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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 17 septembre 2015

C’est aujourd’hui !

Marchés financiers…

La Fed va annoncer son comportement de dans les prochains mois : Augmentation ou non des taux d’intérêt ? Renaissance d’un QE4 ?
Les paris font forts depuis la rentrée entre salariés de « chez mon boss »…
Pour ma part, je pense que si l’augmentation des taux, même insignifiant, reste probable, ne serait-ce que par logique financière basique (le loyer de l’argent ne peut pas indéfiniment rester quasi-nul, voire négatif dans certaines circonstances), ce sera pour faire une « détente » rapide tellement les mouvements de capitaux peuvent être brutaux entre Europe-boursière, économies émergentes et les places des USA.
 
En fait, la Fed avait conditionné son relèvement des taux par l’existence ou non d’une « reprise » et d’une baisse du chômage.
Le chômage US est officiellement « bas ». Ce qui n’est qu’un faux-nez : Eux ne comptent que les créations d’emplois, pas la masse des « inactifs-forcés », le stock de chômeurs.
Autrement dit, ils excluent peu ou prou les destructions d’emploi de leur économie.
Résultat, les « bons » chiffres de création d’emploi laissent supposer qu’il y a croissance et donc une « augmentation » des taux à prévoir dans l’immédiat.
Ce qui n’est pas si sûr non plus, suis-je par ailleurs convaincu : Une augmentation des taux directeurs de la Fed pourrait créer à la fois une nouvelle bulle obligataire, mais tout autant des désordres à la fois sur les marchés actions et celui des devises.
Ce qui reviendrait à épuiser les économies mondiales engluées dans la « crise de la dette » et en faire naître une autre quant à l’insolvabilité des américains à travers l’endettement estudiantin – qui atteint des sommets – et les crédits-consommations dont ils sont tous friands pour boucler leurs fins de mois, et jusque dans les classes-moyennes.
 
En revanche, la crise de Shanghai de cet été, renforce encore l’idée « monétariste » que créer de la monnaie « hors-limite », n’est pas sain et pour personne.
Car que s’est-il passé cet été quand on bronzait en attendant « la guerre promise » ?
La guerre a pris un peu de retard à l’allumage (peut-être pour cause de pause estivale), mais c’est désormais un fait d’actualité.
Même si ce n’est pas tout-à-fait aussi violent que redouté.
Les Russes débarquent en Syrie, pas pour faire du tourisme, semble-t-il ; les occidentaux ne savent plus comment arrêter l’invasion des « opprimés du Proche-Orient », tels qu’ils envoient des avions et des armes sur place pour soutenir « leurs alliés » (dont personne n’est bien sûr qu’ils resteront des « alliés » reconnaissants).
En plus d' un « coup de chien » durant toute la seconde quinzaine d’août qui a semé la panique sur les marchés et leurs robots « speed-trading ».
Faut dire que les « têtes d’œuf » faisaient comme moi : Aux abonnés absents, portables éteints…
 
On est tous d’accord : Cela a commencé en Chine, avec la méga chute de la bourse de Shanghai à la fin du mois de juillet, les mauvaises nouvelles sur la croissance chinoise (d'habituellement à deux chiffres, on est tombé à 7 % pour 2015, puis probablement 6 % pour 2016), et la dévaluation de 2 % du taux de change de référence du Yuan par rapport au dollar.
Et puis il y a eu contagion mondiale et les robots ce sont emballés pour finalement enrayer la chute des indices à leur niveau de début d’année.
Enfin, pas tout-à-fait quand même, puisque l’année boursière reste globalement « positive ».
Mais de façon très « volatile » faut-il tout de suite tempérer, donc « fragile ».
 
Signalons que cela fait déjà plusieurs années que les perspectives de croissance économique ralentissent en Chine. Cela fait même plus de quinze ans que l’on entend régulièrement des rumeurs sur la fin du miracle chinois torpillé par la venue d’un véritable cataclysme économique.
Ce n’est donc pas l’explication logique.
Y’en a-t-il une, au fait ?
Probablement et je vais tenter de vous l’exposer.
 
