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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

vendredi 13 novembre 2015

Au nom du père (Chapitre XVII ; Tome II)

Florence 

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. 
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite ! 
 
Sur la route du retour, Paul passe à Brest : Le « Capitaine Haddock », toujours aussi chaleureux, son co-pilote improvisé du second vol du « 001 » l’a invité à la première navigation à Brest d’un trois-mâts barque de 83 mètres et il va pour lui proposer de rempiler pour le premier tour du monde en hypersonique et sans escale. 
À part le premier pilote d’essai et lui, « l’Amiral » est le seul à avoir volé sur cet engin, de plus il a le mérite d’une longue expérience des vols polaires Paris-Fairbanks sur B747 cargo alors qu’il était commandant de bord à la compagnie « Air-Transe ». 
Le détour sur le nouveau trois-mâts barque construit à Cherbourg vaut la peine. Il est tout-à-fait semblable aux voiliers-écoles allemands du début des années 1900, et a été financé par une grande entreprise du CAC 40 qui l’utilisera pour la formation de ses employés ainsi que pour sa communication. 
Après la présentation d’une partie des officiers de bord et son inauguration en présence du Président de la boîte mécène, le navire sera mis à la disposition du groupement d’intérêt public regroupant les écoles maritimes françaises comme « l’École Navale », le « CIN de Brest », « l’École Nationale Supérieure Maritime » et les lycées professionnels maritimes. 
Le premier d’une série de grands voiliers-écoles destinés à un « Erasmus maritime » qui permettra aux jeunes Européens de découvrir les régions maritimes de l’Union européenne en navigant d’un port à l’autre… 
C’est d’ailleurs le principal objectif du projet « Euroclippers », un outil marin de prestige capable de porter haut les couleurs du pays sur toutes les mers du monde. 
L’ambition de « l’Amiral » est aussi la réinsertion des jeunes marginalisés par la navigation en haute mer, en équipage, à bord de grands voiliers, comme il l’a inscrit dans les objectifs de l’association « Les Clippers de Normandie » qu’il a créée en 1993. 
 
L’idée-maîtresse emballe l’ex-officier de marine Paul de Bréveuil : Il n’y a que du bon à espérer à embarquer des jeunes à bord de grands voiliers, la navigation à bord de tels navires, en haute mer et en équipage, ne peut qu’enseigner liberté, responsabilité, humilité, solidarité, altruisme et même innovation ! 
Pour « l’amiral », en revanche, le projet de Paul est complétement farfelu, une vraie idée de potache, mais pas question de perdre la primeur d’un tel vol qui restera dans les archives aéronautiques au même titre que la première traversée de l’Atlantique de Lindbergh !... 
Il accepte donc et met en suspend ses projets du moment pour rester à la disposition de Paul. 
 
Monsieur « Albert » ne lâche pas son « protégé » et lui fait faire une série de papiers d’identité et passeports, même un permis de conduire international, pour ses déplacements prévus aux States qui ne serviront à rien, mais peu importe : Il veut justifier de sa présence et de son utilité. 
Première étape, L.A. sur le vol qui va jusqu’à Faaa-Papeete, Polynésie-française proposé par « Air-Transe ». 
Le vol 066, qui se prolonge par le 676, départ 10 h 45, arrivée à 13 h 25 heure locale, après un vol de 11 heures et 40 minutes… 
9 heures de décalage horaire dans les mirettes. 
Comment font les équipages ? Ils changent à l’escale, direz-vous. 
 
Et que ne fut pas la surprise du « discret Monsieur Albert », quand pour voyager incognito sous un patronyme d’emprunt, c’est tout l’équipage qui défile quand même pour saluer « Charlotte » et lui soutirer quelques autographes ! 
Paul a même droit à un long et remarqué passage du Commandant de bord à travers les allées, un type paraissant assez jeune s’il n’avait pas des cheveux blancs, dit aussi « rouflaquette » pour cause de moustaches proéminentes à la « Corbête », qui non content de lui offrir une coupe de champagne du bord, celui des premières classes, lui fait faire un tour dans le poste de pilotage.
En fait, sur ce vol, ils sont trois ayant grade de commandant de bord, même s'il n'y en a qu'un qui exerce la responsabilité ultime, qui participent aux relais des commandes du 747 sur ce long trajet. Plus un « commandant de bord contrôleur » chargé de vérifier l’aptitude professionnelle du commandant de bord en fonction, car le niveau des équipages chez « Air Transe », comme dans toute compagnie aérienne, est vérifié en continu par des séances de simulateurs et des contrôles en ligne. 
Et Paul a droit au fameux « Si nous avons par malheur un amerrissage d’urgence à effectuer, on vous passe les commandes ! » 
N’est-ce pas… 
 
