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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 18 janvier 2016

Nationalité « Gauloise » : Deuxième partie, les racines contemporaines


J’y reviens…

Car je me sens dans l’obligation de vous faire une synthèse rapide du droit d’être gaulois, par naissance ou par acquisition, tellement je lis d’âneries sur le sujet.
(cf. premier billet sur le sujet -> ici)

L'abrogation des lois de Vichy se fait au rythme de la reconquête, dès 1943 en Afrique du Nord et en Corse, en 1944 dans l'Hexagone.
Le nouveau code de la nationalité est adopté en 1945 et prévoit notamment que la femme peut désormais transmettre la nationalité Gauloise à ses rejetons.
La naturalisation est réformée : On repasse de trois à cinq ans de résidence minimum avant d'entamer une procédure, mais on facilite les démarches après.

Le code de la nationalité adopté en 1945 est tout à fait libéral ce qui s'explique en partie par la volonté de rompre avec les pratiques et l'idéologie de Vichy.
Est alors créée en 1945 l'Office National de l'Immigration auprès du ministère du travail. Pourtant les années 1945-1955 voient une stagnation de l'immigration et même une baisse de la proportion d'étrangers sur le territoire (autour de 4 % en 1955).

Je vous passe les affaires coloniales (et la décolonisation) et les cas particuliers de la légion étrangère, pour revenir au droit actuel.
Vous l’avez compris, il prend racine dans l’Histoire de mon pays (à moi et que j’aime tant…) :

Acquisition de la nationalité « Gauloise » contemporaine

La loi du 26 juin 1889 définit l'usage républicain du droit du sol : Est gaulois à sa naissance « l'enfant né en France lorsque l'un de ses parents au moins y est lui-même né » (art. 19-3 du Code civil) ou qui n'acquiert aucune nationalité de par sa filiation. C’est ce que l'on appelle le « double droit du sol » (art. 19 et 19-1).
De plus, est gauloise toute personne, quel que soit son lieu de naissance, « dont l'un des parents au moins est français » (art. 18 du Code civil), c'est le droit du sang.
Ce principe, qui conjugue le droit du sang et le double droit du sol, n'a pas été modifié depuis 1889.
Et jusqu'en 1993, les personnes nées en Gauloisie d'un parent né dans une colonie étaient gauloise, étaient réputé gaulois par attribution.
Cela ne concerne plus que les enfants des personnes nées en Algérie, alors départements gaulois, avant son indépendance le 5 juillet 1962.

Certaines personnes peuvent obtenir la nationalité gauloise par déclaration devant le tribunal de grande instance.
Cela concerne principalement des personnes nées au pays de parents étrangers et les conjoints étrangers de Gaulois.
La nationalité est conférée sur demande si les conditions prévues par la loi sont remplies.

- Les personnes nées sur le territoire de la République de parents étrangers obtiennent la nationalité gauloise de plein droit au moment de leur accession à la majorité légale, à la seule condition qu'ils résident sur ledit territoire lorsqu'ils atteignent l'âge de 18 ans et qu'ils y résident habituellement depuis l'âge de 11 ans (sur une durée minimale de 5 ans).
Cette procédure d'obtention de plein droit de la nationalité est en vigueur depuis 1885, avec la seule parenthèse de 1993 (loi Pasqua) et de 1998 (loi Guigou : Une ministre « soce » qui ne sait pas écrire le francilien-natif pour être née à Marrakech).

Et la déclaration de nationalité s'applique aux personnes adoptées (art. 21-12 du Code civil), aux mineurs étrangers relevant de l'aide sociale à l'enfance, qui doivent faire cette déclaration de nationalité avant obtention de la majorité légale (même article), aux enfants mineurs né en « Gauloisie-terroriste » de parents étrangers, à partir de l'âge de treize ou seize ans, si, au moment de sa déclaration, ils ont leur résidence sur le territoire et s'ils y ont eu leur résidence habituelle pendant une période continue ou discontinue d'au moins cinq ans depuis l'âge de onze ans (huit ans si la déclaration est faite entre treize et seize ans) (articles 21-11 du Code civil).
- Aux personnes mariées avec un(e) gaulois(e) (article 21-2 du Code civil), à condition que la communauté de vie n'ait pas cessé entre les époux et que le conjoint étranger ait une connaissance suffisante de la langue francilienne-native.
La durée minimum du mariage avant de pouvoir déclarer sa qualité de gaulois(e) est normalement de quatre ans, mais ce délai est porté à cinq ans si le conjoint étranger n'a pas résidé au pays pendant au moins trois ans à compter du mariage.
- Aux personnes ayant joui de la nationalité gauloise par possession d'état depuis plus de dix ans et à ceux ayant perdu la nationalité Gauloise en raison des articles 23-6 et 30-3 du Code civil (art. 21-12.) ;
- Aux enfants mineurs de la personne qui acquiert la nationalité (« effet collectif », selon l'article 22-1 du code civil).

