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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 9 septembre 2015

Ainsi donc, lundi dernier,

Il a causé à la presse.

J’étais chez un « client de mon boss », ravi d’étaler son « francilien-natif » à lui, je n’ai pas pu voir le sourire aux anges de notre nouvelle ministre du chômage.
Dommage.
A-t-il au moins une « vision » pour l’avenir du pays ?
Même pas : On reste dans la « tambouille » quotidienne…
 
En revanche, je me suis jeté hier sur les commentaires de la presse, puisque c’était à elle qu’il s’adressait.
Globalement, il a pu donner sa vision de l’actualité, rien de plus, mais pas seulement.
 
Sur la question de l’afflux des migrants vers l’Europe, le président de la République a ainsi répété que « le droit d’asile fait partie de l’histoire » et de l’« âme » du pays, et a annoncé que mon pays accueillerait 24.000 réfugiés au cours des deux prochaines années, sur les 120.000 que la Commission européenne souhaite répartir dans les différents pays de l’Union.
Bien trop peu pour se donner bonne conscience, finalement.
Et refusant toujours le terme de « quota », il a préféré parler d’un « mécanisme de répartition obligatoire et permanent » au sein de l’Union européenne, seule manière selon lui d’éviter la fin de l’espace Schengen et le retour aux frontières nationales.
De la tambouille pour bidasse : Vous m’expliquerez la différence un autre jour !
Je n’ai pas bien compris, là.
Si ce n’est pas du « canada-dry » (qui ressemble à de l’alcool mais n’en est pas pour autant), s’appellerait-ce pas un « retournement de veste » ?
En revanche, c’est désormais une « idée à lui » qu’il a réussi à imposer à (presque) tous, c’est vous dire s’il est vraiment très fort en maïeutique-appliquée !
 
Une conférence internationale sur les réfugiés pourrait même se tenir en novembre à Paris. Assumant le risque de sondages défavorables, le chef de l’État a assuré qu’il se déterminait « en fonction de l’intérêt majeur du pays, de l’idée que nous nous faisons du pays, de ses devoirs. »
J’en rigole encore : Il ne sait faire que l’inverse depuis pas mal de temps.
On y reviendra une autre fois…
 
Il a aussi ouvert la voie à la participation de mon pays aux frappes de la coalition internationale contre l’État islamique (EI) en Syrie, et non plus seulement en Irak. Dès mardi 8 septembre, des vols de reconnaissance seront organisés au-dessus de la Syrie, pour recueillir des informations et « permettre des frappes contre Daech [acronyme arabe désignant l’EI] » qu’il prononce comme cette marque de lessive : Dash (j’étais au volant de mon « tas de boue à roulette » et captait RCM dans la plaine du Pô qui diffusait ce passage-là sur la route du retour).
Lave-t-il plus blanc que le blanc, lui aussi, la nouvelle couleur inventée par Coluche ?
Pour autant pas question d’envoyer des troupes au sol « parce que nous serions les seuls, parce que ce serait transformer une opération en force d’occupation ».
On en reparlera d’ici à moins de 6 mois…
Car il a également rappelé que le départ du pouvoir de Bachar Al-Assad restait la seule solution à terme pour l’avenir de la Syrie.
Qu’il en tuerait plus de monde dans son pays que l’EI.
Faut dire que les autres, ils débarquent jusqu’en Allemagne.
Encore une contorsion acrobatique : Comment organiser des élections libres dans un pays en guerre, morcelé, où des rebelles se tiennent à portée de canon de la capitale, SVP ?
 
Puis le paquet fiscal : Bonne nouvelle, la redevance télé, elle ne peut être « la seule variable d’ajustement » pour le financement du service public audiovisuel et il s’oppose, pour l’instant, à une redevance sur les objets connectés.
Ce qui veut dire que si elle n’est pas la seule, il y en a d’autres de même nature parafiscale, et qu’après « l’instant », il pourra changer d’avis…
Après tout, il n’y a que les fous qui ont des idées fixes.
 
Mais pas seulement : Après l’annonce d’une croissance à 1 % cette année alors qu’il table sur un objectif « raisonnable » de 1,5 % l’année prochaine, il a indiqué que la baisse d’impôts serait financée non pas par des déficits ou une taxe supplémentaire mais par des « économies ».
« La logique des baisses d’impôts sera poursuivie en 2016. Plus de 2 milliards d’euros y seront consacrés et 8 millions de foyers concernés. »
Tu prends ta calculette-Windows et ça donne une moyenne de 250 euros par foyer fiscal…
LE cadeau magistral !
 
