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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

vendredi 19 août 2016

Laudato si… (XXVII)



Vingt-septième chapitre : Offensive irakienne

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !

C’est le 29 janvier que l’Allemagne annonce un renforcement de sa participation financière à l'effort de guerre avec une aide de 5,5 milliards de dollars, qui vient s'ajouter aux 5,3 milliards de dollars déjà transférés à Washington durant l'été 1990. Helmut Kohl annonce également une aide militaire octroyée à Israël : la livraison de 2 sous-marins, de 10 hélicoptères CH-53, d'une batterie de Patriot, de 200 fusées Hawk et de 200 missiles Stinger. 400 hommes et des batteries de missiles renforcent aussi les troupes allemandes présentes en Turquie.

Le même jour, des hélicoptères Lynx de la Royal Navy attaquent avec leurs missiles Sea Skua, 17 vedettes irakiennes au large de l'île de Bubiyan. Ils en détruisent 5, dont 2 lance-missiles du type OSA. Attaquant seule, la marine britannique, dont les contre-torpilleurs HMS Gloucester et HMS Cardiff, a ensuite reçu du renfort d'unités alliées, avec entres autres des navires américains, utilisant des Ahip, et saoudiens qui ont utilisé des Dauphin, de fabrication française.

Les USA repoussent pour la 3ème fois, avec l'accord de leurs alliés, un débat sur la guerre au Conseil de sécurité  de l’ONU, malgré la démarche des 5 pays de l'Union du Maghreb.
Les autorités irakiennes déclarent qu’un des sept pilotes alliés capturés est mort à Bagdad, dans le Ministère de l'Industrie bombardé par les Alliés. 
L’Irak, par l'intermédiaire de la télévision officielle, annonce le succès de 3 raids  contre la base aérienne d'Arar en Arabie Saoudite et aurait infligé de sérieuses pertes aux Alliés. Selon les Américains, 12 soldats irakiens seulement auraient réussi à franchir la frontière. L'officier qui les commandait aurait été tué au cours d'un accrochage.

Mercredi 30 janvier : l’aviation alliée effectue 3.000 sorties, soit 30.600 sorties depuis le 17 janvier.
Une vedette irakienne est coulée. Dans une offensive qui a duré près de 12 heurs, 2 avions CF-18 Hornet canadiens ont détruit une vedette rapide irakienne. « Nous l'avons mise hors d'état de nuire au moment où elle s'apprêtait à tirer un missile Exocet contre un bâtiment de la force multinationale » a expliqué le colonel David Bartram, commandant en second des forces canadiennes dans le Golfe. Plusieurs marins irakiens ont été faits prisonniers à bord de la frégate canadienne Curtis. La coalition estime avoir porté un coup sévère à la marine irakienne.

À Khafji, 12 Américains sont tués et 2 autres blessés, 24 chars et 13 blindés irakiens sont détruits.
Peu avant l'aube, 3 bataillons irakiens (1.500 soldats et 80 chars) pénètrent par surprise le territoire saoudien et entrent dans la ville de Khafji, où se trouve une grande raffinerie de pétrole. S'avançant d'abord tourelle retournée pour donner l'illusion de se rendre, les chars irakiens ont ensuite ouvert le feu. « C'était plutôt affolant, les missiles anti-aériens SAM provoquaient des reflets rouges dans mon cockpit » explique le pilote d'un OV-10 américain qui a repéré la colonne de blindés fonçant vers Khafji.
Même si l'état-major allié reconnaît avoir soupçonné une attaque surprise irakienne dans le but de déclencher prématurément l'offensive terrestre, il ne s'attendait pas à une telle contre-attaque irakienne. Quelques instants après cette incursion, des dizaines de blindés saoudiens et qataris foncent vers Khafji, bientôt suivis par l'armada américaine à bord, notamment, d'autocars saoudiens réquisitionnés pour l'occasion.
Tous les journalistes sont expulsés de la zone de combats, où de nombreux tirs d'artillerie ont lieu. 

Alors que dans la journée, un épais nuage de fumée surplombe la ville, les Américains craignant que les Irakiens ne poursuivent leur incursion sur le sol saoudien, prennent position sur la seule route menant à Khafji, ville entourée de marais infranchissables.
En cas de difficultés à défendre cet axe, l'état-major allié a déjà prévu de le faire sauter plutôt que de le laisser aux mains des Irakiens...
Dans le ciel, les hélicoptères de combat américains Cobra effectuent un ballet incessant, croisant de nombreux hélicoptères sanitaires alliés.
Les positions américaines se renforcent dans la journée tout au long de la frontière koweïtienne, pour éviter de nouvelles incursions irakiennes en territoire saoudien. Dans la soirée, alors qu'on ne sait toujours pas qui contrôle réellement la ville, l'état-major américain informe que 5 chars et 15 blindés de transports de troupes irakiens sont toujours stationnés sur place.