Dans le cas d'enfants adoptés, la Cour de cassation considère que la déclaration de nationalité requiert préalablement que les actes d'état civil effectués à l'étranger soient « légalisés » par le consulat gaulois à l'étranger, en vertu d'une ordonnance royale de la marine d'août 1681 prévoyant la légalisation des actes établis par les autorités étrangères, et ce, malgré l'abrogation de celle-ci par l'art. 7 de l'ordonnance n° 2006-460.
La Cour a aussi admis des actes « légalisés » par le consulat étranger (en l'espèce, consulat de Chine).

La procédure de naturalisation est destinée aux étrangers majeurs, résidant habituellement sur le sol de « Gauloisie-généreuse » depuis au moins cinq ans, une durée qui peut être réduite dans certains cas (études dans un établissement gaulois, « services importants rendus » au pays).
Depuis la loi du 26 novembre 2003 sur l’immigration, le séjour des étrangers et la nationalité, le candidat à la naturalisation voit son « assimilation à la communauté française » évaluée lors d’un entretien individuel.
Le décret n° 2011-1265 du 11 octobre 2011 a remplacé l'entretien individuel de connaissance de la langue gauloise par la production d'un diplôme d’initiation à la  langue francilienne (le DILF-sésame), de niveau sortie de CP.
Les candidats à la naturalisation de plus de 65 ans sont exemptés de la production de ce diplôme. 

Depuis 2011, l'article 21-24 du Code civil prévoit que « Nul ne peut être naturalisé s'il ne justifie de son assimilation à la communauté française, notamment par une connaissance suffisante, selon sa condition, de la langue, de l'histoire, de la culture et de la société françaises, dont le niveau et les modalités d'évaluation sont fixés par décret en Conseil d'État, et des droits et devoirs conférés par la nationalité française ainsi que par l'adhésion aux principes et aux valeurs essentiels de la République. »
Excusez du peu : Je suppute que bien des natifs échoueraient à ce genre d’épreuve.
Et pas forcément que dans « les zones »…

À l'issue du contrôle de son assimilation, l'intéressé signe la charte des droits et devoirs du citoyen Gaulois. Cette charte rappelle les principes, valeurs et symboles essentiels de la République des Gaulois.
Jusque-là, les choses sont claires jusqu’à la limpidité et admises par tous.

Perte de la nationalité 

Les cas et les modalités de perte de la nationalité sont prévus notamment par les articles 23 et suivants du Code civil et 25.
Une simple loi, pas une révision de la constitution…

– D’abord, tout gaulois qui possède une autre nationalité peut demander expressément à « répudier » la nationalité gauloise (art. 23-3, 23-4 et 23-5).
Cette demande doit être validée par un jugement ou un décret selon les situations.

La perte de la nationalité peut être constatée par jugement lorsqu'un gaulois (ou ses ascendants) n'a jamais eu sa résidence habituelle au pays, ni fait état de sa nationalité, pendant cinquante ans (art. 23-6).
De plus, une personne qui réside depuis plus de cinquante ans à l'étranger « ne sera pas admis à faire la preuve qu'[elle] a, par filiation, la nationalité française » si, ni elle ni ses parents, ne peuvent justifier avoir « eu la possession d'état de Français » (art. 30-3).
Ces cas sont rares.

Mais ce n’est pas tout : Le gaulois qui « se comporte en fait comme le national d'un pays étranger » (art. 23-7 on va y revenir), c'est-à-dire « manifestant un défaut de loyalisme à l’égard de la France », ou qui n'a pas renoncé à exercer des fonctions auprès d'un État étranger malgré une demande du gouvernement gaulois (art. 23-8), peut se voir retirer sa nationalité par décret en Conseil d'État.
Binational ou non !

