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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 4 août 2015

Chapitre III : Je m’appelle Florence (3/3).

Et je vais mourir !
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Tes mains sur mes jambes, caressant les zones érogènes de mes cuisses ou mes cheveux, comme d'intimes encouragements.
Je ne veux pas croiser ton regard : je dois être méconnaissable, ravagée par le plaisir, les yeux mouillés, le mascara dégoulinant, les cheveux en bataille, de la bave suintant à la commissure des lèvres.
Et je n’ose imaginer le reste !
Je sais l'intensité de mon offrande, l'éclat de mon abandon. La force que je déploie pour te garder serré en moi malgré la facilité de tes vas-et-viens.
Je comprends la maîtrise dont tu fais preuve, la volonté qui te faisait contenir, retenir ta jouissance, tes splendides orgasmes à l’image des miens, qui envahissaient tout mon corps en de féroces pulsions chaudes, brûlantes, pour me donner le meilleur de toi encore quelques instants de plus.
(…)
 
La vie devait reprendre son cours à cette époque-là et moi mes travaux, dessins et calculs.
J’avais des projets, je n’ai plus désormais comme perspective que de mourir bientôt et nulle part, sans jamais revoir Annabelle, la serrer contre moi une dernière fois.
J’en pleure à chaudes larmes dans mon horrible calvaire, par secousses et saccades.
Mon torride amant de ces jours-là reviendra en de semblables et exquises émotions des sens.
J’étais une femme. Je ne l'ai jamais aussi bien ressenti qu'avec lui.
(…)
 
Je me relis, je ne sais pas pourquoi je raconte tout ça : j’ai de la fièvre, je dois délirer et pourtant c’est du vécu ! Je ne peux pas dormir, quelle que soit la position que je trouve sur ma paillasse.
Mes souvenirs me fuient, il faut que je les trace sur du papier avant qu’ils ne disparaissent. J’ai mal et je ne reverrais plus jamais ma fille, Annabelle.
Quelle monstruosité du destin !
Annabelle, conçue au retour en Europe de Paul après son voyage à la voile par les trois caps en solitaire.
Cet homme-là, c’est un phénomène ambulant !
Trop beau, trop bien pour moi, vilaine petite chose aux fesses trop rondes, aux hanches trop larges, à la poitrine trop grosse, moi qui rêvais de faire mannequin filiforme comme dans les magazines de mode de maman, quand j’étais petite !
J’ai fait architecture… trop grande pour faire ne serait-ce que « petit-rat d’opéra », une autre de mes folies 
(…)
 
Ce voilier-là, je ne l’aimais pas : tu as reçu une balle perdue dans une omoplate à son bord alors que nous naviguions en vacances au large du sud de la Corse et que je préparais le déjeuner dans la cuisine du bord.
Je n’ai rien vu, rien entendu et déjà à peine de retour des Amériques où nous nous sommes recroisés quelques années après l’épisode calvais, à peine le temps de réaliser que tu me mettais déjà dans tes murs et tes meubles, absolument ravie, même si c’était en partage avec quelques autres chipies, je te perdais à nouveau.
Tu as mis plusieurs semaines à sortir de ton coma.
Une époque vraiment horrible : la vie ne fait décidément pas de cadeau !
« Et que c’est triste, Orly, le dimanche, avec ou sans Bécaud ! »
Tu as voulu faire ce tour du monde pour te vider l’esprit et j’étais seule à ton retour sur les quais du port des minimes.
(…)
 
Sauf la première fois, tu tenais absolument à « me » protéger des MST que tu aurais pu porter et que tu ignorais.
Là, à ton retour de ta circumnavigation, il n’y avait plus assez de préservatifs à bord, tu avais sauvagement détruit le dernier en moi, ce qui nous a bien fait rire aux éclats tous les deux, et c’est comme ça qu’Annabelle, ma princesse, mon cœur, mon bébé à moi, ma puce d’amour, ma vie est née 9 mois plus tard.
Alors tu m’as offert un « petit-château », en Normandie, puis Eurydice, notre belle goélette italienne où nous avons passés de merveilleux moments quand tu ne courais pas le monde en toutes directions.
Nous rentrions de La Valette après être passés par la Crète et Héraklion quand « ils » m’ont enlevée de mon univers, sur le parking de l’hypermarché de Caen.
(…)
 
Encore une chanson qui me revient en tête, écrite rien que pour moi, pour toi et moi, mon beau Paul !
« À faire pâlir tous les Marquis de Sade,
À faire rougir les putains de la rade,
À faire crier grâce à tous les échos,
À faire trembler les murs de Jéricho,
Je vais t'aimer. 
 
À faire flamber des enfers dans tes yeux,
À faire jurer tous les tonnerres de Dieu,
À faire dresser tes seins et tous les Saints,
À faire prier et supplier nos mains,
Je vais t'aimer. 
 
Je vais t'aimer
Comme on ne t'a jamais aimé.
Je vais t'aimer
Plus loin que tes rêves ont imaginé.
Je vais t'aimer. Je vais t'aimer.
 
Je vais t'aimer
Comme personne n'a osé t'aimer.
Je vais t'aimer
Comme j'aurai tellement aimé être aimée.
Je vais t'aimer. Je vais t'aimer. 
 
