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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

vendredi 23 septembre 2016

Recuites n° 13


Les archives de Jean-Marc

On commence par quatre « revenues » (des qui sont déjà passées par ce blog et qui sont revenues à mes oreilles) :
« – Papa, c'est quoi la différence entre « Réel » et « Virtuel » ?
– C'est simple, va demander à ta mère et ta sœur si elles sont prêtes à coucher avec un inconnu pour 1 million d'euros ? »
Le garçon va demander et rapporte la réponse :
« – Elles ont dit que pour un million elles feraient l'effort…
– He bien tu vois, virtuellement on est millionnaire et réellement… on a 2 garces à la maison ! »
J’adore…

Marius et Olive sont venus prier la Bonne Mère.
« Bonne Mère », dit Olive qui est très pauvre, « fais quelque chose pour moi, j'ai absolument besoin de 1.500 euros avant la fin de la semaine. »
Quant à Marius, qui est très riche, il prie d'une autre manière :
« Bonne Mère, fais monter les valeurs boursières, que les taux d'intérêt de changes internationaux des banques centrales puissent monter sans cesse, que le dollar s'enflamme sur les places boursières mondiales, que l'or s'envole afin que je puisse vite trouver les 40 briques dont j'ai besoin. »
Mais, comme Olive recommence sa prière, Marius exaspéré s'approche et lui tend une liasse de billets.
« Tiens, les voilà tes 1.500 balles. Maintenant, ferme ta gueule et laisse-la se concentrer sur moi ! »
Dans l’originale, on était au pied du mur des lamentations, à Jérusalem.
Mais celle-là est « moins marquée »…

Quatre hommes discutent pour essayer de savoir qui appartient à la profession la plus ancienne.
« – Ma profession existait avant toutes les autres, » dit le médecin. « Avoir enlevé une côte à Adam pour en faire Ève, n'est-ce pas un acte médical ? 
Non », dit l'architecte. « Le premier travail a été de bâtir et d'organiser le monde.
– Vous vous trompez, » dit le philosophe. « Avant de bâtir le monde, il a bien fallu tirer une pensée du chaos.
– Ah oui ? » dit l'homme politique. « Et selon vous, qui avait créé le chaos ? »
Je ne me souviens plus de l’originale, mais c’était du même tonneau…

Dans un compartiment de train, un gosse pleure à fendre l'âme.
« Mais pourquoi pleures-tu comme ça ? » lui demande Jean-Marc.
Et le gamin répond entre deux reniflements :
« – Parce que ma mère a pris un amant.
– Mais enfin », dit l'autre, « ce n'est pas une raison pour pleurer. Ce sont des choses qui arrivent. Tiens ! Tu veux que je te dise ? Moi aussi, ma mère, elle avait des amants. Est-ce que je pleure ? »
Et tous les autres voyageurs font chorus pour avoir la paix. Il y en a un qui dit :
« Moi aussi, ma mère avait un amant ! Je ne m'en porte pas plus mal. »
Et un autre :
« Et moi aussi. Tiens ! Prends un mouchoir et arrête de sangloter. »
Et un autre encore :
« Moi, ma mère, elle en a eu mille, des amants. Ça ne m'a jamais mis dans des états pareils. »
Il n'y a qu'un type, dans le coin du couloir, qui ne dit rien.
Mais au bout d'un moment, il sort une cigarette de sa poche et demande négligemment :
« Parmi tous ces fils de putes, il y en a un qui aurait du feu, par hasard ? »
Dans l’originale, c’est Jean-Marc qui tient le rôle du gosse et finit par sortir du compartiment avec une réplique du genre : « Je ne veux pas fréquenter que des fils de pute ! »

Un curé et un rabbin déjeunent ensemble. Au milieu du repas, le curé ajoute de l'eau dans son vin. Le rabbin s'indigne :
« Un vin pareil ! Le baptiser, c'est un sacrilège. »
Le curé regarde l'autre en coin et lui glisse :
« Je ne le baptise pas, je le coupe. »