Là encore vous voyez donc que tout est prévu par la seule loi et non la constitution : Être l’auteur d’un crime, pire, d’un attentat, voire pire encore, d’un attentat terroriste revendiqué par une « puissance étrangère », justifie déjà d’un décret en déchéance de nationalité.
Je vous ai déjà dit ce que j’en pensais : Le traître, en temps de guerre, on le fusille ; en temps de paix on le garde à l’ombre le reste de sa vie dans quelques mètres carrés, tout comme le criminel ou on l’échange contre des espions à nous.
Et il n’y a pas besoin d’une révision constitutionnelle pour le déchoir de notre chère nationalité de « natif » et/ou de « naturalisé ».

Je rappelle également que si la « Gauloisie-sublime » a bien signé la convention internationale limitant les cas d'apatridie, qui interdit explicitement de retirer la nationalité d'une personne qui n'en a qu'une, aucune autorité constituée n’a eu le loisir de la ratifier jusque-là !
Donc, « juridiquement il n'y a pas de texte international qui engage la France à interdire l'apatridie ».
On me rétorquera que l'article 15 de la déclaration universelle des droits de l'homme stipule que « tout individu a droit à une nationalité », mais ce texte a une portée juridique faible : « Il s’agit en fait d’une résolution de l'Assemblée générale des Nations unies. Elle n'a donc pas la valeur juridique d’un traité international, c’est-à-dire qu’elle n’a pas de dimension contraignante et ne peut être invoquée devant un juge.
Le Conseil d'État a (d’ailleurs) affirmé qu’elle était dépourvue de valeur normative » (notamment par un arrêt Roujansky mais il y en a d’autres et depuis fort longtemps).
Ce à quoi, on me répondra que le texte final de l’accord de la COP21 n’est qu’une déclaration, des promesses, qui engagerait les pays signataires.
C’est naturellement du flan, comme toutes les promesses non-ratifiées, justement parce qu’elle n’a aucun caractère obligatoire (une exigence états-unienne) et qu’aucune sanction n’est encore prévue !

– Par ailleurs, l’article 25 du Code civil précise que la déchéance de nationalité est possible pour une personne ayant « acquis la qualité de Français » (donc qui ne l'a pas obtenue par attribution), « condamnée pour un crime ou délit constituant une atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation », pour « terrorisme », un « crime ou délit prévu au chapitre 2 du titre III du livre IV du code pénal » (espionnage, sédition, haute trahison militaire…) ;
Le fait de se soustraire « aux obligations résultant pour lui du code du service national » ou le fait de s’être « livré au profit d’un État étranger à des actes incompatibles avec la qualité de Français et préjudiciables aux intérêts de la France ».
Là encore tout est déjà prévu par la seule loi, toujours pas par la constitution. Même pour les binationaux.

Et l’article a été déclaré conforme à la Constitution par le Conseil constitutionnel, dans une question prioritaire de constitutionnalité de janvier 2015.
Mais les faits doivent être commis au plus tard dix ans après la naturalisation, ou quinze ans en cas de terrorisme (art. 25-1) : Le seul hiatus légal qui peut être corrigé par une simple loi, serait de supprimer cette exigence temporelle.
Toujours pas besoin d’une révision de la constitution…

Une procédure employée exceptionnellement : Quatorze personnes ont été déchues de leur nationalité entre 1989 et 1998 à ce titre-là, sept entre 1998 et 2007.
Et personne ne s’est jamais ému sur le sujet : C’est vous dire tous les faux-kuls qui l’ouvrent actuellement… !
Même « Menuet-Valse » questionné à ce sujet en 2010 a botté en touche dénonçant à l’époque « un débat nauséabond et absurde ».
Et c’est lui qui le conduit aujourd’hui, c’est vous dire si j’en rigole très fort là, à m’en péter la panse sous la « côte manquante ».

