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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 15 mars 2016

La question Corse : Un défi national ?


Ça fait longtemps que je ne vous ai pas entretenu de la « Corsitude ».


Désolé : L’actualité a été telle depuis plusieurs mois, que je n’ai encore rien dit des 3 « exécutions » qui ont endeuillé les familles îliennes.
On attend les suivantes et pour l’heure on notera qu’après la victoire dans les urnes des « natios » aux dernières régionales, ça aurait comme « calmé les esprits », au moins provisoirement.

Il n’empêche, ça gamberge sous les képis et j’ai noté la « libre opinion » du « cousin » Michel Franceschi (prononcez Frantché-ski, s’il vous plaît), un général  2 étoiles.
Ils sont de plus en plus nombreux à se signaler, après celui arrêté en marge d’une manifestation du côté de Calais. Calaisiens qui justement manifestaient la semaine dernière du côté de Bercy, pour réclamer un moratoire fiscal de 10 ans, s’estimant lésés dans leurs activités lucratives par la « très mauvaise image » donné à travers le monde de leur village à eux, par « la jungle ».
La jungle a été déplacée de quelques kilomètres et le mal reste durable…

Il convient de se rappeler également du général Dary, qui venait de quitter le poste de Gouverneur militaire de Paris pour rejoindre « La Manif pour tous » et en diriger la logistique à une époque révolue.
Il avait d’ailleurs à cette occasion accusé le gouvernement de truquer les chiffres, voire d’effacer sur les photos aériennes des milliers et des milliers de participants.
Pratiquement en même temps, en juin 2013, on imaginait que des généraux aussi importants que le sont Dary, Villiers et Puga (celui qui écrit à notre « Ami-râle »), chef d’état-major particulier du Président, pourraient très bien avoir des idées de putsch.
Un fantasme, certes, mais qui reflétait le malaise de nombreux officiers dont nombre d’entre eux avaient défilé contre le mariage gay, et une hypothèse que j’ai reprise et exploitée dans le roman de l’été 2014, situant l’action justement de septembre 2012 à juillet 2014 et qui se terminait par un putsch avorté contre le pouvoir civil du moment, même que vous savez depuis pour quelles raisons vous n’en avez jamais entendu parlé, tiens donc !

Toujours est-il qu’un an plus tard, en 2015, ce sont les quatre chefs d’état-major des armées qui menacent de démissionner si le Président ne revient pas sur sa décision de couper dans le budget de la Défense à hauteur de 6 milliards d’euros sur trois ans.
Une menace sans précédent !
Les 4 cinq-étoiles étaient Pierre de Villiers, frangin du créateur du « Fou-du-puy », chef d’état-major des armées, Bertrand Ract-Madoux, chef d’état-major de l’armée de Terre, l’amiral Bernard Rogel, patron de la Marine, et Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’Air. Et une vingtaine d’autres officiers généraux occupant les plus hautes fonctions dans les trois armées étaient prêts à emboîter le pas de leurs grands patrons.
C’est peu, quand on sait que la « Gauloisie-de-l’uniforme » compte 663 généraux d’active, et près de 5.500 officiers généraux, certes en retraite, mais qui sont maintenus en activité par le biais de leur statut dit de « 2ème section ».
Ce qui fait du monde…
On se souvient aussi du général Bertrand Soubelet, numéro 3 de la gendarmerie nationale, qui a longuement protesté contre le laxisme du gouvernement, avec chiffres à l’appui, devant la commission parlementaire de lutte contre l’insécurité.
Six mois plus tard il était mis dans un beau placard doré qui le voyait propulsé à la tête de la gendarmerie… de l’outre-mer !
Les voyages forment la jeunesse, en dit-on.

