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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 26 juin 2016

Laudato si… (IV)


Quatrième chapitre : San Francisco

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !

Fondée en 1776, la ville de San Francisco ne prend réellement son essor que lors de la ruée vers l'or et son prolongement, l'embellissement de San Francisco ayant été réalisé par les millionnaires du Nevada.
Mais en fait, les plus anciennes traces d'occupation humaine sur le territoire de la ville actuelle remontent à environ 3.000 ans av. J.-C.
Les premiers habitants connus de la région de la baie de San Francisco sont les Amérindiens Ohlones (ou Costanoan), terme indien signifiant « le peuple de l'ouest ».
La région était également peuplée des tribus Pomo, Wintun, Yokut et Miwoks.

Le navigateur anglais Francis Drake longe la côte californienne en 1579, mais il n'entre pas dans la baie de San Francisco. Les Espagnols sont les premiers Européens à explorer et à coloniser la région, en en faisant un établissement renforçant leur domination sur l'océan Pacifique, le « lac espagnol », avec leurs possessions philippines et américaines notamment.
San Francisco représentait ainsi l’extrémité, plus ou moins continue d'implantations militaires et religieuses destinées à assurer physiquement la souveraineté espagnole sur ce vaste territoire. L'expédition de don Gaspar de Portolà arrive le 2 novembre 1769, dans la baie de San Francisco.
Le 17 septembre 1776, les Espagnols fondent un presidio et le 9 octobre la mission nouvellement construite (mission Dolores) est dédiée au patron des missionnaires : San Francisco de Asís (saint François d'Assise).
Comme le reste de la Californie, San Francisco passe sous la souveraineté mexicaine en 1821. Ce n'est cependant qu'en 1836 que sont installées les premières habitations d'un village sur le bord de la baie, en un endroit appelé Yerba Buena (« la bonne herbe »), par référence à la menthe qui pousse sur les collines environnantes.
La ville fut ensuite prise par les Américains en 1846, perdue en 1848 et reconquise lorsqu'ils gagnèrent la guerre faite au Mexique pour agrandir leur territoire. Une année où le Mexique perdit également toute la Californie ainsi que les États actuels de l'Arizona, du Colorado, du Nevada, du Nouveau-Mexique et de l'Utah.
« Yerba Buena » redevient alors définitivement San Francisco.

La ville ne prend donc son essor qu'avec la ruée vers l'or de 1848-1849, accueillant les émigrants à la recherche du précieux minerai. Elle est le terminus du premier chemin de fer transcontinental. Les aventuriers du monde entier sont attirés par ce pays de l'or où l'on arrive par la porte dorée (Golden Gate). Quelques années plus tard, la découverte de gisements d'argent dans la Sierra Nevada accélère le développement de l'agglomération. De 1847 à 1850, la ville passe de quelques centaines d'habitants à plus de 25.000.
En 1847, Levi Strauss s'installe à San Francisco et crée les premiers jeans qui remportent un grand succès auprès des prospecteurs et des chercheurs d'or. Pendant la guerre, les usines Levi Strauss & Co. fourniront même l'armée américaine en jeans.

San Francisco compte 70.000 habitants dès 1862. La capitale de l'État se couvre de bâtiments superbes et de sociétés modernes pour l'époque. Les actions de centaines de compagnies minières du Comstock Lode s'échangent à la Bourse de San Francisco, produisant plusieurs millionnaires qui animent la vie politique et culturelle.
Aujourd’hui, on compte 805.235 habitants dans les limites administratives et plus de 7 millions de personnes vivent dans l'aire métropolitaine de La Baie, la quatrième métropole des États-Unis par sa population.
C'est également dans la seconde moitié du XIXème  siècle que la diaspora chinoise commence à s'installer à San Francisco. Ils surnommaient alors la Californie la « montagne dorée ». Les émigrés fuyaient les conséquences des guerres de l'opium et ont prospéré dans la restauration, le commerce, la pêche et la blanchisserie : San Francisco était alors une ville d'hommes (mineurs et aventuriers) qui avait besoin de laveries !
Le quartier chinois n'avait pas bonne réputation. Dans certains bars, on avait même aménagé une porte étroite pour retarder l’avance des policiers.
Et c’est au début du XXème siècle que des Juifs issus de la bourgeoisie allemande s'installent à San Francisco.