– Je reviens sur l’article 23-7 du Code civil qui dispose que « le Français qui se comporte en fait comme le national d'un pays étranger peut, s'il a la nationalité de ce pays, être déclaré, par décret après avis conforme du Conseil d’État, avoir perdu la qualité de Français. »
Cette disposition est issue d'un décret-loi du 12 novembre 1938 d'Édouard Daladier et reprise dans l'ordonnance du 19 octobre 1945 prise par Charles de Gaulle (d’où l’importance des « racines-historiques »).
Une disposition elle-même jugée conforme par le Conseil d’État par décisions des 7 mars 1958 et 20 mars 1964.
Le défaut de loyalisme à la Gauloisie par l'allégeance à une entité étrangère, a été utilisé à 523 reprises entre 1949 et 1967 contre des binationaux dans le cadre de la Guerre froide.
Et les dispositions de l'article 23 s'appliquent aux gaulois par attribution et aux naturalisés, pas aux autres. Mais ça ne vise aucun crime ou délit particulier.

Alors jeunes-gens, permettez-moi de persister à me moquer de votre ignorance quand elle vous porte à dire n’importe quoi sur le sujet de la prochaine révision constitutionnelle.
Ce sont des blagues qui, comme l’arbre cache la forêt, dissimulent une forte volonté clivante et déstabilisante des ignares qui nous gouvernent, de leur incompétence virulente, et rien d’autre.
Pendant ce temps-là, on vous en pique toujours plus dans la poche et vous ne vous en plaignez même plus tellement c’est « pour votre bonheur » de tondu jusque dans l’esprit un tant soit peu critique.
Bravo pour l’entreprise de décervelage, je dis bravo !
Un « grand-œuvre » parfaitement réussi… pour l’heure.

10 commentaires:

  1. Tout cela est fort intéressant mais vous semblez oublier qu'il ne s'agit nullement de priver de sa nationalité qui que ce soit pour ce qu'il EST mais seulement pour ce qu'il a FAIT... Donc vos référence à Vichy sont nulles et non avenues ...

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    1. Désolé, elles ne sont pas "hors-sujet", puisque justement, en 1945 il s'agissait de prendre le contre-pied du régime de Vichy.
      Mais pas de ce qui précède de la IIIème République.

      Vous avez suivi, là, où il faut que je me répète ?

      Bien à vous !

      I-Cube

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    2. Oui! J'ai PARFAITEMENT suivi la charpente de vos arguments ... Ils ne m'ont toujours pas convaincu. Il doit bien y avoir une raison!
      Selon vous, il n'y a pas lieu de modifier la Constitution pour parvenir au résultat (en devenir) affiché par les promoteurs de ce projet puisque les moyens offerts par le vote d'une loi ordinaire de l'Etat y suffisent amplement.
      Vous en concluez que le véritable but de ceux qui exercent le pouvoir d'Etat n'est pas d'obtenir une modification de la Constitution mais d'obtenir que celle-ci soit votée par la drouâte aussi bien que par la gôche afin de contribuer à construire un bloc républicain très large, apte à gouverner ensemble, bloc républicain dont vous ne voulez pas! C'est à peu de chose près exactement le contraire de ce que je veux, moi!
      Loin de moi l'idée de vouloir défendre l'actuelle "majorité"! C'est pour cela que je voterai Front National aux prochaines élections sans même lire aucune des propositions que pourrait faire ce parti...
      Vous combattez ce projet car, selon vous, il a AUSSI pour objectif de détourner l'attention des électeurs des véritables problèmes. Vous avez raison quant à cette motivation ... Moi, ça m'indiffère car je considère que ça fait partie de la "politique".
      Il est donc inutile que vous vous répétiez car j'ai compris ce que vous voulez ... Il se trouve que je suis en désaccord PROFOND avec votre démarche ...
      1. Je veux que TOUS les criminels et tous les multi-repris de justice (ceux qui ont fait l'objet de nombreuses condamnations) soient TOUS, par principe, bannis de la communauté nationale à titre définitif.
      2. Je veux que l'on saque durement, très durement, toutes les personnes qui ont commis des crimes ou des délits graves. En particulier, JE VEUX que tous les candidats à une quelconque élection aient un casier judiciaire N°3 (celui qui n'est accessible qu'aux seuls magistrats) VIERGE faute de quoi ils doivent être inéligibles.
      Force est de constater que nous divergeons sur des points extrêmement importants ... C'est ainsi!

