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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 1 mars 2016

Ils sont merveilleux !


Souvenez-vous donc : 

C’était le 31 décembre dernier, « François III » assis à la barre de son pédalo en pleine tempête décrète « l'état d'urgence économique et social ».
Avec 3,59 millions de chômeurs, catégorie I (plus de 6,6 millions peu ou prou touchés par la précarité, entrés chez les « out » de façon durable : Vive l’économie « durable » !) en métropole fin 2015 et une courbe du chômage toujours en progression, il n'y avait personne pour le critiquer, sauf à crier leur soulagement ! 

Quelques semaines plus tard, le président désignait la ministre du chômage « Mymy-Elle-Konnerie » chef de guerre, au nez et à la barbe « d'Emma-nue-elle-McRond », invité à enterrer son second projet de loi.
À la nouvelle ministre, donc, de concocter les mesures qui permettraient de soutenir le marché du travail et nous avions salué son entrée au gouvernement.

Bon, au début, connaissant un peu les talents de la dame comme je l’explique dans le billet du lien ci-dessus, j’ai d’abord cru à une erreur de casting.
D’ailleurs, elle a confirmé très vite qu’elle ne connaissait rien à son code du travail : Tout le monde s’en est gaussé à son détriment, la « pôvre-minette ».
Elle avait clairement répondu qu’elle n’était pas là pour devenir avocat de droit du travail – ce qui n’est pas si kon – mais pour réformer, enfin, porter une réforme à venir du droit du travail en attendant le rapport « Bad-inter/Lyon-Caen ».
Un « bon choix », finalement, assez nulle et tarte pour qu’elle applique une « manœuvre » qui la dépasse, sans en comprendre ce qu’elle a à en dire…


De ce rapport, je n’en ai pas trop causé :
– D’abord parce que « Lyon-Caen », ce n’est pas une ligne de chemin de fer directe, ni même aérienne, mais un cador qui enseigne à Paris X-Nanterre (décidément pas la meilleure des facs de droit), et que « Bad », c’était la caution « inter/nationale » de la probité, mondialement réputé pour avoir aboli la peine de mort en « Gauloisie-des-raccourcis ».
Finalement en en réservant l’usage qu’aux seuls criminels, assassins, meurtriers et autres spadassins : Et il paraît même que c’est un vif progrès incontournable…
– Parce qu’ensuite, ce n’est juste qu’un récapitulatif, un résumé en 69 points, de ce qui existe jusque-là quant aux principes juridiques fondant les relations du travail, individuelles et collectives.
Autrement dit, rien de nouveau !
On avait même un peu l’impression qu’ils refaisaient un cours de droit sur le sujet pour la ministre en particulier et pour tous les autistes du gouvernement en général.
Il faut dire qu’ils ne sont pas très nombreux à connaître le sujet pour être presque tous férus et issus de la fonction publique : Deux mondes largement divergents en la matière.

Ceci dit, la déclaration formelle de guerre pour l'emploi était initialement prévue pour le 9 mars (date qui sera repoussée le temps de donner du temps au temps de quelques concertations de façade), mais c'était compter sans une fuite du projet dans la presse le 17 février.
Et son nouveau psychodrame « soce »…
Un projet de 131 pages que je n’ai pas lu et je ne suis pas le seul, qui tente de dépoussiérer et de simplifier le Code du travail, sans la moindre tentative de concertation ou de consultation, ce que note de son côté « Jupette » qui y voit de la précipitation mal-ficelée et d'essence libérale, sans aucune mesure de simplification, objet premier de la loi, sauf quelques-unes bienvenues.
Ça me fait bien rire, parce que s’ils n’ont pas été à le lire et à « penser » autour des thèmes avancés, ils ont été une Myriam myriade à lui balancer des sceaux d’acide, des injonctions néphrétiques et des déjections de mots d’ordre scatologiques, l’encre à peine sèche.
Même qu'ils se préparent tous à faire de monstrueux défilés unitaires pour demander le retrait du projet (à divers titres et notamment le barème des indemnités prud'homales).
Tout le monde avait son avis sur le sujet.
Il n’y en a qu’un qui a eu la bonne démarche : Notre valeureux « Conseiller omnipotent » qui a relevé l’analyse de la CGT-Cadre sur le sujet.
Pour en prendre connaissance, suivez le lien !
C’est très instructif.

