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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

samedi 14 novembre 2015

Au nom du père (Chapitre XVIII ; Tome II)

Carine 

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. 
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite ! 
 
Florence et Paul auront eu une demi-douzaine d’étreintes de la même veine, avec toujours le mot qui tue (genre : « Ce n’est rien », « Faites, faites si ça vous en avez envie ! », « Ce n’est pas grave », « Mais c’est tout naturel, voyons ! »), sans que Paul n’ait jamais pu voir ni ses seins ni si elle fermait ou non les yeux et encore moins si elle « subissait » ou non : En fait, la semaine suivante, elle avait retrouvé son jogging informe. Il avait bien essayé de lui mettre une main aux fesses, mais elle s’était écartée vivement sans un mot. 
C’est quand elle mettait une jupe, et seulement à ces occasions-là, qu’elle consentait, enfin que dire, qu’elle « souhaitait » se faire prendre en levrette. 
Une sorte de code. 
Alors, au bras d’Aurélie qui présente son « héros américain », de la retrouver tout sourire dans son horizon visuel en ce lieu improbable, un verre à la main, habillée d’un fourreau qui mettait enfin en valeur sa belle silhouette, automatiquement, il sent qu’il ne pourra plus marcher normalement dans la minute qui va suivre, autrement qu’en se courbant un peu en avant pour laisser de la place à « popol-au-col-roulé » qui se met en force et à vive allure au garde-à-vous réglementaire en hommage de ces folles jouissances passées ! 
 
Quelle surprise : « Je suis absolument ravi de vous retrouver. Que faites-vous ici, Florence ? » 
C’est l’architecte intérieur qui a aménagé la salle d’exposition d’Aurélie que cette dernière présente. 
La « french-touch » indispensable… 
« Vous vous connaissez ? » parue surprise la géante. 
Oui, un peu avant qu’il ne fasse la connaissance de son duo de lesbiennes. Enfin, à l’époque, Aurélie était encore hétéro, avant de devenir « bi » puis de virer « homo » sous les tendres assauts de Charlotte, la vraie. 
Qui sait s’y prendre pour l’avoir toujours été. 
Et Florence était partie en Californie dès après la fin du chantier, avant l’ouverture de la biennale, trop attirée par son jules… 
Elles ne s’étaient donc pas croisées à cette époque-là. 
 
Et ce mariage ? Des enfants ? 
Pas du tout. Elle lui raconte qu’une fois la réception des travaux réalisée, elle avait filé à San Francisco retrouver son « promis ». 
Même pas invitée par la famille Veyle, Caroline et sa mère ayant fait le « ménage » dans l’entourage de Paul. 
Pour les raisons que l’on sait. 
Pas d’enfant, un mariage avorté et depuis elle vivote sur la côte-ouest avec un mal du pays grandissant. 
« D’autant mieux quand je travaille pour la communauté des nouveaux-arrivants du pays : Enfin, je veux dire que ça facilite les échanges professionnels, le français ! »
Aurélie met fin rapidement à l’entretien : Elle a d’autres « huiles » à présenter, toute à sa fête. 
Et Paul a du mal à avancer : Il faut dire qu’à L.A., on trouve de tout, y compris un uniforme de l’aéronavale française à cinq barrettes or et argent sur les épaulettes qui en jettent un maximum, même si celui qu’on lui avait dégotté est un peu court aux entournures, mais avec les répliques des breloques américaines épinglées à la pochette qu’Aurélie a forcé Paul à porter pour « sa » soirée de vernissage ! 
Un peu plus tard, Florence tente une nouvelle approche. 
Style plan drague désopilant : « Vous êtes beau comme un dieu, Paul, dans cet uniforme. Vous n’avez pas encore un peu grandi ? ». 
Jusque-là, ça va : L’effet visuel de l’uniforme loué. 
« Est-ce que votre « sabre » a aussi grandi proportionnellement ? » Le mot qu’il faut quand il faut, n’est-ce pas, mais ce n’est pas ce qu’elle veut dire s’excuse-t-elle aussitôt après. 
Un peu plus tard, alors qu’ils devisent : « Êtes-vous toujours libertin ou vous êtes-vous rangé ? » … 
Pas de commentaire : C’est pour savoir s’il est « libre ». 
Réponse : « Libertin libertaire à se damner quand il voit un appel au viol en réunion comme vous apparaître de la sorte ! » 
Elle en rougit presque et balbutie une ineptie du genre : « Je ne suis pas de ce genre-là… Enfin, je veux dire… que je ne suis pas damnée ! Enfin, non ? Que je me damnerai bien aussi ! ».
Non ce n’est même pas ça : Elle veut dire qu’elle est un peu seule en lui tendant sa carte de visite et qu’elle aimerait bien prolonger cette retrouvaille en tête-à-tête, seuls. 
Enfin non, ce n’est pas ce qu’elle veut … Tout de suite. Mais si quand même ! 
Un vrai gag, cette fille-là ! 
« Merci Florence. J’espère en faire un bon usage. Soyez-en sûre. Mais je repars dès demain après avoir récupérer du jet-lag et fait ce pourquoi je suis venu jusqu’ici. » 
Le « jet-lag » se traduit dans son esprit confus et dérouté par une réflexion tout autant inappropriée : « C’est vrai que vous pouviez attendre d’un jeu de langue. Il faudra m’apprendre. Non, enfin, ce n’est pas tout-à-fait ce que je voulais dire ! » 
Indécrottable à en éclater de rire. 
Et puis elle en rajoute une couche dans la foulée : « Vos beaux jets me manquent ! » 
Enfin non, ce n’est pas non plus ce qu’elle veut dire… 
Mais ça veut dire qu’elle en meure d’envie, mais s’effare elle-même d’avoir été aussi directe, tellement elle tourne les talons rapidement, ne sachant plus où se cacher. 
 
