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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 18 août 2016

Laudato si… (XXVI)


Vingt-sixième chapitre : Démission du ministre de la défense.

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !

Pour la première fois depuis 1945, le Japon décide l'envoi de forces à l'extérieur de l'archipel. Il s'agit d'avions militaires affectés au transport des réfugiés du Golfe.
Les bombardements se poursuivent en Irak. Un bâtiment de la défense civile est détruit, une mosquée et de nombreuses maisons sont endommagées. Les autorités de Bagdad accusent donc les Alliés de systématiquement bombarder des zones civiles...
Départ aujourd'hui d'engagés français accompagnés de 2 batteries d'artillerie de 6 canons chacune pour l'Arabie Saoudite. D'après l'état-major français, il s'agit d'une simple relève. D'après des spécialistes, il s'agit de nouveaux renforts  pour préparer une prochaine offensive terrestre...
En Arabie Saoudite, 4 journalistes  de la télévision américaine CBS sont portés disparus.
Le gouvernement en exil du Koweït débloque 13,5 milliards de dollars pour soutenir l'effort de guerre, ce qui porte à 18,5 milliards de dollars sa contribution depuis le début des opérations.
Les Jaguar français effectuent un nouveau raid à la frontière irako-koweïtienne contre la Garde républicaine irakienne. Aucun appareil n'est touché par les tirs de DCA irakienne.

Samedi 26 janvier : l’aviation alliée effectue 2.300 sorties. Trois MIG-23 irakiens sont abattus par des F-15 américains. 7 avions irakiens se réfugient en Iran.
« J'exprime ma solidarité avec ceux qui, en Israël, ont pâti de bombardements regrettables ». Malgré ces propos tenu aujourd'hui à Rome, le pape Jean-Paul II est victime de nombreuses critiques en Israël depuis le début du mois de janvier. Après avoir reçu au Vatican le chef de l'OLP, Yasser Arafat, allié de Saddam Hussein, en véritable chef d'État, et s'être entretenu avec Monseigneur Bidalid, patriarche de Bagdad, la veille du déclenchement des hostilités, la population israélienne reproche au Saint-Père d'avoir attendu la troisième attaque irakienne sur Israël pour intervenir. Choqué par le silence pesant du Vatican sur les bombardements en Israël, le Parlement italien réclame de nouveau au Saint-Siège qu'il reconnaisse officiellement l'État d'Israël, ce qui serait la meilleure façon de condamner ces bombardements. Il est vrai que 43 ans après la fondation de l'État d'Israël, le Vatican reste le seul État d'Occident à nier son existence...

La télévision japonaise Fuji-TV révèle que les autorités iraniennes abritent 7 avions de combat irakiens qui se sont posés sur leur territoire. Il y en aurait désormais 39. Information confirmée par un communiqué du Conseil suprême de sécurité nationale, diffusé sur Radio-Téhéran.

Deux nouveaux navires français jettent l'ancre au large des côtes saoudiennes. L'un transporte 500 soldats, le second, du matériel militaire. De leur côté, les Mirage F-1CR français et qataris sont entrés en action. Depuis le début de la guerre, ils étaient restés rivés à leur base saoudienne de crainte d'être l'objet d'une dangereuse méprise avec les Mirage F-1EQ5 livrés par la France à l'Irak. Mais aujourd'hui, « le ciel est à nous et le risque est limité », déclare un porte-parole. Le nombre des appareils qui ont décollé de concert avec des Jaguar n'a pas été communiqué. Ils ont participé à 2 raids, l'un contre la garde républicaine près de la frontière koweïtienne, l'autre près des unités mécanisées au sud du Koweït.

Les Irakiens ont apparemment ouvert il y a quelques jours les vannes du terminal koweïtien de Sea Island, laissant s'écouler des milliers de tonnes de pétrole dans la mer. Les Occidentaux voient en ce geste une tentative désespérée d'empêcher un quelconque débarquement allié sur les plages koweïtiennes. Les écologistes s'accordent à penser que la nappe de pétrole de 15 km de long et de 10 km de large qui vient souiller les côtes koweïtiennes et saoudiennes est d'une telle ampleur qu'elle pourrait bien résister à toutes les tentatives de nettoyage. La marée noire, qui serait douze fois plus importante que celle provoquée par l'Exxon Valdez en Alaska ou l'Amoco Cadiz en Bretagne, menace les usines de dessalement en Arabie Saoudite et aux Émirats Arabes Unis, provoquant l'inquiétude de leurs services sanitaires, l'eau douce n'existant pas en quantité suffisante dans ces pays. Les États-Unis prévoient déjà de faire sauter le pipe-line en question, ou de disperser dans la mer des bactéries mangeuses de pétrole...

