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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 16 septembre 2015

La claque infligée par les exilés…

Ça devrait interpeler
 
Au registre des « exilés », on a désormais plusieurs catégories : Les exilés « économiques », les exilés « politiques », et désormais les « exilés de guerre ».
Et puis moi : « Exilé politique et désormais fiscal »…
Mais en Italie, pas bien loin, dans l’espace Schengen, plutôt bien accueilli, même si je me fais discret et brouille mes traces, notamment au regard de la « police-politique » de « Gauloisie-sécuritaire » et ses lois liberticides … que ça n’est pas terminé !
 
Notez au passage, que, débordés, les allemands ferment leurs frontières depuis ce week-end et arrêtent les « passeurs », dont au moins un est italien…
Mais pour tous ces exilés, l’Allemagne reste le seul pays où ils sont « traités comme des êtres humains ».
Qu’il est devenu lointain le temps de « la solution finale »… et c’est tant mieux, finalement !
 
La première catégorie d’exilés est souvent des « sans papier », interdits de séjour dans nos bons-pays d’Europe, mais ils trouvent quelques astuces « juridiques » – regroupement familial, naissance d’un « Gaulois en Gauloisie », droit du sol et convention internationale sur le droit des enfants obligent et autres, pour pouvoir rester « là où ils sont biens » – pour ne pas rentrer en Chine, au Sri-Lanka, au Vietnam, en Afrique, bref, de je ne sais où encore… de là où ils se sont exilés avec aucune intention d’y retourner, mais bien celle de financer leur pays d’origine à travers les envois d’argent à leurs familles.
Qu’on sait être nombreuses et désargentées.
Une forme de coopération « nord/sud » comme une autre.
Bon d’accord, il y a aussi création de « poche de misère » à la marge, une fois arrivé sur le territoire, mais on a l’argent pour faire face : Pas bien grave !
 
Les seconds sont en revanche traités avec beaucoup d’incertitudes : Finalement rares sont ceux, hors les « dirigeants politiques » déchus, qui sont autorisés à séjourner en « Gauloisie-libertaire ». El Khomeiny, Chapour Bakhtiar, mon pote général de police de Yasser Arafat – celui qui fait chauffeur de taxi dans le civil – et quelques autres quand même : La loi est une pour tout le monde.
 
En revanche, le troisième groupe n’existe juridiquement pas.
Mais il est accueilli à bras ouverts… dans la mesure du possible : C’est même encouragé par une prime de 1.000 euros depuis peu, au profit des … communes !
Pas des accueillants, cela va sans dire.
 
Et depuis quelques mois, qu’ils viennent de Libye en transitant par l’Italie, ou de Turquie en transitant par la Grèce, ils sont de plus en plus nombreux.
C’est d’ailleurs « le plan » affiché de l’EI : Recréer « la grande Syrie » d’antan et d’avant le découpage postcolonial et ses « protectorats » en frontières d’influence.
Alors, ils vident les indésirables, chrétiens d’orient, kurdes et autres minorités : Ça évite, très prosaïquement, d’avoir à financer les massacres…
 
La faute aussi à nos œillères que de n’avoir pas su anticiper, depuis au moins deux ans et le gazage des syriens par la Syrie, les conséquences de nos démissions collectives.
Peu importe, on ne revient pas sur le passé et ce qui est fait n’est plus à faire, comme aurait dit mon « papa à moi » (celui qui me fait encore frémir quand je l’évoque…)
Notez au passage, qu’Ali-le-chimique, sous Saddam Hussein, avait inauguré dans la région la méthode sur ses kurdes à lui et quelques chiites dans l’estuaire du Tigre et de l’Euphrate il y a quelques décennies de ça, en représailles-avancées des appels au « djihad » lancés par « Papa-Boubouche-senior » : Là encore, c’est de l’histoire ancienne, puisque ça remonte à la première guerre de 1990/91 en Irak et au Koweït !
 
Ceci dit, tout le monde sait tout ça, et sous notre nez, les « nouveaux réfugiés » syriens (et autres) m’interpellent quand même.
Quand ils décident de migrer en Europe, où vont-ils ?
Pour les « Africains/Magrébins », pas de doute : On les retrouve quasiment tous à Calais (avant c’était Sangatte), pour débouler en Angleterre.
Vous savez, cette autre patrie de la finance et de l’ultralibéralisme, cet enfer des contrats « zéro-heure », des ghettos qui s’enflamment de temps en temps, de l’assurance-maladie à « géométrie variable », de ces ékoles huppées qui font de la discrimination par le portefeuille.
 
Pour les nouveaux venus du Proche-Orient, ils sont déjà tellement contents de se faire refouler de la Hongrie, de la Macédoine, de la Slovaquie, voire de l’Autriche, qu’ils se précipitent tous en Allemagne – qui y voit une magnifique opportunité de main-d’œuvre qualifiée dans un pays miné par une démographie en berne – avec ses contrats de travail à temps-partiel et 1 Euro pour escamoter son vrai taux de chômage, ses lois sociales « un peu difficiles » pour faire simple, ses carences profondes dans un pays encore morcelé en deux dans les réalités quotidiennes…
 
Attend, mais attend donc : Et le paradis-socialiste de la « Gauloisie-soce » alors ?
Ça ne les met même pas en érection ?
 