À partir de 1896, San Francisco devient le principal port de départ pour la ruée vers l'or du Klondike, immortalisée par Jack London dans « L'Appel de la forêt ». San Francisco fut également la ville de Joshua Norton, pour la petite histoire, autoproclamé empereur des États-Unis.
À noter qu’en 1906, la ville subit un tremblement de terre et une grande partie de celle-ci est détruite par un gigantesque incendie déclenché à la suite du séisme. Il a fallu trois jours pour circonscrire le sinistre. La ville fut ensuite rapidement reconstruite, notamment grâce à l'afflux d'une main-d'œuvre étrangère venue d'Europe et d'Asie.
On se rappelle aussi qu’en 1915, l'Exposition internationale de San Francisco attire 19 millions de visiteurs.
Pendant la Grande Dépression, la ville est affectée par l'agitation sociale : la grève des dockers devint générale le 16 juillet 1934 à la suite du « Jeudi sanglant » (deux dockers tués par les policiers) le 5 juillet, mais finit par échouer.
Les travaux du Golden Gate Bridge débutèrent le 5 janvier 1933, sous les auspices du Public Works Administration (PWA) puis à partir de 1935 du Work Projects Administration (WPA), programmes lancés à l’initiative du président Roosevelt dans le cadre de sa politique de grands travaux. Il s’agissait de créer des emplois dans les travaux publics, payés par les fonds fédéraux afin de réduire le chômage.
L'Exposition internationale du Golden Gate a lieu en 1939 et 1940 sur l'île artificielle de Treasure Island fraîchement construite.
Et la Seconde Guerre mondiale voit le développement des industries militaires en Californie : le port de San Francisco sert de point de départ des troupes pour les batailles du Pacifique contre l'Empire japonais.

Après la Seconde Guerre mondiale, une première conférence de la paix se réunit à San Francisco. Elle aboutit le 26 juin 1945 à la signature de la charte de l'ONU par cinquante pays. En 1951, la deuxième « Conférence de la paix » s'y est tenue et a débouché sur le traité de San Francisco. Ce traité entre en application le 28 avril 1952 et met fin à la période d'occupation (1945-1952) du Japon.
La révolution industrielle de la seconde moitié du XXème siècle transforme l'économie de la région : le développement de la Silicon Valley, au sud de la ville, donne une image dynamique et moderne de cette région de la Californie.
La ville constitue la « dernière frontière », la cité américaine la plus à l'ouest.

San Francisco est, de par sa tradition de tolérance, souvent à l'avant-garde de l'émancipation des minorités et des droits civiques. Le programme « Free Breakfast for Children Program », du mouvement révolutionnaire afro-américain Black Panthers, est parti de San Francisco.
La ville est également dans les années 1960-1970 un foyer important de la contreculture hippie, du psychédélisme et du Flower Power. Elle fut le berceau du mouvement Beatnik.
San Francisco est également devenue une ville emblématique de la cause homosexuelle, notamment dans les années 1970, avec l'activisme politique d'Harvey Milk, assassiné en 1978 avec le maire George Moscone.
Depuis les années 1980, elle est à la pointe dans le domaine de la mutation écologique et de la lutte contre le changement climatique.
En 1989, elle adopte la « City of Refuge ordinance » dans laquelle elle refuse de collaborer avec les autorités fédérales sur le plan de la lutte contre les étrangers en situation irrégulière. Cette ordonnance fait d'elle une ville sanctuaire pour les sans-papiers.
Aujourd'hui, la concentration d'entreprises de dimension internationale contribue à attirer des « cerveaux » du monde entier.