      Si j'ai mal compris les idées que vous développez, c'est à vous de faire l'effort de mieux vous faire comprendre, pas à moi de faire l'effort de mieux vous lire ... Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement.

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  2. @ Jacques : Seriez-vous de mauvaise foi, de temps à autre ?
    La répétition supputée concernait votre première réaction et rien d'autre...

    Pour le reste, je vous le concède, vous auriez enfin parfaitement compris qu'une révision de la constitution ne s'imposait juridiquement pas : La nationalité est déjà réglée dans sa totalité par le code civil qui n'a de valeur que la loi.

    Dès lors, une révision constitutionnelle n'est qu'un attrape-nigaud.
    Vous en êtes d'ailleurs d'accord entre les lignes, puisque pour vous, ce n'est qu'un enjeu de "politique".
    Soit, nous en sommes d'accord parce que je ne dis pas autre chose.

    Quant au "large bloc" majoritaire, vous n'avez pas compris que ce n'est pas ce que je ne veux pas.
    C'est qu'il est déjà mort-né avant même d'être amorcé, car totalement incompatible quant aux valeurs que portent les uns et les autres !
    A part se partager les portefeuilles - là ils sont parfaitement sur la même ligne - et les indemnités qui vont avec, vous aurez quand même noté que même entre eux, les "soces" sont profondément divisés quant aux politiques à tenir.
    Et je ne parle même pas des "ultra-gôche" ni même des "écolos" qui constituent aussi le socle des électeurs de "François III".
    Et d'admettre que c'est quasiment pareil à "drôate" et au centre, tant qu'ils ne s'aligneront pas derrière un porte-drapeau consensuel.

    Alors, marier les deux blocs, c'est l'assurance de l'échec et de la paralysie du pays au plus mauvais moment, là où il s'agit d'avoir un cap clair et de s'y tenir pour sortir au moins la tête hors de l'eau dans la tempête.

    Flûte, vous avez quand même vécu trois cohabitations et si vous avez deux sous de bon sens, vous ne pouvez pas vraiment affirmer que ce pays s'en est sorti par le haut : De quatrième puissance économique mondiale, elle est passé à à peine 12ème et n'est même plus "moteur" de l'UE, mais sous perfusion financière internationale.
    Pas banal.

    D'autant - et là c'est ce que je redoute - c'est que dans cette hypothèse, on enterrait fissa l'actuel tripartisme qui éclot tranquillement, pour en revenir à un bipartisme : "Le front" contre tous les autres !
    C'est exactement ce que veut "Marinella-tchi-tchi".

    Or et d'ailleurs, vous voterez pour elle, vous le dites et affirmez vous-même !
    Ce faisant, vous n'êtes plus un ex-modem, voire un simple "centriste bon père de famille" (pour reprendre Renaud), mais un facho annoncé.

    Ce plan-là, je le connais : Contre le FN arrivé (ou presque) au pouvoir, seul un "large front" républicain peut y faire face, de gré ou de force.
    Par malchance, à ce moment là, non seulement le pluralisme démocratique sera lettre-morte, mais également la démocratie tout court : C'est dans les gènes du FN.
    Et c'est d'autant plus stupide que vous avez l'exemple historique de la IIIème République qui, dans "un large consensus" remet tous les pouvoirs du pays entre les mains de Monsieur Philippe Pétain.

    Si vous ne connaissez pas la suite, je vous recommande d'ouvrir un livre d'Histoire : Ca vous fera le plus grand bien !

    Ceci étant dit, nos convergences s'étendent et c'est tant mieux : Le chemin qui reste à faire se réduit d'autant.

    Bien à vous tout de même !

    I-Cube

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  3. De fait, il y a de réelles convergences entre la gôche non-social-démocrate et le FN, l'UPR et autres "nationalistes" ... Ils sont tous opposés à la mondialisation. En face, il peut y avoir un rassemblement des "européistes" et des "mondialistes" ... C'est un clivage qui a du sens!
    Moi, du moment que les réformes de fond sont engagées en refusant la soumission aux forces de l'argent qui sont vraiment perverses jusqu'au bout des ongles, le reste, je m'en moque!
    Donc, je fais oeuvre utile en participant à la primaire de droite afin que ce soit - si possible! - Juppé qui en porte les couleurs en 2017. Pareillement, je fais encore oeuvre utile en forçant le bloc républicain à se rassembler pour conduire les réformes de fond pendant cinq ans.
    Si cette stratégie réussit, le F.N. s'effondrera de lui même car sortir la France de l'Euro et de l'Europe et la mettre en situation de se replier internationalement n'est pas tenable ...

