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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

vendredi 1 juillet 2016

Recuites n° 6


Quelques inédites…

Deux tigres de cirque bavardent dans leur cage :
« – Tiens, c'est bizarre… Pourquoi la patronne t'apporte des fleurs avec la viande ?
– Parce qu'il y un an, j'ai bouffé son mari. »

Dans le même cirque, c'est un éléphant qui voit un chameau pour la première fois :
« – Hé, pourquoi t'as une paire de nichons sur le dos ?
– Dis donc, t'es gonflé pour un mec qu'a la bite au milieu de la figure. »

Jean-Marc discute avec Jean-Paul dans un bar :
« – Aujourd'hui, j'ai perdu le contrôle de ma voiture.
– Ah bon ? Tu roulais trop vite ?
– Non, non ! Mon fils vient de réussir son permis. »

Dans un bar, Jean-Marc et Jean-Paul discutent :
« – Au fait, avec la fille d'hier soir, ça s'est bien passé ?
– Plutôt bien, oui...
– Tu as pris tes précautions, au moins ?
– Bien sûr ! Pas fou ! Je lui ai donné un faux numéro de téléphone. »

Une jeune fille se présente pour une place de soubrette dans une grande famille.
La maîtresse de maison la reçoit gentiment :
« – Vous verrez, mon petit, je ne suis pas difficile.
– Je sais déjà, Madame. J’ai aperçu Monsieur en arrivant. »

Jean-Marc et Jean-Paul se croisent dans la rue.
« – Ben t'en fais une tête !
– M'en parle pas, c'est le boulot. Quand je pense que pendant deux mois, j'ai été tout fier que mon patron m'appelle son bras droit…
– Où est le problème ?
– Je viens de m'apercevoir qu'il est gaucher. »

Maman est en train de tricoter.
La nounou est à la cuisine.
Une petite fille de 5 ans fait des dessins sur un grand cahier.
Tout est calme et en harmonie.
Tout d'un coup, en se penchant, la maman s'aperçoit que sa fille est en train de dessiner un énorme sexe d'homme.
Horrifiée, elle lui arrache la feuille des mains et lui flanque une fessée.
La petite fille se met à hurler.
Attiré par le vacarme, le père s'amène :
« – Qu'est-ce qui se passe ?
– Il se passe que ta fille dessine des cochonneries ! » dit la mère en tremblant de fureur.
Et elle lui tend la feuille.
Le père jette un coup d'œil, il a un haut-le-corps et donne une gifle magistrale à la petite fille.
« Vilaine ! Où est-ce que tu as pu voir une chose pareille ? »
Et la môme réussit à articuler entre deux sanglots :
« À la cuisine !… C'est les ciseaux de nounou. »

Un client entre dans un bar et dit au patron :
« – Hé, Jean-Marc ! Y a ton chat qu'est devenu fou ! Je viens de le croiser, il court dans tous les sens. Il traverse la rue, monte sur les toits, redescend, retraverse la rue, regrimpe sur les toits et redescend sans arrêt
– T'inquiète pas, c'est normal. Je viens de le faire opérer, alors il décommande tous ses rendez-vous. »

Jean-Marc et Jean-Paul sortent de l'église.
L'un a deux énormes cocards.
« – Ben qu'est-ce qui t'est arrivé ?
– Tu sais comment ça se passe pendant la messe… On se lève, on s'assoit… La dame devant moi avait un pli de sa jupe qui lui rentrait dans la raie des fesses, et ce pli, moi, ça me gênait pour me concentrer.
– Et alors ?
– Et alors, j'ai pas pu m'en empêcher. J'ai tiré un petit coup sur la jupe pour défaire le pli. Alors ça lui a pas plu. Elle s'est retournée et m'a mis un grand coup de poing dans l'œil droit.
– Et l'œil gauche ?
– Ben ça, c'est quand j'ai voulu remettre le pli en place. »

Jean-Marc se confesse :
« – Mon père, je suis vraiment un bon exemple. Je ne bois pas. Je ne sors pas. Je ne fais l'amour à aucune femme et d'ailleurs je n'en regarde jamais une seule. Je me couche tous les soirs à huit heures, et tous les dimanches je vais à la messe.
– Oui, mon fils, mais tout cela va changer dès que vous serez sorti, » lui dit l'aumônier de la prison.