Mais la crise de 2008 laisse ses traces : sa sortie n'est pas une vraie sortie de crise en cette fin de 2015. La reprise de l'emploi n'est pas une vraie reprise de l'emploi. Les chiffres de l’économie américaine ne sont pas faux comme en Chine ou en Inde, mais ils ne reflètent qu'une partie de la réalité. 1 travailleur sur 6 a perdu son emploi aux États-Unis pendant la crise de 2008.
On parle de 40 millions de licenciements ou de pertes d'emploi. Une large majorité a retrouvé un job mais un job à temps partiel ou un job avec un salaire nettement moins élevé. Et il y a encore 14 millions de personnes qui sont sans emploi ou à temps partiel parce qu'ils n'arrivent pas à trouver un job à plein temps.
Avec un effet sur les niveaux de salaires. Quand on perd son job aux USA, on n'a pas ou peu d'indemnités chômage. Et retrouver un job est vital.
Alors on accepte, pour retravailler le plus vite possible, des réductions drastiques de salaires.
Résultat : les 4/5ème des ménages urbains américains ont vu leur pouvoir d'achat chuter depuis 16 ans.
Et c'est cette classe moyenne américaine, touchée par la crise de 2001, et broyée par celle de 2008, qui proteste aujourd'hui dans les « Tea-Party ». Et plus tard expliquera qu'aux États-Unis, la FED hésitera à relever ses taux historiquement bas alors même que plus personne ne pourra stopper le populisme de certaines candidatures aux primaires qui chaufferont les esprits durant le premier semestre 2016, année électorale.

En fait, San Francisco est une ville « qui monte » : elle se situe géographiquement sur l'extrémité nord de la péninsule de San Francisco et est entourée à l’est par les eaux de la baie de San Francisco, au nord par le détroit du Golden Gate et à l’ouest par l’océan Pacifique.
C’est que cette ville est célèbre pour les plus de 50 collines situées à l'intérieur des limites de la commune. Une « colline » San-franciscaine est définie par une altitude de plus de 30 mètres.
Certaines d'entre elles correspondent à un quartier, comme Nob Hill, Pacific Heights, Russian Hill ou Telegraph Hill. D'autres sont des jardins publics ou des parcs comme ceux de central park (en contre-point de celui de New-York), Twin Peaks, Mont Sutro, Mont Davidson et Buena Vista.
Une série de collines moins densément peuplées couvrent le centre géographique de la ville.
Le Mont Sutro domine cette zone surmontée de la Sutro Tower, une tour de transmission rouge et blanche imposante bien connue des San-Franciscains.
À proximité se trouvent les Twin Peaks, deux collines tout aussi populaires, formant l'un des plus hauts points de la ville. À environ un kilomètre et demi au sud de là se dresse le point culminant de San Francisco, Mont Davidson, à 282 mètres d'altitude.
Une croix de 31,4 mètres de haut s’y dresse depuis 1934.

San Francisco se trouve à proximité des failles de San Andreas, qui traverse la « région de La Baie » du nord au sud, et de Hayward, ce qui explique la fréquence des séismes dans la région. Les deux principaux tremblements de terre ayant touché la ville sont ceux de 1906 et de 1989 (7,1 sur l'échelle de Richter). Les normes parasismiques ont limité les dégâts et le nombre des victimes à l’occasion de ce dernier.
D’ailleurs, il est à noter que la péninsule de San Francisco est le résultat de l'affrontement de deux plaques tectoniques : la plaque pacifique et la plaque nord-américaine.
Les roches qui composent les fondations géologiques de la ville se sont formées à la marge d'une zone de subduction entre 200 millions et 100 millions d'années avant notre ère. Pendant cette période, les roches du manteau ont été métamorphisées et ont subi d'importantes transformations physiques.
Ce substrat rocheux a ensuite été recouvert par des sédiments lorsque le niveau de la mer s'est élevé. Les terrains superficiels sont dominés par des couches sédimentaires, sauf au centre : ils se sont formés il y a quelques milliers d'années et recouvrent un substrat rocheux plus profond. Au nord et le long de la côte Pacifique se trouvent des sables du quaternaire. Le quartier de Mission District est construit sur des alluvions datant du pléistocène. Les quartiers sud-ouest reposent eux sur des couches de boue de la fin de l'holocène.
Les collines du centre (Twin Peaks, Forest Hill, Diamond Heights) sont composées de roches de natures diverses : le complexe franciscain de silex (Franciscan Complex chert) a été formé à la fin du crétacé ou au début du jurassique.
Mais on trouve également des roches volcaniques et métamorphiques datant de la même époque.
Les secteurs de Potrero Hill et Bayview comprennent des couches de serpentinite, une roche métamorphique du Jurassique.

