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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 14 juin 2016

J’ai cru que c’était un lecteur de ce blog !


« Monte-et-bourre-la » propose de tirer au sort les sénateurs !

Attend-là : C’est une mes propositions (anciennes il est vrai) de réforme de la vie politique de mon pays (celui que j’aime tant…).
Fort, là !

Seulement voilà, ce n’est pas du tout ça : Lui les veut « tirés au sort », mais en leur ôtant tout pouvoir législatif !
Magnifique : « J’aime tellement la démocratie que je ne la partage pas ! ».
Cinglé, ce gars-là.
Il ferait bien mieux de se contenter du bonheur « d’hors-Élie » et de vendre quelques strapontins de chez « son boss »…

Ces gars-là ne comprennent décidément rien à rien aux règles, alors comme « Bling-bling », ils veulent les changer !
J’avais un pote-chinois comme ça. Quand il jouait aux échecs, c’était aux « échecs-chinois » qu’il disait, où le cheval, au lieu de faire une diagonale normale sur un rectangle de 2 cases sur 3 pouvait le faire de 2 sur 4 !
Et attention, si une pièce était sur le parcours, elle lui faisait un croche-patte et le cheval tombait, éliminé…
Il a fini par jouer tout seul dans son coin contre lui-même et perdait tout le temps !

Perso, je considère que le bicaméralisme ne s’impose pas nécessairement, sauf peut-être chez les « cinglés de gaulois », en rappelant à tous les béotiens que nous sommes dans un tri-caméralisme constitutionnel : En plus du Sénat (chambre haute, qui ne se dissout pas) et de l’Assemblée Nationale (qui peut seule renverser un gouvernement et, en contrepartie, être dissoute), il ne faut pas oublier le CESE (Conseil Économique, Social et Environnemental) qui ne sert à rien.
À rien, pas tout-à-fait, puisqu’il sert à recaser les loosers et émet un rapport dont tout le monde ses contre-cogne par avance sur ses compétences affichées, c’est-à-dire économiques, sociales et environnementales, même si parfois c’est sûr demande expresse du Parlement ou du gouvernement.
Dans tous les cas, ils sont quand même payés.
Enfin disons plutôt « indemnisés » aux frais de la princesse.
En bref, on a déjà un « machin » consultatif qui n’a rien à dire…

Lui, je veux dire « Hard-no » propose de « profondes réformes » des institutions afin, dit-il, de « reconstruire une confiance détruite » entre les gaulois et leur classe politique.
Ni lui, ni ses petits-copains « Payons », « Kaka-zut-hack », « T’es-venu-où », même « McRond » qui « trafique » sa déclaration d’ISF et tous les autres n’y sont bien sûr pour quoique ce soit.
Pas même « El-Konnerie » mais qui n’a jamais été élue que comme apparatchik de chez les « soces-parigots ».
Y’en a d’autres qui auraient démissionné pour moins que ça, mais aucun d’entre eux, bien évidemment…

Au premier rang des propositions de l'ancien ministre de l'Économie et du Dressement-Reproductif figure donc une réforme de la chambre haute : « Le Sénat ne pourrait-il pas, au lieu d'être une institution de fin de carrière, être une assemblée tirée au sort, sans pouvoir législatif puisqu'il n'a pas de représentativité, mais avec un rôle de contrôle ? ».
Pas de représentativité ? Il n’a pas lu le Code électoral, ce gars-là !
Et ça veut être candidat à la tête du pays ?
Laissez-moi m’étouffer tout seul, SVP…

Et on contrôle quoi quand on n’y comprend rien ?
Et la Cour de comptes, le « Conseil de l’État », ils auraient à contrôler quoi ?
Sans parler des multitudes de commissions d’enquête (dont il a été membre le fameux « Payons » précité qui n’ont rien compris à la finance transnationale et aux paradis-fiscaux en 2000) les comités-Théodule qui coûtent si cher à entretenir ?
« On peut associer aujourd'hui les citoyens à la méthode de gouvernement pour reconstruire la confiance détruite ».
Un peu court : Il faut les faire directement participer à la vie politique du pays et au travail du législateur, comme tous les autres (à tour de rôle et par tirage au sort…)

