Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 14 octobre 2015

Tous sont égaux devant la loi.

Les hommes d’État, eux, sont au-dessus de la loi.

L’Italie est secouée par le scandale du maire de Rome qui y allait fort avec sa carte bleue municipale et ses notes de frais somptuaires.
Ils sont mignons…
Et quand je leur explique qu’en « Gauloisie démocratique », ça fait des années qu’il y a pire (et que c’e n’est pas fini), j’ai un peu l’impression d’être regardé comme un martien qui débarque de l’enfer jusqu’au paradis puritain du pays des combinazzioni et des mafias…
Mignons vous dis-je !
 
Parce que bon, vous n’en avez pas marre d’être pris pour des billes, vous ?
Et pourtant, il y en a bien qui sont plus égaux que d'autres, comme en disait Coluche…
 
Prenez donc votre condition d’esclave-consentant, de simples citoyens-votants pour qui désormais les paiements en liquide sont limités à 1.000 euros.
Ce n’est pas tous les jours non plus, mais c’est bien pratique pour le gouvernement à qui une telle mesure permet de contrôler les transactions : Chèques, virements et règlements par carte bancaire sont aisément traçables, d’autant plus que les banques sont tenues de signaler tout mouvement suspect.
Les billets certifiés « BCE », c’est moins facile, même s’ils sont tous numérotés de telle sorte où l’on sait quel pays les a imprimés, mis en circulation et quand.
Et au cas où limiter les paiements en cash ne suffirait pas, les commerçants devront également s’équiper de logiciels anti-fraude pour mieux vous cerner…
Vos toubibs, labo, et pharmaciens, de leur terminal « Vital »…
 
Il faut également déclarer à peu près tout ce que l’on fait : Son activité professionnelle principale, mais aussi les divers compléments de revenus obtenus notamment via AirBnB, Uber, Leboncoin et consorts.
Échappent encore à ces obligations les trafics d’arme, de drogue, d’organe, de médicaments frelatés et quelques contrefaçons de montres, cigarettes, sacs, aïe-phones, etc.
Mais pour combien de temps encore ?
Et l’État prélève évidemment sa part, même s’il n’a absolument rien fait sauf de s’être donné le mal d’exister.
Et sachez que ça lui coûte, tel qu’il consent même à vous faire payer l’addition…
 
Mais, notez que pour les hommes d’État et les politiciens, des règles différentes s’appliquent. Certains se font parfois surprendre avec d’importantes sommes en liquide (350.000 euros en un seul voyage pour « Boris Bois-lion » à la gare du nord), évidemment obtenues légitimement et évidemment en cours de régularisation.
D’autres peinent à justifier des factures et les versements mensuels ayant servi à les payer (12.000 euros par mois pour « Cloclo-Gué-an »).
Sans doute sera-t-il condamné prochainement à une lourde amende avec… sursis…
Envoyer en taule un ancien ministre de l’intérieur, au quartier VIP de la Santé, ça couterait trop cher à la finance publique pour assurer sa sécurité de grand commis de l’État (dont les frais d’avocat sont pris en charge par son corps préfectoral, c'est la règle, comme pour le préfet incendiaire de la paillote de Francis), pensez-donc !
 
Parce que l’État, qui limite les paiements en liquide, ne s’en prive pas : Les budgets discrétionnaires sont légion, et pas seulement au ministère de l’intérieur. Les rétro-commissions, bakchichs et autres enveloppes apportent un coup de pouce bienvenu à des rémunérations et indemnités déjà élevées et à des budgets de campagne pourtant pris en charge par le même contribuable.
 