Paul ira le lendemain, et après une courte nuit passée dans la même chambre que « Monsieur Albert » qui a tendance à ronfler dès le premier sommeil, ses deux ex-associées prolongeant la soirée jusqu’à plus d’heure, à son premier rendez-vous d’affaires, avec sur les talons son compagnon de nuitée, assommant avec ses « riririri », qui ne goûte pas un mot d’anglais : Il a à vendre une distillerie et une usine à puces électroniques et les « Lawyers » veulent un mandat exclusif à un prix dirimant. 
Le choix de ce premier contact n’est pas tout à fait innocent, puisqu’il s’agit du cabinet d’avocats de Richard Branson de Virgin-Galatic : Il pensait pouvoir se faire ainsi inviter à visiter le chantier de l’astroport situé dans la Jornada del Muerto, un bassin désert du Nouveau Mexique, à 90 miles (140 km) au nord d’El Paso, et 30 miles (48 km) à l’est de Truth or Consequences, une ville thermale et siège du comté de Sierra. 
Sierra, un nom qui sonne bizarrement dans l’esprit de Paul. 
Que nenni : Une autre fois peut-être, s’ils font des affaires ensemble… 
Mais « Albert » trouve qu’il leur en a mis plein les yeux : Tu parles, riririri ! 
 
Le surlendemain, il remet ça à Chicago. Là, Albert le lâche : Il n’arrive pas à se remettre du décalage horaire et préfère rentrer en Europe.
Ce qui l’achèvera un bon moment, parce que « jet-lag » dans ce sens-là, c’est encore pire que vers l’ouest. 
Premier cabinet : Des tordus qui vendent tout à n’importe quel prix mirifique comme dans les contes de fée. 
Au second, ils sont trois en face de Paul qui distribue les plaquettes de présentation qu’il s’est fait faire, dont une superbe nana montée sur échasse et armée de deux gros bottins téléphoniques à la place de la poitrine, avec large décolleté plongeant jusqu’au nombril : Ils savent y faire, ceux-là. 
Car Madame, la « belle Helen », n’est pas du genre à faire potiche ni à servir le café (toujours infect chez les américains : Une boisson sans aucun danger, sauf pour les papilles gustatives), mais en a dans la tête plus que ses deux collègues masculins.
Eux aussi veulent un mandat exclusif, une valorisation d’expert et un audit complet. 
Mais c’est elle qui ira jusqu’à raccompagner Paul en bas du building de leurs bureaux et l’invitera gentiment au restaurant puis à passer la nuit ensemble à son hôtel… pour « discuter des détails ». 
 
(Aparté n° 28) 
 
En bref, au matin c’est elle qui a le contrat, tellement elle se révèle talentueuse. 
Contrat qui ne donnera rien, puisqu’exclusivement de droit américain sur sol américain et que plus tard Paul résoudra le problème de la sortie de Lady Joan avec un banquier français, porte-nez d’un major des spiritueux.
L’intérêt de la manœuvre aura été d’être capable de faire monter les enchères et de passer une nuit sublime pour effacer les effets du « jet-lag » à rebours. 
 
Après cette nuit torride et mandat signé, Paul s’envole pour Montréal, signer quelques papiers pour clore la dissolution de feu la « Fondation E. Risle » et autres filiales.
Les autorités sanitaires canadiennes fédérales ont repris les activités de recherche et la plupart des salariés qu’elles n’ont pas inculpés pour complicité d’activité criminelle. 
Il est même envisagé que Paul en deviennent leur Président honoraire. Il accepte par principe, mais se dit indisponible dès après qu’il apprend que la fonction n’est pas rémunérée : Il est au chômage, cherche du boulot, ne veut pas s’attacher une fonction honorifique chronophage et n’envisage pas du tout de déménager au Canada. 
Pas sûr que les « bûcherons » ne souhaitent non plus le laisser courser la gueuze en toute liberté : Ça reste un pays aux mœurs relativement policées, d’une façon générale, quoique, là encore, leurs femmes ont justement tendance à « savoir y faire » tellement le climat peut être rude, parfois… 
 