Le pire, c’est que pour soutenir l'idée du tirage au sort, il s’appuie sur une expérience qu'il a menée en Saône-et-Loire lorsqu'il présidait le département : « Ça a fonctionné », assure-t-il.
Bé forcément : C’est comme dans les comités de quartier ou d’arrondissement.
Tu prends des gens au hasard, un peu volontaires quand même, tu leur mets la piqûre et ils repartent tout content d’avoir pu « participer ».
« De-la-Nuée » à Paris était le champion à ce jeu-là : On s’en prenait plein la gueule pendant 3 heures, parce que les débats ne lui plaisaient pas et que de toute façon, il faisait comme il voulait au nom de la démocratie-élective !
Grosses rigolades : Il n’avait de leçon à ne recevoir de personne…

Ce n’est pas tout : À ses yeux, une refonte de l'exécutif est également nécessaire.
Dans le but de réduire l'importance du président de la République dans l'exercice quotidien du pouvoir au profit du gouvernement, il propose la limitation, voire la suppression du pouvoir de nomination du chef de l'État.
Plus personne n’est nommé, c’est ça ?
Je n’ai rien compris de la quintessence de sa sublime pensée : Cette disposition permettrait, selon lui, de limiter « l’effet de cour » à l'Élysée.
Y’a qu’à supprimer le budget des « petits-fours », que j’en dis…
Ce sont les ministres, « chefs de leurs administrations », qui nommeraient leurs collaborateurs.
Euh, jusque-là, il n’a pas l’air d’être très au courant, mais c’est déjà le cas et il a été ministre : C'est dire comment ça se passait en réalité…

Mesure qui pourrait être complétée par l'instauration d'un « spoil system », dans lequel « les dirigeants de l'administration centrale doivent remettre leur démission » quand un nouveau ministre est nommé afin d'« organiser la soumission de l'administration au politique ».
C’est beau la dictature en marche…
Parce qu’il n’a pas bien pigé que le fonctionnaire, à part sous Vichy, même à la tête d’une administration, il n’est pas au service du ministre, qui ne fait que passer, mais du pays et des populations.
Si demain tous les fonctionnaires sont au seul service du ministre, plus rien ne fonctionnera hors les « enveloppes-glissées » sous la table pour faire avancer un dossier ou valider une décision.
Moi, je sais : Je suis né Corsu. Et je vois bien comment fonctionne un Maire-local qui veut ne se fâcher avec personne (les vendettas sont parfois coriaces… et engage plusieurs générations) tout en facilitant la vie de « ses amis »…
Alors la même chose au niveau de tout un pays, je ne vous raconte même pas le boxon !

Mais il admet dans le même souffle que si le pouvoir des ministres serait ainsi nettement renforcé, ces derniers seraient, en contrepartie, bien plus exposés à l'Assemblée nationale. Alors il souhaite mettre en place un système de responsabilité ministérielle, qui permettrait une destitution individuelle par les députés sans avoir à censurer tout le gouvernement.
« Exemple : kaka-zut-hack », explique l'ancien ministre. « C'est la souveraineté nationale qui pourrait décider ».
Il oublie que dans cette hypothèse « T’oubliera », ni même quelques autres n’aurait mené à bien aucune réforme…
Lui au moins, il n’en a pas présenté : Pas de prise de risque, juste du marketing !
Et puis à quoi servirait, dans cette hypothèse, un premier ministre, au juste ?