Les monétaristes ne manquent jamais de rappeler que, dans le moyen et long terme, il existe une relation étroite entre la croissance économique (appréhendée par la croissance du Produit national brut nominal – Nominal Gross Domestic Product ou PNB et non pas PIB, mais l’un est lié à l’autre, même s’ils ne mesurent pas la même chose : L’un le CA, l’autre la VA d’un pays) et la croissance de la masse monétaire au sens le plus large : M4 pour les USA, M3 pour les autres pays publiant encore cette statistique.
M4, c’est toute la monnaie en circulation quelle que soit sa contrepartie ou son support ; M3, c’est la même chose mais sans compter les billets émis à terme, comme les bons du Trésor et autres de même nature (obligations, dérivés, etc.).
Pour eux, il ne fait aucun doute que la seconde détermine la première, et que l’évolution monétaire l’emporte toujours sur la politique budgétaire lorsqu’il y a opposition entre les deux manettes de la politique économique. 
 
C’est donc naturellement du côté de la création monétaire qu’il faut se tourner pour comprendre ce qui s’est passé en Chine.
Le résultat : Un simple graphique peut faire apparaître que la croissance monétaire ne cesse de ralentir depuis le début 2012.
Son taux de croissance annuel actuel est de l’ordre de 10 % alors que son trend de long terme (calculé sur la période 1980-2013) était de plus de 17 %.
Où l’influence déflationniste de la récession chinoise va donc peser lourd sur les perspectives de l’économie et des bourses mondiales pour les deux années à venir. 
 
Mais cette théorie reste un peu courte. Si c’est du côté de la monnaie qu’il faut en général chercher l’explication, plus spécifiquement, que s’est-il passé en 2015 qui explique la soudaineté de l’accident qui agite encore les marchés ?
Or, c’est très simple, semble-t-il : Ce que nous avons eu est une réédition, en copie conforme, mais avec des effets immédiats encore plus forts, de ce qui s’est passé il y a deux ans, à l’été 2013, lors de l’épisode dit de « Taper Tantrum », lorsque les marchés ont réagi à l’annonce faite par « Benne Berre-nan-ke » que la banque centrale américaine allait progressivement mettre fin à son programme de Quantitative easing (QE3).
Alors que le QE avait déclenché et entretenu de gigantesques mouvements de fonds à l’avantage des grandes économies émergentes, la perspective d’une remontée, même graduelle, des taux d’intérêt avait suffi pour provoquer l’inverse, à savoir l’amorce d’un formidable reflux des liquidités financières vers le marché américain et un début d’assèchement de l’alimentation monétaire du reste du monde (hors pays développés).
« Benne Berre-nan-ke » et ses collègues de la Fed n’ont pas mis longtemps pour comprendre le message : Le « Taper tantrum » a été suspendu sine die et les interventions au titre du QE3 ont continué, jusqu’à leur arrêt progressif à la fin 2014.
Le calme est immédiatement revenu sur les marchés.
 
Or, vus les bons résultats économiques du second semestre 2014, le retour d’une croissance apparemment nettement plus active, ont laissé penser aux autorités monétaires américaines qu’il était temps de reprendre leur marche vers le retour à des conditions plus normales de politiques monétaires, puis à persévérer dans cette voie.
Les derniers rachats d’actifs intervenus au titre de QE3 ont été effectués fin novembre, relayés par ceux de la BCE au rythme de 60 M€/mois en mars, et immédiatement relayés dans la foulée par l’annonce que la Fed, tournant le dos à ses engagements précédents répétés depuis plus de six ans, de maintenir des taux aussi bas que possible allait s’engager dans la voie d’une remontée graduelle des taux d’intérêt US.
Aucune date n’a été précisée et tout le monde attend avec effervescence l’annonce d’aujourd’hui.
Puisque les déclarations les plus contradictoires se sont succédées.
Tous les commentateurs économiques analysent fiévreusement la moindre déclaration des membres du Comité de politique monétaire de la Fed (le FOMC), ils scrutent leurs sous-entendus, et restent suspendus à la moindre annonce concernant l’évolution des chiffres du marché de l’emploi dont « Janette Yie-Len », le nouveau Président de la Réserve Fédérale, a dit que ce sont eux qui lui dicteront le moment de sa décision.
Ce qui veut aussi dire que le principe de la décision à venir est acquis.
 