Les écrits du général Antoine Martinez envahissent aussi régulièrement la Toile pour dénoncer les abus de l’idéologie multiculturelle et la faiblesse du gouvernement actuel.
Quant au général Didier Tauzin, il a carrément pris la décision de faire acte de candidature à l’Élysée. Fin février, il a publié son programme sous forme d’un petit livre de 120 pages – Rebâtir la France – et il n’hésite pas à déclarer que « François III » est « indigne de diriger » le pays, que le régime est à l’agonie et que la guerre religieuse nous menace !
Rien de moins parmi d’autres poncifs éculés…

En revanche, « mon cousin », natif Corsu se pose des questions et propose une sortie « pas idiote » par le haut de l’impasse que constitue la prise du pouvoir régional en « Corsica-Bella-Tchi-tchi » par les « natios ».
Ça vaut le détour que je vous propose aujourd’hui (pour changer un peu des « thématiques » habituelles).
Car pour lui, cette situation pose en effet la question de l’intégrité territoriale de la Nation et donc de son existence au moment même où le pays est menacé par le terrorisme islamiste.
Un hasard hasardeux ? Peut-être…

Je reprends : « Vestige voilé de l’irrédentisme mussolinien, le séparatisme corse remporte sa première victoire en 1982 avec la concession d’un statut particulier pour l’île. Ce petit Munich insulaire ne pouvait échapper au sort de tous les Munich, en vertu de l’aphorisme de Montesquieu : « Lorsque l’on achète la paix, on se met en situation de la payer toujours plus cher ». C’est ainsi que cette fausse-bonne idée se révéla une incontrôlable machine à surenchères institutionnelles que n’enrayèrent pas les pare-feux statutaires de 1991 et 2002. Nous en sommes arrivés en 2016 à des revendications au seuil de la souveraineté, telles la co-officialité de la langue corse, le statut de résident, et surtout « l’inscription de la Corse dans la Constitution », véritable sas de l’indépendance de l’aveu même de ses promoteurs, à l’instar de la Nouvelle-Calédonie.
Par ailleurs, on ne peut tenir pour démocratiquement recevable le rappel de l’approbation de ces mesures par une Assemblée de Corse sous influence, s’érigeant abusivement en assemblée constituante sans mandat de ses électeurs. »
Personnellement, je rappellerai que les Corsi n’ont jamais demandé à devenir « Gaulois » : Ils ont été achetés à Gênes !
Ce sont de vieilles histoires, bien sûr, et l’eau a pu couler sous les ponts génois de l’île.

« La surréaliste prise du pouvoir régional en décembre dernier par les séparatistes, ne représentant que 35,4 % des votants et 22,9 % du corps électoral, transforme aujourd’hui la question corse en bras de fer entre le pouvoir local et le gouvernement. Fort de son succès électoral, le premier pousse les feux de ses revendications souverainistes. Mais pour l’heure, il ne détient que la légalité de l’administration courante de l’île et non la légitimité démocratique de la dépasser. Exaspéré par cette  déficience rédhibitoire, il multiplie les provocations, cherchant en fait, piège grossier,  à obtenir par une répudiation nationale ce que les urnes s’obstinent à lui refuser. Garant de l’unité de la Nation, le gouvernement est donc parfaitement fondé à rejeter des exigences inacceptables. Et s’il est tenté par une nouvelle dérogation pour acheter de nouveau la paix civile, il en est fort heureusement empêché par la Constitution qu’il ne peut réformer faute de majorité parlementaire. »
Notez que pour ma part, je considère que la vraie bonne solution c’est que les Corses envahissent définitivement le Continent, armes à la main s’il le faut, et soumettent le peuple des Gaulois… Comme il a été fait d’ailleurs par un des dénommés « Bonaparte », l’oncle de la marraine de mon arrière-grand-mère…
Mais là encore, ce sont de vieilles histoires qui n’intéressent plus personne.

Lui considère que : « La solution doit sortir de l’analyse objective des données du problème.  Force est d’admettre que la Corse ressort sinistrée de trois décennies de particularisme institutionnel : record national de chômage et de précarité sociale, confusion politique générale, divisions sans précédent entre insulaires, banalisation du clientélisme et de la corruption, persistance d’une violence endémique, etc. Les insulaires ont tout à craindre d’une espèce de privatisation politique de l’île au profit d’un néo-clanisme faisant planer le spectre d’une république bananière. »
Il n’a pas tout faux, même s’il exagère un peu, finalement.