La Maison Blanche estime que la guerre devrait coûter  au Trésor américain 50 milliards de dollars d'ici à la fin de l'année.
D'après l'Iran, une frégate irakienne en feu se trouverait dans les eaux territoriales iraniennes. L'équipage a été secouru par les Iraniens. 
À l'issue des entretiens Baker-Bessmertnykh, les USA et l'URSS se disent « prêts à l'instauration d'une paix durable au Moyen-Orient ». Cette initiative va bien au-delà de la guerre du Golfe puisqu'ils s'engagent à « promouvoir la paix entre Israël et les pays arabes », après le retrait irakien du Koweït.
Bassora, seconde plus grande ville d'Irak, subit de nouveaux raids alliés dans l'après-midi.
À Beyrouth retentit une faible explosion à proximité de l'ambassade du Koweït. Il n'y a ni victimes ni dégâts.

Jeudi 31 janvier : La première offensive terrestre de la guerre du Golfe a été très dure. Il aura donc fallu plus de 36 heures aux troupes de coalition, principalement américaines et saoudiennes, pour reprendre Khafji, la petite station balnéaire saoudienne située près de la frontière koweïtienne. Ces combats ont été les plus violents depuis le début du conflit. Sur place, le chef de la coalition arabo-islamique, Khaled ben-Sultan, a annoncé que ses soldats ont fait 350 prisonniers irakiens. De son côté, Bagdad affirme avoir tué « un grand nombre d'ennemis et détruit des quantités de leurs munitions et armements ».
Le général saoudien a précisé que ses forces ont perdu 6 hommes dans cet affrontement, qui aurait fait quelque 200 morts irakiens. Côté américain, 12 marines auraient péri, et 2 soldats, dont une femme, sont faits prisonniers, ce que le Pentagone tardera à confirmer.
Lancée hier matin avant l'aube, l'attaque irakienne mettait en jeu 3.000 hommes appuyés par des chars russes T-55.
Les chasseurs Harrier et les hélicoptères Apache tueurs de chars et de nombreux véhicules blindés ont eu beaucoup de mal à ralentir la progression de la colonne irakienne. À Bagdad, la radio annonçait dès hier soir que 3 bataillons avaient réussi à « enfoncer le front des mécréants ».
Les Alliés, Saoudiens en tête, ont dû se livrer à de sanglants combats de rue pour déloger l'ennemi, tandis que les hélicoptères d’évacuation sanitaire, venus chercher les morts et les blessés, sillonnaient le ciel.
En ville ce soir, les vestiges de la bataille sont bien visibles, de nombreuses habitations ayant été pillées ou détruites.
Le spectacle est désolant : Khafji est devenue une ville fantôme. Les combats n'ont pas cessé pour autant. Les bombardements et les tirs d'artillerie se poursuivent dans la soirée, pour éviter un retour des Irakiens...

Au matin, l'état-major allié est inquiet : l’Irak vient de masser plusieurs divisions, soit environ 60.000 hommes au Sud du Koweït.
L'Irak cherche de nouveau à reprendre l'initiative en forçant les Alliés à lancer prématurément une offensive terrestre. Et dans la journée, une gigantesque colonne de blindés irakiens, qui s'étend sur 17 km dans le désert, se dirige vers la localité koweïtienne d'Al-Wafra, à 15 km seulement de la frontière saoudienne. Dès qu'ils sont repérés, des dizaines d'hélicoptères Cobra et Apache, et d'avions A-10 Thunderbolt bombardent les blindés dans un déluge de feu. L'objectif allié est clair : aucun char irakien ne doit pénétrer en territoire saoudien.

Profitant de la confusion générale qui règne à Khafji, des soldats irakiens poursuivent leur incursion dans le territoire saoudien. Mais avant d'être capturés par les troupes américaines après quelques heures d'avancée, ces Irakiens téméraires auront eu le temps de voler des véhicules américains et d'envoyer assez d'informations sur les positions alliées à l'artillerie irakienne pour lui permettre d'ajuster ses tirs...
L'aviation alliée effectue 3.000 sorties. 2 GI's, dont une femme, et 350 Irakiens sont faits prisonniers, 200 soldats irakiens et 18 soldats alliés sont tués.

Les autorités iraniennes organisent un sommet à Téhéran, devenue pour Radio-Téhéran « un centre pour éteindre la guerre ». Les diplomates iraniens y rencontrent leurs homologues algériens et yéménites. Un envoyé spécial du gouvernement français, François Scheer, Secrétaire général du Quai d'Orsay, est également sur place. Le but de cette rencontre est d'inciter l'Algérie et le Yémen à avoir un rôle plus grand en matière diplomatique, et de convaincre l'Irak de demander un cessez-le-feu.