Pour l’instant on en est formellement toujours au même point. Cependant les effets économiques de ce changement de cap, aussi graduel soit-il, n’ont pas tardé à se manifester.
Relèvement ou pas du taux de la Fed, les marchés, eux, ont très rapidement intégré dans leurs anticipations et calculs la nouvelle trajectoire annoncée pour la remontée progressive des taux. Combiné avec l’arrêt des injections de liquidités, le résultat est un resserrement « passif » (c’est-à-dire non directement désiré par les autorités… quoique…) des conditions monétaires américaines qui s’amorce progressivement à partir de la mi-2014, puis s’accélère à la fin de l’année, et apparaît très clairement à la lecture de l’évolution de l’indice « TEC » du taux américain de l’échéance constante 1 an (index, calculé à partir de la moyenne anticipée des taux d’intérêt courts sur un an à laquelle a été ajoutée une faible prime de terme).
Au 15 août, ce taux était passé à 0,42 % contre 0,10 % à la fin 2014.
Un autre indice révélateur du resserrement est tout simplement la remontée du cours du dollar dont le profil, depuis le début 2015, est tout à fait parallèle à celui du TEC.
 
Mais l’histoire ne s’arrête pas là : Compte tenu de ce que les monnaies de la plupart des grandes économies émergentes sont aujourd’hui toutes plus ou moins rattachées au dollar, il en résulte que les États-Unis exportent leur resserrement monétaire au reste du monde, et en particulier à la Chine.
Ce transfert se fait via les mouvements de la balance des paiements.
La perspective de normalisation monétaire américaine rend le marché US plus attractif et provoque un retournement des flux financiers qui reprennent la direction des États-Unis. Résultat les monnaies locales s’affaiblissent par rapport au dollar, ce qui contraint les banques centrales à intervenir pour maintenir leur taux de change de référence par rapport au dollar en liquidant pour cela une partie de leur portefeuille de devises.
La baisse du montant des réserves en devise a pour contrepartie une destruction de monnaie, ou tout au moins un ralentissement du rythme des additions aux monnaies de base locales, donc un ralentissement de la création de monnaie, et un resserrement de la conjoncture monétaire en général. 
 
C’est ainsi que, depuis la fin de l’année dernière, la Chine a perdu près de 800 milliards de dollars de réserves, un chiffre considérable, le rythme d’accumulation de nouvelles devises ayant commencé à fortement ralentir au début de l’été 2014, pour devenir négatif en décembre – au moment où QE3 prenait effectivement fin.
D’où la panique des déposants chinois quand les DAB se sont taris le 23 juin dernier, panique qui s’est reportée dès juillet et plus fortement en août sur les acteurs qui se sont mis à céder leurs actions pour retrouver un peu de liquidité.
Et, conséquence d’un marché vendeur, il voit ses cours s’écrouler tels que des centaines de milliers d’épargnant chinois ont été virtuellement ruinés.
Ce qui a un peu affolé les « robots-tradeurs » présents et actifs sur ces marchés, jusqu’à ce que les autorités réagissent en faisant tourner la planche à billet pour éviter un « big-crunch » comme l’Europe a pu le connaître en 2008… Ce qui les poussera aussi à d'autres dévaluations à venir pour retrouver des marges de compétitivité…
 
Dès lors, on peut et on se doit de considérer que le grand ralentissement de l’économie chinoise observé depuis plusieurs mois n’a rien d’un accident, d’une catastrophe imprévue et imprévisible qui, pour des raisons complexes, marquerait le début d’une grande rupture : Il s’agit seulement du contrecoup à l’échelle du monde entier – la situation est la même dans les autres grandes économies émergentes comme le Brésil – des intentions américaines de mettre définitivement fin aux opérations de Quantitative easing et de revenir progressivement vers des modes plus conventionnels de gestion monétaire et conjoncturelle. 
Pour vous en convaincre, essayez donc de prendre la courbe qui représente les variations du taux de croissance annuel de l’économie chinoise, accolée à celle de l’évolution du taux de change global du dollar (changements d’une année sur l’autre de l’indice pondéré du dollar), pour les dix dernières années.
Mettez les côte-à-côte sur le même graphique, et vous observerez une incroyable correspondance.
Les variations de la croissance chinoise apparaissent comme étant étroitement liées aux mouvements de l’indice de change qui sert de principal indicateur pour étalonner l’état des conditions monétaires aux États-Unis.
 