Notez qu’on savait déjà « sa religion » nouvelle sur le sujet : « J'ai préféré faire avec des baisses d'impôts sur le revenu », notamment pour « faire en sorte que les Français qui sont au-dessus de la première tranche (…) puissent en avoir le bénéfice », assurant vouloir « répondre à une anomalie », et de rappeler qu'une «  bonne partie des classes moyennes payent tous les impôts, y compris l'impôt sur le revenu ».
 
Rappelons de notre côté qu’en 2010 (impôts payés en 2011), 45,9 % des foyers (soit 16,8 millions de foyers) payaient l'impôt sur le revenu. De 2011 à 2013, ce chiffre a augmenté et atteint 52,3 % des foyers, avant de retomber à 47,5 % en 2014, lorsque la première tranche d'imposition a été supprimée.
En 2014, la baisse a concerné 4 millions de ménages pour un montant d'environ un milliard d'euros, via une modification de la décote.
En 2015, 3,2 milliards ont été consacrés à la suppression de la première tranche d'imposition qui a profité à 9,45 millions de foyers.
« Il me paraissait plus juste de faire sortir de l'impôt sur le revenu un certain nombre de contribuables, précisément ceux qui étaient rentrés depuis 2010 », a-t-il expliqué, souhaitant « leur redonner ce qu'ils avaient finalement acquitté pour faire face à la réduction des déficits publics ».
Des ajustements, qui ressemblent à de la tambouille et qui ne restituent pas tout…
 
Je me marre, les déficits ont enflé démesurément à cette occasion…
En 2009, deux ans après l’élection de « Bling-bling », les charges nettes du budget de l’État s’élevaient à 292 milliards d’euros. En 2014, deux ans après celle de « Granulé », elles s’élevaient à 309 milliards.
Et depuis, on cherche 19,2 milliards d’économie à Bercy (6,2 % du dernier total) plus les 2 milliards annoncés dès avant lundi dernier…
 
Car, comptez donc, même si les impôts sur les ménages ont augmenté d'environ 18 milliards d'euros entre 2011 et 2012, on est loin du compte des « restitutions » promises. Le taux normal de TVA a également été revu à la hausse au 1er janvier 2014, passant de 19,60 % à 20 %, n’oublions pas et le taux de 5,5 % est passé à 10 % sur bien des produits.
Même qu’il avait dit avoir regretté ne pas l’avoir fait plus tôt…
Notez que pour votre culture générale, chose nettement plus importante que de remplir votre assiette quand on est « soce-pure-souche », elle est restée à 2,1 %...
Il s'agit de la troisième réduction fiscale consécutive bénéficiant aux seuls contribuables payant l'impôt sur le revenu.
Question : Est-ce qu’on vit de mieux en mieux pour autant en « Gauloisie-déficitaire » ?
 
Conséquence, ce ne sont pas ceux qui payent 80 % de l’IR qui bénéficieront de cette mesure d’allégement, non bien sûr.
Qu’on va finir comme avec l’ISF : Juste une « élite » qui ne s’y attendait pas et qui va encore accélérer ses « optimisations » jusqu’à devoir fuir le pays.
Au moins, ceux qui resteront seront tous devenus des monégasques, exonérés d’IR et d’ISF !
 
Puis il s’est félicité du respect (très tardif) du cessez-le-feu dans l’est de l’Ukraine, décidé lors des accords de Minsk, en février, alors qu’il n’y est pour rien.
Annonçant une réunion à Paris en « format Normandie » – c’est-à-dire réunissant « Gauloisie-pacifique », Allemagne, Ukraine et Russie guerrière – avant l’Assemblée générale des Nations unies, le 15 septembre, et il a même évoqué une possible levée des sanctions contre la Russie si les engagements de Minsk étaient respectés d’ici la fin de l’année.
Compte-t-il vraiment refourguer ses Mistral, achetés puis revendus par la Russie, à cette occasion ?
 