Des quartiers entiers de la ville reposent sur des remblais (de type polder, composés de boue, sable et des débris de précédents tremblements de terre) et d'autres terres créées artificiellement le long de la baie lorsque l'espace vint à manquer. Ce type de terrain devient extrêmement instable lors d'un séisme et la liquéfaction qui en résulte cause des dégâts considérables aux structures qui y sont bâties, comme on a pu le constater dans le quartier de la Marina lors du séisme de Loma Prieta en 1989.
Treasure Island est certainement l'exemple le plus spectaculaire de quartier construit sur de tels remblais. Bâtie à partir de matériaux directement creusés dans la baie et résultant du perçage du tunnel de Yerba Buena Island lors de la construction du Bay Bridge, cette île fut le site de l'Exposition internationale du Golden Gate en 1939 et 1940. Elle devait également accueillir l'aéroport municipal de San Francisco, mais devint une base navale au début de la Seconde Guerre mondiale.
En 1997, Treasure Island fut rendue à San Francisco, de laquelle elle offre une vue unique sur la ville.

Plusieurs ponts relient la ville aux rives de la baie : les plus célèbres sont le Golden Gate Bridge (au nord-ouest) et le Bay Bridge, qui relie San Francisco à Oakland vers l’est.
Plusieurs îles appartiennent à la commune de San Francisco (île d'Alcatraz, Treasure Island, Yerba Buena Island), de même que de petits secteurs d'Angel Island et Red Rock Island, près du pont Richmond-San Rafael.
Les îles Farallon, situées dans l'océan Pacifique à 43 km au nord-ouest de la côte, dépendent administrativement de la municipalité, mais ne sont pas habitées et servent de réserve naturelle.
La commune de San Francisco s’inscrit grossièrement dans un carré d’environ 11 km de côté, mais elle est en fait légèrement plus petite. D'après le Bureau du recensement américain, la ville s'étend sur 600,6 km², dont 120,9 km² de terre et 479,7 km² de surface aquatique. Les eaux occupent donc 79,8 % de la surface totale.

Pour ce qui est des conditions climatique de la région, il est de type méditerranéen, avec des caractères propres et bien marqués : les spécialistes le rangent dans le type « californien ». La moyenne des précipitations annuelles s'élève à 507,2 mm, dont 85 % tombent de novembre à mars. Ce total des pluies et la période de sécheresse estivale font qu'il est considéré comme un climat méditerranéen.
L'amplitude thermique est modérée et la moyenne annuelle des températures plutôt tiède, parfois « lourde » comme ce soir de débarquement de Florence et Paul.
Les températures maximales moyennes oscillent l'été entre 15 à 24 °C, et l'hiver entre 10 et 15 °C pendant la journée, mais peuvent tomber à 5 °C la nuit. Le climat de San Francisco est très comparable à celui que l'on trouve sur la côte atlantique du Maroc ou encore au centre du Chili.
Les hivers sont pluvieux et doux. Le gel est quasi inexistant et la neige reste un phénomène peu fréquent. En janvier, les températures matinales minimales avoisinent 8 °C, et l'après-midi 14 °C. Les étés sont généralement brumeux mais secs et la canicule est extrêmement rare. En septembre, pendant l'été indien de San Francisco, la température minimale moyenne est de 13 °C, et les maximales tournent autour de 22 °C.
Septembre et octobre sont finalement les mois les plus chauds de l'année.