Les autorités jordaniennes condamnent les bombardements de la route Amman-Bagdad qui ont détruit 9 camions citernes jordaniens et coûté la vie à 5 de leurs chauffeurs. Un témoin, d'origine tunisienne, affirme même qu'un autobus jordanien a été pris pour cible à la frontière jordanienne par l'aviation américaine, ses 45 occupants seraient morts carbonisés.
Bruce Cheesman, un journaliste britannique indépendant, considéré comme disparu depuis le début des bombardements sur Bagdad, a été retrouvé. Il serait en route pour la Jordanie, a annoncé son associé.

L'Irak lance de nouveau un SCUD sur Israël, le 27ème depuis le début du conflit. Il retombe dans les Territoires occupés en faisant aucune victime et peu de dégâts.
Lassés par 15 jours de bombardements, les diplomates soviétiques encore présents à Bagdad quittent l'Irak pour rejoindre, par la route, la Jordanie, où un avion les attend à Amman pour les ramener à Moscou. Mais en termes de droit international, les relations soviéto-irakiennes ne sont pas rompues.
La télévision américaine CBS annonce le crash d'un AC-130 d'observation américain dans le désert irakien et la mort de ses 14 membres d'équipage. C'est la plus grosse perte alliée depuis le début de la guerre.
La Grande-Bretagne autorise les États-Unis à se servir de leur base militaire de Fairford, à 120 km de Londres. Une vingtaine de B-52 décolleront ainsi d'Angleterre, pour aller bombarder l'Irak et le Koweït. Cette base avait déjà servi à l'US Air Force pour bombarder la Libye en avril 1986.
Le dragueur de mines belge Wandelaar retourne, après sa mission dans le Golfe, au port belge de Zeebruge avec ses 161 marins.

Nouvelle mission de guerre de l'aviation française (des Jaguar et des Mirage F-1 CR) contre des positions de la Garde républicaine irakienne près de la frontière nord du Koweït. Désormais, l'effectif du dispositif Daguet atteint 12.000 hommes.
À Amman, le centre culturel français est incendié. L'acte est revendiqué par les Brigades du Jihad, une organisation inconnue à ce jour.
Selon Washington, il y aurait eu, depuis le début du conflit, 70 « actions terroristes » menées à travers le monde contre des intérêts alliés.

Vendredi 1er février : l’aviation alliée effectue 2.000 sorties.
D'après l'état-major américain, une colonne de blindés irakiens de 20 km de longueur (de 800 à 1.000 chars et 65.000 hommes) se dirigeant vers la frontière saoudienne sont interceptés par des bombardiers américains B-52 (dont les tapis de bombes recouvrent en un seul passage une superficie de 700 m sur 2.000 m), A-10 et des hélicoptères Cobra, entre les villages koweïtiens d'Umm Hujuf et Wafra. D'après les Américains, les Irakiens, mieux préparés à la guerre terrestre qu'aérienne, veulent déclencher prématurément une offensive terrestre contre les Alliés.

Le général Jean Fleury, chef d'état-major de l'armée de l'air française, arrive à Al-Ahsa (Arabie Saoudite) pour une visite d'inspection. De son côté, le gouvernement français annonce le départ prochainement de nouveaux renforts navals  pour le Golfe. Des chasseurs de mines vont partir dans 3 jours pour la Mer Rouge, alors que le porte-avions Clemenceau (transformé en porte-hélicoptères) prendra position en Méditerranée occidentale. 

Des mesures de sécurité draconiennes ont été prises en Grèce, à l'image du plan Vigipirate en France, depuis les attentats contre des intérêts américains, britanniques et français, revendiqués jeudi par le groupe terroriste 17-Novembre : interdiction formelle à toute personne sans billet d'avion de pénétrer dans l'aéroport d'Athènes, survol quotidien de la capitale par un hélicoptère de l'armée... De plus, 30 Arabes ont été reconduits à la frontière la semaine précédente... pour la plupart des Irakiens.

Louis Le Pensec, porte-parole du gouvernement, devance le Premier ministre, Michel Rocard, et annonce, en direct sur la chaîne de télévision La Cinq, que la France autorise les B-52 américains à survoler son territoire. Mais ces vols ne devront transporter que des armes conventionnelles et les objectifs seront uniquement militaires. Beaucoup d'observateurs remarquent cependant à quel point cette mesure est exceptionnelle : en 1986, le gouvernement de Jacques Rakchi avait refusé le survol de la France par les avions américains, les contraignant ainsi à de longs détours pour bombarder la Libye.
En visite à Londres, le vice-président américain, Dan Quayle, n'exclut pas le recours à l'utilisation de l'arme nucléaire, si l'ennemi employait des armes chimiques.

