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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 27 juin 2016

Et demain en Europe ?


Tout reste à faire…

Le résultat du vote britannique est enfin tombé jeudi soir, juste après que j'arrive à Monaco : Beau temps, ciel étoilé, chaudes températures, mer calme.
Surpris par les résultats ?
Pas vraiment : Il suffisait de suivre les cours des obligations et du marché des changes, un marché qui ne ferme jamais, sur les coups de 23 heures ou juste avant, quand les « robots » ce sont mis soudainement à « travailler » la Livre là où justement certains se sont pris d'énormes claques préfigurant la journée de bourse du vendredi : On y reviendra…

Vous croyez que ce sera désormais « plus simple » ?
Pas du tout, pas du tout !
Il reste tellement de choses à faire en Europe et notamment répondre « aux colères » des peuples, aux défis démocratiques que traduit ce scrutin, en plus de la prochaine crise systémique, à la « Balkanisation » et au retour des empires en Europe centrale et orientale, les vraies bombes de l’échec de l’intégration européenne, et de la crise euro-russe !
Et ça va être coton…

En 2014, nous avons assisté, impuissants au délitement du flanc oriental de l’UE suite au différend euro-russe. À peine deux ans plus tard, les dégâts deviennent visibles.
Si l’Europe et la Russie ne parviennent pas à renouer le dialogue, le pire est à attendre dans cette partie de l’Europe où les anciens démons sont en pleine résurrection (guerre froide, guerres européennes, balkanisation et logiques d’empire… et de glacis, où les avions de guerre se croisent et se recroisent au risque d’incidents graves), et où tous les échecs de la politique d’élargissement de l’UE commencent à se révéler.

Le plus grand échec de ces 30 dernières années de construction européenne est bien la politique d’élargissement aux pays de l’ex-bloc soviétique.
On a laissé s’installer une politique mue essentiellement par l’âpreté au gain des entreprises d’Europe de l’Ouest (et au-delà des USA et de son TAFTA) aux dépens de l’intégration politique du continent dans son ensemble et des populations de l’Est en particulier.
Il n’est que d’évoquer les faibles taux de participation aux élections européennes dans cette région qui était pourtant si avide de rentrer dans l’UE.
Et qui valent bien les nôtres en Europe occidentale et autres élections…
Le flanc oriental de l’UE est désormais un patchwork de pays mus par des motivations différentes, intégrés à des degrés divers et traversés par des intérêts de toutes natures. Les risques de délitement et de conflits sont désormais très importants et menacent le projet européen, bien plus qu’une sortie du Royaume-Uni.
C’était déjà « marqué » comme ça avant leur récent référendum.

Force est de constater que la crise euro-russe de 2014 a créé les conditions d’une dislocation de cette région, désormais tiraillée entre d’innombrables intérêts et avenirs possibles. La montée des extrêmes-droites dans les urnes, notamment, date de 2014, comme par hasard…
La conscience de ces dangers amène à anticiper que les Européens doivent et parviendront à mettre fin aux sanctions contre la Russie à la fin de l’année.
Je ne suis pourtant pas à proprement parlé un « pro-russe » : Pour moi, ils sont bien là où ils gîtent, du moment qu’ils ne se mêlent pas des affaires ne les concernant pas.
Même si le rôle de « Poux-tine » reste important pour le règlement des conflits contre l’EI, il faut bien le reconnaître.
Il avait besoin d’un « terrain de jeu » pour « tester » grandeur nature ses nouveaux matériels qui ont partiellement brillé (hors le « shoot » turc contre ses avions, par deux F 16 antédiluviens ou presque…)
Si jamais ils n’y arrivaient pas, la dislocation de cette région du monde n’ira probablement pas sans une explosion de tensions dans cette région et entre l’Europe et la Russie.
Explosion dont le détonateur pourrait bien se situer dans les Balkans d’ailleurs, qui participent bien sûr à l’équation du moment.