Suite au bombardement d'hier soir sur Israël, 20 personnes sont toujours hospitalisées. L'US Air Force affirme avoir bombardé des positions irakiennes à 10 km à l'intérieur du Koweït. Au même moment, les sirènes d'alerte retentissent à Dhahran et à Riyad, en Arabie Saoudite.
Les 6 SCUD irakiens lancés sont abattus.
D'après le témoignage de Peter Arnett, correspondant à Bagdad de la chaîne américaine CNN, la ville sainte de Nadjaf a été bombardée par les Alliés.
Le roi du Maroc Hassan II, dont le pays participe au conflit aux côtés des Alliés, s'entretient avec Yasser Arafat, chef de l'OLP, qui soutient Saddam Hussein. Rien n'a filtré de leurs conversations.
Nouvelle alerte aux SCUD à 3 h 35 heure locale en Arabie Saoudite. Les sirènes retentissent à Dhahran et Riyad. Des témoins font état de 7 explosions à Dhahran, dont 3 provoquées par des missiles anti-missiles Patriot.
Le gouvernement saoudien s'engage à fournir 13,5 milliards de dollars supplémentaires à la force multinationale.
À 5 heures du matin, une explosion souffle le hall et le rez-de-chaussée des locaux du quotidien Libération, à Paris. La charge a été déposée à l'extérieur, devant le rideau de fer. Un tract retrouvé parmi les décombres importants ne fait pas d'allusions directes à la guerre du Golfe, mais l'attentat semble y être lié. L'explosion a eu lieu cinq minutes avant l'heure de l'embauche. Deux veilleurs de nuit et un standardiste ont été commotionnés.  

Dimanche 27 janvier : l’aviation alliée effectue 2.000 sorties. Un AV-8 Harrier américain est abattu. Selon Bagdad, la DCA irakienne a abattu 200 avions et missiles alliés depuis le 17 janvier. Les attaques alliées auraient tué 215 Irakiens, dont 125 civils.
Le débat fait rage au sein de la presse américaine concernant le rôle de l'URSS vis-à-vis de son ancien allié irakien. Alors que Dick Cheney explique sur la chaîne américaine NBC que « Moscou tient parole après avoir retiré son personnel d'Irak et arrêté toute livraison d'armes », le quotidien américain Washington Post révélait quelques heures plus tôt que l'URSS poursuivait ses livraisons d'armes et de munitions à l'Irak, via le Yémen, la Libye et l'Iran. Les renseignements obtenus par les cosmonautes soviétiques ou par photo-satellites de l'URSS au-dessus de l'Irak et du Koweït seraient même répercutés à Bagdad...

Arrivée au port Roi Fahd de Yanbu, en Arabie Saoudite, de 3 navires français de renforts, dont le navire-hôpital La Rance, qui transporte 100 lits, 2 blocs opératoires, une banque du sang, un équipement radiologique, un dispositif pour le traitement des grands brûlés et une unité de lutte contre les attaques chimiques. Ainsi, avec cette arrivée, il y aura 20 médecins français et près de 900 lits disponibles. Au total, ce sont 150 soldats et 60 véhicules qui viennent aujourd'hui prêter main forte aux soldats de la coalition.

Suite à l'étendue de la marée noire, l'usine de dessalement de Khafji approvisionnant le nord de l'Arabie Saoudite en eau douce, cesse ses activités. D'après le général américain Norman Schwarzkopf, commandant en chef de la coalition, la marée noire est due aux Irakiens, et non aux bombardements alliés.
Dans la soirée, l'Irak lance plusieurs SCUD. Ils sont tous abattus par des missiles américains.

Lundi 28 janvier : l’aviation alliée effectue 2.500 sorties, franchissant le cap des 25.000 sorties depuis le 17 janvier. Un avion à décollage vertical AV-8 Harrier des marines a été abattu, portant à 25 le nombre d'appareils alliés perdus depuis le début du conflit. Selon Bagdad, 203 avions ou missiles alliés ont été abattus depuis le 17 janvier, 90 soldats et 324 civils irakiens auraient été tués.

Alors que le monde s'interroge sur l'origine de la marée noire dans le Golfe (sabotage de 5 pétroliers par les Irakiens ou bombardements intensifs des Alliés sur un terminal koweïtien ?), des F-111 de l'US Air Force larguent des bombes à guidage laser GBU-15 sur les terminaux pétroliers du Koweït, pour tenter d'arrêter la marée noire. Malgré la présence d'un navire irakien en flammes, incendié par un raid allié, la mission s'est bien déroulée. Mais il reste toujours une nappe de pétrole de 750 km² dérivant en direction des usines de dessalement de l’Arabie Saoudite, du Bahreïn et d'Iran. Face à l'urgence de la situation, Téhéran lance un appel aux organisations internationales spécialisées dans la lutte contre les marées noires.