La situation de San Francisco explique l'originalité de son climat : la ville se trouve à la même latitude que Palerme en Sicile, mais sa position sur le littoral du Pacifique lui donne des caractéristiques particulières. Le courant froid de Californie apporte des perturbations chargées de pluies en hiver. Ainsi, les eaux de l'océan Pacifique, qui bordent la côte occidentale de la ville, sont rafraîchies tout au long de l'année, et avoisinent 10 °C.
Les surfeurs se protègent toute l'année avec des combinaisons, même l'été, où l'eau est à sa surface souvent encore plus fraîche que l'hiver en raison du courant maritime sud-ouest qui, l'été, provoque la remontée d'eaux froides à la surface. Ensuite, l'association du courant froid et de la chaleur de la Californie intérieure est responsable des nappes de brouillard caractéristiques qui se forment dans certains quartiers de la ville et au-dessus des eaux de la Baie pendant l'été et au début de l'automne.
Ces brumes peuvent couvrir l'agglomération jusqu’à 80 km à l'intérieur des terres. De ce fait, les températures estivales à San Francisco sont généralement beaucoup plus basses que dans d'autres endroits de la Californie, notamment la vallée centrale, où la chaleur peut atteindre 45 °C.
Le brouillard est moins prononcé à la fin du printemps et pendant les mois de septembre et octobre, qui sont considérés comme les véritables mois d'été à San Francisco. Il dure une centaine de jours dans l'année. 

San Francisco possède un Japantown et un Chinatown, et tous deux sont parmi les quartiers de ce type les plus vieux des États-Unis. La ville comprend aussi une population vietnamienne importante dans le quartier du Tenderloin et une concentration de Philippins dans les quartiers de Crocker-Amazon et South of Market (SOMA), une communauté italo-américaine historique dans North Beach, un modeste quartier français parfois appelé Little France dans le Financial District, et des communautés d'origine irlandaises, chinoises et russes dans le Richmond District.
Le quartier de Mission est le plus ancien quartier de la ville et la communauté hispanique y est prédominante, mais l'endroit est en cours de gentrification.
Russian Hill est un quartier résidentiel connu notamment pour le tronçon sinueux de Lombard Street qui le traverse.
Si Haight-Ashbury a été l'épicentre de la contre-culture hippie des années 1960, le quartier du Castro est réputé pour sa forte concentration d'homosexuels. Il existe aussi d'autres quartiers où la communauté gay et lesbienne est particulièrement présente, notamment Noe Valley, Diamond Heights, Bernal Heights, Potrero Hill, Haight-Ashbury, Hayes Valley, Twin Peaks et Soma.

Par ailleurs, San Francisco est célèbre pour ses nombreuses demeures victoriennes, dont les plus connues sont certainement l'alignement des painted ladies d'Alamo Square. Les cable-cars, les fameux tramways à traction par câble, mis en service en 1873, sont l'un des symboles de la ville et il est toujours possible de les emprunter pour monter ou descendre Nob Hill ou Russian Hill. Coit Tower, qui trône sur Telegraph Hill, est également un monument instantanément reconnaissable de San Francisco.
L'expansion démographique actuelle se concentre dans l'est et le sud de la ville. Le quartier de Soma a été l'un des épicentres du dotcom boom de la fin des années 1990, et subit actuellement un renouveau immobilier et économique. La commission d'urbanisme de la ville a proposé une transformation du quartier autour du terminal de bus situé dans Soma, qui consisterait notamment en un trio de gratte-ciel dont le plus haut culminerait à 350 mètres. Le quartier plus récent de Mission Bay, à l'extrémité orientale de Soma, est en cours de réaménagement et compte le stade de baseball AT&T Park et une annexe de l'école médicale de l'Université de Californie à San Francisco.
Les quartiers de Bayview et Excelsior, dans le sud-est de la ville, comptent une population pauvre et majoritairement afro-américaine. Les récents efforts de la municipalité pour y réduire le taux de criminalité n'ont guère de succès.

L'industrie des hautes technologies se développe dans la région de la baie. La partie sud de cette dernière est occupée par la municipalité de San Jose et la Silicon Valley, premier pôle de hautes technologies des États-Unis qui accueille un nombre important d'entreprises de technologie de pointe de renommée mondiale telles Apple, Tesla Motors, Hewlett-Packard, Google, Intel ou encore Facebook.
Dans le domaine universitaire, la ville accueille les prestigieuses universités Stanford et université de Californie à Berkeley.
San Francisco est également le siège de la Wikimedia Foundation dont fait partie le projet Wikipédia. Au nord s'étendent la Napa Valley et la Sonoma Valley, renommées pour leur viticulture.

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