Dans les faits, il convient de regarder la disparité de cette zone d’élargissement post-chute du mur.
Certains pays sont membres de tous les niveaux d’intégration européenne (UE, euro, Schengen), à savoir la Slovénie, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie et la Slovaquie. Cette liste révèle une certaine aberration à voir figurer les trois pays baltes en lieu en place de la Pologne ou de la République tchèque qui sembleraient des membres complets beaucoup plus logiques…
D’autres pays sont membres de l’UE et de la zone Schengen, mais pas de la zone euro : Pologne, République Tchèque, Hongrie.
D’autres ne sont membres que de l’UE, parfaits membres de seconde zone, tels que la Roumanie, la Bulgarie et la Croatie. Certes, il s’agit des derniers arrivés, mais les réticences de fond à voir ces pays accéder au privilège de la liberté de déplacement (zone Schengen) semblent bien ancrées.
Et puis il y a les pays-candidats, coupés de tout avenir autre qu’européen, qui se voient indéfiniment promettre la prise en compte de leur demande d’adhésion, indistinctement mélangés entre membres réellement potentiels et affabulations complètes : pays des Balkans, Ukraine, Turquie, Géorgie…
Et ils piétinent d’impatience.
Au moins, l’Islande a tiré un trait sur cet avenir et se redresse sûrement et les britanniques viennent de sortir pour entrer en zone d'avenir difficile…

Ces différents niveaux d’intégration et droits différents créent un sentiment de castes et de vraies inégalités de traitement dans la région : Les pays qui ont intégré la zone euro correspondent aux seigneurs de la région.
Et encore, les « Pigs » posent toujours des problèmes pas totalement résolus…
À l’inverse, la Roumanie (qui est pourtant le pays qui a candidaté le premier à l’UE, dès 1995) et la Bulgarie, en n’étant pas dans Schengen au moment où Schengen se renforce, risquent de se retrouver de l’autre côté du mur que dresse actuellement le reste de l’Europe.
D’autant que le Conseil s’est enfin mis d’accord sur une police commune des frontières, après 25 ans de négociation !
C’est passé un peu inaperçu pour cause de référendum britannique, mais une solution moyenne entre un transfert total de souveraineté et l’éparpillement actuel a été trouvée : Cette « police des frontières » sera à « géométrie variable » : Mutualisation des moyens et effectifs, notamment en fonction des urgences, sauf pour ceux qui la refuse.
Dans ce cas, le périmètre géographique des compétences de ce corps sera restreint aux seuls membres qui l’acceptent.
Une telle évolution exclurait de fait et dans un premier temps ces deux pays (Roumanie et Bulgarie), les renvoyant à une région des Balkans dont le sort a de quoi inquiéter si l’Europe et la Russie ne parviennent pas à s’entendre à nouveau, comme on l’a vu maintes fois.

Mais pas seulement : On parle toujours de l’axe de disparité est-ouest. L’Europe centrale et orientale est en réalité loin d’être homogène. Si l’on regarde les salaires moyens, l’amplitude se situe entre 350 euros en Bulgarie et 1.092 euros en Slovénie.
La Slovénie se situe au niveau de salaire des pays les plus pauvres d’Europe de l’Ouest (Portugal et Grèce, légèrement au-dessus de 1.000 euros).
En revanche, les bulgares ne reçoivent en moyenne qu’un tiers de cette somme, soit moins que les Chinois…
La Bulgarie nouvel « atelier de l’Europe », comme la Chine aura été celle du monde ?
Elle en est bien incapable sans de très lourds investissements qu’ont pu se payer les chinois…

En matière de chômage, l’amplitude maximale se situe entre la République tchèque (4,5 % de taux de chômage) – correspondant au niveau de l’Allemagne –, et la Croatie (15,1 %) – avec la Slovaquie juste avant (10,3 %), correspondant à la moyenne de la zone euro (incluant les 20 % de chômage espagnol et les 24 % de chômage grec).

Quant à la croissance, si l’Europe centrale et orientale s’en sort bien dans son ensemble, ce qui est normal compte tenu du processus de convergence induit par l’intégration à la zone économique UE, on y distingue quand même de vrais champions de l’UE comme la Roumanie (3,8 %) suivie de la Pologne et de la Slovaquie (3,6 %)… mais aussi des pays plus lents comme la Croatie (1,6 %) – l’Estonie, quant à elle, est seulement à 1,1 % de croissance mais on a vu que ses niveaux de salaires élevés indiquent un niveau de développement de type Europe occidentale, en phase de stabilisation.

