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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 21 mars 2016

Schizophrénie à tous les niveaux…


Ils commencent vraiment à faire peur.

C’était l’autre semaine, souvenez-vous donc : Le jeunes, les moins jeunes, cheminots et traminots plus plein d’autres étaient dans la rue, globalement contre le projet de loi « d’El-Konnerie ».
Plutôt contre tout, en fait.

On sortait alors d’un mini-drame qui fait le « charme discret des Gauloiseries » : Un dîner discret entre quelques ministres et leur patron où celui-ci aurait mis en balance sa démission à l’occasion des échanges ayant eu lieu. Évoqué aurait été plus correct…
Bon, de ça, on s’en contre-tamponne totalement le coquillard : Il y a des choses plus urgentes.
Réponse de « Nagea-val-l’eau-la-belle-qui-sème » chargée d’étouffer le début d’incendie, ministre de son état, de venir s’épancher à micro ouvert, sur l’affreux qui aurait cafté et ainsi amorcé « la rumeur »…
Du coup, le coup de sang de « Menuet-Valse » prend tout son poids, alors qu’il aurait été plus intelligent, plus conséquent de nier en bloc lesdits propos…
Non tiens donc : Trop facile ou, plus salope que moi, faudra te lever plus tôt et avant mâtines !

Autre horreur : Ces défilés, justement !
Traduction : Les « forces de progrès » en marche de République à Nation (ou Bastille, je ne sais pas trop : Je n’y étais pas) qui finalement défendent le « statu quo » du droit du travail, ses millions de chômeurs, la précarité qu’elle engendre, la paupérisation des masses prolétariennes, l’avenir bouché pour la jeunesse et j’en passe comme le manque de recettes fiscales induit, le déficit de cotisation et des subventions sociales toujours plus lourdes à supporter !
Là, franchement, de la part de la jeunesse, c’est particulièrement schizophrène : Elle devrait rêver à mieux, non ?
Eux préfèrent défiler avec les « rentiers du boulot », protégés par un statut fossilisé qui coûte un pognon maximum et dont ils ne bénéficieront jamais, et finalement soutenir ainsi « das groβ-kapital » qui continuera de les tondre encore un peu mieux…
Merveilleux.
Ils ont quoi à la place du cerveau ?
Même pas un estomac…

Autre délire : La démission du directeur financier des activités EDF (c’est là que je voulais en venir).
Le gars se casse sans crier gare parce qu’il n’est pas d’accord avec les risques pris par son pédégé sur les prochains projets à financer : La boutique n’a pas les sous…
Ça, on savait déjà.
Il n’y a qu’à suivre les cours de bourse et déjà, on a la puce qui démange à l’oreille.

C’est d’ailleurs une histoire assez extraordinaire, typique du « charme discret des Gauloiseries » : La ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, « Ségololo » soi-même, tacle d’un côté les alliés écolos en proposant de faire durer encore dix ans les actuelles centrales nucléaires, qu’il était pourtant prévu de fermer peu à peu…
Passons, on n’est plus à un délire près !
Il faut vous dire que dans un pays dont la production d’électricité est assuré à 75 % par des centrales nucléaires, il paraît particulièrement difficile pour ne pas dire absurde de vouloir défendre dans le même temps les thèses anti-nucléaires des partis écologistes dont quelques éminents membres voulaient absolument être ministre avant que ce ne soit plus possible.
De fait, vouloir à la fois aider EDF à maintenir sa production, tout en gelant ses tarifs et en demandant aux usagers de consommer moins, on est déjà en plein délire schizophrénique !

Et là, c’est même l’heure de payer l’addition.
On rappelle que l’État est actionnaire de l’électricien national. Or, ce glorieux fer de lance du savoir-faire énergétique gaulois connaît de graves difficultés depuis presque dix ans maintenant, lesquelles se sont justement traduites par une chute inexorable de la valeur de ses actions, passées de 82,51 € le 22 novembre 2007 à moins de 10 € récemment.
Conséquence directe pour l’État actionnaire, la valeur de ses parts a fondu de plus de 87 %, soit une perte nette de 157 milliards d’euros… et il a fallu sortir EDF du Caca40 à l’automne dernier après avoir ruiné des milliers d'épargnants qui s'en remettront, je n'en doute pas, un peu comme avec Eurotunnel, d'ailleurs !
Certes, tant qu’on n’a pas réalisé ses pertes, elles restent virtuelles : Mais quelle déchéance !