Nouvelle alerte sur tout le territoire israélien à 21 h 08 heure locale. Un SCUD visant Tel-Aviv tombe à 300 m d'un village palestinien, où les habitants ne sont pas équipés de masques à gaz. D'après les autorités de Cisjordanie, il n'y a aucune victime. Mais une rumeur se répand en Israël. Les habitants, qui fuient Tel-Aviv par milliers, craignent que l'Irak, qui a perdu la guerre conventionnelle, n'utilise des armes chimiques pour provoquer l'entrée en guerre d'Israël et ainsi diviser la coalition anti-irakienne.

Des équipes de Special Forces US appartenant au 5ème SFG continuent l'entraînement d'unités koweïtiennes ayant réussi à s'échapper après l'invasion irakienne du 2 août 1990. Les Américains forment ces unités en vue de sabotages et de reconnaissances profondes, avant une attaque terrestre. Car les Koweïtiens, malgré les patrouilles irakiennes et les 3 lignes de défense, n'ont aucune difficulté à passer au travers et effectuer du renseignement. Déguisés en Bédouins, ceux-ci fournissent également de l'argent aux civils encore présents à Koweït-City pour leur permettre de s'acheter à manger. C'est une nouvelle forme de résistance passive, la résistance ayant cessé toute action, sur ordre du gouvernement en exil, depuis la mi-septembre. À l'origine composée de 4 brigades, l'armée koweïtienne aligne seulement 2 brigades blindées, dont une n'a plus de chars. Aussi, les Koweïtiens viennent de recevoir leurs premiers chars T-72 d'origine yougoslave, sur les 200 commandés.

Au lendemain de l'interview de l'amiral Lanxade sur TF1, la chaîne française est de nouveau au centre d'une polémique en France. En effet, un reportage sur le moral des troupes françaises est diffusé dans le journal de 20 h 00 présenté par Patrick Poivre d'Arvor.
Aux questions posées par les journalistes, les réponses fusent. La nourriture ? « Tous les jours la même chose : mouton, haricots et ratatouille. » L'eau ? « On en manque, surtout pour les douches. » L'information ? « L'angoisse, c'est qu'on ne sait rien ».
À la question « Vous ne pouvez pas discuter avec vos officiers ? », un soldat français répond : « Le soir où ça a été déclenché, on ne l'a su que le lendemain ! Le capitaine ne nous l'a dit que le lendemain ! » Quant aux buts de cette guerre, ils restent vagues : « Peut-être le pétrole, ou l'économie. » Et un soldat conclut le reportage : « Moi je pense qu'on n'a rien à faire ici... »
Un moral des troupes plutôt bas qui agace aussi bien la hiérarchie militaire que le gouvernement français. Les sanctions à l'encontre de ces soldats et de la chaîne de télévision ne devraient pas tarder...

Les autorités de Téhéran proposent un plan de paix qui insiste sur le retrait simultané des troupes irakiennes du Koweït et des troupes occidentales du Golfe. L'Iran rappelle également sa neutralité dans le conflit. Pourtant, d'après les dernières rumeurs, plus de 100 avions irakiens (chasseurs, bombardiers et avions de transport) seraient en sécurité en Iran. 69 d'entre eux ont quitté l'Irak en 3 jours seulement. Saddam Hussein a également ordonné aux pilotes civils de laisser leurs appareils sur des aéroports commerciaux au Yémen, en Mauritanie et au Soudan. La thèse de la désertion en masse de pilotes irakiens défendue par Washington paraît peu plausible. La France voit plutôt en cet exode une mise à l'abri des avions ne pouvant trouver place dans les bunkers souterrains. Le mystère demeure : l'Iran s'est contenté de répondre que ces avions seront saisis jusqu'à la fin de la guerre...

Durant la nuit, des chasseurs bombardiers américains détruisent une colonne de 24 blindés irakiens. Des marines en reconnaissance avaient repéré le mouvement le long de la frontière. C'est la première fois qu'un mouvement important de troupes adverses a pu être interrompu dans sa progression. L'état-major américain se réjouit déjà de la bonne coordination entre forces terrestres et forces aériennes. Un succès qui donne confiance au Pentagone à la veille d'une offensive terrestre de grande ampleur...
Les sirènes retentissent de nouveau à Riyad, et des missiles anti-missiles Patriot sont tirés. Mais c'est une fausse alerte : aucun missile irakien n'a été lancé.
Au Koweït, certains vols de la compagnie nationale Kuwait Airways reprennent, après leur suspension survenue peu après l'invasion de l'émirat.
D'après l'état-major américain, une trentaine de soldats irakiens serait prête à se rendre aux Alliés sur l'îlot koweïtien d'Umm al-Maradin, à quelques kilomètres de l'île de Qurah, libérée le 24 janvier par les Américains.  