Toutes ces données permettent de constater qu’il n’existe pas de cohérence dans les atouts de chacun de ces pays : Par exemple la Roumanie croît plus vite que la Bulgarie alors que ses niveaux de salaire sont déjà bien au-dessus ; ou encore que la Slovaquie peine avec ses 10,3 % de chômage pour des niveaux de salaire pourtant identiques à ceux de la Pologne qui n’est qu’à 6,8 % de chômage…
Et les pays les plus touchés par la pauvreté présentent une liste encore différente : Bulgarie, Roumanie, Lettonie et Hongrie sont les plus affectés alors qu’ils figurent dans des catégories très différentes sur des indicateurs de chômage, de salaires ou de croissance.
La Hongrie en particulier doit être très inégalitaire si l’on compare ses plutôt bonnes performances économiques et ses risques de grande précarité.

Tout ceci révèle un formidable échec de convergence économique qui était pourtant la motivation principale à l’entrée dans l’UE. Ces disparités sont tout aussi criantes en Europe occidentale mais la motivation économique à l’entrée dans l’UE concernait surtout trois pays (Portugal, Espagne et Grèce), alors qu’elle concerne la totalité des pays d’Europe centrale et orientale.
Le sentiment de déception est donc inévitablement beaucoup plus fort dans ces pays : On leur a vendu l’intégration en leur faisant miroiter un profit rapide qui n’est pas au rendez-vous.
La convergence économique assortie à l’intégration à la zone économique commune s’avère finalement être un énorme mensonge…
Et qui sort des urnes au fil des consultations populaires ?
Devinez…
Très naturellement des europhobes !

L’échec d’intégration et la crise euro-russe ont en outre transformé l’Europe centrale et orientale en véritable foire d’empoigne. Les intérêts étrangers qui s’y affrontent sont bien sûr l’UE, la Russie et … les États-Unis.
De quoi se mêlent-ils, eux aussi, au juste ?
Toute l’Europe centrale et orientale souhaite rester dans l’UE mais certains voient dans l’Europe une simple extension de l’Amérique dont ils exigent la protection (pays baltes, Pologne), tandis que d’autres réclament que leur participation à l’UE ne les coupe pas de leur grand voisin russe (Hongrie, Slovaquie, Bulgarie).
Les hostilités sont déclenchées et les grands puissances jouent de tous leurs outils d’influence : OTAN en ce qui concerne les États-Unis, propagande du côté russe… et du côté occidental aussi puisque l’OTAN passe son temps à parler de contre-propagande.

Et le rôle des religions, des deux côtés, ne sont pas moins criantes.
À vous, on ne cause que d’actes-islamophobes pour vous expliquer que vous êtes globalement des « salopards de racistes anti-beur », voire un brin antisémites.
Jetez donc un œil sur ce que l’on vous cache répertorié quotidiennement sur le site de l’observatoire de la christianophobie : Pas un jour, depuis des mois et des mois sans qu’il y ait plusieurs occurrences d’agressions, meurtres, pillages, exécutions, vols, dégradations de lieux de cultes ou de cimetières qui ciblent les religions du Christ.
Certes, la plupart se passent loin de vos « journaleux ».
Et pourtant, rien qu’en « Gauloisie-Fille-Aînée-de-l’Église » des papistes, ces faits se perpétuent à raison de trois à quatre par semaine dans le grand silence de vos médias.
Vérifiez, SVP…
C’est un phénomène généralisé, notablement plus important que tous les actes antisémites réunis sur le territoire de la République – laïque et garantissant le libre exercice des cultes pour tous…

En Europe orientale, c’est un peu différent. Depuis la fin du communisme, le sentiment religieux, bridé pendant les décennies soviétiques, a explosé en Russie et dans les pays d’Europe centrale et orientale.
À la manœuvre derrière cet authentique retour à la foi, on a vu dès le début des années 90 tout un tas de sectes évangélistes (des « hérétiques-huguenots »), notamment des « Témoins de Jéhova », venues d’outre-Atlantique s’installer dans les campagnes de Roumanie et d’ailleurs, avec parfois beaucoup d’argent et des programmes sociaux détournant facilement ces oies « blanches » de leurs religions historiques (catholicisme et orthodoxie).
L’orthodoxie russe a mis un peu plus de temps à revenir mais elle est maintenant bien là.
Par exemple, la Roumanie se couvre actuellement de monastères orthodoxes bien plus vite que d’hôpitaux, y compris dans les régions de l’Ouest historiquement catholiques comme en Transylvanie…
Une situation qui résulte d’ailleurs de l’époque communiste durant laquelle l’athéisme des Ceausescu a composé avec la puissante ferveur du pays en imposant une religion unique, l’orthodoxie, pour des raisons évidentes de basculement vers l’Est.

