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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 10 août 2016

Laudato si… (XVIII)


Dix-huitième chapitre : Fin aout 


Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !


Vendredi 24  août : l’armée irakienne assiège 10 des 68 ambassades étrangères de Koweït-City.  « Des soldats patrouillent autour de nos locaux » explique le gouvernement japonais.
Les troupes irakiennes encerclent en effet 10 des 25 consulats et ambassades étrangers de Koweït-City dont les pays ont refusé l'évacuation. Il s'agit des ambassades des USA, de France, de Suède, de Bulgarie, de Grande-Bretagne, de Norvège, de RDA, du Japon, de Hongrie et de Roumanie. L'Irak explique que le maintien d'ambassades ouvertes à Koweït-City sera considéré comme « un acte d'agression ».
La Norvège ignore « combien il y a de militaires ainsi que leurs intentions, mais il doit y en avoir beaucoup ».
L'URSS confirme l'évacuation de tout son personnel diplomatique, mais précise qu'en termes de normes internationales, l'ambassade soviétique, même désertée, n'est pas fermée. « Tous nos ressortissants sont depuis hier en URSS ».
Dans un message adressé à Saddam Hussein, Mikhaïl Gorbatchev juge la situation dans le Golfe comme « extrêmement dangereuse ».
Les USA et la CEE refusent le « diktat » de Bagdad. Les USA préfèrent tout de même réduire leur personnel diplomatique au strict minimum : 30 véhicules ont conduit 110 Américains (dont 30 enfants) de l'ambassade américaine de Koweït-City à celle de Bagdad. Arrivés dans la capitale irakienne, ils deviennent monnaie d'échange : ils ne pourront en effet quitter l'Irak que lorsque l'ambassade américaine au Koweït sera fermée...
La CEE demande la convocation d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU et propose l'envoi d'émissaires pour assurer la protection des enceintes diplomatiques. Mais devant le refus de la plupart des pays d'évacuer leurs ambassades, l'armée irakienne coupe l'eau, l'électricité et le téléphone de plusieurs représentations. Pourtant, Saddam Hussein n'entreprend pas de déloger par la force les diplomates comme il avait menacé de faire. Cependant, et contrairement aux accords internationaux de Genève, il rappelle aux diplomates qu'abriter des étrangers en vue de les cacher aux autorités sera considéré comme un crime d'espionnage et puni de mort.
4 pilotes irakiens en stage en France sont interpellés par la police française, dont l'un à Orly-Sud, après s'être échappés de la base aérienne de Rochefort où ils avaient été regroupés.
Le Président iranien Rafsandjani surprend tout le monde, et plus particulièrement Saddam Hussein, en annonçant qu'il ne voit aucune objection à l'intervention des troupes étrangères   pour chasser les Irakiens du Koweït, à condition qu'elles quittent ensuite la région.


25 août : la France évacue le personnel non indispensable de son ambassade de Bagdad. Il ne reste plus que 7 diplomates français sur place.
Les organisations Médecins Sans Frontières et la Croix-Rouge Française affrètent un avion avec 12 tonnes de matériel destiné au camp de transit mis en place à la frontière entre l'Irak et la Jordanie, et qui compte déjà 15.000 réfugiés.
Le Maroc annonce que les 4 représentants de son ambassade de Koweït-City ont été conduits de force à Bagdad et « qu’ils y sont devenus des otages comme de nombreux autres étrangers qui ne sont pas autorisés à quitter l’Irak ».
Un avion C-130 belge de transport de troupes quitte Melsbroeck pour participer au pont aérien afin d’évacuer les réfugiés de Jordanie.
Un deuxième C-130 doit le rejoindre le lendemain.
Au Koweït, 3 employés (2 Libanais et 1 Égyptien) du journal Al Qabas sont arrêtés par des soldats irakiens pour avoir refusé de coopérer avec les autorités irakiennes.
Pour faire face au nouvel afflux de réfugiés s’amoncelant à ses portes, la Jordanie rouvre ses frontières avec l'Irak.


Dimanche 26 août : Kurt Waldheim rencontre Saddam Hussein. Le président autrichien est le premier homme politique occidental à se rendre à Bagdad pour plaider la cause des otages. Il obtient la libération de 95 de ses compatriotes.
La France met en place aux Émirats Arabes Unis un escadron de reconnaissance de véhicules P4 du 1er RHP dans le cadre de l'opération « Busiris » destinées à la défense des Émirats.
Le Yémen annonce l'expulsion immédiate du consul général de Grande-Bretagne à Aden. À Londres, le Foreign Office (le ministère des Affaires étrangères) dément catégoriquement les accusations d'espionnage lancées contre le représentant britannique Doug Gordon.
Jules Monnerot, président du comité des experts du Front National (parti français d'extrême droite), est contraint de démissionner car il « ne partage pas l'analyse de Jean-Marie Le Pen sur la crise du Golfe ».
Le pape Jean-Paul II appelle, depuis sa résidence d'été, tous les Chrétiens à prier pour la paix.
Le lendemain Les premiers Tornado britanniques expédiés au Proche-Orient quittent leur base de Brüggen (Allemagne de l'Ouest) pour l'aéroport international de Bahreïn.
Bagdad demande officiellement aux commandants de ses navires de ne pas défier le blocus   occidental dans le Golfe.