Le pire c’est sans doute de se dire que tout était écrit d’avance et que c’est l’État lui-même qui est responsable de la situation.
Dès 2005, avant l'époque où j'ai vendu mon lot pour faire mes fins de mois, des experts en tous genres ont montré que la consommation d’électricité allait fortement ralentir, grâce notamment aux efforts d’économie d’énergie consentis par les particuliers comme les entreprises, à la suite justement de grandes campagnes de sensibilisation contre le gaspillage énergétique et le respect de l’environnement qui ont coûté cher en com’ et en crédits d’impôt divers.
Dépenses finalement supportées par la kon-tribable par État interposé, faut-il le rappeler ?
Et tout le monde s’en était félicité.
Or, étrangement, un peu comme s’ils ne croyaient pas eux-mêmes à l'efficacité de leurs campagnes, les gouvernements successifs, épaulés en cela par les dirigeants d’EDF pas franchement favorables aux mesures d’économie d’énergie, n’ont jamais voulu prendre conscience de cette stagnation inévitable.
Ils ont même inventer la « taxe sur les effaceurs » à ce moment-là, ces dispositifs électroniques qui vous faisaient faire des économies, qui consiste à vous faire payer ce que vous ne consommiez pas mais que vous auriez dû consommer !
Je te vous jure : Tu bouffes pas mais tu payes quand même parce que tu aurais pu bouffer !


Aujourd’hui, on sait que la consommation d’électricité ne devrait pas vraiment varier jusqu’en 2020 et elle pourrait même reculer de 2 % en Europe, ce que l’actuel président d’EDF, en bon « autiste-diplômé » refuse catégoriquement de concevoir.
Oui, oui, vous avez bien lu : Il refuse tout simplement de tenir compte d’une tendance globale des usages et souhaite au contraire s’en tenir à sa propre vision dogmatique de la toute-puissance énergétique de sa boutique !
Le monde entier se désengage peu à peu du nucléaire et la loi de transition énergétique votée le 22 juillet 2015 impose de limiter à 50 % maximum la production nucléaire dans la consommation d’électricité intérieure de la « Gauloisie-schizophrénique » d’ici 2025 mais lui, le grand-commis, annonce qu’EDF continuera à exploiter l’ensemble de son parc de centrales et en prolongera la durée de fonctionnement de 10 ou 20 ans !
Dix ans, c’est acquis depuis le 28 février dernier…
Car, en « bon-matheux », il ne restera plus à l’État qu’à amener les usagers à accroître leur consommation d’énergie de 50 % d’ici 10 ans pour atteindre mathématiquement le ratio de 50 % d’électricité d’origine nucléaire prévu par les textes : Simple ! 

Au passage, parmi les pistes proposées, il s’agirait par exemple de booster l’utilisation du transport électrique pour atteindre 5 millions de véhicules « rechargeables » avant 2025. Ce qui risque d’être assez difficile au regard des efforts déployés jusqu’ici pour atteindre les quelques malheureux 40.000 véhicules en circulation actuellement et semble finalement si peu significatif car une telle flotte n’engendrerait qu’une consommation supplémentaire d’électricité d’au mieux à peine de 3 %...
Des fous !

Et on reprend la calculette, svp : Compte tenu de la relative vétusté des centrales existantes dont l’entretien a été négligé jusqu’en 2009 et surtout l’incident de Fukushima obligent EDF à opérer de gros travaux de réhabilitation et de sécurisation.
La facture devrait atteindre 100 milliards d’euros selon la Cour des Comptes.
Auxquels viendront s’ajouter quelques dizaines de milliards d’euros supplémentaires pour la fabrication des futurs EPR dont on dit qu’ils seront déjà obsolètes à leur lancement.

Des investissements qui apparaissent donc totalement inconsidérés alors que la tendance mondiale va dans le sens d’une « dénucléarisation » énergétique, mais telles sont les exigences de l’un des derniers dinosaures de l’ère du monopole.
Un véritable despote industriel qui n’accepte pas que le marché, l’évolution ou même les lois lui dictent sa conduite.
Alors même qu’on présuppose l’apparition de nouvelles technologies dans les années qui viennent : On en a déjà parlé à l’occasion d’un billet plus vaste.

Par conséquent, après s’être tiré une balle de 157 milliards d’euros dans le pied, EDF préfère remettre à plus tard la question du démantèlement inévitable de ses installations nucléaires, déjà partiellement provisionné à hauteur de 27 (ou 29 milliards, je ne me souviens plus très bien) alors que la même Cours de comptes l’estime elle à au moins de 100 milliards : Total 257 milliards d'euros…

Et ce n’est pas fini : Si le DAF a présenté sa démission, c’est qu’il conviendrait de s’interroger sur la portée du fameux désaccord qui l’a poussé à ce geste inusuel.
Il s’agissait de « sécuriser » le plan de financement du projet d’EPR anglais de 18 milliards de livres (en coût courant, soit 23,3 milliards d’euros), dont EDF doit prendre 66,5%.
Les conditions financières du projet et l’environnement économique d’EDF se sont en effet dégradés depuis l’annonce du projet, à l’automne 2013. Il faudrait trouver un remplaçant à Areva, qui devait prendre 10% du projet et qui n’a plus les moyens après sa gestion calamiteuse depuis le départ de « Miss-atomique », tel que l’État et EDF se doivent d’y remettre des sous pour éviter le naufrage et la vente des actifs « à la bougie ».
Les chinois doivent monter à hauteur de 33,5 %, des investisseurs tiers étaient invités à postuler pour le solde, et des contacts avaient notamment été noués dans les pays du Moyen-Orient, l’Arabie saoudite réfléchissant à développer sa propre filière nucléaire alors qu’EDF n’aurait plus qu’à supporter 40 à 50 % des financements.
Outre la reprise de l’activité réacteurs d’Areva et la fin des tarifs réglementés pour les entreprises, qui a déjà fait perdre à EDF 25 points de parts de marché, la chute des prix de gros de l’électricité menace ses marges à partir de 2017. 