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    1. 1 - Et si elle échoue ?
      Qu'Est-ce qui se passe pour le pays ?

      2 - Pour quelle raison objective les réformes nécessaires - depuis tant de temps - passe par le combat des "puissances d'argent" ?
      C'est qui qui paye une politique sociale décente au fait ?
      Avec des euros (ou avec des francs) ou des clopinettes ?

      Bien à vous !

      I-Cube

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    2. Outre le fait que cette stratégie ne peut pas échouer (selon moi!), il convient d'admettre que si elle devait malgré tout échouer, ce sont ceux et celles qui auront montrer leur incapacité à comprendre la nécessité d'une action concertée qui en porteront la responsabilité historique! Autrement dit les actuels "partis de gouvernement" (P.S, Républicains et "Centristes")...
      En Allemagne, les choses sont plus simples. Chacun va aux élections sans être allié à personne. A l'issue du scrutin, tout le monde constate les résultats et les nouveaux rapports de force. L'alliance se fait alors sur la base de ces nouveaux rapports de forces (étant entendu que, dans tous les cas, il y a une issue positive : le pays finit par avoir un gouvernement STABLE qui peut agir pendant les quatre années suivantes; ça peut prendre un mois, deux mois voire plus si nécessaire mais, au bout du compte, l'Allemagne est correctement gouvernée, sans crise politique telle qu'on les connait en France!).
      Les faits récemment portés à la connaissance du public (62 personnes physiques détiennent la moitié de toutes les richesses mondiales! Le premier centile (1%) détient autant que tous les autres!) démontrent que cette économie de "la concurrence libre et non faussée" produit des monstres qu'il devient urgent de maitriser (s'il le faut, en les tuant!).
      Je me suis battu avec conviction pour le projet de Traité Constitutionnel Européen en appelant à voter OUI. Je dois constater aujourd'hui que j'ai été trainé dans la boue car le Traité de Lisbonne qui est venu se substituer au projet avorté de T.C.E. et qui en est, sous une forme rédactionnelle plus complexe, la copie quasi-conforme n'a pas permis de faire fonctionner l'Union Européenne correctement! Je vais donc changer mon fusil (virtuel pour l'instant et, je l'espère, pour longtemps!) d'épaule et devenir plus exigeant, plus sec, plus ferme, moins conciliant ... Après tout, tous ceux qui nous gouvernent ou qui nous ont gouverné récemment ont bel et bien eu leur chance et non pas été en capacité de nous sortir de là où nous sommes. Pire : ils nous y ont enfoncés!
      Ce qui crée la richesse, ce n'est évidemment pas l'argent, c'est le travail correctement mis en oeuvre et organisé ... Pour cela, il est nécessaire que les propriétaires de l'argent nécessaire (pour financer les investissements) reçoivent délégation d'agir moyennant rémunération de leurs investissements. Le problème vient du fait que lesdits propriétaires prétendent exercer le pouvoir politique bien au delà de leur fonction naturelle de citoyens (1 homme = 1 voix!). Il faut remettre les chose à l'endroit ... et les patrons à leur place qui ne peut pas être la première car la première place revient aux CITOYENS!

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  4. 1 - Oui, selon vous !
    Permettez d'avoir une opinion différente quant à l'échec de votre stratégie de solitaire.

    2 - La belle défausse que voilà : Ce n'est pas moi mais les autres !
    Fume mon gars aurait dit mon "papa à moi-même" !
    Quand on développe des théories dont personne ne veut, c'est qu'il y a des raisons.
    Je vous ai expliqué lesquelles et vous m'avez demandé de ne pas me répéter.