Les pertes irakiennes  semblent avoir été très lourdes lors de la bataille de Khafji. En effet, plus de 300 soldats de Saddam Hussein ont trouvé la mort dans ces affrontements violents, et plus de 600 ont été faits prisonniers.
À Istanbul, en Turquie, de nombreux manifestants défilent contre la guerre, les USA et Israël. Il s'agit de la 2ème manifestation de ce type dans le pays depuis le déclenchement des hostilités : cette opposition à la guerre étant minoritaire dans ce pays musulman.
Washington accuse Bagdad de graves violations des Droits de l'Homme au Koweït occupé et la Jordanie de violer l'embargo en important du pétrole irakien.
Les autorités israéliennes suspendent l'accréditation du chef du bureau de l'hebdomadaire américain Newsweek à Jérusalem pour violation des règles de la censure militaire.
Le Kremlin fait savoir à Paris et Washington que l'ambassadeur soviétique en poste à Bagdad est le seul diplomate toujours en contact régulier avec Saddam Hussein.

L'aviation française effectue 2 raids contre la Garde républicaine irakienne. Au total, l'aviation française a effectué plus de 300 missions depuis le début de la guerre.

Samedi 2  février : l’aviation alliée effectue 2.600 sorties. Selon les Alliés, 3 avions de la coalition (12 avions et missiles selon les Irakiens) sont abattus.
Un B-52 américain n'est pas rentré à sa base de Diego Garcia. Il s'est abîmé en mer après une mission de nuit en Irak. 3 des 6 occupants de l'appareil sont récupérés sains et saufs.
La Corée du Sud accorde aux Alliés une aide de 280 millions de dollars supplémentaires, ce qui porte à 500 millions de dollars sa contribution à l'effort de guerre.
L’aviation américaine a détruit un radar mobile... américain. Les Irakiens disposent en fait du même type de radars que ceux servant dans l'US Army. Les 2 servants américains s'en sont tirés avec de légères blessures. 

Nouveaux tirs de missiles SCUD sur Israël. Le premier est intercepté par un missile Patriot américain, le second s'écrase en Cisjordanie sans faire de victime.
Pour la première fois, l'aviation française lance 3 raids simultanés, dont 2 sur l'Irak.
Un attentat à la bombe vise les locaux de l'ambassade de France à Sanna (Yémen). Il n'y a que des dégâts mineurs dans les jardins de la chancellerie.

Dimanche 3 février : L'aviation alliée effectue 3.000 sorties. 4 soldats américains sont portés disparus, et 4 autres sont tués dans des accidents.
Un hélicoptère Cobra américain s'écrase dans le désert saoudien.
25 unités de la flotte irakienne sont « neutralisées ».
300.000 personnes manifestent à Rabat (Maroc) pour exprimer leur soutien à l'Irak.
L'Irak lance un missile SCUD sur l'Arabie Saoudite. C'est le 14ème depuis le début de la guerre et le premier depuis 4 jours. Il est intercepté par un missile Patriot. Mais les débris causés par leur destruction retombent sur un quartier résidentiel de Riyad, faisant 29 blessés. 2 maisons sont détruites et des pans entiers des murs des bâtiments voisins se sont effondrés. 

18 jours après le début de l'opération Tempête du Désert, les Alliés franchissent le cap des 41.000 sorties aériennes, soit en moyenne 2.270 sorties quotidiennes. Près de 800 soldats irakiens ont été faits prisonniers. Le Pentagone reconnaît également 10 soldats alliés aux mains des Irakiens : 7 Américains, 2 Britanniques et 1 Italien.
Par crainte d'attaques chimiques, le gouvernement britannique ordonne la vaccination immédiate de ses 30.000 soldats contre... la peste ! Un médecin de l'armée de Sa Majesté précise : « Chaque militaire est libre de se soumettre ou non à la piqûre. Je n'aurais jamais imaginé qu'en cette fin du XXème siècle je serais en train de vacciner des hommes contre la peste ! »
Réunion à Bahreïn d'experts occidentaux pour étudier les moyens de lutter contre la marée noire. Selon leurs estimations, le volume total du brut déversé serait de 500.000 tonnes, soit deux fois l'Amoco Cadiz.
Selon des officiers américains qui souhaitent rester anonymes, la force de frappe des Irakiens a été réduite de beaucoup grâce à l'efficacité des patrouilles anti-SCUD qui sont en permanence au-dessus de l'Irak et attaquent les rampes de lancement quand elles sont repérées.

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