On peut mesurer les dégâts par une augmentation de 60 % de demandeurs d’asile en Allemagne pour seulement 5 % en « Gauloisie-d’accueil » ; 50 % en Suède avec un taux de croissance fleurant bon l’embellie prévu pour 2016.
Il faut dire que le taux de chômage est de 3,1 % en Suisse – qui les refoule -, 4,7 % en Allemagne, 4,3 % au Danemark (qui les refoule pour le moment).
Pour plus de 10 % de chômeurs en « Gauloisie-miraculée », un taux de croissance proche de la nullité (même en extournant qu’une partie de l’inflation), ces migrants sont drôlement bien informés, finalement.
 
Ce n’est même pas « Marinella-tchi-tchi » qui leur fait peur, même si elle a eu l’occasion d’en rajouter le week-end dernier lors de ses universités de rentrée avec un discours « copié/collé » de son auguste paternel à elle, d’il y a 50 ans : En Suède ils sont quasiment pires.
En Helvétie, ils ne sont pas mieux…
Idem en Allemagne avec leurs néo-nazis !
 
Quant à l’Espagne, l’Italie ou le Portugal, pays ensoleillés jusque dans les cœurs des autochtones, ça ne les fait pas rêver non plus, eux qui viennent de pays tout autant ensoleillés.
 
Il faut dire que ce qui les attend chez nous, outre les tatillonnes réglementations diverses, qui parviennent même à se contredire entre-elles, n’arrivent pas à supporter les « nomades » de Rom et autres « gens du voyage », sans parler des difficultés de se loger après la saignée pratiquée par « Sicile-du-Flot-vert » dans le marché de la construction, ni même du poids des contributions directes et indirectes et de celui des charges sociales – eux ne sont pas concernés, ils n’ont plus rien pour payer déjà, pas comme nos libanais d’antan – c’est finalement peut-être parce que 30 % de nos primo-migrants restent en situation de pauvreté, contre 13 % des « natifs ».
Cinq ans après leur arrivée, ils sont encore 25 points de plus à être au chômage.
 
Nous accueillons 0,3 % de migrants par rapport à notre population. 200.000/an entre 2012 et 2014.
La moyenne de l’OCDE, c’est 0,6 % !
Deux fois plus…
À croire que les réfugiés syriens, irakiens, érythréens, soudanais n’ont jamais lu les ouvrages décrivant l’horreur économique d’outre-Rhin du salvateur « Mes-luches » du front de gôche !
Ce qui reste curieux : Ils affluent malgré le « plein-emploi » chez « Mère-quelle » où 60 % de ses compatriotes s’y disent favorable, donnant la leçon à ce pays des « droits de l’homme » qui est le mien et qui a fait la mutation des lumières inondant la planète entière et même le reste de l’univers (mais c’est un secret bien gardé) il y a deux siècles de ça.
Où ils sont à peine plus de 10 % à faire la même réponse, qu'ils sont même 6 fois plus nombreux à désirer aller casser la gueule à l'EI sur place…
 
En attendant, certains de ces « réfugiés de guerre » se fondront dans la population d’accueil, d’autres se constitueront en communautés de culture et de langue homogènes.
Du coup, la nature et la culture de l’Europe vont donc inévitablement changer dans les prochaines années, de même qu’elles ont changé depuis l’immigration africaine, venue pour l’essentiel des anciennes colonies européennes de l’Afrique du Nord, de l’Afrique noire et de l’Inde.
La transformation, cette fois-ci, risque d'être plus massive : Qu’en sortira-t-il ?
 
En fait, la clé restera de savoir si les migrants pourront ou non travailler.
Si oui, ils contribueront à la croissance et seront alors acceptés dans le pays d’accueil.
Et ce sera justement plus le cas en Allemagne qu’en « Gauloisie-frileuse » : Pas fous, ces migrants qui votent ainsi avec leurs pieds !
Car l’histoire des vagues migratoires en Europe, depuis deux siècles, démontre que l’hostilité aux immigrants recule à mesure que ceux-ci travaillent « dur ».
Par exemple, en « Gauloisie-généreuse » au vingtième siècle, les Polonais, les Italiens, les Espagnols, les Portugais furent mal accueillis jusqu’au moment où il devint évident que leur labeur développait les mines, l’agriculture et le bâtiment.
Les Arabes ou les Turcs furent bien acceptés quand il était clair que leur labeur faisait tourner nos usines.
Leurs enfants et petits-enfants suscitent plus de réticence quand, devenus citoyens, ils deviennent – malgré eux, le plus souvent – chômeurs assistés.
 