« L’obsession d’une incontournable singularité corse à satisfaire est une autre fausse-bonne idée. Elle a surtout pour effet d’accorder des pouvoirs spéciaux à des potentats locaux, au détriment de l’intérêt général. La population de l’île a tout à perdre d’une distanciation de la République qui ne lui garantirait plus la vitale solidarité nationale, son inappréciable assurance tous risques. L’insularité n’est pas fatalement synonyme d’éloignement politique, comme l’attestent maints exemples dans le monde. Le handicap qu’elle peut engendrer n’est que de nature économique, à surmonter par des mesures appropriées du même ordre. »
Oui et non : D’ailleurs je suis partisan d’une fusion, administrative, politique, financière et même fiscale du département de la Seine avec le territoire réunifié de la « Corsica-Bella-Tchi-tchi », « statut de résident » et « lingua Corsa » inclus !
Dans cette hypothèse, on renverrait les organismes étatiques nationaux à Vichy – ce qui leur irait assez bien – ou à Bordeaux pour faire plaisir au futur Président de la République, et on n’aurait plus qu’à frapper monnaie « indépendante » : Le Paoli serait né !

« Des considérations ethniques pourraient-elles justifier une exception politique corse ? Dans ce cas, toute la France serait concernée en raison de la grande diversité de ses régions ! Rappelons que, française avant Nice et la Savoie, la Corse s’est fondue dans la Nation y compris par le sang largement mêlé, sans perdre sa fière identité. »
Exactement ce que j’en disais…

« La dérogation institutionnelle de 1982 fut une grave imprudence politique. ».
Comme quoi, le trisomie-politique serait la signature inégalée de « socialie-contemporaine »…  

« Croyant naïvement satisfaire un légitime droit à la différence par la concession d’une différence des droits, elle a placé dans l’unité de la Nation la bombe à fragmentation que constitue l’inéluctable contagion à d’autres régions à caractère affirmé. Pour employer une métaphore cultuelle, la France est un fragile chapelet dont les grains sont nos toujours remuantes provinces d’antan, que soixante-quatre rois bâtisseurs et un empereur » (deux, STP !) « de génie ont mis quinze siècles à enfiler dans la sueur et dans le sang. Ce joyau unique au monde ne tient que par le lien de la République une et indivisible. Il suffirait qu’un seul grain s’échappe du chapelet pour qu’il se dévide. Le pays retournerait alors aux féodalités du Moyen Âge. Les régions les moins favorisées seraient sacrifiées sur l’autel des égoïsmes régionaux. Effilochée, la France disparaîtrait. »
C’est marrant, je n’étais pas né, ou en tout cas trop « petiot » pour m’en souvenir, mais il est probable qu’on ait déjà entendu ce genre de poncifs à l’occasion de la guerre d’Algérie, ses départements et députés-sénateurs…
Or, l’Histoire a déjà tranché si je me souviens bien !

« L’accession au pouvoir local des séparatistes aux élections de décembre 2015 ouvre paradoxalement une perspective de sortie de crise par le haut. Leur spectaculaire succès électoral ne peut masquer leur échec politique de fait. Le constat s’impose qu’après quarante années d’une agitation débridée, les Séparatistes demeurent largement minoritaires dans l’île, et même en léger repli.
La résistance électorale obstinée d’une majorité silencieuse loyaliste, conservant la France chevillée au corps, a ainsi maintenu entrouverte la porte des pleines retrouvailles républicaines de la Corse.
Comment parvenir à cette restauration salutaire ? Par la régionalisation pour tous, qui devrait être l’objectif cardinal de la providentielle réforme territoriale en gestation. »
Là, parfaitement d’accord : C’est même ce qu’on nous avait promis dans le catalogue des promesses qui ne tiennent que ceux qui y croyaient en 2012…