Chômage ? Il s’est refusé à préciser les termes exacts de sa promesse de ne pas se représenter en 2017 si la courbe du chômage ne s’inversait pas. Il a contourné la question en rappelant que « le chômage, c’était l’enjeu de la campagne de 2012 », tout en admettant que la baisse du chômage était pour lui une « exigence morale ».
Mais nous, on se souvient encore…
Et vous verrez, la nouvelle ministre du chômage va bien lui arranger le coup en tripatouillant les chiffres qui ne sont vraiment pas bons du tout : + 353.600 chômeurs, toutes catégories confondues depuis 12 mois, atteignant un niveau de 6.231.500 personnes en juillet.
Elle a du boulot en perspective.
Désormais, on a largement dépassé le point de non-retour de « 1 pour 1 », un fonctionnaire = un chômeur.
Il va falloir un sacré choc pour renverser la tendance à l’effondrement de l’économie du travail.
On y reviendra aussi…
 
Cœur des attentes, la réforme du code du travail : « Dans les prochains mois »
Sans surprise, le président s’est opposé au démantèlement des « garanties essentielles » que sont selon lui le SMIC, le contrat et la durée légale du travail à 35 heures : On fossilise un peu plus.
C’est exactement ce qu’en cause le rapport qui sera remis aujourd’hui à la nouvelle ministre du chômage.
(On y revient, peut-être dès demain).
« Ce serait l’abandon du compromis sur lequel salariés et employeurs vivent aujourd’hui. » Il a toutefois souligné la possibilité d’ouvrir des négociations dans les branches professionnelles pour « adapter, ouvrir de nouveaux droits, donner davantage de souplesse ».
Mais non, il ne l’avait pas encore lu lundi, puisqu’il n’existe officiellement qu’aujourd’hui…
Que crûtes-vous ? Il est simplement visionnaire, mieux qu’à « météo-transe » !
 
En conclusion, il me semble qu’on reste encore et toujours sur de « l’autisme-dogmatique » appliqué.
C’est quand même dommage pour ce pays : Entre lui et « Bling-bling », les sauveurs de la patrie et de son économie, son modèle social, on aura perdu 10 ans !
Tel que désormais, les sondages donnent une avance de 3 points à « Marinella-tchi-tchi » sur le meilleur des prétendants, « Al-Un-Jupette ».
10 sur « Granulé-à-la-fraise-des-bois », éliminé au soir d’un premier tour s’il avait eu lieu avant-hier.
 
Alors, pour peu que « les Républicains-démocrates » envoient « Bling-bling » à leur primaire en candidat-fantoche, style « vieux-beau-sur-le retour », je ne vous dis même pas la réaction de l’électorat : Elle gagnerait toutes ses chances de passer dès le premier tour.
Comme prévu, d’ailleurs…
Un scénario du pire qui se précise de jour en jour, hélas, même si les détails ont pu être modifiés entre-temps.

2 commentaires:

  1. La question des "quotas" n'est pas si difficile à comprendre ... et c'est ce qui lui donne un caractère effrayant!
    1. Si je fixe un "quota" (en bon latin, on doit dire "quotum", il me semble), cela veut dire que lorsque le plafond est atteint, on arrête ...
    2. Si je fixe "un mécanisme obligatoire et permanent", cela veut dire qu'il n'y a plus de plafond global mais seulement un mécanisme de répartition entre les différents états. Tant de % pour la France, tant de % pour l'Allemagne, etc ... Peu importe qu'il y ait 100.000 personnes à répartir ou bien 1.000.000 voire dix millions.
    Les instances européennes sont friandes de cette méthode que j'appelle "du suppositoire" ... Tout d'abord un petit suppositoire (24.000 personnes sur deux ans, autant dire RIEN ou presque puisque cela ne fait que 12.000 par an pour la France alors que nous en gérons déjà 60.000 dont les deux tiers ne sont pas régularisés sans pour autant être effectivement et physiquement expulsés). Puis vient un deuxième suppositoire : on annonce le nombre total de personnes qui seront accueillies pour toutes l'Europe (sans préciser qu'il s'agit d'une augmentation!). De la sorte, les gens ne se rendent pas compte de l'incidence que cela aura pour eux mêmes dans six mois, dans un an, dans deux ans ...

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    1. Ah oui ? C'est donc ça, la différence : des quotas sans les quotas !

      D'autant que j'aime bien votre théorie du suppositoire.
      Ca passe par l'anus, le "trou d'uk".
      Une façon de vous faire "enfiler" sans rien y comprendre.

      Vous croyez qu'un Président de la République, même "Gars-nul-laid", promu "capitaine de pédalo à la fraise des bois" par onction démocratique, se permettrait ce genre de chose face à ses électeurs ?

      Je n'ose l'envisager dans mon propre autisme, finalement.

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