Une dame entre dans un restaurant russe avec un basset qu'elle tient en laisse.
Un maître d'hôtel se précipite vers elle :
« – Madame, soyez la bienvenue chez nous. Nous représentons la crème de la vieille Russie. Je suis un ancien grand-duc, le cuisinier est un ancien colonel des cosaques et la caissière est une petite-nièce du tsar. Que puis-je pour vous ?
– Pas grand-chose », dit la dame. « Je voudrais juste un os à moelle pour mon basset qui est un ancien saint-bernard. »

Un policier voit un gamin qui pleure dans la rue.
« – Qu'est-ce qu'il y a, mon grand ? Pourquoi tu pleures ?
– C'est parce que je veux faire pipi, » hoquette le gamin.
« Bon, viens avec moi. »
Et il l'emmène dans un urinoir. Mais le môme continue à sangloter :
« Maman me la sort ! Je peux rien faire si on me la sort pas ! »
Un peu gêné, le policier déboutonne la braguette du petit bonhomme et il l'aide comme il peut. Mais le gosse chiale toujours :
« Maman a l'habitude de me chanter une chanson ! Autrement, je peux pas faire pipi. »
Le policier commence à s'énerver, mais pour en finir au plus vite avec ce petit casse-pieds, il se met à chanter :
« – Ma cabane au Canada…
– Non ! Pas celle-là », hurle le môme.
« Celle-là, c'est pour me faire chier. »

Dans un pré, un peintre du dimanche demande à un berger :
« – Est-ce que je peux peindre vos moutons ?
– Ah non ! Après, je pourrais plus vendre la laine. »

À Saint-Pierre qui hésite à lui ouvrir la porte du paradis, un financier véreux essaie d'expliquer :
« Écoutez, c'est vrai, j'ai eu quelques mauvaises actions… mais je les ai toutes refilées. »

Cet homme a été condamné à la réclusion perpétuelle. Il est seul dans une petite cellule. Il n'a plus de famille pour venir le voir. Il se sent l'être le plus solitaire et le plus malheureux de la terre.
Pendant les cinq premières années, il a en vain tenté de se suicider. Puis il végète dans un accablement profond, sans jamais parler à ses gardiens. Il n'est plus qu'une loque qui mange et dort mécaniquement.
Mais un beau jour, une fourmi entre dans sa cellule par la fenêtre, et à son réveil il l'aperçoit sur l'oreiller. Le lendemain, elle est encore là. Et tous les autres jours de la semaine. Alors il se décide à la regarder marcher, il lui donne des miettes de pain, il la prend dans sa main et il commence à lui parler.
Au bout d'un mois, une étrange amitié est née entre l'homme et l'insecte, une complicité extraordinaire s'est établie. Il lui raconte sa vie. Elle l'écoute. Il la caresse. Elle dort avec lui.
Des années passent ainsi et un soir, la fourmi est si heureuse d'être aimée qu'elle se met à sauter de joie dans le rai de lumière qui tombe à travers les barreaux.
Alors l'homme, ébloui, l'embrasse délicatement et décide de la faire sauter un peu plus haut. Puis encore plus haut… Enfin, il lui apprend à faire des sauts périlleux.
Dix années passent encore, et maintenant l'homme obtient de la fourmi un fabuleux numéro de cirque. De son côté, la fourmi lui a appris à développer son odorat et sa résistance au froid. Et l'intimité est devenue si grande entre eux que dans ce grand bonheur l'homme a complètement oublié qu'il était en prison.
Alors la porte s'ouvre et on annonce au prisonnier qu'il bénéficie d'une remise de peine et qu'il est libre !
Il n'en croit pas ses oreilles… Il sort de la prison avec sa fourmi pour tout bagage.
Il lui explique qu'ils vont partir ensemble à la découverte du monde et que tout va devenir encore plus merveilleux. Il ne se sent plus de joie.
Il entre dans le bistrot en face de la prison, commande un demi et pose amoureusement sa fourmi sur le comptoir. Il éprouve le besoin immédiat de la montrer à quelqu'un et de raconter sa bouleversante histoire. Il appelle le barman et lui désigne la fourmi du doigt.
« Regardez ! » dit-il, les yeux embués de larmes.
Le barman se penche.
« Oh ! Excusez-moi, monsieur, ce n'est qu'une fourmi. »
Et avec le pouce, il l'écrase…