Et de ce que j’en ai retenu, c’est qu’un grand-nombre de propositions est de toutes les façons contraires aux normes et règlements européens !
Autrement dit, ça ne passera jamais devant le Conseil Constitutionnel, ou alors « Fafa-l’empoisonneur », son nouveau président, il aura fait boire du sang contaminé au virus du sida – sa spécialité d'antan – à toute l’assistance, rapporteurs inclus…
Autrement dit, si on adopte de toute façon ce texte, non seulement c’est la rue qui défile (c'est déjà programmé), mais je ne te vous raconte même pas les contentieux à suivre pendant des années et des années jusque devant la CJUE.
Notez que le pays a l’habitude d’y être régulièrement condamné…
Ce qui ne change pas grand-chose, puisqu'il est ruiné et ne peut pas payer les amendes auxquelles il est condamné tout aussi régulièrement.
Raccourci de ma part sur ce coup-là : « Y’en a plein qui vont devenir europhiles-convaincus ! »

Bref, le foutoir avant même la présentation devant le conseil des ministres du fameux texte : On voudrait fusiller la « môme-Mire-Yam », on ne s’y prendrait pas autrement.
D’ailleurs, qui est à l'origine de la fuite ?
S'il n'est pas rare qu'un projet de loi paraisse dans la presse avant sa présentation en conseil des ministres, il est exceptionnel que le pré-projet transmis au Conseil d'État fuite. Le ministère avait adressé le texte à cette instance, mais aussi, et pour information, au Parti socialiste.
De là à dire que Solférino était à l’origine de la manœuvre…
Je n’ai rien dit, notez bien…
Une certitude cependant, le chef de file du PS, « J’y-sais-Camp-bas-des-lys », n'a pas pris de gants pour descendre en flammes la réforme, dans la foulée de sa « révélation » et dire « haut & fort » qu’en l’état, il ne votera pas le texte et ça ne changera rien à la débandade des « Eau-brie-Istres » qui se cassent de la direction du parti : Le ton était donné !
Bel effort de la synthèse !

Sous la menace de ce torpillage « soce », le gouvernement a déjà établi quelques éléments de langage et un compte « twisteur ». Il explique ainsi à qui veut l'entendre que ce projet s'inscrit dans la « continuité des lois portées par « Michou-Pas-Saint » et « François Rab-s’amène », et non pas dans celle de la « loi pour la croissance ».
Référence est faite à deux textes soutenus par des hommes jamais soupçonnés de ne pas être de gauche, cette horreur du « progrès en marche ».
À la différence de l'instigateur de la « loi pour la croissance », la fameuse « loi McRond »…
Et « Menuet-Valse » d’en rajouter une couche en prétendant qu’on n’est plus au XIXème siècle mais bien dans le XXIème, menaçant qu’il irait au bout des réformes si on ne veut pas tuer le pays (et le droit du travail, dont je rappelle que de mon point de vue, il est déjà mort : On s’expliquera sur le sujet une autre fois).
Bref, je demande à voir, puisqu'on le dit déjà démissionnaire de ses actuelles fonctions à Matignon !

