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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 13 août 2015

Chapitre XII : Départ pour la Corée (1/4).

Fin tragique pour Hervé Gourdel
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
À l'annonce de son assassinat et pour lui rendre hommage, Dalil Boubakeur, président du Conseil français du culte musulman (CFCM), appelle les « musulmans et leurs amis » à un rassemblement devant la Mosquée de Paris, auquel participent près de 500 personnes de religion musulmane et d'autres croyances, dont des personnalités publiques.
Du vendredi 26 septembre 2014 au dimanche 28 septembre 2014, trois jours de mise en berne des drapeaux marquèrent le deuil national en hommage solennel à Hervé Gourdel.
Message au peuple : « nous sommes solidaires ».
Messages aux troupes : « on rend hommage à tous les nôtres… », sans distinction, qu’ils soient ou non en tenue, civils ou militaires.
 
Son corps sera retrouvé par l'armée algérienne le 15 janvier 2015 au lieu-dit Tabounecht, dans la commune d'Abi Youcef (wilaya de Tizi Ouzou), près de la région d'Akbil, à une vingtaine de kilomètres du lieu de son exécution.
Et quelques jours seulement après les attentats de Charlie-hebdo et de l’Hyper-Cacher de la porte de Vincennes parisienne.
Après près de quatre mois d'intenses recherches, son cadavre aura été retrouvé par l’armée algérienne en Kabylie, sur les indications d’un djihadiste prisonnier.
Le corps était séparé de la tête, les deux parties étaient enterrées séparément.
Les militaires avaient dû faire appel aux artificiers pour exhumer le corps, des engins explosifs ayant été placés tout autour.
Il aura été enterré à Nice fin janvier.
Depuis, le groupe « Soldat du Califat » aura été décimé par les forces algériennes au fil du temps et des opérations d’enquête et d’investigation.
Une exigence des services français qui auront aussi prêté main-forte pour le meurtre d’un « citoyen ordinaire ».
Qui savait toutefois tous les risques qu’il prenait.
 
Paul, après avoir repris contact avec Anjo, le banquier portugais de l’ex-BES qui gère les « queues » d’argent récupérés l’année dernière sous forme de prêt à l’État français, histoire de se rassurer les « opérations annexes », rencontre une seconde fois le « conseiller » d’ambassade Tang-Tsé, bien en vue, boulevard Saint-Germain à la terrasse qui fait face à l’église du même nom.
Ce qui aura permis de discrètes « mises sur écoute » depuis les locaux du commissariat de police qui se situe un peu plus loin, à peine une poignée de dizaines de mètres, rue de l’Abbaye.
« Mon épouse est rentrée chez elle, et je vous en remercie. On passe à la deuxième phase et je viens ensuite à Pékin. »
Tang-Tsé n’est pour rien dans le retour de Florence…
« On dit qu’elle va mieux… »
C’est exact.
« Je peux bien sûr vous délivrer les visas nécessaires, mais … Vos autorités gouvernementales sont-elles au courant de vos projets ? Les ont-elles acceptés ? »
Non pas encore.
« Mais je suis salarié d’une société qui a pour maison-mère un groupe aérospatial européen. Et nous avons fait la démarche d’un détachement provisoire dans une des usines implantées sur votre territoire. Il ne manque plus que l’accord de vos autorités à vous ! »
Il sera détaché, non pas à Tianjin, là où se situe les ateliers de montage du A320 en Chine, mais à Chengdu. Loin de ses compatriotes. Le sait-il ?
« Je le sais bien. Et je ne compte pas m’enfuir comme ça sans que nous n’ayons expérimenté le prototype 002. Tout ce que je vous demande ce sont trois choses : selon notre accord passé le mois dernier, vous me faites rencontrer Kim Jong Un, que je puisse lui expliquer de vive voix qu’il a intérêt désormais à me foutre la paix. À moi et à ma famille ou il lui en cuira. Le reste le concernant, ça m’est égal. Deuxièmement, un visa pour une demi-dizaine de mes collaborateurs ardéchois qui viendront m’aider sur place. Troisièmement que nous soyons tous traités comme des « amis », des invités de marque, afin que notre sécurité soit assurée et qu’il n’y ait pas un connard qui nous fasse avaler de force un laxatif sur le chemin du retour ! On est bien d’accord ? »
Il garde un très mauvais souvenir de son retour à Hong-Kong… (Cf. « Au nom du père », tome II à paraître aux éditions « I-Cube »).
« Nous venons en ami et de notre plein-gré, pas comme des espions, d’autant que c’est vous qui allez bénéficier de nos savoir-faire. »
Tang-Tsé a bien compris. Il prend les assurances nécessaires et envoie rapidement les visas et sauf-conduits.
Dès que les détails avec Kim Jong Un seront réglés.
« – Mais pourquoi cette rencontre improbable, et contre-nature, même ?
– Pour être honnête avec vous, en fait et dans le fond, je n’en sais strictement rien. Ça va de pair avec la libération de mon épouse et je ne sais même pas pourquoi ! »
Sur la demande de qui ?
« Sur la demande de personne : une sorte d’intuition impérative. Je n’explique pas moi-même. C’est comme ça : à prendre ou à laisser ! »
C’est suspect.
« Je le sais bien. Mais je vous le dis, à prendre ou à laisser. Et puis les services coréens pourront prendre toutes les mesures de sécurité qu’ils voudront pour empêcher n’importe quoi, du moment que j’ai l’assurance de rentrer chez vous en un seul morceau pour faire ce que j’ai à faire avec et chez vous. »
Dans ces conditions…
 
