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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 25 août 2016

Laudato si… (XXXIII)


Trentième-troisième chapitre : Cessez-le-feu le 28 février

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !

Lors de sa conférence de presse de la veille, alors que le cessez-le-feu n'est pas encore ordonné, le général américain Norman Schwarzkopf, qui a commandé la coalition internationale, donne ses premières impressions sur le conflit.
Au désormais célèbre hôtel Hyatt de Riyad, le général sort de sa réserve habituelle pour exprimer sa satisfaction devant le déroulement de l'opération Tempête du désert. « L'opération était absolument superbe, un modèle du genre qui sera étudié pendant des années ! »
Le commandant en chef américain a affirmé que si les intentions des forces alliées avaient été de « prendre l'Irak et de détruire puis dominer le pays », ils auraient pu le faire sans rencontrer d'opposition. 

Le grand débarquement sur les côtes du Koweït n'a pas eu lieu. Mais l'état-major irakien y aura cru. Tout comme la presse, que le général Schwarzkopf a laissée largement évoquer l'imminence d'une attaque par mer.
« Les 1ère et 2ème divisions de Marines ont attiré l'attention par des manœuvres amphibies. Au début de l'offensive, des tirs effectués par la marine ont complété l'intoxication. Résultat : les unités irakiennes sont restées fixées à l'est. »
Sur le dictateur irakien : « Ce n'est ni un stratège, ni un homme versé dans les arts de la guerre, ni un tacticien, ni un général, ni un bon soldat. Mais à part ça, c'est un grand militaire ! »
Le vainqueur du Golfe ironise sur les qualités du président irakien ! Un chef de guerre qui n'a déjoué aucune des deux ruses imaginées par les Alliés : la fausse menace de débarquement et le basculement des forces vers l'ouest pour prendre à revers les troupes irakiennes.

Le général a tout particulièrement rendu hommage aux troupes françaises, qui ont agi sous leur propre commandement. « Elles ont atteint tous leurs objectifs. Un superbe boulot ! »
Il a expliqué que la mission des Français était de protéger le flanc gauche du dispositif et de servir d'écran : « Ils continuent d'accomplir cette mission et le font extraordinairement bien. Ils n'ont pas cessé le combat. »
De la bouche de l'homme qui a dirigé la plus puissante armée du monde, ce compliment a fait plaisir à beaucoup...

1 h 00 : les combats se poursuivent.
Des accrochages ont lieu entre la Garde républicaine irakienne et les blindés américains.
Les bombardements nocturnes de Bagdad et de Bassora se poursuivent. L'état-major allié annonce que plus de 50.000 prisonniers irakiens sont rassemblés dans des camps. Plusieurs milliers d'entre eux ne souhaiteraient pas retourner en Irak. Mais sur le terrain, les militaires ont dû renoncer à tenir un compte exact des prisonniers.
L'aviation alliée a largué plus de 4 millions de tracts au-dessus des lignes irakiennes les invitant à se rendre.
2 h 00 : l’Irak accepte toutes les résolutions de l'ONU.
Le Président du conseil de sécurité de l'ONU (l'ambassadeur du Zimbabwe) et le secrétaire général de l'ONU, Javier Perez de Cuellar, reçoivent une lettre historique.

Le ministre irakien des Affaires étrangères, Tarek Aziz, y affirme que son pays accepte « sans condition » les 12 résolutions du Conseil de sécurité.
Une lettre qui aura certainement son rôle dans la décision prise par George Bush d'arrêter le conflit. Par contre, c'est par Radio-Bagdad que viendra plus tard la réponse au cessez-le-feu décrété par Washington. La télévision irakienne annoncera que « les forces armées irakiennes (...) ont reçu l'ordre de cesser le combat ».
Discours de George Bush : « Le Koweït est libéré. Nos objectifs militaires sont atteints. Le Koweït est à nouveau dans les mains des Koweïtiens, qui contrôlent maintenant leur propre destin. »
Il est 21 heures à Washington, 3 heures du matin le jeudi 28 février à Paris et 5 heures du matin dans le Golfe.
George Bush prend la parole en direct de son bureau ovale à la Maison Blanche pour annoncer « avec plaisir » le cessez-le-feu. Il s'agit du direct le plus regardé de la planète.