Justement, c’est une question que se serait posé votre « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois ». Vraiment « flanby-dans-sa-tête » celui-là…
De son point de vue, les institutions ne sont plus adaptées et ralentissent le processus décisionnel. Dans sa ligne de mire : Le poste de Premier ministre dont il souhaiterait la suppression (tant pis pour « Menuet-Valse »).
Une idée ambitieuse et de plus en plus partagée au sein de la classe politique, mais qu'il n'aura sans doute pas le temps de concrétiser avant la fin de son mandat.
Décidément la Vème République hésite toujours entre régime parlementaire et « présidentialiste » !
C’est assez marrant que personne ne sache que le chef du gouvernement a un rôle d’importance : Il assure la mise en œuvre des orientations politiques, la coordination de l'action gouvernementale, dispose du pouvoir réglementaire, joue un rôle central dans la procédure législative et représente tous les autres quand il a à faire la police dans ses rangs.
Mais, comme le Président l’expliquerait lui-même en privé, « tout remonte au président ».
Comme quoi, celui-là est très bon dans « la synthèse », où il arbitre, mais sans jamais prendre la moindre décision…
On s’en doutait un peu.

Avec le précédent, il décidait de tout, passait en force, et écrasait son unique premier-ministre qui était chargé de faire le relai auprès des élus et membres du gouvernement.
D’ailleurs, il a fini « déchu » et personne ne voulait le remplacer, sauf « Bord-l’eau » : Un jour où il n’avait pas décuité, je présume.
Dans une « autre vie », j’ai eu un « chef » comme ça, assez brillant. Passé le déjeuner, il fallait le trainer sur un brancard, alors qu’il arrivait tôt le matin déjà bourré à la mauvaise vinasse, et que ça pétait le feu…
Au soir, on lui faisait signer n’importe quoi sans effort !

Alors pourquoi vouloir la peau de ce Premier ministre ? L'idée défendue par le chef de l'État reflèterait la transformation de notre système politique vers une « hyper-présidentialisation », liée à la modification du calendrier électoral avec le passage du septennat au quinquennat (2002), une belle-ânerie de « Giskard-A-la-Barre » qui ne voulait pas que « le Chi » fasse aussi bien que « Mythe-errant ».
C’est terrible la haine du premier qui doit son élection au second…
Saleté d’ingrat, va !
Du coup, si la simultanéité des élections présidentielle et législative diminue fortement (mais pas définitivement) les risques de cohabitation, le président prend donc aujourd'hui de plus en plus de place dans le règlement des affaires intérieures.

Sauf que lui a aussi et d’abord un double-rôle de « gardien du temple » et des institutions (donc mal placé pour les modifier de fond en comble) : La dernière fois, c’était De Gaulle, on lui avait donné les clés pour le faire, mais il a triché tellement il savait qu’il s’était planté sur le processus de sa désignation ultérieure, d’où l’élection du président au suffrage universel.
Une bonne chose finalement : Il n’était plus l’otage des chambres qui se réunissaient pour le désigner…

Il apparaît donc aujourd'hui important, au type qui campe rue du Faubourg-Saint-Honoré et qui sera viré d’ici moins d’un an, de prendre en considération ces évolutions pour une « présidence forte ».
Le risque qu’il prend, là, sans nous consulter… Passons !
Il faut dire que « Cloclo-barth-alone » plaide depuis plusieurs années pour ce même projet. « Fifi-le-déchu » l'avait également suggéré alors qu'il était encore à Matignon, soutenant l'idée d'un président gouvernant seul face à une Assemblée aux pouvoirs renforcés : C’est dire s’il en avait marre d’avaler des couleuvres matin et soir.
« Haine-qu’à-aime » a rejoint le mouvement en mai dernier. Pour elle, « notre régime s'est présidentialisé. Autant en prendre acte en supprimant le Premier ministre. »
On met un Secrétaire d’État à la place, c’est ça ?
Le modèle américain fait décidément des émules, même chez les « gôchistes, avec droit de veto, spoil-system et indissolubilité du Congrès, l’étape suivante.