Ainsi va la mondialisation. Plus que jamais, du moins du point de vue des conjonctures économiques, nous sommes vraiment dans un univers sans frontières, un monde global où les mouvements de l’économie réelle correspondent bel et bien aux schémas de la théorie monétariste de la balance des paiements mise en lumière par le célèbre économiste canadien, Prix Nobel 1999, Robert Mundell, dans les années 1970.
Même le sort quotidien des Pékinois, comme celui des Européens ou des Japonais, reste conditionné par le moindre mouvement d’aile des papillons de la superpuissance monétaire américaine.
 
Dès lors, toute la question se résume à cette alternative : « Janette » ouvrira-t-elle ou non un « nouveau front » de « guerre monétaire » et boursière afin de faire « plier » la Chine… et le reste du monde en difficulté ?
Avec des conséquences incalculables aujourd’hui.
Ou reportera-t-elle cette décision à plus tard, quand l’économie US sera plus « solide », ce qui resterait « raisonnable » ?
J’avoue que je ne sais pas vraiment.
 
Depuis la crise chinoise, le calme tout relatif est revenu.
Mais entre-temps, des dizaines de milliers d’épargnant ont été ruinés, une « correction salutaire » en disent certains, inquiets de voir les financements d'investissements-longs par de l'épargne locale à vue.
Et puis la catastrophe de Tianjin est passée par-là et plus personne n’en parle…
En attendant les annonces de la Fed d’aujourd’hui.
 
Magnifique !
À qui le tour (hors les grecs qui votent pour la troisième fois dimanche prochain après une saison touristique inespérée) de se faire « croquer » ?

9 commentaires:

  1. Comme toujours, merci pour vos "billets" très appréciés !

    Peut-être le moment opportun pour le "big reset" prôné par Bécassine La-Guarde prochainement ?
    J'aime bien ce petit commentaire de Mr Gave, rarissime à la TV : https://www.youtube.com/watch?t=54&v=gaUvIossOrk ;-)

    Concernant le monétarisme, vous connaissez sûrement le blog de Mr Chevallier ? ( http://chevallier.biz/2015/09/fed-emploi-inflation-et-politique-monetaire/ )
    Mais je ne sais plus vraiment quoi penser quand je vois ça : http://www.zerohedge.com/news/2015-09-16/obamas-recovery-just-9-charts

    Enfin... après tout, nous n'avons qu'à consulter "l'Oracle" : http://www.dailymotion.com/video/x2yd6w7

    Excellente journée à vous !

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    1. C'est gentil, mais ceux que moi j'apprécie ne le sont généralement pas de mes lecteurs, et inversement.
      C'est comme ça et celui-ci n'est pas le meilleur : J'aurai pu être plus complet, mais ça aurait fait "fouillis".

      Je connais Chevallier mais ne le lis pas souvent.
      Globalement, je ne lis pas les blogs d'opinion, sauf exception, mais seulement les sites de presse, sachant que justement, la presse ne nous livre qu'un message tronqué, manipulé : C'est plus facile pour moi qui ai pris, tout jeune, l'habitude de "chercher la petite-bête", l'incohérence, que je débusque facilement.
      Un "talent" qui m'a joué des tours dans mon parcours professionnel.
      Je me souviens encore d'un entretien d'embauche pour un poste de fiscaliste : Le mek me donne sa liasse fiscale avant l'entretien qui a lieu 5 minutes plus tard : Croyant bien faire, je lui ai relevé 4 erreurs, en fait des décisions fiscales absurdes en fin d'entretien.
      Il a eu peur...

