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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 30 mars 2016

Étonnants belges !


Nous donnent-ils une leçon de flegme britannique ?

Quand je suis passé à Londres en décembre dernier, pas vraiment remis du vol de ma côte-flottante, j’ai pu noter une intense activité policière autour du pont de Westminster, du pied de Big-Ben et jusqu’à Waterloo-station. Une sorte de prolongation du dernier James Bond, mais en plein jour, avec ballet d’hélicoptères, circulation détournée, pagaille de flics en arme.
Et … pas une ligne dans la presse du lendemain, pas un seul reportage télévisuel, tous axés sur les inondations tempétueuses du nord du pays et le lendemain sur l’attaque au couteau dans une station du nord-ouest du métro.
Étonnant !

Et ce qui m’a étonné encore récemment, c’est qu’après les attaques de Bruxelles, les commerces sont restés ouverts et la place de la Bourse ne s'est pas vraiment remplie. Alors que les attentats de Paris avaient provoqué une stupéfaction mondiale, ceux de Bruxelles ne semblent même pas avoir surpris les Belges !
Frappée au cœur, prise à la gorge, ainsi s’imaginait-on retrouver la Belgique. Comme si elle vivait à son tour notre 13 novembre, choquée, à terre, mais unie dans le chaos et la stupéfaction. On les pensait en état de siège…, or quelques heures à peine après les attentats qui ont touché l’aéroport de Bruxelles-Zaventem et la station de métro Maelbeek, faisant plus de trente morts et au moins 270 blessés, la capitale européenne s’était déjà remise debout comme un robot à peine endommagé !
Il y avait bien quelques policiers masqués devant la gare du Midi, des gens impatients de reprendre leur bus, leur train, têtes baissées sur leurs téléphones portables.
Mais les commerces n’ont pas fermé, les restaurants non plus.
Dans l’après-midi, deux lignes de métro ont été bien vite rétablies. À 17 heures, le quartier Schuman où se trouve la station Maelbeek ciblée par les bombes, était accessible.
Comme rapidement nettoyé, parce que l’Europe doit tourner.
Et au-delà du quartier Schuman, cœur froid de l’Europe, ni panique, ni chaos.
Les attentats n’ont pas surpris les Belges !

« On s’y attendait, en réalité », raconte un passant sous-titré en rital, dans le centre-ville. « Depuis le 13 novembre, on savait que nous serions les prochains. On était presque préparés. »
Un autre : « On sentait ce truc venir… On a presque été plus surpris en fait par le 13 novembre en France. »
C’est vrai, les autorités et secours belges, en alerte maximum depuis la fin de l’année 2015, novembre ayant été marqué par une journée « ville-interdite », ont su très vite prendre les victimes en charge, les orienter en peu de temps vers les hôpitaux, eux-mêmes mobilisés en deux temps trois mouvements.
Le dispositif s’est mis en place comme une mécanique bien rôdée.
Alors que ça été le boxon à Paris, paraît-il, malgré la répétition générale ayant eu lieu peu avant.

L’émotion n’a pas surgi parce qu’elle « suinte » en fait depuis de longs mois.
Des gens ont bien ouvert les portes de leurs maisons pour offrir un thé, des mots, cette « solidarité », cette « unité », auxquelles le Premier ministre belge, qui a décrété trois jours de deuil national, appelait. « Mais ça n’a pas pris », raconte une autre. « Tout le monde pensait à partir, rentrer chez soi. Pas à partager, ni à se mobiliser… C’est le surréalisme à la belge ! On essaie de faire comme vous, les Français, mais on n’est pas comme vous. Nous, on s’excuse un peu d’exister, en fait. »

La Belgique traîne son histoire, celle d’un pays qui était il y a quelques années encore au bord de l’explosion, déchiré par des tensions communautaires entre Wallons et Flamands. Ici, l’unité est « un mot qui court les bouches des politiques, mais qui n’est pas un réflexe pour la population », confie une étudiante.
Ainsi la place de la Bourse, qui se voulait un lieu de recueillement pour le peuple belge, peinait-elle mardi soir dernier à se remplir… Quelques bougies, des mots de soutien grattés à la craie sur le bitume, le début d’un chant entonné, il y a à peine deux cents personnes rassemblées là, finalement presque autant de journalistes circonspects en quête d’émotions que de Bruxellois venus pleurer leurs morts.
C’est vrai que les autorités ont appelé les habitants à rester chez eux immédiatement après les attaques. La ville, qui compte 1,3 millions d’habitants, accuse donc le coup sans bruit.
« En même temps, vous l’entendez… On ne dit pas que c’est la Belgique qui aurait été touchée, mais Bruxelles, capitale de l’Europe », explique un autre. L’Europe, cette institution qu’il juge « peu humaine, abstraite et bien lointaine malgré sa situation au cœur de notre ville ».
« Le quartier Schuman ? Loin… »  
« Vous pensez sérieusement que les Belges occupent une place importante dans l’Europe ? C’est plutôt l’Europe qui nous occupe sans nous voir ! »
Il oublie aussi l’imposant siège de l’Otan, en banlieue…

Et pendant ce temps-là, à Strasbourg les députés européens refusent de voter la directive sur le PNR, pour « Passenger name record », ce fichier des passagers en Europe contesté par une partie de la classe politique.
Pourtant l'exécutif ne cesse d'accroître la pression sur les eurodéputés récalcitrants, qui bloquent le projet depuis 2011.
Mercredi, alors que « Gras-nul-laid », le « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois » demandait « fermement » à l'Europe d'agir, et « Menuet-Valse » se fendrait d’un déplacement, en avril, devant ledit Parlement européen, au moment où les eurodéputés seront censés se prononcer définitivement sur le PNR.