Toutefois, malgré la progression du présidentialisme, la suppression de l'homme de Matignon ne fait pas l'unanimité. Cela aurait pour conséquence de nier l'un des principes au cœur de toute démocratie : La responsabilité.
Actuellement, l'Assemblée nationale, élue au suffrage universel direct, détient le pouvoir de sanctionner le gouvernement avec la motion de censure. Mais, cette dernière ne peut pas peser sur le président, car cela rendrait le régime fortement instable. De plus, l'essentiel du pouvoir serait ainsi détenu entre les mains d'un seul homme. Une problématique qui avait été dénoncée par « Pompon-Pie-doux » dans son ouvrage « Le Nœud gordien » (1974) qu’il n’a pas eu le temps de trancher.

Et puis tant qu’à faire, pourquoi ne pas réduire le nombre de parlementaires comme le propose « Le-Mère », donner plus de pouvoirs au Parlement comme pour « Sicile-Du-flot », redonner le pouvoir aux citoyens par le référendum pour « Mes-luches », beaucoup de proportionnelle pour « Marinella-tchi-tchi » ?
Un classique avant chaque élection présidentielle : Ils adorent changer les règles pour adopter celles qui les arrange le mieux.
Ce qui est assez drôle, c’est qu’une fois au pouvoir, ils ne le font pas.
Et quand ils l’ont fait, c’est pour revenir en arrière de façon urgente…

Bon, bon : Que des gars qui n’inspirent décidément pas confiance, finalement.
Malheureux pour des « politiques » qui aimeraient qu’on les aime.
Pour ça, il faudrait effectivement un Sénat à pleine prérogative, le renouveler par tiers tous les ans, avec des citoyens ordinaires tirés au sort : Ceux-là ne feront pas carrière et c’est tant mieux.
Pas juste-là pour amuser la galerie à « contrôler » on ne sait quoi, mais pour valider ou non les lois proposées par ces « tout-fou » de député déjà sous tutelle du gouvernement et de leurs partis réciproques.

Et puis pour tous les « élus », pas plus de deux mandats d’affilée, quel que soit le mandat électif, sa durée et sa nature.
Les gars peuvent même cumuler, mais après ils deviennent inéligibles jusqu’au prochain tour !
Ils se cassent, laissent la « place aux jeunes », on les oublie, ils gagnent leur pain quotidien à la sueur de leur front dans la « vraie-vie » et seulement ensuite ils peuvent revenir.
Enfin ils peuvent toujours essayer, parce qu’entre-temps, pendant leur mandat, leurs « indemnités » seront plafonnées à deux smic/horaire !
Et ils auront intérêt à pointer…

En attendant, « Monte-et-bourre-la », il n’aura pas bien compris la portée de mes propositions, où il n’y aura plus de problème d’incompétence (ils le seront tous présumés) de minorité, de parité, de jeunisme ou de sclérose du neurone, mais une assemblée enfin bien représentative du peuple, campagne/ville, kons et moins kons, Blanc-Black-Beur, toutes opinions et religions mélangées.
Alors que dans son projet, la démocratie est manifestement trop importante pour être confiée à des « amateurs » issus de la plèbe, tirés au sort chez les « anonymes ».
La belle idée « soce-frondeur » que voilà !
Écœurant…

2 commentaires:

  1. Eh bien, voilà! Vous l'avez, votre candidat : Montebourg! Comme quoi, patience et persévérance permettent d'obtenir des résultats ...
    Moi, je ne suis pas encore convaincu! Par contre, je puis vous assurer que je ne suis ni con ni vaincu!

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    1. Je n'en doutais pas !

      En revanche, vous avez mal lu, parce que la proposition de "Monte-et-bourre-la" est parfaitement nulle à mes yeux !
      C'est même une régression démocratique et institutionnelle des plus abjectes à mon sens.

      Mais je n'ai peut-être pas dû m'exprimer assez "fort" pour être audible et compréhensible.

      Bien à vous !

      I-Cube

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