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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

vendredi 22 juillet 2016

Recuites n° 9


On touche presque à la fin… de ma saison !



Deux amies discutent :
« – Tu sais, ma mère conserve précieusement dans un médaillon une mèche de cheveux de papa.
– Ah bon ? Ton père est mort ?
– Non, il est chauve. »



Deux amis, un Écossais et un juif vont manger dans un restaurant très chic.
Le repas est copieux et les mets raffinés.
Lorsque la serveuse arrive avec l’addition, bien salée, l’Écossais dit :
« C'est pour moi. »
Et il paie effectivement.
Le lendemain matin, on peut lire à la une du journal local :
« UN VENTRILOQUE JUIF RETROUVÉ ASSASSINÉ DANS UNE RUELLE »



Le directeur d'une entreprise vient de mourir d'une crise cardiaque.
Jean-Marc voit dans ce triste événement l'occasion inespérée d'une promotion.
Il demande un rendez-vous au PDG et lui dit sans détour :
« – Je prendrais bien la place de mon défunt collègue.
– Cela ne dépend pas de moi, cher ami. Arrangez-vous avec le responsable du cimetière ! »



Une patiente s'énerve :
« – Mais enfin, docteur, je vous dis que je suis malade et vous vous contentez de me répondre que j'ai juste besoin de repos, tout cela sans même m'examiner ni me demander de tirer la langue...
– Je n'ai pas besoin de voir votre langue. Je suis sûr qu'elle aussi a besoin de repos. »



Un papy se rend à la mairie du village.
Le gardien de la paix en faction lui dit :
« – Hep ! Monsieur ! Ne garez pas votre vélo ici, Monsieur le maire va arriver !
– Rien à craindre, mon gars, j'ai mis l'antivol. »



Deux clochards discutent devant un litron de vin :
« – T'habites où, toi ?
– Nulle part.
– Ah bon ? Alors on est voisins ! »



Après l'avoir ausculté attentivement, un médecin annonce à Jean-Marc :
« – Il faut envisager une opération.
– Une opération ? Jamais de la vie, docteur ! Plutôt mourir !
– Mais, cher monsieur, l'une n'empêche pas l'autre. »



Un acteur arrive au studio de tournage où il voit Jean-Marc une personne qu'il ne connaît pas :
« – Qui êtes-vous ?
– Je suis votre doublure pour les scènes dangereuses.
– Ah ? Ça tombe bien. Allez donc voir ma femme et expliquez-lui où j'étais la nuit dernière. »



Après un combat de boxe amateur, un manager vient voir le vainqueur qui a les yeux au beurre noir, une oreille arrachée et le nez explosé :
« – Ça vous dirait de devenir  professionnel ?
– Oh non ! » dit Jean-Marc en épongeant le sang qui coule de son menton.
« Je préfère continuer à boxer pour le plaisir. »



Jean-Marc contemple la plaque commémorative fixée sur la façade de la maison natale d'un écrivain célèbre.
Il dit à Jean-Paul qui l'accompagne :
« – Je me demande bien ce que l'on inscrira sur ma maison après ma mort.
– Maison à vendre ! »



Jean-Marc consulte son médecin.
« – Docteur, je crains de devenir sourd. Je n'entends plus ma femme quand elle me parle.
– Eh bien, je pense que vous devriez sortir plus souvent, passer vos soirées au bistrot ou bien courir les filles.
– Et vous croyez que j'entendrai mieux ?
– Non, mais votre femme criera plus fort. »



« Qui a inventé la cédille ? » demande Jean-Paul à Jean-Marc.
« M. Groçon. »



Relevé pour vous dans un journal local de province qui publiait le compte rendu du grand bal donné dans les salons de la mairie :
« Au cours de cette prestigieuse soirée, Mlle Caroline-Ursule Lopez portait une robe si courte qu'on lui voyait les initiales. »



Une jeune femme, pas très heureuse en ménage, se rend en désespoir de cause chez une voyante, qui consulte sa boule de cristal :
« – Je vois… je vois que vous serez malheureuse jusqu'à l'âge de 35 ans.
– Et après ? » demande la jeune femme, pleine d'espoir.
« Après… vous vous habituerez. »



Entendu, il y a longtemps dans un bar de Toulon, deux marins éméchés discutent :
« – Nous autres, marins allemands, vous nous donnez quelques tôles et on vous fabrique un cuirassé !
– Ben nous autres, marins français, tu nous amènes ta sœur et on te fabrique l'équipage. »