      Les graphes sur les mandatures "d'Haut-Bas-Mât" sont pourtant clairs, me semble-t-il : Tout le monde s'appauvrit pour vivre sur le dos de la création monétaire US, donc sur la dette.
      Et il n'y a plus de contrepartie mobilisable, même plus par l'impôt...
      D'où peut-être la bonne idée du "reset" de "kiki-la-garde-meurt-mais-ne-se-rend-pas", mais une idée qui va lui valoir une retraite anticipée, parce que les banquiers ne vont pas apprécier.
      D'autant qu'elle est peu ou prou du sérail, issue du milieu des "grands-cabinets" de consulting.

      Voyez-vous, la, les banques peuvent prêter de l'argent, créer de la monnaie, quasiment éternellement tant qu'elles sont remboursées aux échéances, quitte à prêter pour se faire rembourser : C'est un jeu d'écritures, pas plus.
      Mais s'il y a un de leur "gros client" qui fait défaut, c'est la chute par effet domino.
      C'est d'ailleurs ce qui a fait trembler tout le monde avec la dette-grecque...
      Notez qu'à partir du moment où "Tsi-tsi-passe" a compris cela, il a eu ses sous et tout est rentré dans l'ordre ... financier.
      Jusqu'au prochain tour, sauf s'il vend ses "bijoux de famille" assez vite et correctement : d'ailleurs, ce n'est plus lui qui s'en charge mais la troïka européenne...

      Suite...

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    2. ... suite :

      Quant à l'Oracle, c'est un film à sortir : j'ai vu la bande annonce et même cette interview là.
      Là encore, plein de choses subliminales sont cachées, à la fois dans le film, suppose-je, mais surtout dans cette interview : On ne nous dit pas les faiblesses du nombre Pi et quand on refait les 220 et quelques "crises" : Ce n'est qu'une moyenne.
      Les taux de corrélation ne sont pas discriminants.

      Globalement, c'est une référence aux cycles courts de moins de 3 ans.
      Ils sont assis sur un autre que j'en avais noté chez les "pétroleux", les vendeurs de cartonnage et les marchands de trottoir (qu'on retrouve d'ailleurs chez les notaires qui font les actes de cession desdits trottoirs à la puissance publique) : 3 ans de croissance, 2 ans de stagnation ou de récession.
      Tout est effectivement lié, puisque derrière, il y a l'industrie automobile qui est capable d'anticiper (voie publique, trottoirs, voitures) et donc les demandes d'acier de l'industrie mécanique, aluminium et maintenant de plus en plus terres-rares...
      Pi donne justement un peu plus de la moitié des cycle de 5 ans, à quelques ajustements près.

      Et trois cycles de 5 ans (donc deux de l'Oracle), ça donne les tendances à 15 ans, qui elles mêmes sont liées aux cycles de 30 ans de Kondratiev, qui lui fait la relation avec l'évolution de la démographie.
      Le tout plus ou moins contrarié par les politiques budgétaires, je dirai plutôt "pollué" que contrarié, mais ça donne ces fameuses tendances plus ou moins accentuées telles qu'elles deviennent visibles même pour un krétin comme moi.
      Et à la fin, on vérifie si la politique est contra-cyclique avec ses dégâts, ou pro-cyclique avec ses réussites (plutôt rares : on peut toujours espérer mieux !).

      En revanche, je ne crois pas que ce soit actuellement "prédictif", au moins depuis le début du millénaire, dans la mesure où nous avons eu le 11 septembre qui a rebattu les cartes.
      Notez que pour certains, le 11/09 était prévisible.
      Jusqu'au jour près (qui n'a pas été choisie au hasard, c'est clair là encore).

      Mais on rentre dans un autre domaine, qui est celui de la géostratégie, avec comme point de départ l'effondrement inattendu du mur de Berlin.
      Après, tout s'enclenche assez logiquement : Une hyperpuissance, sans concurrence qui se permet de prendre le rôle de "gendarme du monde", les déchirements du proche et Moyen-Orient, la guerre de 1991 et donc au bout la révolte d'al Qaïda : On en est encore à chercher des solutions pérennes !
      Mais dans un état du monde bien plus dégradé qu'à l'origine...

      Attendons de voir le signal "envoyé" par la FED, ce jour, on verra ensuite ce qu'il en est !

      Bien à vous et merci d'être passé !
      A vous relire avec plaisir.

