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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 15 juin 2016

Hier, vous étiez « en grève »…


Pendant ce temps-là, la révolution des robots continue !

Loi travail contre l’avenir. Obsolescence d’une loi vidée de son sens, contre progrès technologique, quel avenir préparons-nous donc pour nos gosses ?
L’autisme ambiant de toute la classe politique refuse de voir ce qui saute aux yeux.
Eux gèrent l’immédiat, ils « calculent politique », échéances électorales, peut-être même au-delà, alors que le monde de demain, celui « d’après », prend le pouvoir en silence.
J’en reste muet d’étonnement, d’incompréhension…

Pensez donc, depuis « ma crise sanitaire » je me pose des questions. Si ma grand-mère souhaitait mourir à 20 ans (et en aura fait plus de 4,5 fois plus…) pour que chacun garde d’elle le souvenir d’une jolie jeune-fille, personnellement, j’aurai dû mourir plusieurs fois et dernièrement ne plus être là pour vous enquiquiner à « poster » tous les jours mes « humeurs ». Bouffé par « le Crabe » sans m’en rendre compte.
Il y a 50 ans, ç’aurait été mon sort.
Étonnant vous dis-je…

Et demain ?
Le progrès n’attend pas.
Trop à l’étroit dans son corps d’être humain périssable, certains imaginent déjà le transfert de nos cerveaux et consciences dans des avatars robotisés. Dans un second temps, il est même question de donner une forme humaine par hologrammes à ces machines.
Les patrons de PayPal, de Google, multiplient les projets de recherche, s’affirmant comme les promoteurs du Trans-humanisme issu des technologies dites NBIC (Nanotechnologies, Biologie, Informatique et sciences Cognitives) pour transformer l’homme et lui permettre de dépasser ses limites biologiques.
Et vivre jusqu’à 500 ans !…
Ils entendent avant tout s’attaquer à ce qui entrave l’homme : La souffrance dite « involontaire », la maladie et la vieillesse. Une révolution de la médecine lancée à travers le développement de la génomique, l’exploitation des cellules-souches, le clonage thérapeutique, les implants électroniques, les nanotechnologies.
L’idée est tout simplement de défier la sélection naturelle en corrigeant au niveau de l’ADN des inégalités face aux maladies. « Techniquement, nous pouvons déjà reprogrammer des gènes et même en fabriquer artificiellement grâce à la biologie de synthèse », indique le président de DNAVision, une société de séquençage ADN. Le cancer, Alzheimer, Parkinson ou les myopathies pourraient ainsi être « traités » avant même l’apparition des premiers symptômes.

Le bouleversement risque d’être profond. Il ne sera plus question de curatif. Mais de préventif. L’objectif n’est plus forcément de soigner. Il s’agit cette fois d’éviter que les individus ne tombent malades. Tel que le diagnostic d’une maladie sera perçu comme un échec pour des docteurs-ingénieurs qui auront appris en fac à décrypter, avec l’aide de l’informatique, les 3 milliards de lettres de notre ADN.
Le but étant de lire le patrimoine génétique des individus pour leur administrer un traitement sur mesure.

On peut aller jusqu’à imaginer que dans un proche futur les couples passeront des tests pour limiter les risques de maladies génétiques graves chez leurs futurs enfants. Une forme d’eugénisme, certes, mais ses défenseurs rappellent que des pratiques du genre existent déjà, à l’image du diagnostic préimplantatoire, de l’amniocentèse, ou des « bébés médicaments », ces enfants conçus pour soigner un frère ou une sœur malade…

Ce n’est pas tout : Les Trans-humanistes ont une vision bien précise de l’homme « réparé ». Mais ils ne s’arrêtent pas là et l’imaginent « augmenté » dès la deuxième partie du XXIème siècle, grâce à l’intelligence artificielle. Place à l’humain cyborg, boosté par divers implants placés directement dans son cerveau.
Les nanotechnologies devraient aussi nous permettre de réparer tout type d’organes et tissus défectueux. Les pièces de rechange (reins, poumons, cœur) seront plus performantes que les originales. Des prothèses intelligentes pourront également remplacer n’importe quel membre.
L’homme « prolongé » verra plus loin et dans le noir, ne connaîtra pas la fatigue, vieillira moins vite, ne se brisera pas le col du fémur en glissant sur une plaque de verglas et ne risquera pas de développer une maladie neurodégénérative. L’homme de demain sera « augmenté ». Grâce au progrès technique, ses capacités mentales et ses physiques seront démultipliées.
Des utopies ?
Et pour faire quoi, pour vivre de quoi ?