    3 - En Allemagne, la démocratie que vous semblez vénérer, est captée par les organes de parti.
    L'électeur est volé avec :
    - Les listes bloquées ;
    - Les débats déportés au sein des appareils partisans qui ne sont que des élites cooptées ;
    - La "cuisine" (tambouille) des accords sur "tapis-vert", à l'abri des regards et des indiscrétions d'une vraie démocratie transparente.
    C'est la rançon du tripartisme, et là encore, je me suis expliqué sur le sujet.

    D'ailleurs, ailleurs - Espagne, Portugal, Italie, Islande, Angleterre - c'est bien ce qui hérisse le poil des "provinces" et des démocrates.
    Quant à nous, dois-je vous rappeler que les "accords sur tapis-vert" ont toujours été intenables depuis la IIIème République et surtout sous la IVème.
    Alors ne rêvez pas : Rien n'a vraiment changé en "Gauloisie des majorités plurielles".
    Un leurre !
    Et tant pis si vous avez la mémoire courte.

    4 - Le danger de la "haute finance" internationale, il est manifeste et on attendait tous que "François III" sépare les métiers de banquiers d'affaires et de dépôts comme il s'y était engagé durant sa campagne électorale.
    Rien n'a été fait, pas même un pouce de gagner quant à la réalité des dangers des "paradis-fiscaux".
    Rien ! Nada ! Nothing ! Ensemble vide !
    Et c'est d'ailleurs le sujet du billet de ce jour (où je n'ai pas noté la moindre réaction de votre part) alors qu'on arrive encore au bord du précipice qui va ruiner votre retraite et votre patrimoine.

    5 - Car, les "fortunes" amassées, c'est bien, mais ça ne vaut rien, et vous le verrez quand vous serez ruiné (ce que je ne vous souhaite pas, naturellement).
    On n'a jamais mangé de lingots d'or, des pierres, même précieuses, briques ou parpaings, qu'on soit riche ou pôvre : C'est du blabla.
    Quand tout le monde sera vendeur, il n'y aura jamais assez d'argent à faire circuler, puisque l'argent, la monnaie ne vaudra plus rien.
    Alors on se calme : Ce genre d'information n'est juste qu'un indicateur et rien d'autre. Et ne tombez pas dans le piège de lui faire dire n'importe quoi !
    Imaginez-vous seulement un instant que vous possédez deux fois plus que le plus riche ... : Et alors ?
    Ca fait quoi au juste à votre neurone ?

    6 - Pour l'Europe, vous devriez être content : Le TCE ou le traité de Lisbonne, c'est du pareil au même.
    Moi aussi j'ai voté OUI parce qu'on ne pouvait pas rester au milieu du gué dans la construction européenne (en ayant voté NON pour Maastricht, trop en avance sur son époque : Oui pour le principe, non pour l'opportunité).
    Et je ne me sens pas cocu pour autan, sauf sur la forme anti-démocratique retenue par "Bling-bling".
    Et on en a fait quoi au juste ? Pas beaucoup plus avancés et toujours au milieu du gué.

    Sauf que j'ai le sentiment que personne sauf moi n'a lu ce traité : Parce que tout y est prévu, même sa sortie. Et il me semble que la seule qui en a pris connaissance, c'est "Marinella-tchi-tchi" et qu'elle va aller au bout de sa démarche, ... si par hasard votre stratégie (qui n'est pas la vôtre mais la faute à autrui) ne fonctionne pas.

    Conclusion : Vous prenez vraiment des risques impétueux avec l'avenir de vos gosses et de leur propres gosses : Je vous trouve dangereux, mais ça, vous le saviez déjà !

    Bien à vous !

    I-Cube

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    1. Bravo! Grand talent!
      C'est aussi ce que me disent certaines personnes : je jouerais avec le feu selon elles! A ce jour, j'ai déjà joué avec le feu ... Dieu merci!, je n'ai pas encore provoqué d'incendie!
      Donc, j'ai l'intention de continuer!

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    2. D'autant que je me suis laissé dire que les "sachants" étudient en douce ces scénarios et espèrent encore des "ripostes".

      Ce en quoi, à Nanterre, ils fouraillent déjà leurs contre-attaques ; Tout ça est cousu de fil blanc et on marche droit vers la guerre civile, si ça persiste dans cette direction.

      Perso, j'ai pris les devant : Je suis déjà en exil !

      Bien à vous !

      I-Cube

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