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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 11 janvier 2016

Scotché…


Les nouveaux-intellos-gauchos !

Vous me direz que je n’ai qu’à mieux choisir mes fréquentations. Mais ce n’est pas toujours possible.
En l’occurrence, il s’agissait d’un « petit-nouveau » de la famille de « mon Boss », sorti tout droit de l’ékole des mines parigote, qui a l’ambition de devenir un loup aux dents longues à rayer le plancher jusqu’aux fondations en faisant « trader ».
Il croit qu’il est né « pour faire du fric », c’est comme ça.
Encore un qui n’a pas encore trouvé son utilité sociale…
Comme il a un « tonton » monégasque et « financier », il va, pas culoté du tout, pour frapper à sa porte : Qui n’ose rien n’a rien, c’est bien connu.

En fait, il est plutôt dans la peau d’un futur-neveu pour butiner tendrement et avec obstination les parties sensuelles, charnues et intimes, peut-être même encore poilues, d’une vague nièce par alliance de « mon boss », je n’ai pas tout compris.
Qui parfois ne sait pas comment se débarrasser des incongrus. Alors il fait appel à celui qui est disponible sur le moment. Je passais par-là, ce fut moi.
D’autant que je n’ai rien contre les liens familiaux, bien au contraire, moi qui les entretiens avec ferveur d’avec « ma nichée » qui ne se décide toujours pas à convoler respectueusement : Je vieillis, il faudrait qu’elle pense aussi à se reproduire, parmi ses nombreux devoirs à mon égard resté en plan, histoire de restituer ce qu’elle a reçu, que j’ai moi-même déjà donné comme d’une restitution de ce que j’ai reçu de mes parents, qui eux-mêmes… etc.

« Mon Boss » est un grand tolérant, peut-être même plus que moi-même. Par-dessus le marché, c’est un « libéral-responsable ».
Je sais : C’est une tautologie qui échappe à la plupart.
Quand on est libéral, on est responsable et inversement.
Il n’aime pas du tout que quiconque lui dicte sa conduite, même s’il écoute avec avidité les conseils d’autrui, d’où qu’ils viennent, mais alors pas du tout.
Responsable, car il estime qu’il est le seul à être responsable de ses actes – et de ceux des collaborateurs qu’il s’est librement choisi – et évite avant tout de tromper qui que ce soit, en commençant par lui-même.
C’est reposant, tellement il n’aime pas les reproches, les ambiguïtés, les « non-dits » et tout ce qui pourrait le rendre suspect.
Je ne sais pas s’il y a des saints dans son métier, mais sans toucher la perfection, il a une éthique à l’abri des comportements déviants que l’on rencontre trop souvent dans le monde de la finance peuplé de loups irresponsables.
Qu’il déteste et repère en principe de loin.
Donc, le « futur-neveu », il ne savait pas où il tombait, mais avait quand même « sa » chance, s’il savait se montrer ouvert d’esprit et conciliant avec cette fameuse éthique.

Et voilà que le mek, il nous fait un numéro assez exceptionnel de la synthèse de ce qu’il avait appris dans son ékole-d’élite.
À mon époque, c’étaient des « sérieux », des matheux, mais des sérieux, qui avaient juste à apprendre la modération-appliquée : Les chiffres, c’est très bien, mais il faut savoir aussi qu’on peut leur faire dire n’importe quoi et leur contraire.
Alors autant devenir intelligent le plus tôt possible.
Là, pas du tout !
Un pur produit « soce » nouvelle-nomenklatura boboïsante, sûre d’elle-même et du reste, qui sait tout de tout et nous a tenu un discours absolument remarquable de cohésion.

Finalement un anti-libéral qui s’ignore et qui est vachement plus sophistiqué qu’à l’accoutumée, dont on s’aperçoit très vite que ce qu’il y a d’inédit dans le fond est finalement si outrancier qu’il en est à la fois terrifiant et du coup insignifiant.
Je résume : L’individu libéral est promptement caricaturé dans son langage et le libéralisme jouerait sur les plus viles passions déchaînées de l’homme – la rapacité, l’irresponsabilité, l’envie forcenée de dominer et écraser les autres – qu’il exploiterait sans mesure.
Et lui en serait une créature vivante en véritable clone formée aux meilleures matrices.