Mais les élus visés refusent de céder à la pression. À commencer par les écologistes, qui combattent ce projet de fichier depuis plusieurs mois.
« On ne va pas obéir », a déclaré jeudi un député européen EELV sur RTL. Il pointe notamment du doigt le coût de la mise en place du PNR, estimé à un milliard d'euros, et le déficit de moyens sur la coordination européenne en matière de renseignement.
« Quand vous allez mettre un milliard d'euros sur la table pour juste mettre en place ce PNR, (…) ce sont des moyens que vous ne donnerez pas aux policiers, aux juges, aux services de renseignements, ce sont des moyens que vous ne donnez pas à la coopération européenne qui est totalement défaillante » a-t-il affirmé.

Autres opposants au projet, les eurodéputés frontistes refusent de baisser les armes. « Quand Monsieur Valls évoque le renforcement des frontières extérieures de l'UE et le PNR comme seules réponses à la menace terroriste, il trompe les Français et démontre son impuissance tant il n'a absolument rien à proposer » en dit « Floflo-Fil-lipo ».
Les frontistes pointent du doigt un dispositif « liberticide », mais oui, eux-mêmes !
« Le PNR européen sera en effet un registre des données personnelles, conservées cinq ans, des centaines de millions de passagers aériens entrant dans l'espace européen ou sortant de celui-ci. Sa conception repose sur une ‘‘suspicion généralisée’’ des passagers ».
« Plutôt que de perdre son temps à ficher et à surveiller des centaines de millions de passagers dont on sait qu'au moins 99 % n'ont rien à se reprocher, mieux vaudrait privilégier une surveillance ciblée des terroristes et des suspects fichés S » propose un autre euro-frontiste, cet oxymore-politique…
Certes, mais alors pourquoi ne pas abroger tous les contrôles dans les aéroports, au juste, à l’entrée de l’Eurostar et partout aux frontières ?

Et puis on apprenait encore que la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), déjà mobilisée à retrouver les derniers membres de la cellule qui a frappé la capitale puis Bruxelles, avait neutralisé une nouvelle équipée terroriste fomentée à Argenteuil, dans le Val-d'Oise.
« Nanar-Case-neuve » a indiqué que les policiers ont effectué une « interpellation importante » qui a permis de « mettre en échec un projet d'attentat en France conduit à un stade avancé ».
On ne sait pas encore quelle était la cible.
Peu avant minuit, une perquisition était menée par la DGSI avec l'appui des policiers d'élite du RAID dans un immeuble d'habitation sur commission rogatoire d'un juge d'instruction du pôle antiterroriste de Paris dans le cadre de « l’état d’urgence ».
« Cette arrestation est le fruit d'une enquête minutieuse conduite depuis plusieurs semaines, qui a mobilisé d'importants moyens de surveillance physique et technique, ainsi qu'une coopération étroite et constante entre services européens ».
Bon alors, le PNR se justifie-t-il ou non, au juste ?

Il s'agirait de la douzième tentative déjouée en quinze mois puisque, comme l'avait prétendu fin janvier le ministre, les services ont déjà tué dans l'œuf pas moins de « onze attentats dans le courant de l'année 2015, dont six depuis le printemps ».
À la mi-décembre dernier, une équipée sanglante, visant le commissariat d'Orléans avait notamment été stoppée par la DGSI. Deux gaulois de 24 et 25 ans avaient été interpellés dans le Loiret.
Ils avaient déjà récupéré près de 4.000 euros envoyés par mandat depuis la Syrie pour acheter des fusils d'assaut et passer à l'acte.
Le 29 octobre, les hommes de la Sécurité intérieure avaient appréhendé Hakim, un gaulois de 25 ans, alors qu'il venait lui aussi de tenter de se procurer des armes pour attaquer la base navale de la ville afin d'assassiner des militaires de la marine nationale.
À la veille du 14 juillet, la DGSI avait neutralisé un commando de trois hommes visant le Centre national d'entraînement du fort Béar, près de Collioure (Pyrénées-Orientales). Le groupe, dans lequel figurait un matelot révoqué, voulait décapiter un officier. Et il était lui aussi relié avec un combattant de Daech en Syrie.
Depuis le début de l'année 2016, quelque 75 individus en lien avec des activités terroristes ont déjà été interpellés à travers le pays.
Ces interpellations ont donné lieu à 37 mises en examen et 28 incarcérations.
Jamais le spectre du terrorisme n'a été aussi menaçant :Il y aura bien tôt ou tard une tentative qui ne sera pas arrêtée à temps.
Le pays se doit de vivre avec la permanence de la menace, lui aussi !

Et pour tout dire, tout le monde flippe pour la prochaine coupe d’Europe de foot qui débute le 10 juin prochain.
Couverture médiatique mondiale assurée pour tous les candidats au « divorce d’avec la vie » terrestres, pressés par les 70 vierges qui les attendent impatiemment au paradis salafiste !
Vous avez noté d’ailleurs : On vous pète et répète à longueur d’antenne le nom des terroristes, heureux élus d’Allah, suspects et recherchés, alors même qu’on n’a toujours pas l’identité des victimes, que ce soit pour le 13 novembre ou le 22 mars !
Deviendrons-nous « des belges », déjà vaccinés par l’inéluctable ?

Répétitions générales les 13, 14 et 15 mai à Monaco, pour le « Grand prix des historiques » et des 26 au 29 suivant pour le « Grand-prix » des formules 1.
On prend les paris ?
Il n’y aura pas le moindre attentat, vous verrez, tellement les effectifs et les moyens vidéo de sécurité sont intenses et bien gérés.

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