Mardi 28  août : après 5 jours d'escale à Djibouti pour faciliter l'accoutumance des marins français au climat du Golfe et après le passage du ministre de la défense, le porte-avions français Clemenceau, le croiseur lance-missile Colbert et le pétrolier-ravitailleur Var appareillent pour le Golfe d'Oman. Selon l'envoyé spécial de la chaîne de télévision française TF1, la force héliportée française ne dispose pas de couverture aérienne nationale et dépend donc entièrement de la protection américaine.
« Notre pays est désormais aligné sur les Américains », précisent le journaliste.


Le prince Khaled, commandant en chef des forces armées saoudiennes actuellement déployées au nord du pays, affirme dans une conférence de presse que ce n’est pas le Koweït mais l’Arabie Saoudite que visait Saddam Hussein en lançant son offensive. Il en donne pour preuve le nombre de divisions engagées dans la bataille, 7 en tout, alors que selon lui, 2 seulement suffisaient largement pour s’emparer du Koweït. Et le général Khaled de conclure : « Dans ces conditions, le roi était en droit de faire appel à ses alliés. »
À Londres, les compagnies d’assurance maritime Lloyds annoncent que la marine de guerre américaine a intercepté 3 navires à l’entrée du port d’Aqaba dans la mer Rouge. Ce port jordanien est considéré par George Bush comme un point capital dans sa stratégie d’asphyxie économique de l’Irak.
Parmi les bâtiments stoppés, le Paris, un cargo français appartenant à la CGM, aurait été contraint de rebrousser chemin. Une information démentie « formellement » par le président de la Compagnie générale maritime.


Par ailleurs, on peut noter que le pasteur américain Jesse Jackson va se rendre à Bagdad afin d’y interviewer Saddam Hussein pour le compte de l’émission télévisée Inside Edition. L’ancien candidat à l’investiture démocrate pour l’élection présidentielle a indiqué qu’il tenterait de discuter avec le Raïs du sort des otages américains.
5.000 soldats pakistanais doivent prochainement rejoindre l’Arabie Saoudite. Ce contingent sera placé sous commandement saoudien. La décision, intervenue après le limogeage du Premier ministre du Pakistan Benazir Bhutto, fait l’objet de vives critiques dans le pays.
L’Arabie Saoudite est, aux côtés des USA, l’un des principaux fournisseurs d’armes aux rebelles afghans.
Une délégation de 6 parlementaires français, conduite par Jean-Michel Boucheron, président de la commission de Défense et des forces armées de l’Assemblée nationale, arrive à Djibouti pour une mission d’information et de consultations de 24 heures.
Un groupe de sénateurs américains en tournée dans le Golfe, dont Sam Nunn, chef des Républicains, demande aux autorités égyptiennes d’envoyer davantage de chars et de troupes en Arabie Saoudite.
À la demande de Washington, le Japon envisage d’affréter des avions cargos civils pour acheminer au Moyen-Orient du matériel et du personnel militaire américains afin de renforcer la force multinationale.
L'agence de presse britannique Reuters, qui cite « un responsable américain ayant requis l’anonymat », révèle que pour la première fois depuis la guerre du Vietnam, les USA utiliseraient secrètement une base en Thaïlande pour le transport de renforts militaires.
Des centaines d’Américains manifestent à San Francisco, devant le siège de la compagnie pétrolière Chevron, contre l’intervention militaire au Proche-Orient.
Washington expulse 36 employés de l'ambassade d'Irak  et restreint les déplacements des 19 personnes restées en poste. L'URSS considère que l’expulsion d’une partie des membres de cette ambassade « complique la solution ».
Les diplomates marocains sont évacués du Koweït vers Bagdad sous la menace.


Mercredi 29  août : rencontre entre Yasser Arafat et Michel Rocard. « Il existe une solution politique au conflit du Golfe. Il faut que les bonnes volontés se rejoignent », auteur d’un plan de paix qui a reçu un appui certain parmi les pays arabes, déclare Yasser Arafat à l’issue de l’entretien de près de 2 heures qu’il a eue avec Michel Rocard.