Les hommes d’État ne se privent pas non plus pour demander le respect de leur vie privée et dénoncer les écoutes dont ils sont victimes.
Quand le président de la République est écouté par le renseignement américain, c’est de l’espionnage.
Quand d’anciens responsables politiques sont écoutés par la justice, c’est de l’instrumentalisation.
Mais quand les citoyens sont surveillés, à tous les coins de rue et jusque sur leur « objet de connectivité », c’est de la lutte contre le terrorisme !
Rigolo comme tout, n’est-ce pas…
 
Tous les moyens sont bons pour traquer les évadés fiscaux, et pourtant il s’en enfuie toujours plus.
Tous les moyens, même l’utilisation de données volées, obtenues et exploitées illégalement sans aucune retenue et sans même pouvoir infirmer les sources et contenus par le sujet concerné (c’est le cas de le dire : Kon-cerné), puisqu’il est tenu soigneusement dans l’ignorance du procédé.
Mais pour consulter les déclarations de patrimoine de vos élus, il faut prendre rendez-vous à la Saint-Glinglin, justifier de votre démarche, montrer vos quartiers de noblesse, prendre le risque d’un contrôle fiscal, et il est interdit de prendre des notes, de photographier, d’enregistrer, ou d’en parler à qui que ce soit.
C’est même un délit…
 
Les contrôles fiscaux ont la réputation d’être impitoyables. Mais quand une ministre se fait pincer pour avoir sous-estimé sa déclaration de patrimoine – c’est-à-dire pour avoir menti – elle est relaxée.
« Yaya-smi-na-Ben-Guigui-mollette » a été condamnée, puis dispensée de peine, parce que le tribunal la trouvait sympathique.
Les artisans et indépendants affiliés au RSI ne bénéficient pas de la même clémence que des députés atteints par le mensonge chronique et la phobie administrative comme « Tome-a-Thé-venu-d’où ».
 
Quand un citoyen lambda rapporte son verre au bar, l’URSSAF intervient de façon musclée et condamne l’établissement à 9.000 euros d’amende pour travail dissimulé !
Mais quand un ancien maire et président de la république est reconnu coupable pour plus de 20 emplois fictifs, il est condamné à de la prison avec sursis, comme ses co-prévenus.
La peine, elle aussi, est fictive.
Deux poids, deux mesures au pays de l’Égalité, en droits et devoirs, devant la charge de l’État que j’admire !
 
Ceux que l’on appelle encore parfois (non sans ironie) serviteurs de l’État se comportent et sont traités comme ses maîtres.
Que cela fait-il de vous ?
 
On le sait, en matière d’informatique, l’État a toujours su déployer les technologies les plus affûtées et a toujours mis un point d’honneur à faire produire les logiciels et les matériels les plus pratiques, au point que, régulièrement, Apple est accusé de l’avoir honteusement plagié.
Avec les exemples qui s’accumulent dans le palmarès flamboyant des réussites de la gestion étatisée du domaine numérique (Bull, plan Calcul, Cloud à la gauloise), c’est sans surprise qu’on a appris sa volonté d’investir le créneau spécifique des logiciels comptables…
 
Et pour que la réussite, qu’on pressent déjà mémorable, soit absolument incontestable, il ne fallait pas lésiner sur les moyens, matériels et financiers bien sûr, mais aussi humains : Là où une entreprise traditionnelle aurait jeté, sans hésiter, un ou deux gladiateurs sévèrement armés dans l’arène médiatique, le gouvernement a lui aussi choisi du lourd, du costaud, et tape dans son stock d’éléphants puisque ce sont « Michou-Pas-Sain » et « Chrichri-équerre » qui se sont coltinés le service commercial en avant-vente du nouveau produit phare de la « Maison Bercy » la semaine dernière.
 