Rappelons que quand EDF a racheté British Energy en 2009, c’était avec l’objectif d’y construire de nouveaux réacteurs pour remplacer une partie du parc britannique (15 réacteurs exploités par EDF Energy).
Le projet de construction des deux EPR sur le site d’Hinkley Point (sud-ouest de l’Angleterre) doit permettre à EDF de faire le pont, industriellement parlant, avec le renouvellement du parc nucléaire d’EDF de ce côté-ci de la Manche. Et EDF prévoit également de construire ensuite deux autres exemplaires sur le site de Sizewell (ouest de l’Angleterre). 

Le projet britannique permet, en outre, de tester un nouveau modèle économique pour la filière nucléaire: La Commission européenne a validé un mode de financement qui garantit à EDF un prix de vente de l’électricité produite, pendant trente-cinq ans.
C’est le principe de «contrat pour différence»: Quel que soit le niveau des prix de marché de l’électricité, le tarif est garanti pour EDF, soit 92,50 livres par mégawattheure, indexé sur l’inflation.
Un modèle qui est déjà à l’œuvre pour développer l’énergie solaire et éolienne, et qu’EDF aimerait voir s’appliquer à ses investissements pour l’allongement de la durée d’exploitation du parc Gaulois. 

«LÉtat, en tant quactionnaire largement majoritaire, est pleinement en soutien de l’équipe de direction», a déclaré « MacRond » après que l’Élysée ait débarqué l’ancienne équipe menée par « Pro-Glio » par ailleurs pour reprendre les mêmes folies des grandeurs.
«Nous continuons de soutenir pleinement le projet», a martelé de son côté la-porte-la-parole de « Camé-Rhône », Brexit ou non.
Les feux restent au vert même si parmi les 18membres du conseil, les 6représentants des salariés jugent le projet très, voiretrop risqué.
De leur côté, à Hinkley Point, les syndicats britanniques ont fait part de leur impatience la semaine dépassée, à l’issue du sommet franco-britannique. EDF «na aucune excuse» pour retarder la décision finale dinvestissement, a estimé le syndicat Unite, rappelant que «des milliers demplois qualifiés et bien payés» étaient en jeu.
Alors qu’en lançant un « droit d’alerte économique » en décembre, le comité central d’entreprise d’EDF, aux mains de la CGT-énergie, avait pointé les risques du projet Hinkley Point, parmi d’autres (ouverture à la concurrence des centrales hydroélectriques, fin des tarifs réglementés, fermeture des centrales thermiques, etc.).
Les syndicats gaulois redoutent que le projet britannique soit notamment financé par une cession partielle de RTE, le gestionnaire du réseau de transport d’électricité, filiale à 100% dEDF. 

Pourtant le projet est régulièrement débattu en comité exécutif, certains prônant, «dans lidéal», un report de deux ans, le temps dachever la construction des EPR de Flamanville qui coûte fort cher, la mise en route de l’EPR finlandais d'Olkiluoto et celui de Taishan, afin mettre « au carré » Areva qui patauge-grave dans un vrai bourbier industriel avec des fissures sur les cuves livrées et de voir les prix de marché remonter.

C’est comme ça que  tous ces délires, vont vous coûter beaucoup plus cher que l’accueil des réfugiés à Grande-Synthe ou Paris-XVI, parce que c’est la machine étatique qui va payer pour assumer ses décisions hérétiques.
Faites le calcul : Pour financer 1,5 milliard deuros/an pendant dix ans, EDF mise seulement sur la vente de ses bijoux de famille (ceux que vous avez déjà payés en impôts et taxes sur les poteaux depuis 1945, et actuellement à hauteur de 150,30 € TTC le Mégawatt/heure, un prix « hors de prix ») : Or, il a en été recensé à peine plus de 10 milliards d’euros !
C’est vous dire qu’il va en manquer, d'autant qu'ils vont chez le ministre pour plaider leur dossier et réclamer, tout de suite, 11,7 milliards d'euros de « mise en bouche » avant de passer aux choses sérieuses, ce qui finit par coûter fort cher le kilowatt/heure…

Finalement, c’est d’ailleurs assez fabuleux de voir se dérouler « toutes ces folies » d’un pouvoir aux abois et sans boussole ni cap à tenir pris en otage par une « technostructure » aberrante.
C’est qu’acheter, même avec de l’argent pas à soi, c’est être le roi du pétrole pour des commis sans le sou et sans neurone.
C’est même à se demander si finalement le « pédalo » a un capitaine à la barre.
Parce que bon, on peut en dire autant avec la SNCF, la RATP, votre sécurité sociale, vos retraites, vos déficits fiscaux et même que vos jeunes ils défilent pour soutenir le « grand-patronat » étatique en l’état.