Les réfugiés koweitiens sont encore sous le choc de l’invasion, complètement désemparés malgré l’accueil que leur réserve l’Arabie Saoudite. Le gouvernement saoudien leur fournit logement, nourriture et un pécule de 3.000 riam (680 € par famille) à leur arrivée. Certains se sont vu offrir des appartements vides. En effet, toute une cité a été construite pour les employés du ministère de la Défense, mais elle est restée inoccupée parce que ces derniers l’ont refusée. La raison : l’architecte européen avait oublié de prévoir 2 ascenseurs séparés, un pour les hommes, l’autre pour les femmes...
Les Koweïtiens moins rigoureux sur la discrimination sociale entre hommes et femmes que leurs voisins saoudiens occupent la cité. Beaucoup d’autres sont dans des hôtels.
Femmes et enfants doivent prendre leur mal en patience et passent des journées entières dans les chambres. Les hommes vont et viennent entre les étages et le hall où ils se rassemblent pour discuter, commentant la moindre nouvelle.
On lit presque religieusement le journal koweitien Al Anbar, réduit à une double feuille mais qui continue de paraître au Caire.
En Terre musulmane, on s’inquiète par contre de la présence de plus en plus visible des Américains et bien des Saoudiens se posent des questions à leur sujet. « Nous nous demandons ce que les Américains et aussi les Européens veulent exactement en venant chez nous. Sont-ils vraiment venus pour nous aider ? Nous aurions préféré que le roi et les princes fassent appel aux Arabes et autres pays musulmans pour nous défendre en empêcher Saddam Hussein de nous attaquer. Mais je ne crois pas que c’était là l’intention d’Hussein. Il voulait seulement prendre le Koweït qu’il considère comme une partie de l’Irak. Il a toujours dit et répété qu’il n’attaquerait pas l’Arabie Saoudite et je pense que c’est vrai » explique un Saoudien à la presse occidentale.


12 GI's sont tués dans le crash d’un avion-cargo de l’US Air Force qui s’est produit peu après son décollage de la base de Ramstein en RFA. Le Lockeed C-5 Galaxy en provenance des USA effectuait une escale en Allemagne avant d’acheminer du matériel militaire en Arabie Saoudite.
Amnesty International  adresse un appel au gouvernement irakien en faveur de 6 koweïtiens âgés de 18 à 26 ans. Tous chiites, ils ont été arrêtés après une manifestation anti-irakienne dans le quartier de Sulaibikhat, à Koweït-City, le 3 août dernier.
Pour contrer l'augmentation des tarifs du brut, les dirigeants de l'OPEP décident, malgré l'opposition du représentant irakien, une augmentation de la production de brut de certains pays, dont l'Arabie Saoudite et les Émirats. Au total, 3,5 millions de barils seront extraits chaque jour.
Suite au blocus décrété par l'ONU, Bagdad annonce le rationnement de certaines denrées alimentaires, dont le riz, la farine, le sucre, le thé et l'huile.
Selon la presse américaine, un otage américain est mort d’une crise cardiaque dans le port de Bassorah, au sud de l'Irak. Il s'agirait d'un banquier nommé James L. Worthington Jr.


Jeudi 30 août : Koweït-City est une ville paralysée, en grève générale permanente où chaque nuit de jeunes résistants font le coup de feu contre les soldats irakiens, selon un réfugié koweitien arrivé récemment en Arabie Saoudite. « La situation est terrible », raconte-t-il à l’Agence France-Presse. « Koweït-City est une ville morte où stationnent à chaque coin de rue les véhicules blindés de l’armée irakienne. Plus rien ne fonctionne excepté l’eau, l’électricité, les pompiers et quelques services médicaux. (...) Dans les quelques supermarchés encore ouverts, il ne reste que du pain et des conserves. Tout le reste a disparu. Tous les magasins ont été pillés. Tous les bureaux sont vides. Personne ne travaille », ajoute le réfugié.
« La nuit, la ville est placée sous couvre-feu de 19 h à 7h. On entend des détonations ». Il estime que « la résistance est mal organisée. Les groupes se forment par quartier et n’ont pas de liaison entre eux ». Pour lui « une chose est sûre, les ennemis ont déjà perdu des hommes et lorsque la nuit tombe, les soldats irakiens ont peur ».


Sans attendre l’accord du Congrès, George Bush vend pour 2,2 milliards de dollars d’armes à Riyad. Le président américain voit grand : il demande aux Occidentaux de participer au financement de sa concentration militaire dans le Golfe. Pour cela, Bush envoie en tournée mondiale son secrétaire d'État au Trésor Nicholas Brady. Bush demande ainsi à ses alliés européens une aide pour supporter le coût de l'opération « Bouclier du Désert », évaluée à environ 23 milliards de dollars. Le Japon a répondu en offrant 1 milliard de dollars. Selon l’agence britannique Reuters, « dans les milieux diplomatiques occidentaux en poste à Tokyo », on estime que cette « aide » est « plutôt maigre »...