À minuit à Washington, exactement 100 heures après le déclenchement de l'offensive terrestre et 6 semaines après le début de l'opération Tempête du désert, les forces alliées cesseront le combat.
Cependant, pas de triomphalisme exagéré dans le discours de George Bush, qui ne manquera pas de souhaiter une « très bonne nuit » à ses concitoyens...
Radio-Bagdad, qui cherche à transformer la défaite irakienne en victoire, n'annonce le cessez-le-feu que 3 heures après les télévisions du monde.
Partout dans le monde, c'est l'euphorie.
Alors qu'au sein de l'armée française, le clairon sonne le cessez-le-feu (tradition napoléonienne oblige) pour la première fois depuis la Seconde Guerre Mondiale, les Israéliens descendent dans les rues de Tel-Aviv pour exprimer leur joie.
Désormais, les abris anti-chimiques sont devenus inutiles.
Les Koweïtiens défilent, bannière étoilée à la main, en qualifiant Bush, Tiersmirant, Major et Fahd de grands dirigeants !
De nombreux coups de feu retentissent dans les rues de Bagdad pour célébrer la fin de la guerre, et les Américains attendent le retour de leurs héros avec impatience.
Seul bémol : les Jordaniens, déçus par la défaite irakienne, manifestent à Amman contre ce que le roi Hussein de Jordanie appelle « l'arrogance américaine ».

8 h 00 : Radio-Bagdad fait savoir que les troupes irakiennes ont reçu l'ordre de cessez-le-feu : « Vous avez combattu avec courage, désormais faites retraite ». Le présentateur déclare que l'Irak accepte, par écrit et sans condition, toutes les résolutions de l'ONU.
Les rumeurs de cessez-le-feu parviennent jusqu'aux troupes britanniques en poste en Irak.
Ils reçoivent l'ordre de foncer vers l'autoroute qui relie Koweït-City à Bassora. Après 45 km parcouru en 90 minutes, les chars Challenger ont accompli leur mission.
Une mission de surveillance débute pour les Mirage 2000 français.
Ils ont totalisé 2.472 sorties sur zones dont 1.387 missions de guerre.
Il n'y a eu aucune perte d'appareil durant le conflit. Quant à la marine française, elle a effectué 7.000 reconnaissances de bateaux durant les 6 mois d'embargo maritime, dont 135 avec visite. 

Au Koweït, une maman donne à son bébé le nom du premier Américain qu'elle a rencontré dans les rues de Koweït-City : Chris Edges, correspondant du quotidien américain New York Times. 
Quelques heures après le cessez-le-feu, le porte-parole de la Maison Blanche Marlin Fitzwater téléphone à la situation room pour savoir si le cessez-le-feu est respecté.
Il tient également à féliciter l'URSS pour le rôle qu'elle a joué pour préserver la paix dans le Golfe.
Un membre du bureau politique du FLN, parti au pouvoir en Algérie, déclare que l'Irak a remporté une victoire politique. Selon lui, l'essentiel de l'appareil politique et militaire irakien est intact. 
À Londres, l'opposition au gouvernement irakien établit son quartier général. Elle est surtout constituée de Kurdes et de Chiites. 
Le président français se rend à Bayonne pour rendre hommage, sur la télévision régionale FR3 Bordeaux, aux deux soldats français de la ville tués en Irak.
Depuis le début du conflit le 17 janvier, l'aviation italienne, avec ses 10 Tornado déployés dans le Golfe, a effectué plus de 250 sorties.
Edward Gnehm est le nouvel ambassadeur américain au Koweït arrive dans l'émirat dans le courant de la journée.

C'est un paysage de désolation que montrent toutes les télévisions du monde au Koweït. Puits de pétrole en feu, habitations détruites, magasins pillés, règlements de compte entre résistants et collaborateurs…
Rues dévastées, boutiques pillées, entreprises rasées, champs pétrolifères en feu, l'émirat est totalement dévasté par 7 mois d'occupation irakienne. Le gouvernement de l'émir Jaber doit rétablir l'eau, l'électricité, les communications, remettre en état les installations de l'aéroport international de Koweït City.
Mais pour l'heure, le gouvernement en exil tarde à rentrer.
La résistance koweïtienne se retrouve seule au pouvoir. Elle essaie cependant d'assurer un minimum de sécurité, de rassembler les armes et équipements abandonnés sur place par les irakiens. Des volontaires traquent les soldats du raïs qui se cacheraient encore dans la capitale.
Cette pagaille qui suit chaque libération s'accompagne aussi de sordides règlements de compte réalisés par des résistants de la dernière heure. Les lynchages et exécutions sommaires de soldats irakiens se multiplient.
Ressortissants palestiniens et jordaniens sont presque systématiquement accusés de collaboration. Malgré le cessez-le-feu, la terreur règne toujours au Koweït...