Ceci dit, vous vous rendez bien compte que tous les réalités de ces disparités, économiques, sociales, politiques et même religieuses, ne font du « chantier Europe » qu’un vaste territoire en forme de patchwork multicolore auquel il faut rajouter les histoires nationales éclatées et une multitude de « barrières des langues ».
Pendant ce temps-là, les britanniques, pour des raisons de politique interne, ont su mettre la planète à cran, faisant détourner les yeux des citoyens européens des « vrais problèmes ».
Magnifique de cécité !
Cruel d’autisme…

Quant aux instances européennes, elles en sont toujours à se bagarrer sur des combats d’arrière-garde sur les pesticides, sur les qualités putatives de l’huile de palme, la couleur des chiottes de la Commission et autres billevesées.
Franchement, j’espère que maintenant que la tempête du « Brexit » est passée, on entre enfin dans une nouvelle ère de convergence, en commençant au moins par la fiscalité directe (pour mettre fin au dumping en alignant tout le monde sur le « moins disant »), l’indirecte étant déjà bien avancée (hors les 200 « droits-indirects » gaulois qui n’existent nulle part ailleurs) afin de construire une vraie Europe des peuples à travers une Europe sociale, pourtant bien avancée sur le terrain…

Il se trouve que la « Gauloisie-éternelle » est en avance au plan des accords de sécurité sociale bilatéraux à travers le monde, calquée sur les règlements européens inspirés par le droit de la sécurité sociale gauloise, et qu’il manque une uniformisation « équitable » pour tous du droit du travail qui tarde à émerger en « Gauloisie-du-labeur » où mon pays pourrait jouer un rôle de leader.
Après tout, sous la pression de « la convergence », l’Allemagne est passée sous un régime équivalent au SMIC, les anglais y , même après le « Brexit », aussi et jusqu'aux USA : C’est dire !
Chez nous c’était en 1968 (1950 pour son ancêtre, le SMIG).
Nos entreprises et tissu social ont donc quelques décennies d’avance que personne n’ose exploiter, encalminé, tétanisé par les manifs’ anti-loi « El konnerie ».
Quelle absurdité, finalement…

C’est dire aussi que passé le « tragi-comique » du « Brexit » (autre absurdité par l’importance qu’on a voulu lui donner), il s’agirait de se retrousser les manches et d’aller enfin de l’avant !
On ne peut pas rester indéfiniment au milieu du gué de l’intégration européenne.
Avec ou sans les britanniques, ces empêcheurs d'avancer, d’ailleurs.
Il faudrait que vos trisomiques se réveillent enfin.

7 commentaires:

  1. Mais comment pouvez vous écrire que les résultats pro-brexit étaient prévisibles? Vous avez écrit EXACTEMENT le contraire la veille du scrutin! Vous nous avez soutenu que les "bookmakers" étaient bien plus dignes de confiance que les sondages!
    Moi, je suis bien plus "simple" que ça ... Je me demande si toutes ces informations ne participent pas d'une gigantesque entreprise de manipulation aboutissant à des variations significatives des cours de bourse!
    Est-ce que la City a, comme Paris, Francfort ou New York, perdu de l'argent? Je ne serais pas surpris d'apprendre que non (ou si peu!)!
    Voilà ce qui se passe quand on laisse se développer, à travers le monde, l'économie de casino! Il y a des spéculateurs qui joue sur l'effondrement de l'économie mondiale! Vous vous en rendez compte? Cela veut dire que certains espèrent gagner de l'argent si l'économie mondiale s'effondre! Il ne faudra pas s'étonner si, un jour, quelques illuminés entreprennent de régler les comptes avec des kalachnikov dans les rues de Londres où d'ailleurs ...

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    1. Vous prenez vraiment vos désirs pour des réalités, Monsieur mon conseiller omnipotent !
      Il faudrait enfin envisager de sortir de votre bulle, d'ouvrir les yeux et d'apprendre à lire avant de raconter n'importe quoi.