D’autant que la Chine s’ouvre.
Sur son flanc continental avec la Russie et jusqu’en Grèce, et « ne verrait pas d’un mauvais œil de diversifier ses investissements avec la France, si… naturellement, votre collaboration se passe bien quant au projet à mener ».
Elle se passera bien, en tout cas au mieux, tel que le premier ministre chinois Li Keqiang ira même signer quantité de projets industriels et de « contrats » entre la fin juin et le début juillet 2015 à l’occasion de son déplacement qui est prévu dès ce moment-là, si les opérations autour du « 002 » se déroulent comme convenues, et se met en place doucement entre les chancelleries.
Déplacement sans manifestants pro-Tibet ! Une première pour des officiels chinois…
En effet, pour sa première visite officielle en France, Li Keqiang n'aura pas eu droit aux banderoles de protestation, mais au tapis rouge des entreprises et à une avalanche de contrats. Après Paris le premier jour, où le Premier ministre chinois a signé 17 accords - dont une commande historique pour Airbus - il était à Marseille le lendemain, fief de CMA CGM, pour y conclure encore deux contrats majeurs avec le transporteur maritime.
Plus un accord avec la banque chinoise Exim d'une valeur d’1 milliard de dollars, et un partenariat sur le projet chinois de « nouvelle route de la soie ».
Et pour finir par une visite à Toulouse, en présence d'une centaine d'entreprises chinoises.  
 
Le surlendemain, pas plus tard, Paul Allen soi-même téléphone à Paul.
La conversation dure un long moment : Ils évoquent leur rencontre au Salon du Bourget, version 2011 (Cf. « Au nom du père », tome II à paraître aux éditions « I-Cube »).
Ils se remémorent leurs rencontres à Venise avec, entres autres le fameux Harry Harison n°4 et plus tard, les mêmes à la maison blanche et New-York.
« – Tu ne m’appelles pas pour savoir si je suis ou non atteint d’Alzheimer ?
– Non, non. Aussi pour avoir des nouvelles de la sublime Florence.
– Elle va de mieux en mieux, merci pour elle. Même si il faudra qu’elle en passe par une chirurgie réparatrice après son accouchement.
– Elle est enceinte ? Félicitations ! Ça t’en fera combien ?
– Deux. Là, je lui ai fait le garçon. Louis. Après, je suppose qu’on reprendra des précautions… »
Comment peut-il savoir déjà que c’est un garçon ?
Il lui cause du prochain vol de son premier prototype suborbitale Spaceship 2 qui tuera un des deux pilotes d’essai fin octobre suivant.
Les deux hommes poursuivent des objectifs équivalents par des moyens différents, alors que les géants du net investissent dans des fusées récupérables pour couvrir la planète entière d’accès à leurs moteurs de recherche…
« Il est venu à mes oreilles que tu pars pour la Chine incessamment sous peu. J’espère que c’est une blague : Tu te rappelles que tu es attendu chez moi ! »
C’est une nécessité impérieuse : « Je viens chez toi juste après pour te raconter les progrès que nous aurons fait sur les céramiques réfractaires et comment. Promis. »
Et de lui rappeler à son tour que dans ce domaine, la NASA et les industriels américains font pour l’heure encore mieux que ce que lui sait faire dans ces ateliers ardéchois : « Crois-moi. J’y vais beaucoup plus pour apprendre. »
Le laisseront-ils repartir dans ses foyers ?
« J’ai des assurances. Mais en fait je passe aussi faire un tour chez Kim Jong Un juste avant, pour une petite « visite de politesse » protocolaire. Et là, c’est un peu l’inconnu… »
Il va faire quoi chez ce dictateur complètement cinglé, dernier avatar du stalinisme du millénaire précédant ?
« Lui expliquer la vie et lui passer l’envie de m’emmerder. Autrement l’ordre de me foutre la paix ! »
N’importe quoi, là ? Donner des ordres à un dictateur sanguinaire, il n’y pense pas sérieusement, tout de même !
« Si ! Ma femme va devoir subir une série d’opérations chirurgicales réparatrices à cause de ce connard-là qui se mêle d’affaires qui ne sont pas les siennes. Alors, je vais lui apprendre à vivre et lui rendre la pareille. »
Paul Allen pense sur le moment que son correspondant est fou à lier à son tour !
Mais il détecte sa détermination dans sa voix.
« Tu as besoin d’aide ? » demande-t-il après un moment.
Paul de Breveuil réfléchit à son tour : « C’est gentil de ta part, mais comme je ne sais pas comment ça va se passer, il sera toujours temps de me reposer la question au moment où j’en aurai effectivement besoin. »
Qu’il renonce !
« Non, jamais. Si je ne le fais pas moi-même, personne d’autre ne le fera pour moi. J’ai l’aide des Chinois, ce qui peut être considéré comme inespéré, même si eux parient plus sur le « 002 », mais je ne sais pas jusqu’où ils peuvent aller eux-mêmes. Si j’en trépasse, je te serai très reconnaissant, à titre posthume, que tu veilles sur ma femme et mes gosses… comme j’aurai pu le faire si tu en avais eu et que tu me le demandes ! »
Il emmène ses gardes du corps croisées à New-York, au moins ?
« Même pas. Y’en a une qui s’est fait estourbir, la Coréenne du nord justement, et les deux autres sont affectées autour de la maison normande. »
Il faudra qu’il y vienne, un jour où l’autre.
« Tu viens au salon du Bourget de juin 2015 ? »
Il ne sait pas : « Tu sais que les espions y grouillent et depuis les événements ukrainiens de l’été dernier, la « vieille Europe » n’a plus bonne presse auprès de nos autorités. Trop de choses dangereuses pour les intérêts de mon pays. Alors je ne sais pas. Mais un tour en Normandie, à l’occasion des célébrations du débarquement et des 70 ans de la paix, pourquoi pas !
Porte-toi bien Paul et prends soin de toi ! »
Qu’il en fasse autant de son côté.
Conversation qui aura été écoutée de part et d’autre de l’atlantique.
Transmise à divers alliés et commandements militaires de la zone, telle que l’agitation en mer Jaune et dans le golfe du Bohai aura connu un « pic d’activité » dans les semaines qui suivront, jusqu’à prendre une ampleur inattendue quand l’OTAN s’apercevra des projets chinois d’îles artificielles tout autour de leur littoral et bien au-delà au sud.
 