Une époque fascinante, finalement, non ?
Qui devrait pourtant générer une trouille « pas possible »…

13 commentaires:

  1. Pour EDF : http://chevallier.biz/2016/03/edf-pas-au-courant-des-dettes/
    Idem SNCF : http://chevallier.biz/2016/03/sncf-en-train%E2%80%A6-de-faire-faillite/ - http://chevallier.biz/2016/03/sncf-decryptage-et-incoherences-de-ses-contes/

    Par contre, là où je ne vous suit pas, c'est concernant les d'jeunes qui défileraient pour le patronat ??
    Selon vous la nouvelle loi serait donc bénéfique ?? en quoi ? Y a-t-il un truc de prévu pour qu’une entreprise ne délocalise pas de France vers la Pologne, puis vers la Bulgarie ? a-t-on enfin décidé de voir que de considérer les salaires comme seule variable d'ajustement pendant qu'on ne remet jamais en cause les bonus&co pause quelques problèmes ?
    Vous êtes d'accord avec le "si on licencie plus facilement, il y aura mécaniquement plus d'embauches ?"

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    1. merci "anonyme" !

      J'avais vu ces comptes-là quand ils sont sortis, bien sûr.
      Un vrai pataquès mais qui est dû pour partie aux normes internationales comptables IFRS.
      Il n'empêche, il faut être un spécialiste pour bien comprendre "entre les lignes".

      Globalement, les deux entreprises ont des financements hasardeux pour faire face à leurs défis du futur : Pas une bonne nouvelle en soi !
      En revanche les analyses de la Cour des comptes sont bien plus solides.
      Et c'est là que c'est stupéfiant, parce qu'elle "lit" les mêmes chiffres et selon les mêmes normes.
      Ce qui confirme mon affirmation sempiternelle : On peut faire dire n'importe quoi à des chiffres.

      A suivre ... ->

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    2. ... -> suite :

      Pour ce qui est la loi "El-Konnerie", tout le monde est enfumé.
      On devait faire une loi de simplification et c'est le boxon, illisible !
      La nouvelle loi n'atteint pas donc pas son objectif, ne fera pas reculer le chômage (mais ce n'était pas son objectif => Mauvaise polémique) ni n'empêchera la moindre délocalisation ni ne protégera de la "désindustrialisation" de l'économie.

      Pas mieux, elle n'esquisse aucune novation quant aux régimes sociaux et leurs financements face aux défis de la quatrième révolution industrielle (au futur Tafta, aux enjeux monétaires, etc. aux évolutions de l'économie mondiale, quoi)
      Le seul point positif, c'est la création du compte d'activité personnelle, mais il devait faire l'objet d'une loi à lui tout seul : Là, c'est une avancée qui va permettre à presque tous de "gérer" sa vie professionnelle en fonction de ses envies, et surtout des contraintes conjoncturelles subies.
      Ca et l'affaire du revenu universel (dont on causera demain), si un jour ça voit le jour dans ce pays (que j'aime tant...), ce serait un plus.

      Re à suivre ->

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    3. ... -> suite :

      On confond dans les ministères les grosses boites et autres ETI (3.000) représentées par le patronat (MEDEF et dans une certaine mesure CGPME) avec les 2,5 millions de PME et TPE.
      Les unes n'ont pas besoin de voir les conditions de licenciements "améliorées" pour embaucher : Elles sont trop grosses et sont équipées.
      Ca doit représenter un tiers ou 40 % des emplois salariés.

      Les autres, elles ont besoin de souplesse et de "lisibilité" et sont moins chaudes pour embaucher à l'occasion : Etant donné que la solution technique pour elles est déjà dans le recours à l'intérim et/ou au CDD.
      70 à 82 % des embauches aujourd'hui : Il n'y a pas de hasard.
      Les deux solutions ont ce "plus" indispensable : On connaît à l'avance le coût direct, on sait donc calculer une marge et prendre la décision, même si c'est plus cher.

      En revanche, mais là c'est moi qui le prétend, on passe complètement à côté de l'esquisse indispensable de la rénovation complète du monde du travail qui devrait être esquissée dans une "vraie réforme".
      Et là j'enrage de la cécité de nos "sachants" : Ils sont pourtant au courant du haut en bas de la hiérarchie, entre les RDV de Davos qui ont été très clairs, et les études de nos "gourous" depuis 2008.
      Enfin flûte : L'ubérisation de l'économie était déjà en marche, "@Talus" en avait même pondu un rapport sous "Bling-bling" et en 8 ans, on n'a encore jamais réformé le statut des "taxis" par exemple, tout juste raboté le tarif des notaires (alors qu'un simple décret était possible).