« Elle Konnerie » a dû elle-même monter au front, dans Les Échos, pour expliquer que son projet est bel et bien de « gôche ». Mais là encore, personne n'a retenu grand-chose du fond de l'affaire. Car un point de son intervention a suscité la polémique : « Avec le Premier ministre, nous voulons convaincre les parlementaires de l'ambition de ce projet de loi. Mais nous prendrons nos responsabilités », a-t-elle déclaré. Sous-entendu, le gouvernement est disposé à utiliser le 49.3 pour faire passer la loi sans vote.
Magnifique non ? Une réforme d’ampleur privée de démocratie-parlementaire…
Qu’elle a d’ailleurs rapidement rétropédalé, estimant que ce n’était pas nécessaire ni même souhaitable : Têtue la gamine ! 

Le sommet de l'État s'est irrité entre deux. Pourtant, comme pour chaque entretien accordé à la presse par un ministre, le contenu a été relu et validé à Matignon et à l'Élysée. Sans coordination, semble-t-il…
Il est difficile d'imaginer que de nombreux « soces », voire des Républicains-Démocrates, amateurs de plateaux télé et radio, aient pris – ou aient eu – le temps de lire les 131 pages A4 du projet, les 20 pages de l'exposé des motifs… et qu'ils sachent analyser immédiatement l'impact sur le quotidien des salariés et des entreprises de ces nouvelles règles sur le temps de travail, le licenciement économique, ou encore la déconnexion numérique, en bref, d’autres ont « pensé » pour eux et balisé leur discours.
Jusque-là, ils sont désormais plusieurs dizaines à l'avoir lu et approuvé, dont les deux premiers ont été « Le-Mère » et « Jupette », ce dernier après l'avoir d'abord étrillé !

Pour calmer les troupes, « François III » a promis vendredi en huit, sur « Trans-Inter » et avant de se tirer « aux îles », que « les salariés français ne verront aucun de leurs droits remis en cause » par la réforme du droit du travail.
« Ce n'est pas l'État qui crée les emplois. Je crée les conditions nécessaires pour que les entreprises puissent le faire », a-t-il souligné, en déplacement à Bruxelles, où les instances européennes attendent depuis des mois des gages gaulois sur une réforme du marché du travail.

Entre-temps, quelques-uns crient au scandale et notamment les syndicats d’artisans.
Car la réforme de la représentativité patronale prévue dans le projet de loi met en difficulté l'UPA (artisans), handicapée par la taille de ses adhérents : La réforme du code du travail portée par la ministre du chômage instaure en effet de nouvelles règles pour mesurer l'audience des organisations patronales.
Si le texte est adopté, le nombre d'entreprises adhérentes sera désormais pondéré par le nombre de salariés de ces entreprises adhérentes en question.

Et pour montrer son mécontentement, la délégation des artisans a claqué la porte des négociations sur l'assurance-chômage le 22 février.
La loi du 5 mars 2014 sur la formation professionnelle, l'emploi et la démocratie sociale, est venue créer des règles, jusqu'ici inexistantes, concernant la représentativité patronale. Désormais, il faut, pour être considéré comme « représentatif », posséder une audience minimale : L'organisation doit représenter au moins 8 % de l'ensemble des entreprises adhérentes à une organisation patronale. 

De cette audience dépend le « poids » de l'organisation, c'est-à-dire sa capacité à signer des accords, le nombre de sièges acquis dans les organisations paritaires comme l'Unedic (assurance-chômage) ou l'Agirc-Arcco (retraite complémentaire), ainsi que les crédits visant à financer la gestion des organismes paritaires.
Exit également « SUD » chez les salariés, selon le même procédé…

Dès lors, mesurer l'audience sur la base du nombre d'entreprises adhérentes, comme le prévoit la loi de 2014, aurait favorisé les organisations rassemblant beaucoup de petites entreprises comme la CGPME ou l'UPA (artisans). Et quand il s'est rendu compte des enjeux, le Medef a donc joué la fond la carte du lobbying pour faire en sorte d'introduire une mesure de l'audience basée sur le nombre de salariés, lui qui compte surtout des grands groupes.
Là, il a été écouté.
Le gouvernement a d'abord pris un amendement dans le cadre du projet de loi sur le dialogue social, instituant la prise en compte du nombre de salariés employés par les entreprises adhérentes pour la répartition des mandats et des fonds paritaires. Mesure retoquée au Sénat. 