      I-Cube

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    3. Quand je disais « vos billets », j’essayais de généraliser (j’apprécie « votre travail », billetS et romanS « fiction ») et non de mettre en avant celui là. Une manière de vous remercier pour l’existence de se blog ;-) (sans vouloir faire de « la lèche »)

      Oui justement les graphiques sont clairs, mon incompréhension vient plutôt du fait que l’on trouve ces graphiques, et qu’à l’opposé on a par exemple Mr Chevallier qui « vante » la situation américaine (et qui d’ailleurs souligne systématiquement que la FED n’a pas fait de création monétaire et à simplement fait « circuler » la monnaie contrairement à la BCE)… comme toujours, où est la « vérité »…
      Il est clair que cette idée de notre Bécassine ne doit pas plaire à tout le monde, c’est le moins qu’on puisse dire ! après, d’autres idées plus appréciées sont aussi dans les cartons, du type une monnaie mondiale avec un gouvernement mondial (il y’aurait évidemment du bon là-dedans… mais avec notre format Big Brother actuel c’est plutôt le mauvais qui me saute aux yeux… un défi du Nouveau Monde à venir ?), la fin du Cash etc…

      Tout à fait d’accord pour « les jeux d’écriture », la création monétaire et le fait de prêter pour ce faire rembourser, d’autant plus si les taux reste à zéro et que l’on peut revendre du taux 2-3% à la populace ou autre.
      Concernant les taux zéro (voir négatifs ?), je vous soumets une petite prédiction qui m’a fait sourire : « La prédiction de 1895 » « Dans la version de 1895 de son Traité d'économie politique, Charles Gide constate - graphique à l'appui - que les taux d'intérêt n'ont cessé de baisser de 1830 à 1895, mouvement qu'avait fait aussi remarquer Marx sous le nom de baisse tendancielle du taux de profit. Il remarque toutefois que cette baisse est quasi-linéaire à quelques aléas près (voir régression linéaire) et que si tout se poursuit de cette façon, ces taux deviendront... nuls en 1915 - ce qui n'est en bonne logique pas possible : qui prêterait lorsque le taux d'intérêt est nul ?
      Il prédit dans ce livre qu'il se produira donc nécessairement d'ici 1915 quelque chose d'important qui va modifier cette donne. La guerre de 1914 et l'apparition de l'inflation qui va sévir tout au long du XXe siècle lui donneront spectaculairement raison sur cette date. »

      Pour « Tsi », cela se passe de commentaire… et les bijoux de familles se vendent bien (les Allemands raffolent des aéroports à priori), mais attention, vous avez dit Troïka !! ce mot là a été banni du vocabulaire lors des négociations, remplacer par un terme plus « doux » (concept de Novlangue si cher à Orwell encore une fois).

      Concernant votre second poste… rien à dire… merci pour cette réflexion que je partage totalement !
      Et pour finir, nous avons attendu le signal, nous l’avons vu/eu, la musique continue et tout le monde continu donc de danser…!

      En vous souhaitant une bonne journée !

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    4. Arf !
      Et ce n'est pas de la flagornerie, là ?
      Enfin, je le prends au premier degré celui qui fait plaisir à lire : Merci d'autant plus !
      Mais je vous assure, il y a parfois des billets dont je ne suis pas totalement fier.

      Quant aux "fictions", c'est un enchaînement à partir du moment où j'ai été convaincu que l'opération Daguet a bien généré des détournements colossaux.
      On va d'ailleurs y revenir cet été, parce que j'en découvre d'autres provenant de la même époque : Globalement, tout le monde s'est servi, les américains sans doute les premiers : Ils ne se battaient pas pour un pays, un allié, ni même pour le contrôle du pétrole ou de je ne sais qu'elle idée du monde, mais bien pour piller ce qui était à piller.
      Extravagant !

      En revanche, si je suis d'accord sur la prédiction de 1895, qui est manifeste (et souvenez-vous, à cette époque circulait aussi le "protocole de Sion" auquel tout le monde croyait, au moins autant que les "emprunts russes" à 2 %, énorme à l'époque), mais je ne comprends pas qu'on puisse dire encore aujourd'hui que la Fed n'a fait que faire tourner l'argent, alors qu'elle en a créer ex-nihilo par millier de milliards...
      D'ailleurs, on a bien vu le 17 septembre dernier, qu'elle ne sait pas comment les récupérer : Donc on continue ce qui a été fait jusque-là !
      J'en ai fait un billet programmé pour demain matin (23/09) : Pris au piège !