Une dame entre dans un magasin de lingerie et demande au vendeur :
« – Est-ce qu'il serait possible de faire broder un texte sur mes culottes et soutien-gorge ?
– Pas de problème. Quel est le texte ?
– « SI VOUS POUVEZ LIRE CECI, C'EST QUE VOUS ÊTES TROP PRÈS. »
– Humm… oui. En cursives ou en capitales ?
– Ni l'un ni l'autre : En braille. »

« Quel âge as-tu », demande une vieille dame à un petit garçon ?
« – Sept ans.
– Comment ?
– J'ai dit : sept ans.
– Dix-sept ans ?
– Non, sept, sans dix.
– Sept cent dix ans ? Bravo, mon garçon. Tu ne fais pas ton âge. »

C'est Abraham qui dit à une cliente :
« – Achetez donc cette veste, madame.  À ce prix-là, c'est une affaire. De la pure laine !
– Ah bon ? Alors pourquoi c'est écrit « 100 % coton » ?
– C'est pour tromper les mites. »

C'est un petit zèbre qui est parti à la découverte du monde. Il arrive dans un pré.
Il voit une vache. Il lui demande très gentiment :
« À quoi tu sers, toi ? »
Et la vache lui dit :
« Je fais du lait. »
Un peu plus loin, il voit un mouton et lui demande :
« À quoi tu sers, toi ? »
Et le mouton dit :
« Je fais de la laine. »
Un peu plus loin, il voit un grand cheval et lui demande :
« À quoi tu sers, toi ? »
Et le cheval lui dit :
« Enlève ton pyjama, je vais te montrer ! »

Un chef indien, en grande tenue à plumes, entre dans un saloon et demande une bière. Puis il prend son verre à la main et file aux toilettes.
Au bout d'un moment, il revient avec un verre vide et demande une autre bière.
Puis il file aux toilettes.
Il recommence ainsi le même manège trois ou quatre fois.
À la fin, le barman, très intrigué, lui dit :
« Mais enfin, c'est idiot de gaspiller toute cette bière. Pourquoi commander des consommations si c'est pour les balancer aux chiottes ? »
Alors le chef indien déclare orgueilleusement :
« Œil-de-Lynx trop fier pour servir d'intermédiaire. »
Elle aurait pu être « Corsa »…

Dans un bar, Jean-Marc et Jean-Paul discutent :
« – Tu sais quoi ? Hier soir, je me suis fait deux sœurs siamoises.
– Sans blague ? Et c'était bon ?
– Ben… oui et non. »

Un journaliste fait un reportage dans une maison de retraite. Il commence par s'adresser à un petit vieux bien propre et bien paisible, avec une barbe de grand ancêtre, et lui demande son âge :
« – Quatre-vingt-treize », dit le vieux. « Et vous savez pourquoi je résiste ? Jamais une goutte d'alcool, jamais une cigarette, jamais une femme.
– Formidable », dit le journaliste. « La méthode doit être bonne. »
Et s'approchant d'un autre patriarche, un peu moins rutilant, un peu plus voûté, il lui pose la même question.
« – Moi, j'ai cent-trois ans.
– Et à quoi attribuez-vous cette longévité ?
– Pas difficile. Je suis végétarien. Jamais de viande. Seulement des radis et des carottes râpées. »
Alors un troisième vieillard apparaît. C'est une vraie ruine. Il tient à peine debout. Il bave, il tremblote, il est plein de tics, il a les yeux chassieux et la peau cadavérique.
« – J'ai écouté votre conversation », dit-il au journaliste. « Ces deux abrutis vous bourrent le crâne. Tenez, moi qui vous parle, eh bien toute ma vie je me suis tapé mon demi-litre de calvados au saut du lit et mes deux paquets de Gauloises par jour. Et puis je fais l'amour tant que je peux. Je baise tout ce qui me tombe sous la main. Et quand je ne trouve rien, je me branle. C'est autrement plus sain que la chasteté ou les légumes !
– Extraordinaire ! » dit le journaliste. « Et quel âge avez-vous ?
– Trente-trois ans. »