      En bref, on défend un fossile, alors qu'il s'agirait de redéfini non pas les indemnités de licenciement, mais la notion de lien de subordination et sa portée, l'obligation de l'employeur de fournir du travail à son salarié.
      Moi je ne comprends pas : On a inventé du temps du "Chi" l'employeur multiple qui permet de glisser un salarié à compétence égale d'un site à un autre juridiquement indépendant voir concurrent, quand l'un flanche au profit de l'autre ; avec "Bling-bling" on a défiscalisé les "heures sup", mais personne n'a pensé à permettre à un gars "qui en veut" de cumuler 2 fois 35 heures par semaine.
      C'est resté interdit, alors que ce n'est pas si compliqué de faire 40 heures en 5 jours et 20 heures en deux jours...
      On me demandait quoi quand j'étais étudiant ?
      30 heures de cours intensifs, 20 à 25 heures de boulot salarié, 15 heures de boulot personnel et je parvenais encore d'aller faire la sieste sur la plage de Trouville quand il faisait beau...
      Ou draguer la gueuze quand je me rendais disponible !
      Bé là, on bosse minimum minimorum 26 heures/semaine, on ne cumule pas deux postes et on fait un maximum de 48 semaines...
      Flûte quoi : Les boîtes peuvent tourner la nuit (les 3 x 8) et même les week-end : Ca rentabilise bien mieux et plus facilement les investissements qui dorment le reste du temps quand on fait que des journées de 5 jours par semaine.

      Donc foirade obligée.
      Dommage, non ?

      Bien à toi anonyme !

      I-Cube

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  2. Au nom de la liberté d'expression que j'ai toujours défendu "bec et ongles", je m'interdis de vous dire tout le mal que je pense du début de votre article ... Je ne puis cependant me retenir de vous dire que je le trouve scandaleux. Vous savez bien que la loi "La Connerie" ne vise absolument pas à simplifier le Code du Travail. Elle vise à PRECARISER encore plus ceux qui sont précaires! La dernière révision du Code du Travail a provoqué un accroissement de sa pagination de plus de 40 pages! STOP! Commençons par simplifier ce qui existe ... en revenant à l'ancienne version avant les lois Macron et Rebsamen! Cela fera (au moins!) 40 pages voire cent pages de moins!
    En ce qui concerne EDF, on peut comprendre le choix du Directeur financier ... Il sait bien, lui, si les marchés financiers vont, éventuellement, accepter de répondre à une augmentation de capital d'EDF ... Il pense que non car la boite est manifestement surendettée (endettement égal à 4 fois sa capitalisation boursière lequel endettement doit nécessairement augmenter car il faut, au minimum, provisionner la neutralisation des centrales nucléaires anciennes quand elles seront démantelées, ce qui arrivera bien un jour!). Donc, courageusement, il choisit de ne pas assumer un choix que sa hiérarchie veut lui imposer! Qu'est devenue EDF depuis qu'on a commencé à la privatiser? Sa situation s'est manifestement dégradée ... Vous devriez en tirer quelques conclusions positives sur "l'impérieuse nécessité de privatiser l'économie toute entière"!
    La SNCF, elle, est dans une situation où elle fait le choix de servir des clients privilégiés par des TGV qu'elle ne remplit même pas plutôt que de se mettre au service de la population! Elle va jusqu'à exiger que les Régions financent ses investissements! Passe encore que les régions, départements et autres "machins" subventionnent les billets mais pas les investissements qui sont l'essence même de l'activité d'une entreprise!

    Vive un Code du Travail réduit à 200 pages! Ca, ce serait une véritable simplification! Pour commencer, suppression pure et simple des CDD et autres missions d'intérim! Un CDI simplifié pour tous! 6 heures par jour, 30 heures par semaine, 120 heures par mois, 1.200 heures par an (tout ça ensemble!) ... 8 heures par jour MAXIMUM, 40 heures par semaine MAXIMUM, 160 heures par mois MAXIMUM, 1.600 heures par an MAXIMUM! Que le franchissement de ces maximums soit un DELIT passible de la Correctionnelle!

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    1. Je vous reconnais bien là, figurez-vous : De plain-pied dans la "réaction" !
      Magnifique plaidoyer du "c'était mieux avant ! retournons-y !".
      Sauf que le monde a changé en moins de 5 ans, en moins de 10 ans, en moins de 20 ans, il n'est plus le même : Il va falloir s'en rendre compte un jour où l'autre pour que "nos gamins" puissent avoir un avenir !

      C'est quand même incroyable que dans ce pays, comme disait l'autre, on préfère suivre l'avis d'un étudiant, encore étudiant el L3 de biochimie à la trentaine approchant, "total-expert" en mutation économique et sociologique que quelques prix Nobel d'économie.
      Car il s'agit de cela : Accompagner les mutations en cours (et inexorable) en protégeant ce qu'il reste des forces vives, de l'avenir, de nos jeunes (et des droits acquis de leurs parents).
      On l'oublie à chaque manifestation et coins de rue !

