ».
« Ground Zero » en est le symbole comme d’un « Plus jamais ça » qui contribue aussi à expliquer la montée d’un fort courant néo-isolationniste aux États-Unis.
« À quoi  bon se mêler des affaires du monde ? On ne finit que par prendre des coups. Et d'ailleurs, le monde n'en vaut pas la peine. Non, ce qu'il faut, ce sont des murs, les plus hauts et les plus efficaces possibles. Des murs pour éviter d'avoir à édifier de nouveaux monuments commémoratifs. »
C’était le point de vue de « Boubouche II » avant le 11 septembre 2001…
Alors que pour « Il-a-ri », ce serait du « Haut-bas-Mât plus », comme pour souligner la continuité entre les deux démocrates.
Toutefois, sa perception du monde est plus différente de celle de « Baraque » qu'il n'y paraît. Lui a été plutôt soucieux de ne pas répéter les erreurs de son prédécesseur et mettait l'accent sur sa volonté de ne pas faire des « choses stupides ».
Face à l'accélération et à la multiplication des défis, cette formule négative et imprécise constituait-elle un corps de doctrine suffisant ?
Finalement, on peut constater que cette « autolimitation » a permis à la Russie de « Poux-Titine » de se rêver à nouveau comme l'égale des États-Unis, dans une bipolarité reconstituée, alors que les États-Unis démocrate ne voyaient qu’un seul possible rival, la Chine…
« Haut-bas-Mât » est finalement plus proche, dans son appréhension des émotions de l'Amérique face au monde, de « Trompe » alors que son adversaire démocrate est plus proche du calendrier chaotique du monde, assez proche des courants républicains. 

Mais si elle l’emporte, cela ne suffira à résoudre ni les paralysies du système politique américain ni le divorce entre les États-Unis et le reste du monde.
D’autant que sa victoire ne mettrait d'ailleurs pas fin au dysfonctionnement profond du système politique américain qui est à l'origine même de la présence de « Trompe » aux élections du 8 novembre : Même si le parti démocrate garde le contrôle de la Maison-Blanche, il est peu probable qu'il reprenne celui de la Chambre des représentants ce qui continuera de paralyser la vie politique d'un peuple désormais « divisé sur l'essentiel ».
Une chose est certaine en tout cas, le monde est trop complexe pour avoir à sa tête un homme trop simpliste même secondé par une administration très affûtée…

Tellement vrai que « Papa-Boubouche » a appelé à voter « Pine-tonne » le week-end dernier : Fabuleux, n’est-ce pas !
C’est comme si « Bling-bling » appelait à voter « Flanby-à-la-fraise-des-bois-tagada »…
Ce qui pourrait bien arriver, finalement.
Et pourquoi donc ?
Pour toutes les raisons ci-dessus évoquées, naturellement, mais pire encore à cause « des dossiers » dont nous vous avons fait part la semaine dernière, bien sûr : Entre les mains de « McDonald-Trompe », ce serait prendre le risque d’un ravage planétaire !
« Papa-Boubouche », lui, il sait…
« Billy-la-quéquette-baveuse » n’a rien vu. « Boubouche-fiston » sait encore mieux. « Haut-bas-Mât » en est tombé de son tabouret quand il a compris. « Il-a-ri » sait aussi, comme la CIA, le Pentagone et quelques autres… Et pour l’heure, ils ont tous choisi de se taire et de faire taire les quelques-autres comme « Bling-bling » alors que les ministres de votre « Capitaine-de-pédalo-à-fraise-des-bois » ont choisi de se taire et de nier très officiellement jusqu’aux évidences.
De plus, pour bien protéger ces secrets-là, « Haut-bas-Mât » vient de mettre son veto à la loi votée par les parlementaires qui autorisait les citoyens américains à poursuivre l’Arabie Saoudite au motif de l’attentat contre les « Twins » de New-York, comme prévu…
Étonnante décision s’il n’y a vraiment rien à cacher à la justice américaine, non ?

Tout ceci avancé, je serai « Trompe », je renoncerai au dernier moment : Le peuple américain est séduit par le changement brutal de politique étrangère, sentant bien qu’il reste des choses à découvrir et à « nettoyer », il parie donc sur cet homme-là, hors-système, pour donner un grand coup-de-pied dans la fourmilière !
Pas pour rien qu’il est sorti vainqueur des primaires (ce piège à kons qu’on décline jusque chez nous…) et qu’il tutoie « Il-a-ri » dans les sondages contre toute raison.
Car c’est un coup à se faire flinguer dans la rue, façon « Ken-édit ».
Alors tant qu’à faire, j’éviterai d’aller poser ma carcasse inanimée à Arlington de façon stupide et anticipée, puisque de toute façon ce sera mon colistier qui me succédera !

Bien sûr, ce que j’en dis ou rien, notez bien que tout le monde s’en contre-cogne les roubignoles, alors, hein, c’est comme si je ne vous avais rien dit…

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