À faire vieillir, à  faire blanchir la nuit,
À faire brûler la lumière jusqu'au jour,
À la passion et jusqu'à  la folie,
Je vais t'aimer, je vais t'aimer d'amour.
À faire cerner à faire fermer nos yeux,
À faire souffrir à faire mourir nos corps,
À faire voler nos âmes aux septièmes cieux,
À se croire morts et faire l'amour encore,
Je vais t'aimer. »
 
Depuis, je suis là à grelotter de fièvre, je ne mange plus, je bois contrainte et forcée par mes ravisseurs, mes bourreaux, mes geôliers, passant mon temps à délirer sur les pages de ce cahier improbable, parce que je vais mourir d’une blessure pas soignée depuis une éternité… depuis mon kidnapping où j’ai été si malmenée.
Mais que veulent-« ils » de moi ?
Pourquoi m’avoir séparé de mon oiseau de paradis qu’est ma fille, mon bébé à moi ?
Pourquoi me retenir ainsi loin d’elle, loin de tout ?
(…)
 
Tu m’as fait découvrir qu’un couple qui fait l’amour, c’est beau, très beau, tendre, très tendre.
À Venise, quand cette femme de ménage quelconque de l’hôtel, pas de la toute première fraîcheur en plus, s’est permise de me réveiller en me caressant, j’ai d’abord cru que c’était toi qui revenait de ton footing matinal habituel, alors que j’entendais depuis ma couche ta douche couler en même temps.
Ses caresses étaient merveilleuses, comme les tiennes.
Tu t’es allongé les yeux brillants près de nous, encore un peu mouillé. Elle a guidé nos étreintes. Sollicité nos épidermes, mes zones érogènes.
Elle a ensuite essuyé mes lèvres intimes avec sa langue. Et puis ta verge avec toute sa bouche.
Enfin, naturellement, elle s’est allongée entre nous et me regardait droit dans les yeux, te tournant le dos, pendant que j’introduisais lentement ton sexe dans le sien, redevenu dur et assez tendu pour que je puisse dérouler un préservatif comme d'une invitation à la suite espérée… Et j’ai effectivement découvert que c’est splendide une femme qui jouit !
Je l’ai vu dans son regard, face au mien, qui me disait merci à se perdre dans un lointain infini, tellement superbement !
C’était beau, toutes ces rondeurs molles qui s’abandonnaient, ses seins larges et massifs agités en tous sens, virevoltant avec grâce, vibrant, frémissant en de doux trémolos au rythme de tes allers et venues dans son intimité, tremblant, volant, revenant, ondoyant, ondulant même : quel spectacle magnifique nous pouvions ainsi offrir à nos « hommes » !
Vraiment sublime.
Que j’en pleure encore.
C’est dire si j’ai pu en profiter en Angleterre, chez Joan, après la cérémonie de ta remise de médaille et d'anoblissement chez la Reine : la lady avait organisé une « party » chez elle. Et j’ai découvert qu’une femme peut devenir « fontaine ».
Je ne savais pas ! Je ne saurai jamais faire.
(…)
 
Quand tu es là, mes seins, mes fesses, tout mon corps aimeraient bien te parler... ils aimeraient parler et ils aimeraient qu'on leur parle.
Tes caresses peuvent conduire le dialogue. Mais pas n'importe quelles caresses. Les caresses de désir ferment le débat. Elles sont trop dirigées, trop hâtives. Il faut une autre caresse, plus subtile, plus délicate, plus intime…
Une caresse filtrée où seule la tendresse affleure, une de ces caresses attentives et légères qui vous rendent enfant, ou oiseau, qui ouvrent des milliers de bouches et d'yeux sur leur passage, la caresse-miroir, celle qui se prolonge en ricochet, la caresse-couleuvre, la caresse-vol d'oiseau, planant à fleur de nerfs…
Celle qui fait de vous un ange immatériel, celle qui vous donne envie de pleurer. Celle qui vous ouvre le cœur…
Et tu sais y faire.
Avec toi, on ne sait jamais quand c’est « vraiment terminé » : tu es capable après cette pose-dialogue de mes seins qui parlent à tes doigts et tes yeux, d’y revenir, juste le temps que ton bel organe-externe ce soit reposé assez !
(…)
 
Ils sont arabes, ils parlent arabe, ils sont habillés comme des arabes. On se déplace la nuit en pick-up ou à dos de dromadaire : je ne peux pas marcher. Ils me soutiennent mais restent insensibles à mes râles et cris de douleur.
Chaque fois, je crois inspirer mon dernier bol d’air. Mais une douleur plus forte que les autres me force à expirer violemment.
Ce que je ne comprends pas, c’est qu’ils obéissent à Miho Mihado, la coréenne du nord qui est censée assurer la protection de Paul et de sa famille, la mienne aussi, Annabelle que je ne reverrais plus jamais.
Quel calvaire !
Que fait-elle là ?
Chez ces fous-furieux de Dieu !

4 commentaires:

  1. Mais c’est la vie de la « Baronne » et de « l’Ami-râle » que vous nous racontez là !...
    Quand ils étaient bien plus jeunes…

    Ça alors !...

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    1. Eh donc !
      Vous ne m'en avais jamais parlé, dis donc !

      Et puis ça veut dire que nous sommes nombreux à en faire l'expérience.
      Tant mieux.

      Peut-être qu'un jour j'écrirai ces scènes-là "au masculin", parce que ça diffère largement pour encore les enrichir !

      Bien à vous !

      I-Cube

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    2. Pas la peine de parler d’une vie privée extrêmement agitée, à la trentaine, de « l’Ami-râle » et de la Baronne !…
      Et qui a participé à me « blinder » pour la vie…

      Parce qu’on s’aperçoit aussi qu’il y autre chose…
      Et c’est ce que va découvrir Paul…

      Bien à vous !...

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    3. Oui enfin là, Paul dit aussi "Charlotte", il va être entrainé dans une série d'aventures plus improbables les unes que les autres : pas trop le temps de réfléchir aux "sens de la vie", même en couple !
      Quant au reste, c'est la vie elle-même qui se charge de votre éducation...

      Bonne journée à vous !
      Et bonne lecture de la suite !

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