Le père Mathieu envoie un de ses fils chez le père Antoine, à la ferme voisine, pour emprunter une tondeuse. Mais à peine le môme a-t-il ouvert la bouche en arrivant chez le père Antoine que celui-ci éclate :
« – Ouais, je sais ce que tu viens chercher ! C'est ma tondeuse. Ben tu pourras y dire à ton vieux que je me la garde pour moi. Parce que moi, quand j'y demande un service, y m'envoie paître. Et pis tu pourras y dire aussi que mes fesses, c'est pas un garage !
– Que… vos fesses… c'est pas un garage ? » répète Jean-Marc, interloqué.
« Parfaitement. Comme ça, y pourra pas gueuler que ma tondeuse, j'ai qu'à me la foutre au cul. »

Deux chattes discutent :
« – Tu sais, le gros chat noir de la boucherie, celui qui a l'air si viril…
– Oui. Eh bien quoi ?
– Eh bien, je ne te le recommande pas. Hier soir, il m'a emmenée dans le square après la fermeture. Je me suis allongée dans l'herbe et il s'est couché sur mon dos…
– Et après ? Et après ?
– Et après, il a passé une heure à me raconter son opération. »

Un petit cochon trottine entre les bâtiments d'une ferme, mais il a deux jambettes de bois à la place des pattes de derrière.
Jean-Marc s’approche du fermier et lui confie, admiratif :
« – Dites donc, c’est merveilleux de soigner les animaux blessés avec tant d’attention. Vous devez drôlement l’aimer, votre petit cochon.
– Pour sûr qu’on l’aime. C'est pour ça qu’on le mange par petits morceaux. »

Un curé est en train de distribuer la communion.
Une brave femme se présente avec son bébé dans les bras.
Au moment où le curé tend l'hostie à sa paroissienne, le bébé avance la main pour l'attraper.
Le curé se recule.
Il essaie de recommencer, mais à chaque fois le marmot tend la main.
À la fin, le curé, excédé, lui lance :
« Touche pas, c'est caca ! »

En quittant son hôtel, Jean-Marc s'aperçoit qu'il a oublié son parapluie dans sa chambre.
Il revient sur ses pas et va raconter son affaire au concierge.
« C'est bien ennuyeux », lui dit le concierge, « parce qu'aussitôt après que vous avez libéré la chambre, on l'a louée à un jeune couple en voyage de noces.
Moi, je n'ose pas les déranger pour un parapluie.
Mais si vous voulez leur réclamer vous-même… »
Alors Jean-Marc monte à l'étage, il s'arrête devant la porte de la chambre, il va pour frapper, mais il entend des gloussements et un étrange dialogue à travers la porte :
« – À qui c'est, ça ?
– C'est à toi !
– Et ça, à qui c'est ?
– C'est à moi.
– Et ça ?
Ça c'est à moi mais je vais te le prêter… »
Du coup, Jean-Marc s'énerve et se met à crier :
« Quand vous en serez au parapluie, il est à moi ! »

« Tu rentres bien tard, ce soir », dit la femme du fossoyeur à son mari qui a l'air complètement épuisé.
« C'est pas de ma faute, chérie. On a enterré un grand comédien et il y a eu tellement de rappels qu’il a fallu le remonter huit fois. »

Jean-Marc entre chez un coiffeur et lui demande conseil :
« – J'ai plein de pellicules. Qu'est-ce que je peux faire ?
– J'ai ce qu'il vous faut », dit le coiffeur.
« C'est compliqué, mais c'est souverain. Il y a sept bouteilles, chacune pour un jour de la semaine. Vous vous frictionnez le lundi avec la lotion rouge, le mardi avec la lotion verte, le mercredi avec la lotion jaune, le jeudi avec la lotion bleue, le vendredi avec la lotion brune, et ainsi de suite, en suivant les instructions du mode d'emploi. »
Quinze jours plus tard, Jean-Marc revient et le coiffeur lui demande des nouvelles :
« – Alors ? Je parie que vous n'avez plus de pellicules ?
– Non. Maintenant, j'ai des confettis. »