Comme promis, ce sont les armées arabes (Égypte, Qatar, Arabie, Émirats, Oman, Bahreïn) qui sont entrées les premières dans la capitale koweïtienne. De ce fait, on aperçoit quasiment pas de soldats américains dans l'émirat, excepté devant l'ambassade des USA.
Il n'y a pas eu de combats pour Koweït-City, car les soldats irakiens « sont partis comme, ils sont venus, précipitamment » raconte le directeur adjoint du mensuel Al Arabi.
« Le 25 à minuit, j'ai vu des colonnes de chars partir vers Bassora. Au matin, il ne restait que quelques soldats vers les faubourgs ».
Les Américains bloquent l'accès à la ville. Dans certains endroits, on peut voir des GI's surarmés tenir en respect des soldats irakiens allongés sur le sol, mains sur la tête.
Les civils n'ont pas l'autorisation, d'entrer en ville, conséquence de l'état d'alerte décrété au début de la crise. Seuls quelques journalistes peuvent s'aventurer en ville.
Dans les faubourgs, une centaine de bus de transports en commun de Riyad ont traversé le désert pour embarquer des centaines de prisonniers assis sur les bords des routes.
Dans le centre de Koweït-City, les grands hôtels, comme le Sheraton ou le Méridien, sont en flamme. « Ils ont tiré dessus au canon dès le début de l'offensive terrestre » explique-t-on.
Les centrales électriques de l'émirat brûlent toujours, tout comme les belles villas en bord de mer et la plupart des ministères et bâtiments officiels.
À l'Hôpital central, les irakiens ont terrorisé les médecins en torturant durant 2 semaines l'un des leurs, Hisham al-Obeidan, avant de l'exécuter. « Ils ont volé tout notre laboratoire de recherche génétique » dit un médecin égyptien.
En ville, plus aucun magasin n'est approvisionné en nourriture depuis des jours. Mais les pénuries ne se sont pas fait trop ressentir : « nous avions des stocks » explique le vice-président de la Bourse de Koweït-City qui, comme pour prouver ses propos, invite des journalistes français à dîner. 

Les premières images, impressionnantes, de « l'autoroute de la mort », Bassora-Koweït-City, inondent les écrans de télévision du monde entier. Sur 2 km à 4 voies et alentours, l'autoroute n'est plus qu'un immense champ de ruines.
L'aviation alliée a stoppé, hier, l'une des plus puissantes colonnes irakiennes en fuite. Les chars de la Tigers Brigade ont fait le reste.
Des centaines de blindés, transports de troupes, camions et voitures civiles ont été déchiquetés et carbonisés. Dans les coffres des véhicules, le butin de 7 mois d'occupation du Koweït.
L'attaque finale s'est produite à la tombée de la nuit : un jeu d'enfant pour les tankistes américains avec leurs équipements de vision de nuit. Ceux qui avaient échappé aux bombardements aériens ont été victimes des chars américains. L'état-major avait prévenu : toutes les unités ennemies doivent déposer les armes. Celles qui battront en retraite seront considérées comme une menace et traitées en conséquence...

Ali Salim Al-Ali, neveu du cheikh Jaber, sort enfin de sa cachette où il a attendu la fin des combats durant 7 mois. Sa première destination est le palais de l'émir, où il se rend en compagnie de journalistes occidentaux. C'est un spectacle de désolation qui l'attend. Des carcasses de voitures désossées, les bâtiments royaux pillés, les lambris des murs lacérés, les baies vitrées pulvérisées, des douilles de munitions jonchant le sol...
Le palais de l'émir a servi de campement à une compagnie irakienne. Autour du vaste bâtiment, tout montre que la fuite des Irakiens a été précipitée. Devant l'entrée, une voiture japonaise, maladroitement peinte en kaki, semble encore attendre ses occupants : un téléviseur repose sur la banquette arrière avec 2 casques irakiens et une liasse de papiers marqués « top secret » qui décrit la mise en place de la défense aérienne.
Le neveu de l'émir explique : « Les dégâts matériels, c'est rien. Mais je ne peux pas me réjouir quand 20.000 Koweïtiens ont été emmenés en Irak, dont 10.000 ces 2 dernières semaines. Ils ont été raflés à la sortie des mosquées ou dans la rue... »

Il fait nuit en plein jour ! Des centaines de puits de pétrole sont en feu. De 150 à 600 selon les sources de renseignement (en fait 1.154). La production koweïtienne est paralysée. Pour de longs mois. Les épaisses fumées dégagées par ces incendies peuvent avoir de graves répercussions sur la santé des Koweïtiens, mais aussi sur l'économie du pays. Éteindre un puits de pétrole par forage d'un puits dévié demande en moyenne 3 mois de travail et coûte 6 millions de francs (1 million d'€), si la profondeur n'excède pas 1.600 mètres !

En Irak, des familles se nourrissent d'un peu de pain et d'un peu de thé chaque jour, explique un jeune Irakien aux journalistes de CNN toujours présents en Irak. « Elles sont prêtes à continuer pour ne pas devenir les agents de l'Amérique. »
Mais comme dans le reste du pays, la vie est paralysée à Bagdad. La circulation est réduite, faute de carburant. Les principales denrées alimentaires sont introuvables. L'eau, le gaz et l'électricité sont coupés dans beaucoup d'endroits. La télévision et la radio n'émettent que difficilement, par intermittence.