      Hier, je n'ai rien écrit mais ai laissé un chapitre du roman d'été en ligne.
      Avant-hier, un petit commentaire d'arrêt assez sympathique qui protège vos "5 à 7" personnels depuis votre ligne téléphonique professionnelle.
      Vendredi, un post des "histoire d'en rire".
      Jeudi en revanche, je vous ai laissé un post indiquant que "de toute façon" brexit ou non, ça ne changerait pas grand-chose à la vie de la planète financière, passés et heurts et malheurs prévisibles en cas de "out".
      C'est tout et pas plus...
      Vérifiez, svp.

      Pour le reste, je suis comme tout le monde : La semaine dernière, on donnait vainqueur le "in".
      La semaine précédente, c'était le "out".
      Et la semaine encore avant, le "in"...

      En revanche, à la fermeture des bureaux de vote, quand les "robots" se sont mis à "travailler" la Livre, là, c'était évident, il était prévisible que le "out" allait sortir des urnes.
      Même les bookmakers avaient inversé leurs paris après s'être plantés comme tout le monde !
      Mais on en a eu première confirmation que vers une heure du matin avec les premiers résultats, d'abord contradictoires, puis de plus en plus fermes.
      Avant que la nouvelle ne tombe, définitive, vendredi matin peu après 8 heures.

      Quant à savoir si la City à perdu de l'argent, c'est évident et pas seulement elle, mais l'ensemble des bourses de valeurs.
      Ce qui ne changera rien au prix de votre baguette de pain : Les bourses, c'est là où se cantonne de l'argent à défaut d'utilisation plus concrète, avant son usage en investissement.
      Les excédents de trésorerie sans besoin immédiat. De l'épargne à vue en quelque sorte, par opposition à l'épargne d'usage, immobilisée en entreprise ou pour financer votre toit (ou votre voiture), invendable immédiatement sans une forte décote.

      Et bien sûr, il y a plein de gens qui ont gagné de l'argent, puisque ça ne disparaît jamais, ça change de poche au fil des cours et des côtes, des achats et des ventes...
      C'est comme ça.

      Et j'en suis bien d'accord, il y a énormément trop d'argent sans emploi "réel" qui circule. La faute à vos banquiers centraux qui font tourner la planche à billets (des gens "pas élus") en vue de sauver vos "petites-économies" à la suite de la crise de la dette et celle des subprimes.
      Parce que oui, vos gouvernements sont assez idiots pour vous endetter (et pas seulement vous mais au moins deux ou trois générations à venir) en se laissant avoir par de "l'argent facile".
      Qu'ils s'appellent le "capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois" ou "Bling-bling", je vous le rappelle.
      Mais c'est aussi vrai des "populistes" ou des "syndicaleux" toujours prompts à armer les foules de kalachnikovs pour aller prendre "l'argent là où elle est", c'est-à-dire jamais dans leur poche, mais dans celle des autres.

      Voilà ou tout cela mène et effectivement, vous pouvez le regretter, mais vous étiez pourtant prévenu...
      Tant pis pour vous, n'est-ce pas !

      Bien à vous !

      I-Cube

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    2. S'il y a bien quelque chose que je déteste par dessus tout, c'est la mauvaise foi! La vôtre, en l'occurrence ... Voici donc ce que VOUS avez publié Jeudi, jour du vote au Royaume Uni :
      Début de citation :
      "Par ailleurs, ils votent toute la journée Outre-Manche : Bon, on connaît déjà le résultat, d’après les bookmakers (plus sérieux que leurs sondages).
      Mais en fait, on ne saura que demain le « vrai-résultat » officiel.
      Un affaire qu’elle aura été drôle : Les « marchés » ont été ternes durant plusieurs semaines et puis tout d’un coup, la Livre et les indices de la City ont été pris de panique à la « baisse-sauvage ».
      Une vraie débandade.
      Il a fallu qu’un konnard fasse le coup de feu sur la députée Cox, pour que la tendance se renverse du tout au tout dans une fièvre acheteuse totalement irrationnelle.
      Si encore ça n’avait concerné que Londres, mais non ! Toute la planète a été prise dans la tempête.
      Mais où est donc passé le légendaire flegme-britannique ?
      Je ne vous raconte pas les fortunes qui se sont faites et défaites durant les dix derniers jours : Fabuleux !