1. La vue : Il est déjà possible de redonner la vue à des aveugles grâce à des implants rétiniens électroniques placés dans le cerveau. Mais l’approche la plus novatrice, l’optogénétique, repose sur le génome d’une… algue. Celle-ci est capable de se déplacer naturellement vers la lumière. Les chercheurs souhaitent donc utiliser son système visuel pour le transférer chez un patient. À terme, les neurones du déficient visuel pourront exprimer la même protéine qui rend l’algue sensible à la lumière. Un projet de recherche beaucoup plus fou est également en cours pour développer la faculté de voir la nuit, comme un chat, en injectant dans l’œil un élément chimique présent chez certains poissons d’eaux profondes.

2. La circulation sanguine : Finies les pénuries de sang dans les hôpitaux. Un fluide synthétique coule dans les veines de l’homme bionique. À l’horizon 2020, des chercheurs prévoient déjà l’utilisation de capsules capables de nettoyer le sang. Ils envisagent aussi d’accroitre sa capacité de transport en oxygène en s’inspirant d’un ver de sable, dont l’hémoglobine est 50 fois plus efficace que la nôtre. Avant, pourquoi pas, de modifier génétiquement les globules pour renforcer leur résistance au vieillissement ou aux virus.

3. Les os et articulations : Imaginez un bras articulé, connecté, capable de soulever des tonnes de fonte. Les capacités des prothèses du futur n’ont de limites que celles de l’imagination humaine. Le membre bionique pourrait se démocratiser non plus chez les amputés, mais chez ceux qui souhaitent éviter les fractures, courir plus vite, sauter plus haut ou nager comme un poisson.

4. Le cerveau : « Dès les années 2030, nous allons, grâce à l’hybridation de nos cerveaux avec des nano-composants électroniques, disposer d’un pouvoir démiurgique ». Cette prophétie signée Ray Kurzweil, l’ingénieur en chef de Google, signifie que la majorité de nos pensées ne sera bientôt plus d’origine biologique. Elles émaneront d’un « cloud », un nuage artificiel en réseau, dans lequel nous pourrions puiser des informations. Notre cerveau augmenté par des implants sera aussi capable d’effacer des mauvais souvenirs ou d’en immortaliser d’autres. Par ailleurs, la lutte contre les maladies neurodégénératives comme Alzheimer ou Parkinson peut passer par un remplacement des zones du cerveau défectueuses par des prothèses microélectroniques.

5. Les organes vitaux : Outre la généralisation des organes biotechniques, artificiels, l’exploitation des cellules-souches permettra de fabriquer des organes in vitro à l’aide d’imprimantes 3D, tels que le cœur, le poumon, ou le rein. Il s’agit de cellules naturelles programmées pour se multiplier indéfiniment et qui peuvent donner naissance à tous les organes et tissus de du corps humain. Avec l’avantage immense de ne pas être rejetés par le système immunitaire du greffé. Le réservoir le plus important de cellules-souches se trouve au niveau de l’embryon. 

6. La peau : Grâce à une bio imprimante 3D, une équipe française est déjà parvenue à imprimer un fragment de peau à partir de différents types de cellules humaines cultivées in vitro. À terme, on peut même imaginer la fabrication d’une peau intelligente, intégrée à l’épiderme. Bardée de puces et ultrarésistante, elle pourrait révéler un tatouage électronique qui informerait sur notre état de santé général.

7. Les cellules : Des thérapies seront développées pour réduire l’oxydation des cellules, responsable du vieillissement. Le cœur de ces recherches porte sur les mitochondries, ces petits organites présents dans les cellules, dont elles constituent le réacteur énergétique. En maintenant ces mitochondries dans un état sain, les chercheurs pensent pouvoir endiguer la mort des cellules, voire les rajeunir. En laboratoire, des souris ont déjà retrouvé une vigueur musculaire de souriceau et gagné 40 % de vie en plus grâce à ces techniques.