Le petit Jean-Marc est installé en plein milieu du trottoir, juste à côté d'un grand tas de merde, et s'amuse comme un fou à en faire de petites sculptures.
La concierge s'approche et lui dit :
« – Mais c'est sale, ce que tu fais, Jean-Marc ! Pourquoi tu fais ça ?
– Ben quoi, je suis un artiste. Je fais du modelage.
– Ah bon ? Et qu'est-ce que tu modèles ?
– Ben une concierge.
– Oh ! » s'étrangle la pipelette. « Oh ! Le petit mal élevé ! »
Et elle va se plaindre à l'agent de police qui règle la circulation au coin de la rue.
Pendant ce temps, c'est le curé qui tombe en arrêt devant cet étrange spectacle :
« – Mais enfin, Jean-Marc, qu'est-ce que tu fabriques ?
– Je fais du modelage. Je suis un artiste.
– Du modelage ? Mais pourquoi ne prends-tu pas de la terre glaise ? Et d'abord, qu'est-ce que tu modèles ?
– Un curé. Ça se voit bien, non ? »
Horrifié, le curé va à son tour raconter l'histoire au policier de service.
Alors celui-ci s'amène en faisant des moulinets avec son bâton blanc et dit à Jean-Marc :
« – D'accord, je sais, tu es un artiste et tu fais du modelage. Et là, tu modèles quoi ? Un flic ?
– Oh non, monsieur l'agent. Je n’aurai jamais assez de merde. »

Un paysan hindou va voir le yogi :
« – Je n'en peux plus. Nous vivons à neuf dans une petite cabane branlante. Les enfants hurlent. On a faim. On est tous couverts de plaies. On n'a pour toute nourriture que le lait de la vache. Qu'est-ce que je dois faire ?
– Prends la vache », dit le yogi, « et fais-la entrer dans la cabane.
– Mais enfin, c'est de la folie ! On est déjà les uns sur les autres là-dedans...
– Fais ce que je te dis. »
Quinze jours après, le paysan revient et il dit :
« Maintenant, c'est l'enfer. Les enfants sont malades. La cabane est pleine de bouse. La vache nous réveille plusieurs fois dans la nuit. Je ne sais plus quoi faire ? »
Et le yogi dit :
« Fais sortir la vache. »

Marie-Chantal et Gladys visitent le Louvre et tombent en arrêt devant une nativité de Rembrandt.
« – Chérie », demande Marie-Chantal, « pourquoi cette misère, pourquoi cet âne et ce bœuf miteux qui leur soufflent dans le cou ?
– Vous savez bien », répond Gladys, « que ces gens-là avaient des difficultés monstres et pas d'argent du tout.
– C'est incroyable ! Pas d'argent et se faire peindre par Rembrandt ! »

Bon week-end à toutes et tous !

I3

2 commentaires:

  1. Elles sont presque toutes absolument géniales ... Impossible de les citer : elles ne sont pas numérotées!

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    Réponses
    1. Eh bien profitez-en :il fait bien ça après les torrides semaines qui se succèdent, non ?
      D'ailleurs, c'est fait pour ça, pour "récupérer".

      Bien à vous !

      I-Cube

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