À la lumière de cette histoire-là, l’afflux des réfugiés, inéluctable, sera une chance ou un drame pour l’Europe : Et ceci ne dépendra pas tant des migrants que des lois sociales qui leur seront imposées !
Si on ne leur permet pas de travailler par des lois sociales contraignantes, ils seront rejetés, avec violence peut-être.
Cette violence ne viendra pas de leur culture étrangère, elle sera la conséquence d’une ignorance crasse des « autistes » quant aux mécanismes universels de l’économie et de l’intégration.
Et on ne peut exclure que cette ignorance puisse être volontaire, mais alors ça devient de la « trisomie-appliquée », de manière à faire monter la xénophobie et à profiter aux mouvements politiques qui en vivent, le prochain deuxième tour de 2017 en perspective.
 
Notez qu’avec seulement 24.000 accueillis-autorisés, parfois de familles entières réunies, avec au moins deux adultes déjà formés, c’est à peine 8.000 foyers nouveaux à qui ont propose d'ailleurs l'un des 77.130 logements HLM désertés en « zone-pas-tendue » (cf. : http://flibustier20260.blogspot.fr/2014/11/larnaque-de-larticle-1396-du-cgi.html), et j’imagine que tout cela passera inaperçu : 80 par département, presque moins que de pensionnaires de nos maisons d’arrêt…
Mais qui sait ?
D'autant que l'Europe dans un concert surréaliste n'est même pas capable de se mettre au diapason et qu'ils sont de plus en plus nombreux à fermer leurs frontières : Dingue !
 
Les migrants font donc leur choix : Si nous ne voulons pas d’eux, finalement, ils ne veulent pas ni d’un pays ravagé par la guerre pour eux-mêmes et leurs enfants, le leur, ni du nôtre, ravagé par le chômage, l’égoïsme, la peur et la haine, durablement encalminé par l’absence de croissance et de perspectives.
C’est ça le « bonheur du paradis socialiste » !
Le pire, c’est que ça n’interpelle personne chez nous…
Quant aux autres pays, nos partenaires, ils en rigolent sous cape.
Quand même dommage, non ?
Parce que pour une « claque » au chauvinisme-imbécile et à la fierté nationale, c’en est une !

4 commentaires:

  1. On peut aussi voir les choses différemment ... Il y a des élections importantes en France, à la fin de l'année. Si le gouvernement laisse entrer les migrants, ce même gouvernement prend une grande claque dans sa sale gueule de "bobo". Or, il n'a pas envie de prendre cette grande claque! Il en appelle donc au consensus entre la droite et la gauche en préconisant la fusion entre les listes "républicaines" entre les deux tours ... Absolument génial! C'est exactement ce que je veux : deux grand blocs, un bloc PS/Centristes/Républicains et un bloc Front National complètement isolé. De la sorte, le choix sera clair ...

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    1. Vous croyez vraiment que l'enjeu des "migrants" sont de cet ordre si bassement politique ?
      C'est assez cynique, ne pensez-vous pas ?

      Et bipolarise la vie politique de ce pays sur le dos des "réfugiés" ?
      Au profit de qui donc au fait ?

      De toute façon, on arrivera à peine à faire les "24.000" et dans longtemps encore.
      Pour l'heure, à peine quelques centaines éparses et dispersées, diluées.

      Mais je vous reconnais bien là...

      Bien à vous !

      I-Cube

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  2. On en revient au fait que la Liberté est primordiale pour le développement d’une société !... Encore une fois confirmée par cette analyse franchement triste pour notre pays.

    Ce qui me conforte dans mon objectif : révéler le niveau de corruption et de manipulation de nos « Soces », et les virer pour repartir sur des bases plus saines, beaucoup plus libérales, et qui seront bénéfiques pour tout le monde y compris tous ces migrants qui veulent avant tout vivre.

    Parce que quand je vois ces familles qui entraînent leurs petits dans une fuite éperdue simplement pour offrir un avenir à leurs gamins, j’avoue que ça m’arrache le cœur.
    Il est temps de faire quelque chose, y compris la guerre, pour arrêter une fuite en avant monstrueuse qui entraîne le Proche-Orient dans le chaos et la barbarie.

    Et il faudra tous s’y mettre et rassembler les pays de l’OTAN, et ceux de l’Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC) formé par la Russie, la Biélorussie, l’Arménie, le Kazakhstan, le Kirghizistan, et le Tadjikistan, pour une action collective.
    C’est en cours…

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    1. Offrir un avenir, c'est ça !

      Même pas meilleur avenir, juste un avenir : On ne fait pas des gosses pour les laisser crever face à la barbarie, c'est une évidence !

      Notez que d'autres s'imaginent que c'est par "calcul politique", enfin passons.

      Vous avez raison, vous et "d'autres" : Tant qu'on aura pas anéanti la corruption et les corrupteurs de nos "circuits de décisions" collectives, on n'y arrivera pas.
      Ce sont eux les vrais barbares, ou à tout le moins les premiers receleurs...

      Et pour les virer, il faudrait encore plus de Libertés qu'on assassine dans nos lois liberticides dégoulinant de "bons sentiments sécuritaires" qui en justifient.

      C'est là où tout cela est bien cynique, finalement !
      Mais finira bien évidemment par s'effondrer tout seul.
      Comme souvent dans l'Histoires des peuples et des civilisations, les vraies.

      Bien à vous !

      I-Cube

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