À ce jour-là, plus de 250 navires de tous pavillons ont été interceptés dans le Golfe, par l'US Navy. Par ailleurs, l’ambassade des USA à Bonn annonce que les USA vont renforcer leur dispositif militaire en Arabie avec des unités blindées et des hélicoptères d’assaut basés en RFA. Des unités de la 12ème Brigade aérienne et de la 3ème division blindée se joindront à l’opération « Bouclier du Désert ».
Plusieurs associations d’anciens combattants de Grande-Bretagne, des USA, du Canada et de France adressent le télégramme suivant à leurs gouvernements : « Nous appelons nos gouvernements respectifs à soutenir le secrétaire général des Nations-Unies dans ses efforts pour négocier une solution pacifique à la présente crise au Moyen-Orient. »


La Corée du Nord condamne l’invasion et l’annexion du Koweït par l’Irak mais dénonce les USA pour la concentration de forces armées dans le Golfe, annonce jeudi l’agence KCNA.
Abassi Madani, président du Front Islamique du Salut algérien (FIS) rencontre Saddam Hussein à Bagdad. L’entretien est consacré aux « développements dans la région du Golfe » et aux « dangers de la présence américaine sur le sol arabe ». Madani était dimanche dernier à Riyad dans le cadre d’une mission de « bons offices ».
Le Foreign Office britannique annonce que 32 ressortissants britanniques ont été interpellés à leur domicile du Koweït et transférés à Bagdad.
Tarek Aziz, ministre irakien des Affaires étrangères, annonce qu'un recours au terrorisme   n'est pas exclu en cas de conflit armé. De son côté, le chef de l’armée de l’air irakienne déclare que Bagdad enverrait son aviation et des missiles contre Israël et l’Arabie Saoudite en cas d’attaque de son pays par les forces occidentales rassemblées dans le Golfe.


31 août : le général Norman Schwarzkoff est un homme d’expérience. Après avoir servi au Vietnam, il a commandé en second l’intervention américaine contre l’Ile de la Grenade.
Aujourd’hui il est commandant en chef des forces américaines qui participent à l’opération « Bouclier du Désert », en Arabie Saoudite. Le général donne aujourd'hui une conférence de presse à Dhahran, après avoir inspecté les troupes déployées dans la région : « Elles sont fières de ce qu’elles font et prêtes au combat ».
Interrogé sur le sens de leur mission, il la définit comme défensive : « Nous sommes là pour dissuader toute attaque et faire face si elle se produit. Nous n’attaquerons pas les premiers ».
Le commandant en chef explique, à propos de l’arrivée d’hommes et de matériels : « Le flot continue et il continuera : troupes de combat, munitions et intendance ». Sur la durée de la présence américaine dans le pays, il refuse de s’engager : « Ce n’est pas mon business ».
Mais le général ajoute que, pour le cas où elle durerait longtemps : « Je me préoccupe du bien-être des hommes et de l’organisation de leurs loisirs ».
À la question : « Vous battez-vous pour le pétrole ? » Schwarzkoff répond : « Il y a eu un hold-up international au Koweït et face à un tel hold-up, on ne peut pas rester inactif ». S’affirmant « suprêmement confiant » dans les armes dont il dispose, le commandant en chef américain conclut : « Je suis chaque jour moins inquiet car je deviens chaque jour plus fort ».


Après un appel lancé par George Bush pour un partage du « coût » de la crise  dans le Golfe, la CEE promet une contribution de l'ordre de plusieurs milliards de dollars.
Le roi Hussein de Jordanie est arrivé à Londres pour rencontrer Margaret Thatcher, tandis que le Secrétaire au Foreign Office s’envole pour une tournée de 6 jours dans le Golfe.
Yasser Arafat est arrivé vendredi en Libye et est reçu par le colonel Kadhafi qui, selon l’agence JANA, devrait annoncer aujourd’hui « une initiative pour résoudre pacifiquement la crise du Golfe ».
La Jordanie, frappée par l’embargo décrété contre l’Irak, a décidé de supprimer à partir d’aujourd’hui la plupart des subventions gouvernementales aux produits alimentaires. Les prix du riz, du sucre et du lait vont donc grimper. Le pain reste subventionné. Des cartes devraient être distribuées aux familles les plus pauvres afin de leur permettre de bénéficier de prix spéciaux.

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