Mais ils comptent tous arriver vivants à destination et il n’y aura pas de problème particulier pour ce vol de routine, sauf une attente un peu longue au-dessus du pacifique. 
Le mieux, question « passer incognito », c’est quand même l’arrivée organisée par les services de l’émigration à l’aéroport : Normalement, « Monsieur Albert » aurait dû en perdre son latin d’espion. Mais il a tenu le choc, façon résignée. 
Une escouade d’uniformes les attend à la sortie de l’avion, poignées de main et larges sourires avenants (un coup préparé par l’équipage) : Ils sont tellement fiers que le seul français double détenteur de la Médaille du Congrès et de la Liberté foule enfin le sol Californien, pour qu’ils lui en offrent même un vin d’honneur ! 
Eux en sont encore au café-bière, Paul, plonge dans le cognac local à très petites doses… 
Ambiance. 
En fait, ce n’est pas la première fois qu’il y vient, en Californie, puisqu’il avait déjà fait des virées depuis les bases aériennes secrètes de l’US-Air-Force du Nevada assez proche pour cet immense continent, mais par la route à travers la montagne. 
« Discret » il avait dit « Monsieur Albert », discret ! 
Une belle réussite puisque Charlotte et Aurélie se sont faites un malin plaisir d’accueillir également en grande-pompe leur ex-associé pour la soirée de vernissage de l’exposition de photos d’Aurélie : Toute la presse locale a été convoquée pour la « première » de l’expo : Un « héros-local » qui se déplace du vieux continent, juste pour admirer ses œuvres, c’est un sacré coup de publicité ! 
Mais tout autant pour la petite communauté des « frenchies » qui triment dans le coin. 
 
C’est à cette occasion qu’il retrouve Florence Chapeauroux, l’architecte du grand Maître de la Guilde internationale des orfèvres et joailliers avec laquelle il a travaillé en 2006 [1] de mars à juillet à Calvi pour l’exposition de la Guilde dans les grottes de Pietramaggiore, expatriée depuis jusqu’en Californie. 
Florence, c’est un cas. 
Mignonne, un visage angélique aux pommettes saillantes, une jolie bouche bien dessinée, de longs cheveux soyeux et châtains, légèrement bouclés, des yeux noisette en amende, la trentaine accorte, elle avait été détachée sous la pluie pour dessiner et conduire les travaux d’aménagement desdites grottes où devait se tenir l’expo internationale qui a pu réunir en ces lieux hyper-sécurisés quelques 50 millions de dollars de bijoux divers. 
Ceux qui ont lu ou vécu les événements de l’été suivant, naturellement se souviennent parfaitement de ce qui a pu s’y passer. 
D’ailleurs Paul y a fait la connaissance de l’actuaire de la compagnie de réassurance, « Charlotte », la vraie, tout juste jetée par son ex-boss qui gérait le contrat, après avoir embarqué en « bateau-stop », et sur les quais du port Xavier Colonna, « Aurélie la géante » photographe sans les clichés de laquelle ils n’auraient pas pu retrouver le butin. 
Une enquête compliquée, d’autant mieux que sur fond de guerre des polices, Paul avait pu tâter de la « garde-à-vue » grâce aux excellents talents de Scorff, patron du SRPJ du coin à l’époque. 
 
On se rappelle d’ailleurs que c’est à cette même époque et tout juste après, que Paul a pu refiler sa « mise en congé » de chez EADS pour avoir été détaché à la SNPE, et après avoir fait l’audit de la MAPEA [2], dont il deviendra, dès le mois d’octobre suivant, le Directeur Général-associé détaché de l’héritière Nivelle en charge de redresser l’activité de la boutique de poudres à missiles. 
Les fesses entre-deux chaises, il avait accepté la mission de délégué général-adjoint par intérim, en charge de préparer la convention biannuelle des joailliers de la Guilde et on lui avait collé entre les pattes Miss Florence, complétement perdue en milieu Corse, qui s’est distinguée à chaque occasion par ses contre-sens bouleversants. 
 
Elle venait d’échouer par deux fois au concours des architectes des Bâtiments de France, avait décroché grâce à son fiancé de l’époque, lui-même architecte attaché à un cabinet international sis à San Francisco, cette mission perdue loin de tout sous les pins de la pinède de bordure de plage de la station balnéaire de Balagne. 
Personne n’imagine comment ça peut se passer avec les entreprises générales du bâtiment dans cette île magnifique : Mais avec la poigne de Paul et l’appui de la municipalité, qui voyait dans ce projet de réunion internationale une occasion de faire connaître ce bout de Balagne, ils y étaient arrivés et dans les temps. 
Mais c’est une autre histoire. 
 