On les retrouvait en effet à faire la retape pour le « Nouveau Logiciel Propre De Bercy Contre La Fraude à La TVA », logiciel qui garantira au Trésor Public que les petites manipulations comptables visant à cacher l’une ou l’autre opération n’auront enfin plus cours.
En pratique, il s’agira simplement d’un logiciel traditionnel, mais certifié par Bercy, et garantissant donc à l’honnête commerçant détenteur de ce programme que toutes les opérations sont bien enregistrées comme il faut, et, par voie de conséquence, qu’il a bien déclaré l’intégralité des recettes à l’ogre fiscal des services fiscaux.
Vous savez que ça me fait glorieusement rigoler des « trucs » comme ça : Comme s’ils n’avaient jamais entendu parler de la « caisse voleuse » qui n’a jamais été inventée, celle qui enregistre comme une vraie mais n’apparaît jamais dans les comptes, ou de la double comptabilité qui n’existe dans aucun commerce…
 
Chose intéressante, la possession d’un logiciel certifié n’est pas une nouvelle option dont se munirait le commerçant pour montrer qu’il suit bien les recommandations officielles du gouvernement et des administrations donc « garanti sans risque », mais c’est bel et bien une obligation à laquelle il ne pourra bientôt plus échapper et qu’il devra payer de sa poche…
En effet, le projet de budget 2016, adopté en Conseil des ministres le premier octobre dernier, prévoit notamment d’obliger tous ces commerçants à s’équiper d’un logiciel certifié conforme, et ce d’ici le premier janvier 2018.
Même les « conformes », je les « truque » avec DBase ou Access.
Bon, ça demande du boulot.
Et puis rien n’empêche d’avoir un « brouillard » dans la journée et une « compta-en-règle » une fois l’heure de fermeture dépassée.
 
Quoi de mieux pour favoriser la bonne liberté que de contraindre les commerçants (qui sont, par défaut, de malhonnêtes bidouilleurs de TVA) à se munir d’un logiciel entièrement conçu pour les empêcher de contourner la loi ?
D’autant que les bons arguments ne manquent pas.
Un logiciel tamponné par Bercy, certifié™ même, c’est l’assurance que la fraude va disparaître de la même façon que l’apparition des contrôles douaniers a fait disparaître les trafics divers, que le tamponnage des cigarettes a largement rendu impossible les cigarettes de contrebande et qu’en général, les interdictions et les contrôles ont fini par dissuader les méchants et les vilains d’être ou bien méchants, ou bien vilains ou (puissance des réglementations) d’être les deux à la fois.
C’est magique !
 
Malheureusement, il est assez difficile de ne pas voir ce qui se cache derrière ces nouvelles obligations et cette nouvelle traque de plus en plus fine des transactions commerciales de tous sur le territoire de Gauloisie (ce pays qui est le mien et que j’aime tant…).
Encore une fois, vos dirigeants vont parvenir à ajouter quelques barreaux à vos cellules, sous les applaudissements d’une majorité des détenus.
Les nouveaux « logiciels certifiés™ » de la maison Bercy n’ont qu’un but : En prétextant de lutter contre la fraude, l’État lutte contre le cash, le liquide, c’est-à-dire les transactions d’un individu responsable vers un autre individu responsable, sans passer par lui, qui se place comme un intermédiaire indispensable pour pouvoir prélever sa dîme et continuer à vivre.
 
La lutte contre la fraude à la TVA ne cache rien d’autre qu’une nouvelle manœuvre pour déposséder un peu plus les individus d’un moyen de paiement libre de toute vérification étatique, libre de sa sanction et de sa ponction.
Comme les précédentes actions des gouvernements dans leur lutte contre le cash, cette nouvelle « relique barbare » permettant de s’affranchir de son encombrante tutelle, vous verrez que cette mesure passera comme une lettre à la poste, pour chacun des motifs possibles et imaginables.
 
Un beau matin cependant, l’échange direct d’un individu à un autre sera, officiellement banni : Chaque transaction devra être électronique, visée par une autorité administrative compétente et correctement imposée…
Ce jour-là, l’État pourra, unilatéralement, choisir qui peut commercer ou non, qui peut échanger ou non, et, ultimement, qui peut vivre et qui peut mourir.
 