      Juste deux remarques, la novlangue s'accommode assez mal avec tous les "pseudos" dont j'affuble nos fats et autre "sachants"... !
      Quant à l'idée marxiste d'un capitalisme s'effondrant sur lui-même par les taux, non seulement elle n'a pas été prédictive, mais aujourd'hui "Pique-et-t'y" dit exactement le contraire.
      Ce qui est tout autant aberrant.
      Mais probablement entraînera les mêmes conséquences : on finira tous par mourir, mais plus ou moins ruiné, par les guerres, les destructions ou l'inflation...

      De quel billet parlez-vous, comme d'un "second poste" ?
      J'en fait plein...
      Bref, j'ai peur de ne pas suivre votre propos !

      A bientôt peut-être...

      I-Cube

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    5. Prenez le comme vous voulez je ne peux rien y faire...

      Quand je disais "second poste", je faisais simplement référence à votre deuxième commentaire (celui commençant par "...suite :")

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    6. Merci pour cette précision !
      Heureusement, on reste en démocratie, où on est sensé pouvoir exprimer librement des "opinions" !

      Bien à vous !

      I-Cube

      PS : le "...suite" n'est pas non plus démonstratif, juste l'évocation de plusieurs constats "de pur fait".
      On peut en dire autre chose, naturellement...
      La preuve !

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  2. L'interrogation est simple : où est l'intérêt des Etats Unis? La FED, comme elle l'a toujours fait, décidera dans le sens de ce quelle croit être l'intérêt des Etats Unis. Elle ne prendra en aucune façon l'intérêt du "camp occidental" et encore moins l'intérêt de la planète. Sauf bien sûr s'il y a coincidence entre l'intérêt du cams occidental et celui des Etats Unis ...
    Pour ma part, je souhaite que les taux d'intérêt soient les plus faibles possibles voire négatifs si possible. Il y a manifestement trop d'argent en circulation sur cette planète, sans rapport avec la quantité de marchandises elles mêmes en circulation. Il s'ensuit qu'il n'y a plus aucune corrélation primaire entre la valeur de la monnaie et la valeur des biens produits dans la sphère marchande mondiale.

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    1. C'est possible.
      Et je suis d'accord avec la dé-corrélation "monnaie/biens et services" en circulation.
      Notez qu'on attendait tous que l'inflation vienne "nettoyer" les "bilans" et avaler les excédents !
      Mais il n'en est rien, même si l'inflation aux USA commence seulement à dépasser les 2 %.

      Reste qu'est-il "bénéfique", pour les US, que d'assommer les européens englués dans leurs propres dettes et autre QE ?
      Est-il bon d'acculer les européens à la faillite ?
      Ce qui est aussi bon pour l'Euro dans un premier temps, surtout dans les pays peu endettés, mais très mauvais pour les PIGS, (le club-Med) et engagerait une voie vers le démantèlement de l'Euro et un bretix probable.
      Or, les USA, Kerry le premier, ont toujours dit qu'ils souhaitaient un partenaire euro-fort.
      Mais ça peut être "un faux nez", bien sûr...
      Après tout, ils n'assument pour le moment pas leur erreur de 2013 concernant Assad et la Syrie...

      Une remontée des taux risque de plus de faire remonter le dollar, ce qui est bon pour l'économie des importations, mais pas des exportations.
      Notez que la balance des paiements US est négative depuis tellement de temps qu'elle peut encore le rester.
      Mais à condition que la croissance reparte et que le marché intérieur redevienne solvable, ce qui n'est pas encore le cas.

      Par ailleurs, s'il y a inflation, elle s'exportera jusqu'au Japon, ce qui est bon pour le trimaran Yen-Dollar-Livre sterling.
      Et très mauvais pour le Yuan, qui râle déjà, fort mécontent.

      Donc à suivre, parce que là, c'est une question d'heures !

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