En revanche, Paul se souvient très bien de cette fille, pudibonde d’aspect, alors qu’elle a ce qu’il faut là où il faut pour jouer de la « bombinette-atomique ». 
C’est qu’elle s’emmerdait ferme dans son petit deux-pièces loué en bordure de plage inaccessible quand le temps est à la pluie et à la tempête, à crayonner des plans et croquis dans tous les sens, ou pendue à son téléphone avec son « fiancé » californien qui lui manquait sévère, penchée de tout son long sur sa planche à dessins qui mangeait toute la pièce principale quand elle était mise à plat, les fesses rebondies et souples à portée du regard. 
Paul passait au moins une fois par semaine, et en général en fin de semaine ou le week-end, pour suivre l’avancée des travaux et repartait sur le continent le lundi ou le mardi pour organiser le reste la convention-exposition prévue en août. 
Car c’était un sacré boulot que de tout organiser et de « sécuriser » le déplacement d’autant de bijoux à la fois, à exposer en même temps. 
 
Bien sûr, son aventure avec Caroline Veyle, la fille du Délégué Général avec lequel il travaillait en semaine à Paris, occupait son horizon affectif du moment, d’autant mieux que « future-belle-maman » faisait parfois des descentes impromptues dans sa maison à embellir, prêtée pour l’occasion de la biennale, et qu’elle « testait » en permanence Paul quand ils se croisaient sur place, en parfaite garce qu’elle a toujours été. 
L’autre étant « fiancée », et ne parlant que de ça quand elle ne bossait pas, il avait tendance à se retenir, quoiqu’elle semblait prendre plaisir, très dissimulé faut-il rajouter, à ces séances de travail en commun. 
Toutefois, les aller-et-retour autour de la table à dessin juchée au milieu de l’atelier improvisé bien trop étroit, avait tendance à lui « mettre le feu ». 
Au début, quand elle était allongée sur sa table, croupe offerte, il se contorsionnait pour ne pas l’effleurer après mille excuses préalables. 
Puis, les excuses ne venaient qu’après avoir « forcé » le passage le long du mur, le sexe à chaque fois bien tendu quasi-instantanément. 
Enfin, vint le jour où elle tendait encore plus les fesses vers les partie génitales de Paul en se reculant légèrement quand il passait derrière elle, tel qu’il bandait rien qu’à la perspective de recommencer l’exercice d’aller chercher un crayon, une calculette ou une règle sise à portée de main de Florence, mais pas de la sienne. 
 
Et un matin, alors que Paul arrivait de son hôtel pour faire le point de quelques détails et exigences des assureurs, il eut la surprise agréable de la voir ayant abandonné son sempiternel jogging informe, parfois mal ficelé tel qu’il lui voyait le haut du string et de la raie des fesses en la surplombant, au profit d’une petite jupette-courte à plis sobre.
Et celle-ci s’est soulevée quand il a dû passer derrière elle pour aller vers le bureau où gisait le dossier qu’il voulait consulter. 
« Excusez-moi. Je vous remets en place » dit-il en tirant la jupette le long de la cuisse tendue. 
« Faites, faites, si ça peut vous soulager ! » 
Enfin, ce n’est pas ce qu’elle voulait dire… 
Car si elle voulait vraiment le soulager, il y avait bien un autre moyen. Et « tendu » comme il était, il n’a pas pu résister dans le mouvement de retour suivant : Il a soulevé la jupe de l’autre côté de la table à dessin, elle l’a coincé encore un peu plus contre le mur pour vérifier l’état de la verge de Paul. Et celui-ci a abusé sensuellement et abondamment de la situation, sans prendre d’autre précaution que de tirer sur la « ficelle » du string qui le gênait. 
 
Florence, détrempée avant ou pendant, toujours sur sa table de travail, griffonnant d’une main, s’agrippant à un bord de la table de l’autre à en chiffonner ses papiers, bouche mi-ouverte peut-on imaginer, puisqu’il a remarqué après coup des traces de salive sur ses plans, sans un râle… juste une accélération de la respiration ! 
Explosif ! 
Paul, les tempes et les sens en feu finit par se retirer son ouvrage achevé et se désole de ne pas avoir fait jouir sa partenaire : « Je suis désolé (sous-entendu de s’être un peu trop précipité), mais c’était vraiment irrésistible ! »
Et Florence, dont c’est une des particularités de toujours dire des bourdes pas croyables quand il ne faut pas, de répondre en reprenant difficilement sa respiration : « Ce n’est pas grave. Ce n’est rien. De toute façon je n’ai rien senti ! » 
Authentique. 
« Enfin, ce n’est pas ce que je voulais dire. Ce n’est pas grave ! » 
Un coup à rentrer dans les ordres et faire vœux de chasteté éternelle… 
 
[1] Cf. L’épisode des enquêtes de Charlotte : « Le feu », à paraître aux éditions I-Cube. 
 
[2] Cf. L’épisode des enquêtes de Charlotte : « Ardéchoise, cœur fidèle », à paraître aux éditions I-Cube.

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