D’après cette nouvelle ékole-là de pensée, ce qui est en cause c’est celle de l’égoïsme ordinaire d’immoraux apprentis-sorciers de la libéralisation aussi généralisée qu’effrénée. Armé du « marché » et de la liberté des contrats, le libéralisme détruirait les fondements mêmes du lien social et de toute vie civilisée.
Il serait maintenant parvenu à ses fins : Créer un homme nouveau, un barbare analphabète, un zombie à la fois autiste et grégaire, facile à manipuler.
Ce qui devient, pour tout « progressiste » anti-libéral, qui ne sait plus quoi inventer pour conjurer ce qui ruine son « humanisme », l’apogée irréfutable d’un enfer sociétal.
Parce que bien sûr, chez les rentiers corporatistes des monopoles étatiques ou les politiciens redistributeurs, formés à ce moule, ils ne cherchent avant tout qu’à soigner les clientèles qui les feront réélire, mais çà, ça lui échappe, au gamin…

Alors, j’assiste médusé, scotché au déversement de la logorrhée nouvelle : C’est au libéralisme que seraient imputables la fin de la transmission des savoirs à l’école (car ce serait utile au « dressage capitaliste » !), la guérilla des banlieues, la dégénérescence de la langue et la diffusion de la novlangue du « politiquement correct », l’atténuation des relations d’autorité et par suite la désintégration de la famille et encore le relativisme culturel, l’idéalisation de la délinquance et la montée de la criminalité laquelle serait de nature capitaliste, l’exhibitionnisme télévisuel, la discrimination positive ou la disparition de la loyauté.
En fait, tout ce qui va mal dans nos sociétés – qui, au demeurant et c’est même surprenant, n’est pas si mal pointé – c’est la faute aux libéraux !
On se demande pourquoi et pour faire bonne mesure ne figurent pas dans cet inventaire à la Prévert le réchauffement climatique, le salafisme, l’obésité, mon diabète, les tsunamis et les accidents de la route…

Ce qui reste assez drôle c’est que finalement, tous ces dérèglements de la postmodernité sont tout au contraire le résultat pratique le plus logique du gauchisme culturel qui, grâce au relais des médias et d’une grande majorité d’enseignants syndiqués, tient désormais lieu d’idéologie dominante officielle.
Et là, non seulement on cultive l’antilibéralisme comme une nouvelle religion, mais les libéraux sont la plupart du temps les premiers à dénoncer ces méfaits, et à proposer des solutions propres à les éviter et les juguler.

Par quelle aberration mentale ces nouveaux anti-libéraux en viennent-ils à inverser si totalement la réalité et attribuer au libéralisme la responsabilité du désastre moral ambiant alors qu’ils en sont eux-mêmes les auteurs ?
Magnifique, non ?

Libéralisme = Laxisme alors que c’est tout du contraire dont il s’agit : Il n’y a rien de laxiste dans les « règles de juste conduite » que prônent les libéraux, tandis que le laisser-aller moral est bien l’apanage des gauchistes prêchant une vie « sans sanction ni obligation ».
Un alignement étonnant de contresens et de falsifications dont le gamin se dit être « libéré » pour mieux servir et se servir, puisqu’on lui a ouvert les yeux…

Côté contresens, le libéralisme serait seulement le « politique » et il s’incarne avant tout chez Keynes, « la figure la plus exemplaire du libéralisme ».
Mais si !
Côté falsification, il nous ressort des confusions terrifiantes comme, « le libéralisme vivant, (c’est) le nouveau libéralisme du Royaume-Uni – et le « progressisme » siège aux États-Unis.
Arf !
Les nouveaux anti-libéraux, renverraient la « main invisible » à l’action de la Providence d’ordre quasi-religieux, alors que pour les libéraux-authentiques il s’agit de processus auto-organisateurs.
Dans le même ordre d’idée, un libéral prône forcément et met en œuvre la « dérégulation » : Archi-faux ! Il s’agit de « déréglementation » adossée à une régulation par les règles de droit rendant possible des processus d’autorégulation par la libre concurrence !
Apparemment, c’est un développement de la pensée post-moderne dont ces ennemis de la liberté individuelle n’ont jamais entendu parler : Dans leur lecture étriquée et obsolète, seul l’État pourrait « réguler ».