« Aujourd’hui, les collectivités territoriales ne supportent plus la vétilleuse dictature administrative de Paris. »
Euh… même à « Paris-sur-la-plage », beaucoup auraient du mal à supporter.
Déjà, une andalouse mairesse avec un premier ministre catalan, chacun sur sa rive de la Seine, ça ne peut que faire des étincelles orageuses…

« Elles aspirent, ne serait-ce que par dignité, à la responsabilité de toutes les compétences de leur ressort, à l’exclusion bien entendu des prérogatives régaliennes de l’État. Au lieu d’un autre statut particulier de la Corse, il faut inventer un nouveau statut général de la France, octroyant à toutes les régions, au périmètre rationnalisé et à l’intercommunalité poussée, une émancipation administrative au moins égale à celle de la Corse.
L’unité de la République serait ainsi rétablie, sans aucune perte pour la Corse de ses droits acquis.
La vigoureuse impulsion de la décentralisation qu’implique cette indispensable refondation territoriale doit appliquer dans sa plénitude le principe de subsidiarité qui dicte que ce qui peut être décidé à un niveau ne doit pas l’être à l’échelon supérieur.
Gardien intransigeant du temple national, l’État doit compenser ses concessions régionales par l’affermissement de son autorité centrale, notamment dans ses devoirs de péréquation, d’arbitrage et de contrôle. »
Sacré discours « régionaliste » que voilà !

« Cela reviendra en somme à raviver la devise de la République : Liberté accrue par l’auto-administration, Égalité rétablie par la restauration de la parité des droits, Fraternité affermie par la sanctuarisation de la solidarité nationale.
En définitive, la brûlante question corse révèle l’ardente obligation d’une refonte de l’architecture administrative du pays, grande œuvre exigeant une volonté politique inflexible. Le chef de l’État qui relèvera ce défi herculéen marquera l’Histoire de France. Il ne pourra y parvenir que par le recours à l’arbitrage du peuple souverain. »
Le problème, c’est que celui-là n’est probablement pas encore né.

Et de plus, il faudrait qu’il s’inscrive dans un projet paneuropéen : Disparition des communes au profit des communautés de communes ; disparition des départements au profit des régions ; délégation des États au profit d’une confédération de nations pour faire face à la globalisation multilatérale qu’on retrouve à l’ONU… Et on est déjà dans le domaine diplomatique.
Jusque-là, on n’en prend pas vraiment le chemin pour faire tout à peu près à l’envers, même si nous avons déjà un ambassadeur attaché au parlement européen…

En fait, c’est plutôt sympa qu’un général « pense ».
Et le fasse savoir.
Coup de chapeau-civil à « mon cousin », en amont des prochaines négociations relatives à la réunification des deux départements îliens.

4 commentaires:

  1. Et bien, dites donc! C'est très grave, Docteur! Le problème, c'est qu'on a fait la connerie d'abroger la peine de mort! On va devoir l'appliquer d'une manière illégale ... C'est quand même risqué!

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    1. Vous l'appliquez à qui, en l'occurrence ?

      Bien à vous !

      I-Cube

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    2. Tous ceux qui se baladent avec des armes à feu ... notamment!

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  2. @ Jacques : Alors là, voilà une mesure de bon sens !
    Et vous n'allez pas être dans une merde des plus noires, une fois que tous les flics et les militareux seront passés par les armes ou sous la guillotine selon ce critère-là, de portée forcément générale.

    Notez qu'il restera les derniers malfrats pour terminer les exécutions que vous imaginez, et ensuite, on s'entretuerait tous les uns après les autres jusqu'à ce qu'il n'en reste plus qu'un !
    Magnifique finalement !

    Et j'ai bien fait de me tirer hors de votre portée !
    Merci pour cette confirmation... pire que "Marinella-tchi-tchi" arrivée à l'Elysée.

    Bien à vous tout de même !

    I-Cube

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