Paradoxalement, les Américains, pourtant à l'autre bout de la planète, en savent beaucoup plus sur la situation en Irak que les Irakiens eux-mêmes. Les quartiers commerçants sont déserts, beaucoup de boutiques ont fermé dès le 17 janvier, tout comme les écoles et les bureaux de poste.
La capitale était bombardée chaque nuit, si bien que les habitants ont appris à vivre dans les caves et les abris, desquels beaucoup ne sortent plus.
Des autorités du Croissant Rouge (dépendant du CICR) ont révélé que des milliers de personnes présentent les premiers symptômes du choléra. 

Les Jordaniens, majoritairement pro-irakiens, n'en reviennent pas. Jamais ils n'auraient imaginé que l'armée de leur héros s'effondrerait de cette façon. Alors, ils reportent leur hargne sur les USA. Des étudiants ont organisé des manifestations où sont exhibés des drapeaux irakiens. Les slogans, nombreux, sont brutaux : « Mort aux Américains et à leurs alliés ! ».
Lors d'une houleuse session parlementaire, quelques députés demandent que les liens diplomatiques avec Washington et les pays occidentaux et arabes de la coalition soient rompus. Ils reprochent au Conseil de sécurité de l'ONU de poursuivre d'autres buts que la libération du Koweït. 

Selon certains, Saddam Hussein, en ne cessant de limoger ses officiers supérieurs, aurait passablement affaibli ses forces armées et décapité ses troupes. « La chaîne de commandement est devenue totalement pyramidale », explique un diplomate occidental.

« Tous les ordres sont pris au sommet par Saddam Hussein et répercutés à tous les échelons qui n'ont plus aucune autonomie de décision et qui tremblent en les appliquant ».
C'est la guerre contre l'Iran qui a marqué le début de la vague d'épuration. Et de constater que, depuis le début de la guerre du Golfe, aucun des généraux irakiens les plus célèbres ne s'est illustré. Salah Abboud, qui dirige le 3ème corps d'armée, n'est pas répertorié parmi les officiers bien qu'il se soit illustré au cours de la guerre Iran-Irak.
Ce 3ème corps, réputé regrouper les troupes les plus aguerries, était jusqu'en 1988 dirigé par Maher Abdel Rachid, héros national et beau-fils de Saddam Hussein.
Il a mystérieusement disparu de la vie publique depuis 18 mois... De même, d'autres généraux ont été écartés de leurs responsabilités ou victimes d'accidents inexpliqués...

Mais on s’interroge aussi au sein de la coalition : les soldats britanniques, les « rats du désert », sont débordés avec leurs prisonniers ! Plus d'un millier, qu'il a fallu interroger, fouiller et surveiller sur la position Lead.
Parmi eux, de nombreux généraux et commandants de bataillons irakiens, mais aussi un commissaire spécial du parti Baas au pouvoir en Irak. Il était chargé d'exécuter les soldats qui menaçaient de déserter.
En pleine nuit, sur un front large de 10 km, la 7ème brigade blindée du général Patrick Cordingley s'est remise en marche. Direction plein est : le Koweït. La frontière est à moins de 20 km. Devant, les renseignements des Alliés indiquent la présence de ce qui doit rester de 3 compagnies irakiennes en retraite. Elles seraient situées juste avant le Wadi al-Batin, qui sépare l'Irak du Koweït.
Or, dans leurs mouvements, les Britanniques ne craignent qu'une chose : être de nouveau pris pour cible par l'US Air Force ! Les plans de l'état-major avaient tout prévu, sauf une avance aussi rapide à travers les meilleures réserves de l'armée irakienne. Seulement 3 jours au lieu des 10 prévus initialement !
Maintenant, les Britanniques foncent vers des positions tenues par les colonnes de la 1ère division blindée américaine. La 4ème brigade est regroupée à l'est du Wadi al-Batin.
Elle attend, car les derniers ordres sont contradictoires. Le 7ème corps US vient d'envoyer deux messages contradictoires : « Attaquer les colonnes irakiennes qui quittent Koweït-City, donc direction nord-est. » Quelques minutes plus tard : « Nettoyer ce qui reste comme poches ennemies dans le Wadi al-Batin, direction ouest. »
Ils ignorent en fait que cette zone est déjà contrôlée. La 7ème brigade y fait circuler depuis les dernières heures de la bataille tout son échelon logistique.
Devant, elle a atteint Varsity où elle a installé son QG.
Cet arrêt des combats va aussi permettre aux hommes de se reposer pour la première fois depuis 3 jours.

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