Alors qu'un 5ème bateau belge, le dragueur de mines Dianthus, part pour le Golfe, le gouvernement belge estime à plus de 80 millions de dollars le coût de la guerre pour son pays.

Mardi 29 janvier : l’aviation alliée effectue 2.600 sorties. 1 MIG-23 et 2 lanceurs de missiles antinavires Silkworm irakiens sont détruits. 3 vedettes et 2 bâtiments lance-missiles irakiens sont coulés par la Royal Navy.

Le ministre de la Défense français remet sa démission à la veille du conseil des ministres. Il n'avait jamais été partisan d'un engagement trop marqué aux côtés des USA. Il explique, dans sa lettre de démission, qu'il redoute que « la logique de guerre » évoquée par le Président « Thiersmirant » au début du conflit n'éloigne la France « des objectifs fixés par les Nations Unies ».
Au cours de conversations privées, le Ministre est aussi apparu fort préoccupé par les risques que l'offensive terrestre pourrait représenter pour les forces françaises. Les raisons de son départ apparaissent comme étant d'ordre plus politique que militaire.
L'intervention du conseiller militaire du chef de l'État, l'amiral Lanxade, à l'émission 7 sur 7 sur TF1, l'a beaucoup irrité. Il n'a d'ailleurs pas hésité à écrire au chef de l'État que c'est au nom « d'une certaine idée de la République » qu'il a demandé à être déchargé de ses fonctions. Il a également fait ses adieux aux soldats français « dont la France peut être fière ».
Ces soldats « accompliront tous avec détermination leur devoir (...) et rempliront avec honneur la mission qui leur a été confiée ».
Réagissant à cette démission, la Maison Blanche affirme qu'il n'y a « jamais eu d'obstacles » dans les relations franco-américaines dans le cadre de cette guerre. 

Personne ne saura jamais les vraies raisons de ce départ. En réalité, après son retour précipité au deuxième jour du début des bombardements de la coalition, il s’est réfugié à Doha où des troupes sont stationnées en protection du Qatar, pour se faire confirmer de la bouche même de l’ambassadeur sur place, ce qui s’y était passé début octobre.
De retour à Paris, il demande en vain un entretien avec le Président de la République, mais parvient à avoir un aparté avec lui à l’occasion du Conseil du 23, le premier auquel il assiste après son détour dans la péninsule arabique, où il fait d’ailleurs un compte-rendu de sa visite.
Le président Thiersmirant ne veut pas lui parler, mais il insiste. Il menace alors de compléter son rapport au Conseil suivant…
La menace est claire : où est passé le milliard de dollars reçu du Koweït début août 1990 ?
Les deux hommes seront séparés presque « manu militari »…

Un conseiller présidentiel aura appelé entre-temps pour passer le message devenu célèbre par la suite : « Un ministre, ça ferme sa gueule ou ça démissionne ! »
S’il démissionne, il ouvrira sa gueule.
C’est alors qu’on le menace : ce serait grave, très grave.
« Il s’agit d’un don de l’Émirat ! Ce sera précisé dans les jours qui viennent par les autorités koweïtiennes elles-mêmes. »
Mais sa démission sera la bienvenue afin qu’on lui trouve un successeur : ce sera Pierre Joxe !
Et il faudra attendre presqu’un mois d’efforts diplomatiques pour connaître d’un communiqué passé complètement inaperçu :
« Communiqué du ministère des affaires étrangères en date du 25 février 1991 sur l'attribution à la France d'une aide financière du Koweït.
Circonstances : Annonce, le 25 février 1991 par l'émir du Koweït, d'un don de 1 milliard de dollars à la France au titre de son effort militaire dans le Golfe.
L'Émir du Koweït vient de faire savoir au Président de la République française qu'il avait décidé de contribuer à hauteur d'un milliard de dollars à l'effort militaire français pour la libération de son pays.
- Au moment où les soldats français sont engagés dans l'action terrestre destinée à mettre fin à une longue et cruelle occupation, la France apprécie hautement cette manifestation de solidarité. »
L’information sera reprise plus tard à l’occasion des débats sur la loi de finances rectificative de 1991 devant Parlement.
L’incident n’est ainsi définitivement plus qu’un souvenir perdu…

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