Un groupe de missionnaires arrive dans un village complètement primitif, où d'innombrables bestiaux partagent la vie des indigènes.
Le plus vieux missionnaire déclare :
« Nous sommes tous frères, nous vous aimons ! »
Tous les hommes crient :
« Gouikra ! Gouikra ! »
Le missionnaire continue :
« Nous allons soigner vos malades ! »
Le peuple hurle :
« Gouikra ! Gouikra ! »
Le missionnaire, un peu surpris, ajoute :
« Et nous allons vous faire connaître le vrai Dieu ! »
Une immense clameur emplit tout le village :
« Gouikra ! Gouikra ! »
Alors le chef de la tribu s'approche des missionnaires et leur dit :
« Venez. Je vais vous faire visiter le village, mais faites attention de ne pas marcher dans la gouikra. »

Un antiquaire parisien fait la tournée des brocanteurs de province, dans l’espoir de trouver quelques pièces rares.
Il lui arrive même de faire halte dans de petites fermes où, sous prétexte d’acheter un œuf, il regarde le mobilier du coin de l’œil.
Un jour, il tombe en arrêt, chez un paysan, devant un objet rarissime : Un vieux bol du Moyen-Âge qui semble ne servir qu’à donner du lait au chat.
Il retient son souffle et dit au fermier :
« – Il est mignon, votre petit chat. Je voudrais l’acheter pour l’offrir à mon petit garçon. Vous seriez d’accord ?
– Pour sûr », répond le fermier.
Alors l’antiquaire paie le chat et ajoute :
« – Je vais prendre son vieux bol avec, puisqu’il a l’habitude de boire dedans.
– Ah non ! » grogne le paysan.
« Le bol, vous le laissez. Il m’a déjà fait vendre douze chats depuis le mois dernier. »

Un homme arpente les rues de Lourdes en criant à tue-tête :
« Je maaarche ! Je maaarche ! »
Jean-Marc l’interpelle :
« – C’est un miracle ! Vous êtes allé à la grotte ?
– Non, on m’a piqué ma voiture. »

Une revenue-revue-corrigée pour terminer :

C'est Jean-Marc qui a survécu à un naufrage et qui se retrouve sur une île déserte en compagnie d'une brebis et d'un chien de berger.
Sur l'île, la nourriture est abondante, le climat est parfait, l'eau est pure et disponible.
Bref, ce serait le paradis…
Sauf que, au bout de quelques mois, notre naufragé commence à se sentir bien seul.
Aussi, des idées zoophiles envers la brebis lui viennent de plus en plus souvent à l'esprit.
Et un jour, il saute le pas et tente de jouer à saute-mouton.
Mais le chien ne l'entend pas de cette oreille, et à chacune de ses tentatives, le chien lui mord les mollets.
Un beau jour, alors qu'il scrute machinalement l'horizon, il voit quelque chose flotter.
Il nage jusque-là et trouve une belle jeune femme étendue inconsciente sur un radeau de fortune.
Il ramène la belle rescapée sur son île et lui refait une santé.
Lorsqu'elle revient à elle, elle lui dit :
« Oh merci infiniment, vous m'avez sauvé la vie. Je vous dois tout. Dites-moi ce que je peux faire pour vous, n'importe quoi qui vous ferait plaisir. »
Jean-Marc réfléchit quelques instants.
« – J'ai bien une idée, mais j'ose pas
– Mais si, voyons, » dit-elle avec un regard complice.
« Bon, allez, je me lance… Vous voulez bien emmener le chien faire une petite promenade ? »

Complètement absurde, au moins autant que Jean-Marc en geek qui est repêché d’un naufrage par une superbe bombasse à qui il ne manque rien sur son île déserte et qui lui demande si elle a aussi une liaison internet…

Bon week-end à toutes et à tous !

I3

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