      Tous les regards seront tournés vers la Grande-Bretagne : Les premières estimations non officielles tomberont vers minuit, des résultats partiels seront publiés autour de 1 heure/2 heure du matin et les résultats définitifs devraient être connus vers 8 heures demain : Il sera l’heure d’en rire.
      Il paraît qu’à la veille de ce référendum, la City retient son souffle car elle aurait beaucoup à perdre en cas de Brexit : C’est ce que je lis et que j’entends partout. Laissez-moi en rire : Rappelons-le encore une fois, un vote pour le « Brexit » ne se traduirait par une sortie de la Grande-Bretagne de l'Union Européenne que dans 2 à 4 ou 5 ans si sortie il y a. Un autre référendum peu défaire ce que celui d’aujourd’hui fait.
      Mais admettons qu'il y ait sortie. Malgré les menaces de l'Europe, la libre circulation des biens et des services ne sera jamais remise en cause avec la Grande-Bretagne.
      Et l'Europe et la Grande-Bretagne auraient trop à y perdre.
      Même si cette libre-circulation est remise en cause, la City serait-elle touchée ? Non ! Elle serait peut-être un peu secouée. Mais elle s'adapterait.
      Fin de citation (première partie)
      Nul besoin d'en rajouter ... Pris le doigt dans le pot de confiture!

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    3. Suite de la citation ...
      À chaque crise, tout le monde vous explique que la City allait perdre une partie de son influence. Or, à chaque crise sa domination est devenue plus écrasante.
      La City est le centre mondial incontesté de la Finance et des marchés. Et elle le restera. Elle est incontournable.
      Que c’en est même pathétique les appels du pied de Paris ou de Francfort qui rêvent d'un exode des financiers en cas de « Brexit » ! Il n'aura jamais lieu.
      Cela fait des dizaines d'années que la bataille a été perdu et que les places financières continentales sont devenues des places régionales.

      Donc aucune conséquence du « Brexit » sur la City qui fournit 20 % du PIB britannique à elle toute seule ? Marginales et temporaires seulement.
      Il y a même au sein de la City des financiers qui pensent que le « Brexit » renforcerait la position de la City. Certes elle perdrait une petite partie de son business intra-européen, mais ils rêvent que Londres devienne un Singapour mondial, une zone totalement libre de toute contrainte réglementaire européenne, où toutes les puissances économiques et financières émergentes pourraient librement faire leurs affaires, propres et un peu moins propres.
      La City est indéboulonnable et Paris et Francfort ne seront jamais plus des places financières.

      En attendant, la nuit va être chaude dans toutes les salles de marchés des banques, des fonds spéculatifs et des banques centrales. En cas de « Brexit », toutes les banques centrales devront intervenir sur le marché des changes, pas seulement sur la livre sterling mais également sur le yen qui risque de s'envoler dans son rôle de valeur refuge.
      Les hedge funds ont commandé des dizaines de sondages à la sortie des urnes et anticipent de spéculer dès la clôture des bureaux…
      Car le monde de la finance de voit jamais le soleil se coucher : Il est planétaire (le fameux « ennemi sans visage », insaisissable), toujours un temps d’avance.
      Fin de citation (deuxième partie).

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  2. Eh bien c'est très exactement ce que je vous répète !
    C'est vous qui ne comprenez pas (ou pire, ne voulez pas comprendre) :

    1 - J'analyse (rapporte plutôt) le fait qu'après le meurtre de Cox par un cinglé, la tendance a été au recul du Brexit.
    Les sondeurs et les bookmakers s'y sont laissés prendre. Quoi de plus naturel ?
    Mais que dès la fin de la journée, la même que la mise en ligne de mon post en début de matinée, la tendance (issue du "travail des robots de marché") a été radicalement modifiée sans aucun élément objectif perceptible.
    Je vous rappelle même que des leaders de l'UKIP ont pleuré leur défaite jusqu'à tard dans la nuit, alors que le suivi du travail des robots indiquait exactement l'inverse : Donc au matin de vendredi, je n'étais pas très surpris, que vous le vouliez ou non, je m'y attendais !
    Parfaitement prévisible avant d'aller me coucher : C'est vous qui êtes de mauvaise foi à me chercher noise inutilement ou bien un couche-tôt qui ne s'intéresse pas vraiment au monde qui l'entoure.