De Montréal, il s’envole ensuite vers Washington : Il a rendez-vous avec l’autre « Florence », alias Carine, celle qui a son site de « French Coco-Girls », dans un hôtel de luxe encore accessible à ses maigres finances. 
Une jolie « ville du sud » que Washington : 60 % de black sur les trottoirs ! 
Dominée par le Capitole, bâtiment le plus haut de la ville. Dont Paul fera la visite guidée un peu plus tard et s’essayera au fameux « pont sonore » dans l’ancienne salle de la chambre des représentants : Une curiosité acoustique qui a permis à quelques-uns, semblant somnoler sur leur pupitre, d’écouter tous les « chuchotis » de ses adversaires politiques posés à une bonne dizaine de mètres de là au dix-neuvième siècle. Et le gars passait pour un génie politique à déjouer leurs petites combines, jusqu’au jour où il s’est vraiment assoupi à en choir de son pupitre tel que ça a fait un boucan du diable chez les comploteurs pour le moins surpris ! 
Mais la guide a surtout insisté sur le fait que la grande voûte du Capitole peut être transformée en 24 heures pour accueillir la dépouille d’un Président : Ce qui a été le cas pour John F. Kennedy, le temps de ramener ses restes du Texas. Un culte encore vivace, J-F. Kennedy, enterré en bonne place au cimetière d’Arlington, sur la rive droite du Potomac, à deux pas du Pentagone, un peu en décalé vers le sud de l’axe « Capitole/Mémorial de Lincoln ». 
 
Carine, une voluptueuse blonde, ne connaît pas Paul, mais a eu à faire avec Charlotte, la vraie. 
Et pendant que « Mademoiselle Florence » se prépare en s’enduisant l’épiderme d’onguents parfumés dans la salle de bain, après avoir dénudé son joli corps de jeune femme, Paul sort son dossier sur la table basse de la chambre. 
Elle est un peu interloquée en voyant la photo de sa victime d’antan ensanglantée ainsi étalée. 
« Qui êtes-vous ? Tu viens pour baiser ou quoi ? » 
Non : Il vient pour affaire. 
« On va baiser, que je jauge de ce que tu sais faire. Mais avant, j’aimerai te proposer une affaire à 10.000 dollars, si ça t’intéresse, Carine ! » 
Elle fait la tronche à l’énoncé de son vrai prénom. 10.000 dollars, d’un autre côté, ça ne se refuse pas, même si c’est avec un bouc ! 
La vie à Washington est hors de prix, c’est bien connu. 
« Peux-tu baiser ce mec et m’en ramener des photos scabreuses ? » 
Et il sort la photo du Directeur Général de la banque mondiale des pauvres. 
Ô surprise de la voir écarquiller les yeux et d’éclater de rire : Ce « client », c’est « son » client. 
Un habitué des « parties-fines » entre adultes consentant. Parfois même, sa femme participe, affirme-t-elle un peu péremptoirement. 
Même si ce n’est jamais ni lui ni elle qui paye, son compte est systématiquement crédité depuis l’Europe avant tout rendez-vous. 
Paul n’en croit pas ses oreilles : Un groupe du BTP aligne. « J’ai même été à plusieurs reprises, en Europe, Paris, Lille, Varsovie, Francfort, Marrakech, Londres, et même Milan, tous frais payés, pour ce monsieur et quelques autres, parfois même avec Claudine (sa sœur plus jeune). Une poule aux œufs d’or ! Pas question que je photographie quoique ce soit sur ce Monsieur, même pour 10.000 dollars ! »
Stupéfiant… 
Et il est comment, au lit, le Monsieur ? 
Un peu brutal, mais pas plus que ça. Et pas trop pervers. 
Il aime surtout qu’on commence par lui masser les bijoux de famille avant de le mettre en forme avec une bonne fellation. « Mais après, c’est lui qui prend l’initiative. Ou alors, il se contente d’une petite masturbation quand il a pris sa dose de viagra ! » 
Parce qu’il carbure au viagra ? 
Oui. 
Et après il parle un peu du pays quand il ne se précipite pas sous la douche. 
Et dire qu’on l’envoie jusque-là pour piéger le futur président de son propre pays, alors qu’il est un abonné assidu aux parties scandaleuses malgré son grand âge ! 
Incroyable. 
 
« Mais je peux te refiler l’adresse d’une « copine » de mon réseau qu’il voit parfois à New-York. C’est à Lille que je l’ai connue pour une orgie avec des notables locaux. Des hommes politiques, je crois. On se retrouvait chez l’un d’eux ou au Carlton du coin ! »
Pourquoi pas ? 
« Mais je ne sais pas si elle voudra t’aider. C’est sous toute réserve. C’est une « hispanique » comme il les aime de temps en temps… Normalement il descend au Sofitel où il a ses habitudes quand il va voir sa fille. » 
« Hispanique », aux USA, ça ne veut pas dire « latine-espagnole » qu’ils nomment des « latinos », mais bien métisse ou quarteronne.

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