Jean-Marc entre dans une église au milieu du sermon du vieux curé.
Il s'assied au dernier rang.
Au bout d'un moment, il se penche vers son voisin, un paroissien à cheveux blancs, et lui demande :
« – Il prêche depuis combien de temps ?
– Oh, trente ou quarante ans, facilement.
– Alors je vais rester, il doit bientôt avoir fini. »



Jean-Marc va déjeuner dans un restaurant italien et commande un plat de spaghettis.
« – Ce sera long ?
– Oh, dans les 25 centimètres, monsieur. »



La femme de Jean-Marc emmène son mari à un défilé de mode.
Un sublime mannequin passe, portant une ravissante robe en soie.
La dame, tout excitée, se penche vers Jean-Marc :
« – Chéri, tu ne trouves pas qu'elle serait parfaite pour la soirée que nous donnons la semaine prochaine ?
– Tu as raison. On n'a qu'à l'inviter. »



Jean-Marc téléphone à sa femme :
« Chérie, on m'a invité à un voyage de pêche avec mon patron et quelques-uns de ses amis. On sera partis pour une semaine. Pour moi, c'est une chance d'obtenir cette promotion que j'attends depuis si longtemps, alors est-ce que tu peux me faire une valise avec assez de vêtements pour une semaine entière et préparer ma ligne et mon coffre de pêche ? On partira directement du bureau et je passerai juste à la maison pour prendre mes affaires. Oh, s'il te plaît, n'oublie pas de mettre dans mes bagages mon nouveau pyjama en soie bleu. »
L'épouse trouve bien étrange l'histoire de son mari, mais elle fait exactement ce qu'il lui a demandé. 
La semaine suivante, le mari revient à la maison, un peu fatigué mais content de son voyage.
« – Alors, » lui dit sa femme, « tu as pris beaucoup de poisson ?
– Oh oui, beaucoup de saumons, des truites et quelques espadons… Mais au fait, pourquoi tu n'as pas mis dans mes bagages mon nouveau pyjama en soie bleu comme je te l'avais demandé ?
– Je l'ai mis. Il est dans ton coffre de pêche. »



Jean-Marc à son médecin :
« – Dites-moi la vérité, docteur, je suis assez fort pour l'affronter.
– Eh bien… c'est le moment de penser à mes honoraires. Demain, il sera trop tard. »



Une femme entre dans un bureau de tabac et demande en hurlant :
« – Un carnet de timbres, s'il vous plaît !
– Pas la peine de crier comme ça », répond le buraliste agacé. « Je ne suis pas sourd.
Avec ou sans  filtres ? »



Au commissariat de police, un inspecteur établit la fiche d'identité d'un prévenu.
« – Nous disons donc : Nez aquilin, bouche moyenne...
– Non, non, » rectifie le prévenu : « Né à Marseille, Bouches-du-Rhône. »



Un archevêque allemand rend visite à l'archevêque de Paris.
Ils se promènent sur le parvis de Notre-Dame tout en bavardant, lorsqu'une très jolie demoiselle en mini-jupe les croise.
« Schön ! » s'exclame le prélat allemand.
« Et abstinence ! » ajoute tristement le Français.



Deux petites « revenues » pour finir :



Une inattendue au passage :
Jean-Marc entre dans une pharmacie :
« – Je voudrais une boîte de Viagra, s'il vous plaît.
– Bien sûr, monsieur. Je peux voir votre ordonnance ?
– Euh… À vrai dire, je n'en ai pas. Mais j'ai apporté une photo de ma femme. »
Il y a plusieurs variantes : Celle où Jean-Marc veut acheter de la mort-aux-rats pour sa femme, et celle où c’est la femme de Jean-Marc qui en fait autant en montrant une photo de son mari en situation « non-équivoque » avec la femme du pharmacien.



Après une journée de travail qui s'est terminée très tard, Jean-Marc rentre chez lui à pied, sous une énorme averse.
Arrivé chez lui, il se déshabille entièrement pour ne pas tremper le parquet afin de ne pas faire crier sa femme.
En montant l'escalier, il croise un autre homme, nu lui aussi, qui lui dit :
« Dépêche-toi ! Son mari va bientôt arriver ! »
Dans l’originale, ils ne sont pas nus, mais se croisent à potron-minet dans le vestibule…

Bon week-end à toutes et à tous !

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