      Oui, simplifier, oui clarifier, oui donner des gages, oui améliorer le sort de chacun, j'en suis parfaitement d'accord au moins autant que vous.
      Mais non à la régression car elle est létale pour tout le monde, pour le pays, pour l'avenir.
      Et moi aussi je vois bien de la régression dans la loi "el Konnerie", je l'ai dit dès avant vous : Elle n'atteint aucun de ses objectifs, et ce, dès le démarrage !

      Et maintenant, on est dans la pire des situation, car mal engagée, vous êtes au milieu du gué : Faut-il avancer ou faut-il reculer (et renoncer) ?
      Le dilemme du "pacha-Gras(nul-laid".
      Et en bon autiste qu'il est, natif sous le signe de l'autisme, il va avancer, obliqué et on se retrouvera tous "nulle part" !
      Fantastique finalement.

      Pour ce qui est d'EDF, c'est marqué dans ses gènes : La privatisation n'existe pas tant que les patrons seront choisis parmi l'élite des fonctionnaires, dans le sérail, par un Etat omnipotent qui n'y connais pas grand-chose aux projets industriels.
      C'est comme ça.
      Et je pense que j'aurai agi comme le DAF démissionnaire dans les mêmes conditions.
      (Je l'ai déjà fait dans d'autres circonstances, qui m'ont finalement donné raison ultérieurement).

      Idem pour la SNCF qui a quand même aussi à gérer les déficiences de son réseau (Brétigny vous rappelle-je) alors qu'on se moquait du rail britannique à peine partiellement privatisé : Les compagnies héritaient d'une situation catastrophique et elles ont fait face, ce que ne pouvait pas faire le kon-tribuable anglais.
      Il faut aussi savoir lire les faits : Ils ne trompent jamais.

      Quant à privatiser "toute l'économie entière", vous vous trompez de cible : Je n'ai jamais prétendu à une pareille hérésie.
      Pour moi, je rejoins "De-Là-Nuée", "Eau-brie" à une certaine époque, qui eux-mêmes reprenaient "Mère-Qu'elle" : "De l'Etat partout où c'est indispensable ; de l'initiative privée à chaque fois que c'est possible !"

      En rajoutant un "noyau-dur" incontournable : L'Etat, c'est le régalien. Non privatisable !
      Pour le reste, je constate qu'il n'a pas à se mêler de tout, il n'y fait souvent que des konneries (comme la loi de la même ministre du travail).
      Et le mieux à faire sur ce plan là, ce serait d'offrir un cadre simple mais incontournable à tout le monde, salariés, chômeurs, entreprises, syndicats : On semble vouloir lui tourner depuis plusieurs décennies (peut-être sous la pression des syndicats qui ne représentent plus que les 8 % d'eux-mêmes), et c'est bien dommage !

      Bien à vous !

      I-Cube

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    2. Tiens! Comme c'est bizarre! Je ne vois rien au sujet de mes propositions sur la réduction du temps de travail DE TELLE SORTE QUE TOUT LE MONDE EN AIT! Revenir en arrière? "C'était mieux avant!"? Où avez vous lu, dans mon propos, que je pensais une chose pareille?
      Chiche! Un Code du Travail de 200 pages maximum ... Pour commencer, supprimer TOUT ce qui parle des CDD et des Contrats de travail d'intérim!
      Un employeur a besoin de quelqu'un pour une courte période? Pas de problème! Il fait appel à une boite d'intérim ... MAIS, la boite d'intérim, elle, elle a des salariés en CDI à temps plein (TOUS!), régis par une convention collective spécifique ADDITIONNELLE à la convention en vigueur dans la boite utilisatrice ... L'heure de travail prêtée étant taxée de façon à rendre très nettement plus chère l'heure de travail ainsi effectuée pour l'entreprise qui y fait appel! Quoi? Le patron ne s'en sort pas? C'est trop cher? Eh bien, qu'il EMBAUCHE directement en CDI! Quoi? Il n'y arrive pas? Il ne sait donc pas gérer sa boite? C'est quoi un taulier qui ne sait pas gérer sa boite? Un connard! Je suis très en colère, là! J'en ai marre de ces gens qui passent leur temps à nous dire que ce n'est pas possible! De ces gens qui n'ont pour seule perspective que de vouloir retourner EN ARRIERE! Et qui ont le culot de me dire que je pense que "c'était mieux avant!". Un comble! Vous avez fini par la regarder, cette émission intitulée "Trepalium"? Et celle qui passe - très tard le soir (23H40!) - sur France 3 et qui nous raconte la vie des ouvriers et des ouvrières, véritablement USES par le travail! C'est VOUS qui voulez revenir EN ARRIERE! Pas moi!

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  3. "... en revenant à l'ancienne version avant les lois Macron et Rebsamen!"
    Ce n'est pas moi qui l'ai écrit, mais bien vous !
    Si ce n'est pas un "retour en arrière", c'est quoi au juste ?
    Vous moqueriez-vous de vos lecteurs, par hasard ?

    Ceci dit, le CDI est très facile à gérer, tellement il y a des compétences inutilisées sur le marché de l'emploi. Je vous explique, parce que j'en ai été victime il y a plus de 20 ans de ça et à deux reprises, et j'ai appris entre-temps que ça devenait une forme "normale" de gestion du personnel.