Perspective croustillante, s’il en est.
Personnellement, j’adore !
Parce qu’en plus, « vous direz merci à vos maîtres » vous a-t-on déjà prévenu.
(Pour mémoire et un « bref aperçu » -> lire ici <-)

4 commentaires:

  1. Jean de la Fontaine (1621- 1695) l’avait déjà dit !...
    SELON QUE VOUS SEREZ PUISSANT OU MISÉRABLE, LES JUGEMENTS DE COUR VOUS RENDRONT BLANC OU NOIR

    Il y a vraiment deux justices dans ce ˝foutu pays˝ !...

    Je reprends la déclaration de Philippe Martinez, numéro un de la CGT :

    « On a été les chercher chez eux à 6 heures du matin, devant leurs familles, devant leurs enfants et on a fouillé leurs maisons.
    Il y a des personnalités qui ont fait des choses plus graves, qui ont détourné des millions et qui arrivent avec leur chauffeur à leur convocation.
    Il y a deux poids, deux mesures quand il s'agit de salariés, c'est profondément choquant ».

    Je précise à Philipe Martinez que si des élus volent des milliards, alors là, ils ne sont même pas inquiétés !...
    Mieux, ils sont même couverts par le pouvoir en place !...

    Pour le constater, il suffit de se référer à l’affaire d’un DÉTOURNEMENT DE FONDS PUBLICS de plus de 7 milliards $ datant de la guerre du Golfe de 1991 dans lequel plusieurs éminents dirigeants politiques sont mouillés jusqu’au cou.

    Que fait la justice sur ce sujet, alors que j’ai informé le président de la République et Mme Taubira le 16 janvier 2015 :
    http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/lettre-au-pr%C3%A9sident-de-la-r%C3%A9publique/

    Il faut bien admettre que la fable de La Fontaine continue à s’appliquer plus de trois siècles plus tard !...

    D’un côté, nous avons des salariés de la zone Cargo et de la Maintenance d’Air France – je connais très bien puisque j’étais captain B747…- qui déchirent la chemise de deux DRH, parce qu’ils ne supportent plus la stratégie aberrante de « Alex », et risquent 3 ans de prison.

    De l’autre côté, nous avons des ministres, ou d’anciens ministres, qui sont compromis dans un détournement de fonds publics colossal, qui n’a jamais été démenti par les pouvoirs publics.
    Les responsables de ce détournement vivent dans une totale impunité, protégés par le pouvoir de gauche, mais aussi de droite (y compris l’extrême droite) !...

    Ce dossier est d’une extrême gravité pour le gouvernement et le Parti socialiste.
    Il a provoqué, le mois dernier, deux questions des députés Nicolas DUPONT-AIGNAN et Patrick HETZEL au gouvernement.

    Et si un député du « Front de gauche » posait la même question ?...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je sais bien !
      Et qu'y pouvons-nous ?

      Pour les militants CGT, il faut se rappeler qu'il y a failli y avoir mort d'homme avec un type (agent de sécurité) resté dans le coma plusieurs heures.
      Mais personne n'en parle évidemment...

      Notez quand même que le DRH va être remplacé par un homme de Matignon d'ici le 1er novembre.

      A suivre, donc !

      Bien à vous !

      I-Cube

      Supprimer
    2. Pour ma part, juste décrire une réalité !...
      Quoique j’ai quand même oublié l’agent de sécurité dans le coma.

      Et je l’ai mis en commentaire sur quelques sites.
      Aux principaux concernés de prendre le message et d’en faire ce qu’ils veulent…
      Mais au moins qu’ils sachent !...

      Drôle d’idée de choisir pour DRH un haut cadre du ministère de l’intérieur.
      Ce n’est pas tout à fait la culture d’une entreprise internationale ouverte sur le monde.

      Bien à vous !...

      Haddock

      Supprimer
    3. Oui, mas ça promet une "reprise en main" qui va être saignante.

      Là, on peut dire que la mise à mort de la compagnie pourrait bien être signée, parce que si la politique sociale est pilotée depuis Matignon, ça va finir comme chez Renault, à moins de toucher "un patron", un vrai, qui ait les "coudées franches".
      Mais au prix de combien de destruction d'emplois ?

      Supprimer