Le gouvernement a alors proposé un autre amendement, voté celui-là, laissant la main aux organisations patronales pour s'entendre sur le sujet (avant de trancher lui-même si besoin).
Pendant de longs mois, aucun accord ne semblait pouvoir être trouvé. Le Medef a même tenté de livrer bataille en très haut lieu, via une question prioritaire de constitutionnalité (QPC). Mais en vain, le fait de tenir compte du nombre d'entreprises adhérentes ayant été jugé tout à fait conforme à la loi suprême. 

Tout en attendant la réponse à sa QPC, le Medef a négocié avec ses alliés de la CGPME, et ces deux organisations patronales ont fini par trouver un compromis, le 5 février. Pour mesurer l'audience des organisations, l'accord prévoit de prendre en compte à 80 % le nombre de salariés, et à 20 % le nombre d'entreprises adhérentes.
C'est exactement ce qui est retranscrit dans le projet de loi « Elle-Konnerie » aujourd'hui. Résultat, les autres organisations patronales crient au scandale, et notamment l'UPA.

Pour le reste, et notamment quant à savoir si ce texte répond à l'objectif présidentiel, et donc s'il va remettre des millions de chômeurs sur le chemin de l'emploi, il faudra attendre, car en « Gauloisie-pinailleuse », les projets de loi ne s'accompagnent jamais d'études d'impact…

Pour ma part, je pense qu’il ne s’agit que d’une « torpille » nucléaire qui vise à décomposer les partis politiques « dogmatiques ». Celui des « soces », bien sûr, mais également celui des « Républicains-Démocrates ».
Pour les premiers, c’est déjà fait avec « l’état d’urgence » et la déchéance de nationalité : Seul émergera à la fin des fins un président « fédérateur » qui sait reculer au moment adéquat.
D’ailleurs, il ne sait faire que ça sur la plupart des « dossiers-chauds ».
Au mieux, il « amende » et ça s’appelle « la synthèse ».
Pour les autres, comme pour la déchéance de nationalité, soit ils approuvent et se marqueront encore plus comme suppôts inconditionnels de la réaction et du « das groβ kapital », soit ils rejettent au moins pour partie, et confirmeront ainsi que leurs leaders n’en sont pas vraiment, absolument par « rassembleurs ».

Peu de chance que cette réforme-là aille jusqu’au bout telle quelle : Et qui qui sert de cobaye entre temps, sans se rendre compte que les choses vont toujours de mal en pis ?
Le gaulois de base, qu’on va chauffer sur la réforme de l’UNEDIC (l’indemnisation de son chômage) avant de s’attaquer une énième fois à sa retraite.
Quand je vous prédis que le « salariat » est moribond et va mourir, c’est vraiment qu’il y a des raisons « objectives » : Est-ce vraiment tout ce que nous avons à offrir à nos gamins comme perspectives d’avenir ?

En attendant, « Elle-Konnerie » aura bien joué son rôle d’allumeuse… de mèche !
Merci pour elle.
D’autant que depuis mon premier « billet » sur elle, qu’elle a dû lire, elle a adouci son maquillage (même si elle s’habille toujours comme un sac de pomme-de-terre), telle qu’elle en devient nettement plus « allumeuse » tout court !
Et puis, à fréquenter les ministères, elle fume moins (ou plus du tout), ce qui adoucit aussi son timbre de voix : Encore un peu et elle sera parfaite pour le sacrifice final !