Par ailleurs, une guerre est déclarée contre ce que les scientifiques appellent l’apoptose, le processus par lequel les cellules s’autodétruisent. Cette mort cellulaire est génétiquement programmée. Avec les technologies NBIC, l’idée est de « supprimer toutes les brèches par lesquelles le vieillissement grignote chaque jour notre existence ».
Sur le plan éthique, les conséquences d’une telle mutation sont évidemment nombreuses. La mort sera considérée comme une injustice, si une espérance de vie de 150, 200 ou 500 ans n’est pas accessible à tous. « Plus on aura la possibilité de fabriquer des organes individuels, moins on aura besoin de la solidarité du don d’organes. »
Sur un plan organisationnel, une refonte totale du système de santé est à prévoir puisque les jeunes, en bonne santé, bénéficieront des soins préventifs les plus onéreux.
Sans parler des questions liées à l’allongement de la durée de vie : La planète pourra-t-elle subvenir aux besoins de familles où se côtoieront 6, 7 ou 8 générations ?
Et quid d’une retraite légale à 62 ans, forcément inadaptée ?
C’est là la cécité du monde « politique » qui devrait se préparer à ces « évolutions »…

Pour les « génético-sceptiques » une inquiétude immense entoure aussi le clonage, pour l’instant bridé par une législation restrictive. La première avancée consiste en un usage thérapeutique – en fabriquant le double d’un organe à partir de cellules-souches, on évite les rejets – mais quelle sera l’étape suivante ? 
« Les progrès ne sauraient nous empêcher de rester humains », observe un philosophe. « Si bien vivre, c’est la productivité, la rapidité… Mais la convivialité, le goût pour la réflexion ? On saura résister face à une médecine prompte à rendre l’homme bêtement immortel. Il faudra interroger les valeurs qui nous font vivre. ».
Or, pour l’heure, c’est ensemble vide…

Parce qu’il est un autre aspect qui rend caducs les affrontements socio-politiques d’hier : On a appris qu’Adidas a annoncé le 24 mai dernier qu’elle entendait faire fabriquer ses baskets par des robots d’ici l’année prochaine, ce qui lui permettra de rapatrier en Allemagne une bonne partie de sa production actuellement basée en Asie, et très largement réalisée à la main.
Et ce choix est sans surprise puisque ce pays a largement misé sur ses robots dont il est le premier producteur européen et qui peut s’enorgueillir d’avoir 281 robots pour 10.000 salariés et un taux de chômage moitié moindre que dans mon pays (que j’aime tant…), est-ce utile de le rappeler ?
L’entreprise vise à nettement diminuer son temps moyen de production d’un an et demi entre sa conception et ses ventes pour les chaussures faites main à quelques jours lorsqu’elles sont réalisées par des robots.
Un mouvement de robotisation et de relocalisation des activités pas vraiment nouveau, parce que d’une part, les salaires ont nettement augmenté dans toute l’Asie, rendant moins pertinentes les économies de main-d’œuvre réalisées jusqu’alors avec les délocalisations. Et d’autre part, la robotisation concerne maintenant toutes les entreprises de fabrication en série (Nike talonne donc Adidas), et s’étend donc logiquement… aux fabricants chinois ou coréens eux-mêmes.

C’est ainsi qu’en Corée du Sud, Samsung investit fortement pour remplacer sa main-d’œuvre humaine par des robots afin de continuer à construire ses équipements électroniques de façon compétitive face à la concurrence de la main-d’œuvre chinoise, réputée moins onéreuse. En outre, Samsung a été commissionné par le gouvernement sud-coréen pour développer les prochains robots de haute précision qui, pour le moment, sont produits à l’étranger et sont importés à grands frais.
De leurs côtés, les Chinois ne sont pas en reste puisque Foxconn, le géant chinois de l’assemblage de produits électroniques, teste à grande échelle le remplacement de ses ouvriers par des robots pour les tâches répétitives et vise à remplacer 60.000 emplois par des automates, ce qui permettra de redéployer les ressources humaines sur des travaux réclamant plus de savoir-faire et de doigté, depuis le contrôle qualité jusqu’à la recherche et développement.
À la lecture de ces annonces, tant du côté d’Adidas que du côté de Foxconn, Samsung ou Nike, on comprend que le mouvement de robotisation de toutes les tâches répétitives de précision est en pleine ascension. En outre, l’arrivée sur le marché de robots moins coûteux, de plus en plus polyvalents, va rendre l’exécution de petites séries plus rentable, voire permettre des travaux d’orfèvrerie à des prix toujours plus bas.
On assiste ici au même changement paradigmatique qu’avec l’arrivée de l’impression 3D qui offre là aussi la possibilité de produire de la très petite série ou des pièces autrement irréalisables par les moyens industriels traditionnels utilisés pour les grandes séries et à faible coût.