    2 - Je maintiens par ailleurs que la City n'a pas vraiment souffert. A peine un recul de de 3,5 % pour le Footsie, là où le Nikkei a perdu 8 % en une séance, le caca40 presque 10 %, le Dax autant...
    Toutes les bourses sauf la finlandaise et la suédoise ont plongé nettement plus que la City.
    Autrement dit pour les anglais, une chute moins que l'annonce de mauvais chiffres macroéconomiques habituelle.

    En revanche, la Livre s'offre une dévaluation compétitive qui va rebattre les cartes du commerce intra-européen...
    Et là, les effets risques d'être étonnants, vous verrez !

    Bien à vous !

    I-Cube

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    1. Je ne vous parle pas des pronostics mais de vos souhaits personnels!
      La lecture de votre billet montre que vous croyez et souhaitez la victoire du OUI ...
      Moi, je n'ai pas cru à la victoire du NON mais je la souhaitais intérieurement ET extérieurement!
      Les Anglais, DEHORS! Vous, vous rêvez que le Royaume Uni ne sorte pas ni maintenant, ni plus tard ni jamais! That is the difference between us

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    2. Là, Monsieur "mon conseiller-omnipotent", vous faites la preuve que vous êtes un grand malade dans votre tête !
      Penser à ma place, je trouve cela très fort...

      Il faut dire que vous nous avez habitué à faire campagne pour le Modem, puis à vous en désoler, à voter "François III" puis à relayer "Marinella-tchi-tchi" et enfin êtes devenu un supporter inconditionnel de "Mes-Luches" : Une vraie danseuse qui écarte bien profond les jambes pour faire un grand écart ahurissant !
      Question de "girouette", on ne peut pas dire que vous soyez constant avec un discours "construit" et fiable dans la durée.
      Mais bon, quand on est en démocratie et ça peut encore se respecter.
      En revanche, il est de propos gratuitement blessant qui ne vous font pas honneur :

      - D'abord, ce n'était pas vos propos précédents : Vous trompez votre monde et vous même par la même occasion : Je vous en laisse juge ! Relisez vos commentaires, SVP.

      - Par ailleurs, je ne suis ni "In", ni "Out" : J'accepte la décision populaire, la seule qui ait quelques valeurs à mes yeux de démocrate.

      Quant à être anglophile, certes pour quelques-unes de leurs femmes que j'apprécie, pour cet esprit "impérial" qui suinte d'entre les murs de leur capitale victorienne, mais juste leur capitale, pas pour leurs côtés d'ex-négrier dans leurs ports.
      Quant à être anglophobe, sûrement pas, hors les épisodes de l'exil de mon "cousin" Napoléon qui luttait contre les tyrannies européennes, de Fachoda et de Mers-El-Kébir : Je suis trop respectueux des patriotismes et des cultures d'autrui.
      Donc ni l'un ni l'autre...

      Quant au in ou au out, il faut se rappeler de l'Histoire : Churchill et plus tard De Gaulle, étaient pour une Europe des nations, mais pas avec les anglais !
      Nous y sommes : Dès après leur entrée au sein de l'Euro, ils ont "référendé" pour en sortir : A force, le Out ne pouvait que gagner, tôt ou tard.
      On est dedans, ce n'est pas pour vouloir en sorti : On y reste. Et la démarche européenne de leur passer tous leurs caprices a fini par ne pas être suffisante : Les britanniques n'ont qu'à s'en prendre qu'à eux-mêmes, tant pis.

      On s'en portera tous bien mieux en les faisant entrer dans l'espace économique européen, comme les turcs, les suisses et les norvégiens, rien de plus.
      Et maintenant qu'ils sont dehors, qu'ils y restent, effectivement, personne ne les a forcés...

      Autrement dit, désormais nous en sommes d'accord contrairement à votre propos, alors que je n'avais pas vraiment d'opinion tranchée jusque-là.

      De toute façon, même leurs expresso sont imbuvables. En revanche, leurs bières sont si nombreuses que je n'en ai pas encore fait le tour complet : Je retournerai donc en Angleterre, tôt ou tard !
      Et quand je dis "Angleterre", c'est jusque du côté de Norwich ou ailleurs, des anglais encore plus anglais qu'à Londres : De sacré numéro que vous n'imaginez même pas. De vraies caricatures.

      Bien à vous !

      I-Cube

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