2 commentaires:

  1. Il y a de réelles divergences entre le Medef, la CGPME et l'UPA. C'est normal puisque les intérêts des petites entreprise n'ont pas grand chose à voir avec ceux des grandes ...
    Jadis, le Medef (déjà lui!), avait tenté un coup de force au moment de l'une des réformes des élections prudhomales : celle du vote "plural" qui consiste à accorder à chaque entreprise (collège employeurs) autant de voix (droit de vote) qu'elle a de salariés inscrits (collège salariés). Ce système a été invalidé car manifestement non conforme à la Constitution. Les tauliers (alias "les singes", alias les patrons) avaient obtenu de pouvoir inscrire de nombreux cadres dirigeants dans le collège employeurs afin de faire nombre et masse face à la multitude des petits patrons, numériquement dominants dans ce collège.
    Il y a tout lieu de penser qu'une nouvelle fois, cette réforme ne verra pas le jour pour la même raison. Il ne faut pas confondre un collège électoral avec une assemblée générale d'actionnaires où, là, la pondération peut se faire à proportion du nombre d'actions détenues par chaque actionnaire!

    Quant au contenu de ce projet de loi, j'ai clairement décroché! JE REFUSE, purement et simplement, qu'il soit discuté et, par conséquent - une fois n'est pas coutume - je participerai à TOUTES les manifestations parisiennes organisées CONTRE ce projet (sans même m'interroger sur la "chapelle" organisatrice!).
    "Chô, chô, chô, chômage ras le bol!"; "El Khomri, ta connerie, y en a marre et ça suffit!", "Non, non, non, à la régression! Oui, oui, oui, aux revendications!"; "Non, non, non, à la la précarité! Oui, oui, oui, à la dignité!"; "Manuel, si tu continues, ce n'est pas le tango que tu vas danser, Manuel si tu continues, on va tous ensemble t'apprendre à valser!" ... etc! Mon imagination n'a pas fini d'en inventer!

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    1. Eh bien, je constate qu'il ne vous reste plus qu'à préparer vos banderoles et affichettes !
      Chapeau !
      Je crois que c'est prévu pour le 9 mars : Un mercredi, les gamins vont pouvoir venir en poussette... et marquer la fin de la "hollandie" !

      Il paraît que la môme "my-my" s'est faite amocher jusqu'à chez elle, HS pour un court instant.
      Alors que d'autre paradent dans les salons : Fort drôle ce pays qui est le mien !

      Pour ce qui est du syndicalisme patronal, je confirme. Pendant des années et des années je votais "cadre supérieur" dans les collèges patronaux pour les organisations paritaires.
      Notez que pas une seule fois j'ai voté pour le CNPF (ancêtre du Medef), mais soit pour la CGPME, soit pour le SNPMI, soit pour le syndicat de mon patron d'alors.

      Il faut vous dire que son syndicat était affilié au CNC (les commerçants, toutes tailles, toutes activités) et se contentait d'avoir deux fauteuils d'administrateur au CNPF, bien moins que l'UIMM...
      Un scandale qui m'émerveillait : Sans le commerce qui fait de la distribution, aucun industriel ne pourrait vendre sa camelote !
      Alors que le commerçant peut acheter n'importe où dans le monde (d'autant mieux depuis la disparition du GATT remplacé par l'OMC : Mais on se débrouillait quand même pas mal avec les licences d'exportation étrangères qui s'échangeaient sur un marché parallèle).
      Mais il n'achète jamais que ce qu'il sait qu'il va revendre.
      Et là, c'est le consommateur, abruti par la publicité et le marketing des industriels - qu'il paye d'ailleurs dans le prix proposé - qui fait sa loi...
      Ceci pouvant éventuellement expliquer cela.

      Sauf que chez les "énârques" et autres "corpsards", le commerce, ils ne connaissent pas : Ils n'ont d'yeux que pour la méga-industrie.
      Le summum de la fatuité étant de se réunir en "soirée-promo" et de comparer sa réussite à celle des autres en comptant seulement les effectifs gérés : Je vous le jure, j'ai vu faire !

      Bon défilé à vous !

      I-Cube

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