Première conséquence, cela aura pour effet inévitable d’accroître encore le coût d’embauche, de verrouiller un peu plus le marché du travail pour ceux déjà employés et c’est déjà exactement ce qu’on observe actuellement.
Cette révolution robotique sera farouchement combattue avec ces méthodes catastrophiques qui empêcheront l’émergence de nouveaux emplois, devenus trop coûteux et qui ne seraient justement pas remplaçables par des robots (ceux avec un fort relationnel humain, typiquement).
Deuxième conséquence, la mobilisation de capitaux, financiers et humains (la formation) : Ils vont enfin servir à quelque chose pour l’économie réelle, visant à réduire les coûts pour élargir un marché plus large, rendant accessible à tous ses productions.
Mais avec le pouvoir d’achat de qui au juste ?
Troisième conséquence : La valeur « travail », « effort » va durablement s’étioler ou se transformer, muter.
Pourra-t-on vivre avec quelques « esclaves-contraints », de moins en moins nombreux au fil des progrès enregistrés, peut-être archi-payés, mais pas en nombre suffisant pour « tirer » l’économie d’un pays ou de la planète entière, et subventionner, soigner à côté une masse toujours plus nombreuse de « clients-potentiels » ?
Voyiez-vous mieux la rupture qui se profile, la « fracture-sociale » en aurait dit « le Chi » ?

On va pouvoir mesurer en grandeur réelle la différence entre deux options : Celle prise par les pays qui persistent à surprotéger leurs salariés, à fossiliser un code du travail obsolète et défendre bec et ongles les financements de la protection sociale avec des outils dépassés en combattent le progrès, et l’option de ceux qui ont un Code du travail mince et efficace, et embrassent les changements technologiques qui s’annoncent et imaginent déjà leurs « hélicoptères-monétaires ».
Une question qui ne se posait même pas l’année dernière…

D’autant que par la force des choses, si le progrès s’imposera tôt ou tard, il faudrait une adaptabilité et un redéploiement des ressources là où c’est économiquement et humainement rentable, alors que les flots de mécontents continuent de s’enfoncer douillettement dans leurs acquis sociaux, plongeant avec délice et abandon toute la société dans un formol épais.
Attitude létale là où il faudrait réfléchir sur le monde que l’on veut construire pour « nos gosses ».

Pour l’heure, nous n’y sommes pas et on a tout faux.
Un bel héritage dû à la cécité ambiante qui touche à l’autisme.
Quel dommage !

4 commentaires:

  1. Et vous espérez pouvoir en profiter vous-même? Ne rêvez pas! Ce n'est ni pour vous ni pour moi! Ni même pour nos enfants ... Patience! Patience!

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    1. Si vous parlez de l'hélicoptère monétaire, ça fait belle lurette que j'y songe jamais...

      Si vous causez des espoirs permis par la médecine contemporaine, j'en profite déjà et à part entière !
      La preuve, je suis encore vivant.

      Pour le reste, c'est bien sûr une utopie qui va engloutir des fortunes, celles des "vieillissants" qui rêve d'immortalité.
      C'est une utopie irréelle (et bien inutile : Vivre plusieurs décennies, c'est déjà assez pénible en soi, une vraie punition !) mais générera probablement quelques meilleures connaissances utiles à autrui.
      Alors, pourquoi pas ?

      Bien à vous !

      I-Cube

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  2. Il ne faut pas croire que c'était mieux avant, en fait ça sera pire demain !

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    1. C'est un peu l'idée, en effet.
      Quoique ce ne soit pas sûr.

      Je dirais que ce sera "différent", comme toujours !

      Bien à vous anonyme !

      I-Cube

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