    Dans un CDI, il y a une période d'essai renouvelable. 1 mois si mes souvenirs sont bon, 3 pour un cadre et assimilé.
    Tu alors prends un type tout contant d'avoir enfin trouvé un job à la hauteur de ses compétences après un an, deux ou plus de galère, même sous-payé !
    Comme il remplace l'ancien titulaire à une fonction et que le retard s'est accumulé (1 an, 2, voire plus : Il m'est arrivé de rattraper 7 ans de "bidouilles") et le gars cravache pour faire ses preuves et se rendre indispensable.
    S'il n'a pas terminé, on renouvelle une fois sa période d'essai et on arrête n'importe quand quand il a bien bosser pour laisser le retard s'accumuler de nouveau jusqu'à la prochaine embauche.
    Très simple...
    Evidemment faisable pour un salarié non-qualifié, pour des tâches non urgentes...
    Et ne me dites pas que vous n'avez jamais repéré dans votre ancien métier de boîte qui y revenait tous les deux ou trois ans : Elles sont si nombreuses !
    Economie réelle : Pour un poste, vous payez (mal) un gusse si content parce qu'il croit avoir décroché le Saint-Graal pour un demi-temps voire un tiers de temps, sans les emmerdements en plus !
    Faites le calcul pour une fois et vous comprendrez le piège du CDI.

    Vous supprimez l'intérim ? Pas de problème !
    Autre forme "moderne" de gestion des compétences et carrières, vous prenez un stagiaire (en principe à former mais en fait déjà formé par son ékole, diplôme en main ou à venir).
    Pourquoi croyez-vous que les stages sont obligatoires dès la troisième, avant d'entrer au lycée ?
    Mais aussi en L2/L3...
    Même dans mes "petites-crèches" ou dans le cadre d'un BAFA et j'en passe (parce que là je ne fais référence qu'au sort de "ma nichée", que je connais).
    Et vous faites faire quoi au juste : Des tâches non-urgentes, sauf à les former à faire appel à la hiérarchie souvent très réduite (au boss quoi) mais qui soulage la "boutique".
    En plus, z'ont intérêt à être "sympa", souple et corvéable à merci, parce qu'il y a un rapport de stage à corriger en fin de période dite "d'apprentissage".
    "L'apprentissage", ça va jusqu'au "Bac +++", les grandes ékoles de commerce ou d'ingénieur, ça peut durer, en plusieurs bouts, 6 mois, un an voire plus, c'est payé trois-quarts du smic, et c'est obligatoire, même à HEC ou à l'Enâ...
    Mais le boulot est le même, sous lien de subordination.
    Et vous changez de bonhomme, qui éventuellement pour le sortant va renouveler dans un autre métier : Corvéable à merci !
    Vous sortez de votre bulle, là ?

    Il n'y a rien à faire, c'est la mort annoncé du contrat de travail d'avant : Plus de 80 % des embauches se font de cette façon et ça porte sur plus de 30 % du stock d'emploi, même dans la fonction publique (qui atteint des scores encore plus importants).
    C'est toujours ce que vous souhaitez pour nos jeunes ?
    Merci pour eux !

    Reste quand même l'idée du "compte individuel d'activité" propre à la loi "El Konnerie". La seule façon d'anticiper les difficultés à venir, que vous le vouliez ou non !
    Parce que les "robots", dès aujourd'hui et encore plus demain, ils ne causent pas ce genre de difficultés juridiques...

    Je vous raconte... ->
    Allez faire un tour même dans les "grandes ékoles"

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    1. C'est vraiment trop fort! JE VEUX UN CODE DU TRAVAIL DE 200 PAGES! Ca vous va comme projet? Quand vous intervenez dans un débat, c'est toujours par le tout petit petit bout de la lorgnette ... Je vous réponds qu'il est possible de supprimer le renouvellement de la période d'essai! IL SUFFIT de le mettre DANS LA LOI! Le taulier devra bien s'y plier ... On peut aussi, accessoirement, ériger en délit pénal toute transgression de la loi! Cela peut notamment être le cas pour toutes les dispositions d'ordre public ...
      Par exemple : licenciement sans cause réelle et sérieuse = garde à vue 48 heures + pas de lacets, pas de ceinture, pas de cravate + embarquement devant le personnel rassemblé (comme DSK, sous les projecteurs!). Le but, c'est de leur faire peur de façon à les amener à renoncer d'eux mêmes à transgresser la loi! Il faut recruter des milliers de flics supplémentaires? Pas de problème! Ca tombe bien, il y a six millions et demi de chômeurs!
      Même raisonnement pour les soi-disant stages! Pas de stages! Interdits! Pas de CDD! Interdits! C'est qui le chef dans une République? Le Parlement ou les tauliers? Ouvrez vos neurones, Nom de Dieu!
      Et si le Conseil Constitutionnel veut faire de la politique sans avoir le courage de le reconnaitre, le Président promulgue la loi invalidée! Qui s'y opposera? On appelle ça une REVOLUTION, je crois!
      Il tombe sous le sens que si les "politiques" ne sont pas capables de résoudre le problème du chômage, c'est très exactement ce qui nous pend au nez! FORCEMENT! Depuis Venise, vous ne voyez pas à quel point la colère monte dans le pays ... Les lignes ont beaucoup bougé depuis un an!