C’est le Mossad israélien qui, apprenant l’évolution de la situation, qui fait la gueule.
Non seulement ils n’ont pas eu le temps de se rendre utile à Paul à l’occasion de l’enlèvement de Florence, qui leur aurait rendu forcément la pareille un jour ou l’autre, car c’est un « homme d’honneur » qui paye ses dettes, même morales, mais en Chine, ils sont inopérants.
Et l’idée de laisser partir un ingénieur du calibre de de Bréveuil en Corée, même pour une « visite de politesse », loin de l’université de Tel-Aviv, ça n’est pas fait pour leur remonter le moral.
C’est que « les choses » ne vont pas si bien pour les services secrets de l’État hébreu à ce moment-là.
 
L’opération de récupération des deux milliards de dollars de DLK aura été un bide.
Avait été mandaté un « agent-financier », posé au Luxembourg et coté à Paris pour approcher l’ex-directeur de la « banque des pauvres » au premier trimestre de l’année.
Au démarrage, il s’agissait de s’attacher un « expert » international notoirement connu et de bon calibre pour faire fructifier le « petit pactole » mis à disposition de l’agent « Thierry » : un coup de pub en quelle que sorte.
Et améliorer les rendements qui sont une façon de financer discrètement quelques opérations « discrètes », hors les finances officielles du gouvernement.
Et puis les deux hommes avaient sympathisé de telle sorte qu’ils créent une structure chapeautant l’ensemble déjà en place, sous réserve de mettre à disposition « l’épargne personnelle » de l’ex-jouisseur des hôtels de luxe new-yorkais et d’ailleurs.
Même si ça reste très artificiel, puisque le sieur était bourré au viagra en permanence (cf. « Au nom du père », tome II à paraître aux éditions I-Cube).
Il était question de deux milliards de dollars, réduits à 500 millions, à lever auprès des grandes-fortunes des Tycoon chinois ensuite, ce qui donnait de toute façon et tout d’un coup une autre dimension à la petite structure de blanchiment de l’agent « Thierry ».
Et puis le Mossad avait un peu fouillé les archives et les déplacements de « la cible », pour se faire confirmer ce que le service savait déjà, grâce à ses contacts avec la CIA, à savoir que les détournements de Thiersmirant autour de la première guerre du golfe et de l’affaire Ferrayé dans laquelle le quidam avait joué un rôle déterminant, des sommes qui avaient eu le temps de faire « des petits ».

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