La notion d’intérêt général ? Quand les libéraux ne sont pas censés l’anéantir, ils le réduiraient à la simple addition d’intérêts particuliers.
Là encore, c’est archi-faux : Pour la tradition libérale l’intérêt général est ce qui concilie les intérêts particuliers respectueux du Droit, en réprimant donc ceux qui tentent de se satisfaire par le monopole, les privilèges, et autres fraude et violence…

Et puis des relents d’abjection pure et simple. Le « libéralisme a confiance dans la liberté non disciplinée des appétits », il fait « l’apologie de la transgression » et entend « libérer la libre activité de tout carcan juridique ».
Dément.
« Le libéralisme refuse les valeurs morales et culturelles partagées », donc « le libéralisme c’est d’abord cela : la libération des pulsions et des passions » qui vise à « exonérer chacun de la responsabilité de ce qui arrive ».
Le mek confond allégrement libéralisme et « individualisme-libertaire » post-soixante-huitard et en plus s’en revendique comme d’un bon élève pour plaire à « mon boss » qui s’agite en écoutant cette profession de foi.
J’adorais voir « mon Boss » tourner d’une fesse sur l’autre, sans piper mot à l’exposé de la charge de la nouvelle doctrine.

C’est fort : Ils ont même oublié que c’est ce qui a tué le marxisme-gaulois étatisant. Après tout, qui suppliait « d’acheter français » à l’aube des années 70 ?
Georges Marchais, le secrétaire du PCF, qui entre-temps a renoncé à la « Révolution » pour aligner 4 ministres cocos dans le premier Gouvernement de « Mythe-errant ».
J’ose une relation « proto-marxiste » du style « Travail-Famille-Patrie » vichyïste : « C’est la trilogie des progressistes communistes. Travail comme seule source de richesse du prolo. Dis donc à un prolo qu'il bosse mal : Au mieux il revient avec une demande de formation, au pire tu en fais un syndicaliste virulent ; Famille comme la seule cellule de base de la société. D’ailleurs le PCF a commencé à disparaître quand les « nouveaux-venus » (gôchistes) ont commencé à baiser « hors-foyer » ; Patrie qui n’a rien à voir avec « nationalisme » : Ils étaient internationalistes et ont formé les premiers rangs de la résistance ! »
Vu l’absence de réaction, j’ai dû passer pour un konnard de première, et il ne s’est pas gêné pour tenter de m’enfoncer dès qu’il a su mes origines corses.

« Ah oui, le nationalisme Corse… Ils en font quoi à Ajaccio ? »
Attend, petit kon : « Essaye donc de débarquer chez des gens qui t’accueillent gentiment et de leur expliquer que, comme tu te sens chez toi chez eux, désormais ils ont intérêt à faire comme-ci, comme-ça et pas autrement !
Je ne t’explique pas les réactions…
La dernière fois que des Allemands ont fait ça aux Gaulois, ils se sont couchés lamentablement qu’il en aura fallu une guerre mondiale et des dizaines de millions de morts pour les déloger.
En « Corsica-Bella-Tchi-tchi », ils sont descendus dès le lendemain à 600 devant la préfecture pour en appeler aux autorités légitimes. 
Deux mondes différents ! Aux antipodes les uns des autres… »
Ce qui n’excuse pas les trois kouillons qui ont cru malin d’aller saccager une salle de prière, naturellement…
J’ai vu « mon Boss » enfin esquisser un sourire…

2 commentaires:

  1. Ce qui paraît stupéfiant, c'est que ça vient de quelqu'un qui a certainement des capacités intellectuelles supérieures à la moyenne. L'enseignement n'est pas une excuse. A l'époque d'internet, on peut se renseigner, se cultiver par soi-même. Il n'y a là aucune curiosité intellectuelle.

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    1. Moi ça ne me surprend pas vraiment...
      Il n'y a vraiment qu'à Normal-Sup qu'on y fait encore "ses humanités".
      Ailleurs, on bourre le crâne de notions à peine survolées : A part un petit tronc commun, les cours sont à la carte et les profs ne sont pas les meilleurs à se déplacer régulièrement pour les matières "optionnelles".
      Ce qui est dommage, d'autant que dans le tas, il y a des pointures... en général désappointés par le niveau atteint par leurs étudiants qui croient tout savoir (un réflexe acquis en classe préparatoire aux concours d'entrée) alors qu'ils ignorent tellement...

      C'est toi qui nous faisait un post ce week-end sur le libéralisme et l'humanité ?
      Eh bien, il y a concordance de circonstances, finalement !

      Je ne sais pas où on va, mais on y va et ce n'est pas fameux.
      Note que mon grand-père disait déjà ça.
      Et que j'ai programmé, je ne sais plus pour quand, quelques périphrase sur le sujet de quelques penseurs antiques dans mes "histoires d'en rire", pour les meilleures bouches !

      Bien à toi !

      I-Cube

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