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    2. Toujours aussi radical pour ne pas dire autre chose et rester poli.

      Là, c'est sûr, vos 200 pages (moi j'en vois à peine la moitié), elles ne serviront plus à rien : C'est la mort définitive du contrat de travail et facile 3 millions de plus (les "autres catégories" que la A) !

      Parce qu'on a toujours le moyen très simple de ne pas aller en taule : On plante la boîte intelligemment, et on en remonte une autre, la même en Angleterre, en Allemagne, en Italie, au Luxembourg, en Belgique, en Suisse ou en Espagne.
      Un hexagone, ça a 6 côtés...

      Ca fera bien un peu plus de trajet à assumer, mais au moins ça évitera le pénal !
      Et quand on aura pris le pli, on ira jusqu'en Pologne, Hongrie, Bulgarie embaucher Léonarda...

      Trop drôle vos délires !
      Un vrai désert, finalement, hors les "petits-patrons" qui feront des journées de 70 heures sur 6 jours tout seul ou en couple et seront les seuls à rester sur place...
      Quelle misère que voilà : MDR !

      Mais bien à vous tout de même !

      I-Cube

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  4. ... -> Dans une des boîtes où j'ai œuvré, on bougeait des palettes et des cartons rangés respectivement en racks et "picking".
    Le boulot des caristes, c'étaient d'approcher les palettes sorties des camions des fournisseurs et du rack au picking pour les préparateurs qui prenaient des cartons et les emmenaient vers les camions de livraison.
    Simple et hors les caristes pour lequel il faut un permis, des emplois sans qualification.
    Inconvénients : Des allées embouteillées où caristes et préparateurs se croisaient, retardant le temps de préparation et créant des "manquants-départs" faute d'approcher les palettes de leur picking à temps : Autant de ventes non-facturables alors que la marchandise était en stock !
    2 équipes de 12 caristes, 2,5 équipes de 60 préparateurs, la demie équipe de la nuit chargée de remplir le picking et de nettoyer les allées pour celle du matin.
    J'ai installé des "robots" en fait des rouleaux-automatiques.
    2 personnes à l'arrivée fournisseurs pour le déchargement (au lieu de 6) et le robot prenait en charge les palettes, jusqu'à les placer n'importe où dans le palettier automatique et de les sortir à la demande (automatique) pour les avancer vers les allées de stockage rapproché, au-dessus du picking.
    4 caristes et pour le même volume 2 fois 50 préparateurs, plus la suppression de l'équipe de nuit...
    Bonus : Pratiquement plus de manquant-départ et un taux d'erreur qui à été divisé par 2 à 3 dans les préparations...

    Et encore, j'avais sous le pied une capacité de production à multiplier par 2,1 si par hasard l'activité flambait.
    Elle n'est pas magnifique la vie ?
    On a payé l'ensemble en à peine 1 an d'erreur/manquant-départ, en 6 mois de productivité pour des amortissements prévus sur 10 ans...

    Bienvenu dans le monde de demain !

    I-Cube

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  5. Héhé, intéressant petit débat !
    Concernant l'emploi, il me semble que de toute façon au final cette question devra-t-être posé à l'échelle mondiale si l'on souhaite réellement "évolué", sinon on ne règlera jamais réellement le problème et on se retrouvera toujours avec les "mêmes bugs" qui persistent depuis la nuit des temps...

    Comme vous le soulignez, on commence tout juste à réfléchir sur les "problèmes" que vont engendrer l'IA et la robotique de demain ! et encore, cette réflexion à lieu loin des "petites gens"...
    Un petit débat à eu lieu chez Tadei il y a peu de temps : https://www.youtube.com/watch?v=tW1tOXsq20M
    Amusant d'entendre le "projet de société" qu'on les "pour"... ça fait vraiment froid dans le dos... et on comprend mieux l'opposition des S. Hawking& co !

    Bien cdt.
    PS : merci pour votre précédente réponse, même si elle ne me satisfait pas :-p

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    1. Désolé, j'ai pourtant essayé d'être le plus complet possible en m'y reprenant à plusieurs fois, me souvins-je.

      Merci aussi pour le lien vidéo : Les gens ne se rendent pas compte, mais c'est aussi peut-être demain le "monde rêvé" versus Gramsci, je ne sais pas.

      Quant à une entente mondiale, elle ne se fera que par voie de taxations douanières, avec d'autres nom bien sûr : Empreinte carbone par exemple, où encore ma Cotisation sociale sur les produits manufacturés (CSPM).
      Faudrait décidément que je m'y remette pour éclairer le débat éventuel.

      Bien à vous et merci !

      I-Cube

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